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Re: Les expressions
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« C'est bonnet blanc et blanc bonnet »

Se dit de choses présentées comme différentes mais en réalité très similaires


Êtes vous capable de faire la différence entre une assiette blanche et une blanche assiette ou bien un poteau rose et un rose poteau ? En dehors de l'aspect syntaxique, le placement du qualificatif par rapport au substantif, c'est peu probable. Les deux versions désignent bien ici la même chose, même si elles sont énoncées ou présentées de manière différente].

Par la similitude des deux formes, cette expression, qui existe depuis le XVIIe siècle sous la forme bonnet blanc, blanc bonnet, se moque de ceux qui, en utilisant deux appellations réellement distinctes, prétendent désigner deux choses différentes alors qu'il s'agit en réalité de choses plus ou moins identiques.

Alors bien sûr, on pourra se demander pourquoi c'est le bonnet, blanc de surcroît, qui a été retenu dans cette expression, sachant que le nombre de candidats pouvant potentiellement le remplacer est gigantesque. Hélas, il semble que les commentateurs de l'époque se sont abstenus de s'étendre sur la chose. Nous sommes donc privés de diserts sur ce sujet essentiel.
Et pourtant, à cette lointaine époque où l'on pouvait souvent reconnaître le métier d'un bonhomme au type de bonnet qu'il portait, on peut imaginer qu'il n'était pas forcément simple de différencier deux professions toutes deux porteuses d'un bonnet blanc ou d'un blanc bonnet, et que ce soit ce qui a influencé la naissance de l'expression.

Afin de ne pas casser cette brillante démonstration, on passera opportunément sous silence le fait que l'inversion qualificatif / substantif permet aussi de désigner des choses réellement différentes : une fille petite et une petite fille, un sacré texte et un texte sacré, un type sale et un sale type ..., par exemple.

Posté le : 06/04/2014 13:59
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Re: Les expressions
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« Frotter le lard ensemble »


Forniquer, faire l'amour.


Cette expression du XVIe siècle est tombée en désuétude.
Bien que désignant l'acte sexuel d'une manière peu ragoûtante, on comprend qu'elle ait pu avoir cette signification dans certaines couches basses de la société d'alors.

Posté le : 07/04/2014 11:02
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Re: Les expressions
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« L'oeil de Moscou »


Une personne, un organisme ou un matériel qui espionne des individus au bénéfice d'autres


Petit rappel géographique pour les mal-situants : Moscou est la capitale de la Russie, actuellement, et de l'Union Soviétique ou URSS, Union des Républiques Socialistes Soviétiques, autrefois.
À l'époque de l'URSS, la population vivait sous un régime peu démocratique, en théorie sans classe dominante, mais où tout individu sortant des clous fixés par le gouvernement avait le choix entre un camp du Goulag ou un camp du Goulag, dans le meilleur des cas.

Or, que trouvait-on aussi bien à l'intérieur de l'URSS, pour surveiller de près le comportement des citoyens, que hors du pays, pour savoir ce qui s'y tramait dans les sphères de prises de décision ou ce qu'il s'y fabriquait dans les usines ?
Des espions, personnes chargées de ramener à leurs dirigeants un maximum d'informations exploitables.
Ces individus, plus ou moins directement payés par l'État donc par Moscou, devaient ouvrir l’œil et le bon afin de remplir leur mission à bien. Ils pouvaient donc être vus comme un œil déporté de leurs dirigeants.

Alors que, maintenant, après l'éclatement de l'URSS, la Russie semble un peu plus mais pas trop quand même démocratique, les espions existent toujours même s'il y en a moins à l'intérieur du pays et la notion d’œil de Moscou est restée pour désigner toute personne ou organisme chargée par ses responsables d'en surveiller ou en espionner d'autres. Une caméra de surveillance sur la voie publique pourra aussi être ainsi qualifiée par ceux qui s'y opposent.
.

Posté le : 08/04/2014 11:36
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Re: Les expressions
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« Un cautère sur une jambe de bois »


Une mesure complètement inutile, inefficace


Nous avons donc d'un côté la jambe de bois et de l'autre le cautère.

La première, tous ceux qui ont lu L'île au trésor de Robert Louis Stevenson, en 1882, se souviennent de la jambe de bois de Long John Silver, l'archétype du pirate, qui avait perdu sa véritable jambe lors d'un abordage, mais suite à un tir traître d'un marin de son camp.

Quant au cautère, avant d'en évoquer l'usage, nous allons parler de son étymologie.
Le mot vient indirectement de l'ancien grec 'kaiein' qui signifiait 'brûler'. Il a d'abord servi à nommer un fer brûlant, au XIIIe siècle, c'est encore aujourd'hui un instrument à pointe chauffable au rouge destiné à brûler les tissus; par métonymie, il s'est ensuite appliqué, au XVIIe siècle, à la plaie qui résultait de l'application d'un tel fer sur la chair, avant de désigner le cataplasme apposé sur la plaie pour la guérir.
Le cautère est donc le remède qui sert à soigner une blessure.


Bien sûr il n'y a aucun intérêt à appliquer un cautère sur une jambe de bois : il est complètement nul ; ce qui suffit largement à expliquer le sens de notre expression, apparue au XVIIIe siècle, et qui s'applique à toute situation, y compris non médicale, où l'on pense qu'une mesure n'aura strictement aucun effet.

Citation :
"Non, la situation n'a pas évolué, parce que l'État s'est contenté d'un cautère sur une jambe de bois. Sur le prix des carburants, qui a tout fait flamber, il s'est contenté d'installer un observatoire des prix sans aucun pouvoir d'investigation ni de sanction. Il a gelé les prix, mais a recommencé à les augmenter sans avoir réformé le dispositif de fixation des prix administrés. Il a imposé une baisse de prix sur certains produits et s'est contenté de constater que ces produits avaient disparu des rayons. "
Christiane Taubira, à propos de la situation aux Antilles et en Guyane - Le Monde - Article du 11 janvier 2010

Posté le : 08/04/2014 15:05
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Re: Les expressions
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« Point barre ! »


Marque la fin qu'on veut définitive d'une discussion ou d'une argumentation.
Indique une décision irrévocable.


Compte tenu du nombre d'hypothèses qui, à propos de cette expression, fleurissent presque autant que les colchiques dans les prés, je ne risque pas de terminer cette explication par un point barre ! bien senti, les discussions restant ouvertes.
En effet, à propos de son origine, il n'y a point de certitude. Je vais donc faire diligence pour vous proposer les trois hypothèses qui ne paraissent pas trop tirées par les chevaux cheveux.

Lorsqu'en dactylographie en tapant un texte sur votre clavier, donc, vous terminez une phrase, vous tapez généralement un point suivi d'une espace avant de commencer la phrase suivante. Or, cette espace, s'obtient en utilisant la barre d'espace ; vous clôturez donc la phrase complètement à l'aide d'un point barre. Et c'était déjà vrai autrefois, avec les machines à écrire.

Il aurait été d'usage, principalement dans le milieu militaire, dans les télex, moyen de communication antédiluvien qui a suivi de peu les signaux de fumée et auquel a succédé le fac-similé ou fax, lui-même en voie de disparition, de marquer la fin du texte par un ./ , dit point barre. Ceci permettait un contrôle de l'authenticité du document, tout texte apparaissant éventuellement après cette marque étant un faux.
Cette ponctuation particulière aurait aussi été utilisée à la fin du texte de certains documents administratifs, également pour limiter les falsifications.

Enfin, au cours d'une promenade, à partir du point où l'on trouve une barrière en travers du chemin, on ne peut aller plus loin. C'est un exemple qui montre qu'il pourrait donc s'agir d'une métaphore indiquant une conversation qu'on ne peut pousser plus avant, barrant ainsi toute velléité de la continuer.

Quoi qu'il en soit, on peut parfaitement imaginer que ces marques de terminaison se sont répandues dans le langage courant pour marquer la fin définitive de quelque chose.
Cela dit, notre expression, qui est très récente puisqu'elle date de la fin du XXe siècle, en remplace maintenant une autre à peine plus ancienne point à la ligne ! également caractéristique de l'écriture ou de la dactylographie, à la fois moins répandue et moins péremptoire.

Oui, chez les typographes, espace est au féminin. Cela vient des lamelles de plomb étant bien un terme féminin - qui étaient autrefois utilisées en imprimerie pour séparer deux mots lorsque les textes étaient composés en juxtaposant des caractères en plomb. Mais bon, de nos jours, et dans le langage habituel, on admet aussi l'espace au masculin, puisque cette espace typographique est bien un espace entre deux mots.


Posté le : 09/04/2014 11:03
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Re: Les expressions
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« Au ras des pâquerettes »


Sans intérêt, sans envergure
Désolant


On sait que la hauteur ne qualifie pas seulement une altitude élevée comme celle de l'Everest, de l'avion qui vous transporte aux Bahamas.
En effet, au figuré, elle qualifie aussi des choses importantes, considérées comme de qualité. On parlera ainsi de hauteur morale, de hauteur de vues ou d'un humour de haute tenue, comme celui qu'on peut parfois trouver dans ces pages, par exemple.

C'est pourquoi, par opposition, lorsqu'on cherche à qualifier quelque chose sans intérêt, de peu d'envergure, ou de désolant, comme l'humour qu'on peut aussi trouver dans ces pages il en faut pour tous les goûts, on va utiliser des images liées à des choses petites ou modestes.
Et justement, la pâquerette en est un excellent exemple. Outre qu'il s'agit d'une fleur simple et peu prisée pour la décoration d'un intérieur, elle est petite : personne n'a jamais vu de pâquerette de trois mètres de haut ! La nature, a créé cette plante dicotylédone, dont certaines variétés sont appelées des marguerites, de petite taille. Ce qui fait que quelque chose ou quelqu'un qui se situerait ou passerait au-dessus d'un champ à l'altitude des pâquerettes évoluerait très près du sol, faisant ainsi naître une métaphore pouvant s'appliquer, loin des hauteurs enthousiasmantes pour l'esprit, à des actes mesquins, des idées ou ambitions étriquées, entre autres.

Mais, me direz-vous à juste titre, il y a plein de choses petites qui auraient aussi mérité de figurer dans une telle métaphore.
Certes, mais il faut savoir qu'à l'origine, on trouvait "ras terre" au XVIe siècle, remplacé par " à ras de terre "au XVIIIe. Il n'est donc pas étonnant, même si le coquelicot ou la colchique auraient aussi pu faire l'affaire, qu'on se soit tourné vers une fleur omniprésente dans les champs, à ras de terre.
Notre expression est en concurrence avec d'autres formes comme" ça vole bas ", par exemple, mais comme elles, on peut s'en servir pour désigner une argumentation de piètre qualité ou un comportement méprisable, entre autres.

D'une manière moins figurée," à ras les pâquerettes ", tout comme " en radada ", se dit aussi pour les aviateurs ou pilotes d'aéronefs divers qui volent à très basse altitude.


Posté le : 10/04/2014 14:21
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Re: Les expressions
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« Ce n'est pas à un vieux singe qu'on apprend à faire des grimaces »


On n'apprend pas la ruse ou les pièges de son métier à un homme plein d'expérience.


Ce proverbe est attesté depuis le milieu du XIXe siècle.

Le singe est un animal qui, à nos yeux d'humains un poil plus évolués que lui quoique, des fois, on puisse se demander !, est très grimacier Ne disait-on pas d'ailleurs autrefois "oncques vieux singe ne fit belle moue" ?
Il va de soi que, compte tenu de l'expérience qu'apporte l'âge, on peut parfaitement imaginer qu'un vieux singe n'a plus rien à apprendre dans l'art de faire des grimaces.

Et comme on considère que cet animal est rusé, "malin comme un singe", cette expression indique qu'une personne qui a vécu peut également, grâce à son expérience de la vie, être très rusée et qu'il peut être bon de s'en méfier.

Ces grimaces sont pour la plupart des mimiques faciales qui leurs servent à communiquer.

Posté le : 11/04/2014 11:34
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Re: Les expressions
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« Arriver comme les carabiniers »


Arriver en retard, lorsque tout est terminé.


Cette expression est issue de l'opéra-bouffe Les brigands d'Offenbach, qui chantaient :
Nous sommes les carabiniers
La sécurité des foyers
Mais par un malheureux hasard
Au secours des particuliers
Nous arrivons toujours trop tard.

La réputation des carabiniers devait être très mauvaise pour qu'il y soit fait allusion de manière aussi marquée dans le livret de cette oeuvre.

Posté le : 12/04/2014 13:24
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Re: Les expressions
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« Chaud devant ! »


Expression des serveurs demandant le passage lorsqu'ils transportent un plat ou d'autres choses à amener à une table.


Il y a peu de choses à dire sur cette expression dont l'origine ne comporte pas d'envoûtant mystère.

Imaginez que les serveurs d'un restaurant, pour faire libérer le passage devant eux, disent quelque chose comme "Attention devant, j'arrive avec quelque chose de chaud, alors z'avez intérêt à vous écarter, sinon ça va chauffer ! Et si je fais tomber le plat parce que vous êtes dans mon trajet, ça va dégénérer grave, va y avoir du sang sur les murs ! Alors cassez-vous fissa !".
Vous comprenez bien que, comme ces gens sont généralement pressés et font des allers-retours constants entre la salle et les cuisines, cela deviendrait vite insupportable aussi bien pour eux que pour les clients. Du coup, ils ont légèrement raccourci ça en un chaud devant ! porteur du même message et tout aussi efficace.

Par extension, un chaud devant peut aussi signifier "ça va chauffer !" ou "c'est en train de chauffer !" comme quand une échauffourée s'annonce.
Elle s'utilise aussi plus rarement pour annoncer un évènement important qui va "casser la baraque", selon ses organisateurs

Posté le : 13/04/2014 11:50
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Re: Les expressions
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« Une réponse de Normand »


Une réponse ambigüe ou évasive.

Y a-t-il des Normands dans la salle ?
Si oui, savez-vous que, depuis très longtemps, vous êtes considérés comme des gens rusés, au sens péjoratif du terme et peu fiables ?
Mais qu'est-ce qui peut bien vous valoir cette sale réputation, presque certainement usurpée ?

D'après l'Allemand Walter Gottschalk, dans son ouvrage sur la langue française publié en 1930, cela viendrait d'une ancienne loi normande qui permettait à quelqu'un ayant signé un marché, de s'en dédire dans les 24 heures. D'où le proverbe "un Normand a son dit et son dédit".
En clair, cela voulait dire qu'on ne pouvait aucunement se fier à la parole et même à la signature d'un Normand puisque, une fois que vous aviez le dos tourné, il pouvait casser votre accord.


La réputation des Normands étant ainsi faite, on constate que, plus tard, chez des auteurs comme La Fontaine, Fontenelle ou Madame de Sévigné, un Normand est devenu synonyme de "rusé" ou "madré".

Il existe même plusieurs locutions ou proverbes où le Normand trouve une bonne place :
Une "réconciliation normande" est simulée
Garde-toi d'un Gascon ou Normand, l'un hâble, l'autre ment
Un Manceau vaut un Normand et demi
Ce qui va faire plaisir aux Normands, c'est qu'ils ne sont finalement pas seuls à être mal considérés. Et les Manceaux, de la région du Mans, seraient même pires encore !

Posté le : 15/04/2014 23:19
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Il vole à moi un vieux cahier
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Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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