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Re: Les expressions
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« Vingt-deux 22 ! »


Attention !


Selon Rey-Chantreau, l'origine de cette expression est inconnue.

Mais Duneton en donne une issue du milieu des typographes pendant la seconde moitié du XIXe siècle.
Ces ouvriers travaillaient dans de grands ateliers où la concentration, donc le silence, était de rigueur afin de diminuer le nombre d'erreurs dans les documents produits.
Lorsque leur 'contremaître', qu'on appelait un prote s'absentait, le bavardage et d'autres échanges plus ou moins vifs démarraient.
Dès qu'un d'entre eux voyait revenir le prote, il criait "22 !" pour avertir ses collègues et faire revenir le silence.

Avant d'expliquer pourquoi ce '22', il est intéressant de savoir aussi que lorsque c'était le patron qui apparaissait, le signal devenait "44 !", en rapport avec l'importance de la personne.

En imprimerie, la taille des lettres, qui s'appelle le corps, est désignée par des chiffres.
Si les corps 9 et 10 sont des tailles ordinaires, le corps 11 commence déjà à être plus grand.
Inutile de dire que le corps 22 était d'une dimension largement supérieure et que le 22 était donc tout désigné pour signifier l'importance hiérarchique du chef d'atelier.
Et il pouvait s'utiliser sans trop éveiller l'attention dans un milieu où il était régulièrement nécessaire de le prononcer.

Cela dit, cette origine étant contestable et contestée pas de référence dans "l'argot des typographes" d'Eugène Boutmy, voici quelques autres hypothèses émises mais non vérifiées :
- La plus souvent fois citée : en prenant leur ordre numérique dans l'alphabet, la somme des quatre lettres de 'chef' donne vingt-deux. C'était donc un signal pour annoncer l'arrivée du patron ;
- La veste des policiers de l'époque comportait vingt-deux boutons ou, variante, elle en comportait onze, mais comme ils opéraient toujours par deux.... D'où un signal de l'arrivée des policiers ;
- Les truands de l'époque utilisaient volontiers un couteau dont la lame faisait vingt-deux centimètres de long. On avait donc là un signal qu'il fallait dégainer les couteaux ;
- L'expression est une simple déformation de "vingt dieux !"
Et on peut certainement en trouver encore d'autres.

Le corps 11 était appelé le 'corps beau' "Jeu de mots !", aurait dit Maître Capello. Et le "11 !" servait cette fois à désigner l'arrivée du curé, habillé de noir, comme le corbeau.

Depuis la fin du XIXe, cette expression, répandue hors du milieu de l'imprimerie par les gamins de Paris, est souvent suivie de "v'là les flics" ou, plus récemment, "v'là les keufs".
Elle est très utilisée parmi les bandes de 'sauvageons' pour signaler l'arrivée inopinée de la police.


Posté le : 03/03/2014 11:18
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Re: Les expressions
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« Faire d'une pierre deux coups »


Obtenir deux ou plusieurs résultats, atteindre deux ou plusieurs objectifs avec une seule action ou un seul moyen.


Cette expression est attestée chez Montaigne au XVIe siècle, mais il est probable qu'elle existait sous une forme ou une autre bien avant.

La métaphore est extrêmement simple à comprendre : si quelqu'un, à l'aide d'un seul jet de pierre, arrive à toucher deux cibles différentes, il fait d'une pierre deux coups.
Il est donc assez compréhensible qu'au figuré ce soit aussi le cas lorsqu'on entreprend une action et qu'on obtient deux ou plusieurs résultats.


Si on conçoit qu'une pierre lancée avec force puisse rebondir sur ou être déviée par sa première cible pour aller en taper une deuxième, à condition que le lanceur soit habile, c'est déjà un peu plus difficile avec le lancer de parpaings.

Heureusement que le lancer de nains a été récemment interdit par le conseil d'état, sinon on aurait peut-être vu apparaître "faire d'un nain deux coups".
A quand le lancer de yétis ?

Posté le : 04/03/2014 13:43
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Re: Les expressions
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« Un de ces quatre »

Un de ces jours, bientôt.

"Quatre'" est un nombre souvent utilisé dans les expressions, sans qu'on en connaisse vraiment la raison.
Certains évoquent le fait que l'homme normalement constitué à quatre membres, ou bien qu'il y a quatre saisons ou quatre points cardinaux.
Mais, en usage dans de nombreuses locutions, ce chiffre est en fait très imprécis.
Il peut s'agir qu'une quantité faible, "ça vaut quatre sous", "c'est à quatre pas" ou plus importante : "lui dire ses quatre vérités", "se mettre en quatre", "couper les cheveux en quatre".
Elle peut aussi évoquer des choses autres, "entre quatre planches", alors qu'il en faut au minimum six pour faire un cercueil, "tiré à quatre épingles", "aux quatre coins du monde"....

Ici, l'expression est un raccourci, une ellipse, diront certains de "un de ces quatre matins", au sens de "un des quelques matins qui vont venir". Elle désigne bien une quantité faible et une durée courte, mais qui reste indéterminée, ce qui explique son imprécision et son équivalence avec "bientôt".

Posté le : 05/03/2014 10:39

Edité par Loriane sur 11-03-2014 12:53:57
Edité par Loriane sur 11-03-2014 12:54:15
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Re: Les expressions
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« En mettre plein la vue »

Impressionner, épater, éblouir.


Cette expression vient du XVIIe siècle mais avec un sens initialement différent.
A cette époque, "donner dans la vue à quelqu'un" était lié à un tissu, une étoffe, dont le brillant, synonyme de qualité et chéreté attirait le regard et impressionnait.
Cette notion d'attirance s'est un moment prolongée avec un glissement du sens vers l'équivalent de "exercer une grande séduction", ce qui brille séduit.

L'apparition du 'plein' vient d'autres locutions comme "mettre en plein" qui voulait dire "atteindre le milieu d'une cible".
Autrement dit, comme c'est la vue qui permet un premier jugement, même inexact, celui qui cherche à en mettre plein la vue veut briller et vise métaphoriquement les yeux de la personne qu'il veut fortement impressionner.

Cette expression est maintenant considérée comme familière, ce qu'elle n'était pas à ses débuts, peut-être suite à la comparaison avec d'autres locutions familières comme "en avoir plein le dos".
Mais encore plus familier, il y a aussi "en foutre plein la vue".

Posté le : 06/03/2014 14:38

Edité par Loriane sur 11-03-2014 12:53:36
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Re: Les expressions
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« Un homme de l'art - C'est du grand art - L'enfance de l'art »


Un expert dans son métier - C'est superbement réalisé - Quelque chose de simple à faire


Savez-vous qu'un charcutier, s'il est un homme de lard, et de cochon, peut aussi parfaitement être un homme de l'art, même si la fabrication du saucisson ou de l'andouillette ne s'apparente pas, de près ou de loin, à de la peinture ou de la sculpture, pour ne prendre que ces deux formes très connues d'art ?

Ces trois locutions au sens bien différent sont toutes liées par le mot art. Lorsqu'on entend ce dernier, on pense la plupart du temps à des activités créatrices où le talent et l'imagination permettent à l'artiste de produire des oeuvres dont il espère qu'elles seront admirées, qu'il s'agisse de toiles, de sculptures, de symphonies, de films ou de bandes dessinées, par exemple.
Cet art-là est indissociable de la notion de beauté, quelle que soit sa forme, même si celle-là est extrêmement subjective.

Mais plus généralement, un art, c'est un ensemble de connaissances et de techniques permettant d'élaborer quelque chose.
Le charcutier qui fabrique son andouillette dans son arrière-boutique (dissertera-t-on longtemps sur la beauté de l'andouillette ?) utilise pour cela des techniques patiemment apprises, qu'il maîtrise suffisamment pour fabriquer un produit de qualité, du moins on l'espère quand on en est l'acheteur puis le consommateur.

"Un homme de l'art ", c'est donc celui qui connaît très bien son métier et ses procédés, et qui est capable de parfaitement réussir ce qu'il entreprend dans son domaine.
Contrairement à la suivante, à l'usage beaucoup plus ouvert, cette locution s'applique à quelqu'un qui produit réellement un travail utile et de qualité. D'abord utilisée pour les médecins ou les architectes, on l'applique aujourd'hui à toutes les activités.

" C'est du grand art " est généralement une expression d'étonnement ou de satisfaction devant la manière, parfaite, dont quelque chose a été réalisé, montrant, de la part de celui qui l'a fait, une réelle habileté.
Oui, mais un homme peut être très habile dans bien des domaines, y compris illégaux. Lorsqu'un cambriolage, le casse de Nice, par exemple, a nécessité une organisation judicieuse et sans faille, on peut quand même dire que " c'est du grand art ".
Autant dire que la maîtrise de ce genre d'art n'est pas forcément enviable.

Enfin, " l'enfance de l'art ", c'est le tout début de la virtuosité nécessaire pour accomplir quelque chose. Or, si on n'en est qu'au début de son apprentissage, avec cet art encore balbutiant, on ne peut réaliser que des choses simples. D'où le sens de la locution.

Posté le : 08/03/2014 13:21
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Re: Les expressions
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«Être très heureux, être ravi.»

Être dans l'extase.


En voilà une facile à comprendre.

Dans beaucoup de religions, s'il y a un endroit où on ne peut être qu'extrêmement heureux, c'est bien le paradis, cet endroit merveilleux où nous allons tous nous retrouver après notre mort, enfin moi, parce que pour ce qui est de vous j'en suis moins sûr.

Et que trouve-t-on dans cet endroit de béatitude éternelle, virevoltant autour de nous ou assis sur les nuages ? Des anges en pagaille !

De là, il est facile de comprendre qu'être parmi les anges ou être aux anges est une image de grand bonheur.

Maintenant, messieurs, pour demander à votre épouse si elle est ravie au lit, il ne faudra plus lui dire "alors, heureuse ?" mais "alors, aux anges ?"

Posté le : 10/03/2014 11:04

Edité par Loriane sur 11-03-2014 12:53:11
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Re: Les expressions
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« Etre mis, rester sur la touche / Botter en touche »


Être mis, rester à l'écart / Se dégager habilement en déplaçant l'objet du débat


Ces expressions datent du début du XXe siècle.
Les supporters de foot ou de rugby auront tout de suite compris leur origine.

Dans ces jeux de ballon, la touche c'est la zone qui se trouve hors des limites latérales du terrain, celle où on n'a plus le droit de jouer.
Les bancs de touche sont ceux où sont assis les joueurs exclus ou en attente de rentrer sur le terrain.

Être mis sur la touche, c'est donc être exclu de la partie, ne plus avoir le droit d'y participer, qu'il s'agisse d'un jeu, de négociations, d'une direction d'entreprise ou de toute autre chose où il y a plusieurs acteurs ou participants.

La touche, c'est aussi la zone où, lors d'un match, un joueur peut avoir intérêt à envoyer le ballon, histoire de suspendre temporairement la partie soit pour permettre à ses équipiers de se replacer sur le terrain, soit pour éloigner un danger de la part des adversaires.
C'est de cette action de dégager ou botter en touche que la deuxième expression a pris un sens figuré pour désigner celui qui réussit habilement à ou qui tente de amener le sujet d'une discussion, par exemple, sur un autre terrain que celui initial.

Posté le : 10/03/2014 11:09
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Re: Les expressions
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« Se lever du pied gauche »


Être de mauvaise humeur dès le réveil
Mal commencer une journée.


Tout homme normal est droitier, c'est bien connu. Il est donc très maladroit, ou très gauche de ses membres gauches.
Par conséquent, tout homme normal se lève de son lit en commençant par poser son pied droit par terre ; c'est d'une totale évidence, n'est-ce pas ?

Si, par malheur, il vient à poser d'abord son pied gauche à celui du lit, c'est que, par métaphore, la journée démarre très mal, ce qui, on le conçoit bien, peut mettre de fort mauvaise humeur.

Même si c'est un tantinet capillotracté, il ne faut pas chercher plus loin l'origine de cette expression.

Cela dit, on ne peut oublier quand même que 'gauche' se disait avant 'senestre', mot qui a la même origine que 'sinistre'. Alors on ne peut s'empêcher de faire un lien, même s'il est ténu.

Mais il n'y a pas que les humains qui soient concernés : dès le XVIIe siècle, on disait d'un cheval qui levait le pied gauche avant en premier, qu'il galopait sur le mauvais pied.
Est-ce que, pour autant, le canasson était de mauvaise humeur ? L'histoire ne le dit pas.

Il semble que cette expression ait changé de sens assez récemment, puisque le dictionnaire de l'Académie Française de 1932 indique que "partir du pied gauche", c'est "partir du bon pied, s'engager comme il convient dans une affaire".

Posté le : 11/03/2014 12:52
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« Tomber dans les pommes »


Perdre connaissance, s'évanouir.

L'apparition de cette expression est confirmée en 1889, mais l'origine réelle en est inconnue.

Certains ont supposé que les 'pommes' étaient une déformation de pâmes, tomber en pâmoison, s'évanouir, mais ce terme n'a plus du tout été employé depuis le XVe siècle et il est donc extrêmement peu plausible qu'une déformation verbale ait pu avoir lieu au XIXe siècle.

L'origine la plus probable, viendrait d'une locution que George Sand emploie dans une lettre à Madame Dupin, dans laquelle elle écrit "être dans les pommes cuites" pour dire qu'elle est dans un état de fatigue avancée, à rapprocher de l'expression être cuit.
Cette locution, peut être influencée par l'ancien se pâmer, aurait donné l'expression actuelle.

Posté le : 12/03/2014 14:45
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Re: Les expressions
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« Mener quelqu'un en bateau / Monter un bateau à quelqu'un »


Tromper, duper, mystifier.


Comment le bateau, cet objet flottant parfaitement identifié, peut-il avoir un sens de tromperie ?
C'est parce qu'ici, il n'est pas de ceux qui flottent. Il ne s'agit pas non plus de la dépression de bordure d'un trottoir destiné à faciliter le passage.

Ce 'bateau' est né d'une confusion avec le mot d'origine du 'bateleur', ou le saltimbanque, mais aussi le prestidigitateur ou l'escamoteur, avec le 'batelier', celui qui conduit un bateau.
Le 'bateleur' vient de l'ancien mot 'baastel', outil ou instrument de l'escamoteur.

C'est ce mélange entre le 'baastel', lié à celui qui dupe et le 'bateau' qui explique l'apparition et le sens du 'bateau' de nos expressions.

'Monter' est utilisé ici au sens de 'élaborer' ou 'fabriquer', comme dans "monter un coup".
Donc monter un bateau, c'est élaborer quelque chose destiné à mieux entraîner le dupe.

Quant à 'mener', il part d'une ancienne association d'idées entre le fait d'imposer un déplacement et la tromperie : le trompeur qui fait croire quelque chose à sa victime l'emmène ou l'embarque, en bateau, donc avec lui.


On peut noter que ce 'baastel' a donné naissance, à partir du XVIe siècle, à encore une autre variante du mot 'bateau' dans les expressions "être étonné du bateau" ou "être étourdi du bateau" qui voulaient dire "ne pas s'être remis d'un incident fâcheux".

Posté le : 14/03/2014 12:31

Edité par Loriane sur 15-03-2014 10:45:24
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Il vole à moi un vieux cahier
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A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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