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Accueil >> newbb >> Défi thème d'écriture du 23 septembre [Les Forums - Défis et concours]

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Re: Défi thème d'écriture du 23 septembre
Plume d'Argent
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03/07/2013 00:37
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Ce fût une journée des plus ordinaire.
Mon travail était enfin terminé, je m'étais dirigé vers les transports en commun, afin de rentrer rapidement chez moi, pour une soirée détente avec ma fille.

Il n'était pas bien tard, mais la nuit était descendue sur la ville.
Elle s'était illuminée d'une farandole de lumières, animant celle-ci, d'une parure étincelante. L'atmosphère était lourde de chaleur.
Le ciel lui, de plus en plus chargé de nuages gris, noir, avaient assombris un peu plus la commune.
Une fois ma douche terminée, j'étais partie préparer le repas pour pouvoir me consacrer uniquement à ma fille. C'était notre instant privilégié. Nous aimions ces moments de partage.
Au dehors le vent s'était levé, l'orage avait grondé et les éclaires avaient fendu le ciel de décharge électrique.
La pluie s'était mise à tomber avec intensité.
J'avais refermé les fenêtres et tout naturellement, nous étions passées à table. Rien d'exceptionnel jusque là, me direz-vous, rien qu'une belle complicité entre mère et fille. Après la vaisselle, direction le salon pour une séance de cinéma.
Nous avions choisi ensemble le film. Et en avant pour le visionnage.
Pour être totalement tranquille, j'avais laissé mon portable dans ma chambre.
Ma fille, quand à elle avait bien plus de difficulté à le laisser de côté. Et je crois que ce soir là, il valu mieux.

Vous savez, il y a des jours, des soirs ou une étrange sensation vous envahis.
Tout en regardant la télévision, je constatais que ma fille répondait à son copain, quelques sms entre jeunes, quoi de plus banal...

Mais entre deux sms, elle m'avait tendu celui-ci, en me disant que sa "Tatie la Lune" lui avait laissé un étrange message (oui c'est ainsi que son cousin et elle l'avaient surnommé, mais ça c'est une autre histoire).
Elle me l'avait fait écouter...Et là!!!!

J'avais bondi hors du canapé. Je lui avais demandé de prendre une veste, de mettre ses chaussures rapidement.
Quelque chose s'était passée. Je ne savais pas moi même ce que cela pouvait être, mais j'avais senti que c'était grave.
Le ton de sa voix n'était pas du tout rassurant. Et vu l'heure tout aussi étrange.
A l'extérieur la pluie était encore plus intense. J'avais dit à ma fille de courir afin, de plonger le plus vite possible dans la voiture pour être le moins mouillée possible. Tout en lui répétant aussi de faire attention de ne pas glisser, vu les trombes d'eau qui s'abattaient sur le sol.

Une fois à l'abris, nous étions parties en direction de l'appartement de ma soeur.
Je lui avais demandé de réécouter le message, ce qu'elle avait fait. Et de me redire ce qu'elle avait entendu.
- Peggy, vient vite...je suis tombée sur le carrelage.
Je crois que je me suis cassée le poignet...

Bien évidement, c'est quand on est pressé que tout va plus lentement. Les feux me semblaient interminables, les voitures de vrais escargots.
Nous étions enfin prêt de son immeuble, il avait fallu encore trouver une place pour garer la voiture.
Une fois celle-ci en place, nous sommes sorties précipitamment et d'un pas décidé, nous sommes arrivées en bat de son immeuble. J'avais sonné plusieurs fois à l'interphone, mais rien. Je n'avais pas la clé de la porte du bas de l'immeuble et nous avons du faire plusieurs essaies de sonnettes, jusqu'à ce qu'une personne nous ouvrit enfin. Nous avons monter les marches, quatre à quatre pour nous retrouver enfin sur le palier face à sa porte. Ma fille et moi même nous l'entendions, elle gémissait derrière celle-ci. J'ai essayé de rentrer ma clé dans sa serrure, mais rien. Je lui conseilla de ne pas bouger et que j'allais appeler les pompiers.
Elle m'avait répondu que cela n'était pas nécessaire, on pouvait l'entendre exprimer sa souffrance par ses plaintes de plus en plus fortes.
Quand enfin, la porte s'était ouverte. Ma soeur était devant moi à moitié recroquevillée sur elle même. Elle s'était tenue d'une façon qui ne fût pas du tout normal. Elle avait eu du mal à marcher et surtout à se mettre droite. Elle tenait son poignet droit, qui me semblait en effet cassé. Ce qu'elle nous avait dit au téléphone s'était confirmé.
Seulement, quelque chose de bien plus inquiétant avait attirer mon attention. Etant à moitié pliée sur elle même, j'aperçue sur le bas de son dos, quelque chose d'inhabituelle. Elle m'avait regardé en me disant, qu'elle ne savait pas ce qu'il y avait, mais qu'elle n'arrivait plus à se tenir droite. Qu'une douleur fulgurante l'en empêchait.
J'ai dit à ma fille, de se mettre de l'autre côté et de la soutenir doucement, en dessous de ses bras. Elle souffrait le martyr. Nous avons essayé tant bien que mal, de l'allonger sur son lit, mais pas simple, puisque qu'elle était désarticulée. Et que son poignet droit semblait cassé.

Nous avons marché le plus lentement possible. Tout en avançant, j'avais regardé ma fille et lui avait fait un signe de tête, pour qu'elle tourne la sienne, vers le bas du dos de sa tatie. Maintenant il n'y avait plus de doute. Si elle n'avait pu se mettre debout, c'était parce qu'une de ses vertèbres c'était soit déplacée ou peut être même fracturée.
Des sueurs m'avaient envahis. Ma soeur sentait qu'il se tramait quelque chose de grave, mais la douleur fulgurante qu'elle avait ressenti, ne lui avait présager rien de bon.
Elle nous avait expliqué avec encore un peu de conscience ce qui s'était passé.
Elle s'était précipitée dans sa cuisine, les pieds nus, pour fermer rapidement la fenêtre suite à l'orage qui avait éclaté et malheureusement avait glisser de tout son haut, sur le carrelage. Elle avait ressenti un craque au niveau de son poignet, mais aussi au niveau de son dos.
Nous connaissions toute l'histoire maintenant. J'avais demandé à ma fille de prendre une serviette éponge et de supprimer l'eau rester encore sur le sol. Quand à moi, j'avais composé le numéro des urgences, je leur avais expliqué tout ce que je savais.
Il n'avait pas fallu longtemps pour entendre les sirènes retentir dans la rue.
J'avais demandé à ma fille de se poster en bas, pour leur ouvrir la porte et leur indiquer le chemin.

Qu'elle soirée !!!!
Les secouristes s'étaient occupés d'elle avec un incroyable professionnalisme. Ils avaient mi plus d'une heure pour la descendre du troisième étage. Une fois dans l'ambulance, ils nous ont précisé l'endroit où ils allaient la déposer. Direction les urgences de l'hôpital civile.
Cela n'avait servi à rien, que nous l'accompagnâmes, car elle en eu pour un très long moment.
Ils nous avaient demandé de rester chez nous et d'appeler plus tard pour connaitre le verdict.
Cela me permis de contacter ma maman, qui était en Ardèche à ce moment là. Je ne vous explique pas, l'angoisse, quand enfin, de retours dans une chambre, ma soeur m'a appeler pour me dire, ce qui allait se passer. Elle devait se faire opérer de toute urgence le soir même, car elle avait une vertèbres lombaires fracturée ainsi qu'une fracture avec déplacement au poignet.
Résultat du compte, broches et plaques dans le poignet et broche dans le dos. Rééducation et tout ce qui s'en suit. Mais également greffe d'os.

Ce fût la nuit la plus longue que j'ai pu vivre. Mais quel soulagement de savoir, que celle qui faisait tant partie de ma vie, ma soeur, ma confidente pourrait à nouveau remarcher.

On dit souvent qu'un accident est si vite arrivé... en tant qu'assureur je peux vous certifié, que je prends cet adage très aux sérieux, surtout pour avertir des risques qui peuvent arriver, dans la vie de tous les jours et si banals.
Pour ma petite histoire je dirais, que tout est bien qui finie bien.

Posté le : 30/09/2013 00:04
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Re: Défi thème d'écriture du 23 septembre
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Et bien Filamande, que de sueurs froides. Et tout cela juste à cause de la présence d'eau sur le sol. Un "bête" accident, aux conséquences terribles.
Mais heureusement que tout s'est bien terminé pour ta soeur.

Merci pour ta participation au défi.

A bientôt !

Posté le : 30/09/2013 05:48
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Re: Défi thème d'écriture du 23 septembre
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L'accident
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"Maaaman, il fait jour quand ?"
La voix râleuse de Clotilde sortait de sa chambre. je chuchotais :
" Dors !! ne réveille pas Nathalie, mais dormez, après vous serez fatigués"
Depuis la chambre des garçons me parvint la voix de Florent :
"Mais on dort maman, hein Nicolas ? Et Mathias aussi y dort !
"Humm"
Le pouce dans la bouche Nicolas acquiesçait.
L'appartement était silencieux, depuis mon retour du travail la veille au soir, après avoir fait dîner et couché les enfants, je finissais de fermer les valises des vacances.
J'entassais devant la porte de l'appartement, les petits sacs à dos , la caisse des chats, la glacière, les valises remplies, la planche à roulettes, les sacs de jouets et de livres, et les choses indispensables qu'il ne faut surtout pas oublier.
Ma tête était aussi active que les compucteurs de IBM, je faisais efficacement tourner mes cellules grises.
"Chut, ne bougez pas, je vais charger la voiture, si vous bougez on ne part pas, c'est bien compris ??
" Oui, maman"
Je descendis tous nos bagages dans le garage et rangeai au mieux le coffre de la voiture.
En rentrant dans l'appartement il était près de cinq heures du matin.
"Allez, on y va"
"Oui, oui, ouais maman, on arrive quand à Plapech ?"
"Bon alors là , on va être clair : je ne veux pas entendre: "c'est long ..; quand est-ce qu'on arrive ? maman c'est encore loin ?..."
Le premier qui sort ce genre de phrase, je vous préviens, je le débarque au bord de la route. On est d'accord ? bien d'accord ?
"Oui maman"
Mais pourquoi donc les parents aiment tant ce genre de promesses vaines ?
L'immeuble était silencieux et la lumière vive du garage faisait cligner les yeux de mes petits comme ceux des lapins dans les phares.
Habitués à ces longs trajets de neuf à dix heures de route, chacun pris sa place. Clotilde et Nathalie allongées sur la banquette arrière, Mathias sur la même banquette mais tête-bêche.
Nicolas, Florent et Rodolphe couchés sur le matelas mousse, sur le plancher arrière de la voiture.
La traversée de Vincennes puis l'arrivée sur le périphérique se fit dans la nuit sombre, la circulation était fluide, Paris était à nous et je me sentais euphorique, nous étions partis.
Nationale 20, jusqu'à Limoges, Orléans, Vierzon, la Sologne, Châteauroux, Guéret, Argenton sur Creuze, Limoges, puis 200 Kms de départementales sinueuses et la belle Sarlat la périgourdine.
Le ciel de cette nuit de fin Juin était bleu velours, les lueurs du soleil commençaient à éclairer le haut des toits, Orléans endormie était derrière nous, la voiture-dortoir roulait tout droit, à vive allure entre les ombres sombres de la forêt solognote, la cassette de l'auto-radio soufflait la mélodie envoûtante du Prince Igor de Borodine, les volutes musicales des instruments à vents, gonflaient, s'enroulaient, elles semblaient venir de cette immense forêt sombre et sauvage, je frissonnais de plaisir, les yeux sur le ruban d'asphalte, j'exultais.http://youtu.be/u50uq6NNRiU
Au loin, dans l'ombre lointaine de la nationale un camion semblait ne pas rouler, quelques fractions de secondes me furent nécessaires pour constater qu'il était à l'arrêt, des silhouettes informes au loin se découpaient sur la nationale.
Je freinai avec énergie, et immédiatement la voiture partit brutalement dans une glissade effrayante, une danse macabre qui sembla ne jamais finir, elle flotta, partit sur le bas côté de droite, je redressai, sur le bas côté de gauche, à droite, à gauche, toujours plus vite, plus loin, les roues ne touchaient plus le sol, le volant était incontrôlable, nous dansions, mon esprit était alerte, vif, ne pas freiner, ne pas freiner, ne pas freiner, le contrôle, rependre le contrôle, accélérer pour coller à la route et reprendre le contrôle, ne pas freiner, pas de coup de volant, pas de coup de frein, pas de coup de volant ... Mon cerveau ne pouvait commander mon pied qui refusait l'ordre, il refusait d'appuyer sur l'accélérateur.
Pendant une fraction de seconde mon pied mis une éternité à se soumettre, mes mains se firent douces sur le volant qui filait comme un fou indomptable, je le calmai, puis les roues revenues sur le bitume, je freinais doucement, doucement, regardant le camion à 20 mètres de nous, le choc était inévitable, non, pas de coup de frein ! je braquais doucement, tout doucement j' amenai le devant de mon véhicule dans le fossé de terre meuble. Le choc fut, mais il fut doux, sans casse, sans dégâts.
Le cri de colère éclata :
"Maman !!! fais attention !!! t'exagères ! tu nous a fait tomber, tu nous a réveillés !!"
Clotilde, Nathalie hurlaient leur désapprobation, Mathias et les garçons hurlaient aussi, mais poussez-vous !! Maman ! ? les filles sont sur nous !! " Maman fais attention !!
Un amas de gosses en colère, se bousculait et se bagarrait à l'arrière du véhicule.
Inerte, assommée je souris, ma nichée était en vie, ma nichée revendiquait avec l'inconscience de l'ignorant, leurs rouspétances étaient si dérisoires au regard du drame qui nous avait menacé.
Je sortis de la voiture pour m'asseoir sur le sol, mon coeur était suspendu, mon souffle s'arrêtait, je sentais que j'étais blême à faire peur, les gens accoururent pour remettre la voiture sur la chaussée.
Ça va ? ça va, comment ça va, vous n'avez rien, mon dieu, mais vous allez vous trouver mal, Alain apporte de l'eau à la dame elle est toute blanche, vous voulez boire de l'eau ? tout le carter d'huile du camion s'est renversé sur la route, regardez comme ça brille, il y en a sur plusieurs centaines de mètres, vous avez pas un triangle ? c'est très dangereux, on a appelé la police, ça va vos enfants ? mais, mais ? ils se sont rendormis ? ah ben ça c'est incroyable, bravo, j'ai cru que vous alliez vous tuer, vraiment bravo, vous êtes une championne !
Je ne bougeais pas, j'entendais toute cette agitation, immobile, silencieuse, sans force, paralysée par la peur, la montée d'adrénaline était tardive, mais violente, j'étais transformée en statue de cire, et je n'aimais pas ça.
Puis toujours sans répondre, sans réagir, je sentis l'odeur de la forêt humide du petit matin me parvenir lentement, je me redressai avec lenteur, je fis pas à pas le tour de ma voiture, une voiture sans choc, sans éraflure, seules de grosses touffes de bruyères sortaient des phares, c'était curieux, assez inattendu, je tentais de les arracher mais elles étaient trop enfoncées, les enfants dormaient, Je me penchai vers eux, je les regardai, je les mangeai des yeux, ils étaient en vie, en pleine forme, ils étaient beaux, si beaux, ma troupe de grognons était au pays des rêves, heureux.
Le jour se levait, il était bleu, je respirais profondément, j'étais molle, je remerciais tout le monde et je repartis vers les vacances avec mon précieux chargement dans ma voiture curieusement fleurie.


Lydia Maleville

Posté le : 01/10/2013 23:23
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Re: Défi thème d'écriture du 23 septembre
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Ouf, des sueurs froides pour cette maman, chauffeure chevronnée. J'ai eu vraiment peur que cela tourne mal. Des enfants couchés sur le sol à l'arrière ! C'est pas un peu dangereux ?

Merci pour ta contribution Loriane.

Posté le : 02/10/2013 06:20
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Re: Défi thème d'écriture du 23 septembre
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Je faisais au bas mot entre 40.000 et 50.000 Kms par an avec les enfants, les chats et les chiens, sans ceinture, on fumait au volant, on chantait, on mangeait, je me suis même souvent maquillée au volant, parfois les enfants étaient assis sur les genoux des adultes, ett quand ils avaient sommeil, ils se couchaient, sur le sol, entre la banquette avant et arrière, sur un matelas de mousse, il n'y avait pratiquement pas de limitation de vitesse, en tout cas tout le monde s'en foutait.
Il y avait des accidents et nous en tenions compte, si on parlait beaucoup des effets de d'alcool il faut noter que personne ne conduisait shooté, pas de hash, de fous sous cocaïne ou drogue à la mode.
La notion de danger à bien évolué. je dirais que nous sommes dans une société pathologique, et qui a peur de tout. L'excès de précautions est un signe de dégénérescence, c'est contraire à la nature humaine qui pour évoluer à besoin de se mettre en danger.
Les lois et les règles de protection ne cherchent absolument pas à protéger les individus mais à protéger la société qui craint de devoir payer pour soigner; C'est la sécu que l'on protège. Fumer coûte cher à la sécu, la grippe coûte cher aux employeurs, les accidents de la route coûtent cher aux hôpitaux, aux employeurs... etc Tous raisonnements est comptable, jamais humain, et nous sommes priés de n'être jamais malades afin de ne pas être une source de dépense si petite soit-elle. De plus, double bénéfice de ces règles drastiques, en désobéissant, comme le veut notre nature, nous rapportons de l'argent au système qui s’empresse de foutre amendes sur amendes, bien sûr dans un but "noble de nous protéger contre notre propre immaturité" .
Cette obsession de la sécurité est ridicule et infantilisante au possible.
Pa exemple, ce n'est pas demain que l'on me verra sur mon vélo avec un casque sur la tête, rien que cette pensée me fait plier de rire. Pourquoi pas des petites roues aussi ?
Quand je me rappelle le nombre de Kms que mes mollets ont roulé !!!
Les vrais dangers sont sur la route de la mort en Bolivie, ou sur les routes africaines
http://www.m6.fr/emission-va_voir_ail ... e_la_mort_en_bolivie.html
http://www.m6.fr/emission-va_voir_ail ... chauffeurs_boliviens.html
http://youtu.be/8h46S53fBIc
http://youtu.be/r7sxsOMraGc
Quand tu as roulé une journée dans ces camions et que tu rentres en France, tu comprends combien nous sommes dégénérés et pourquoi beaucoup sont accrocs aux parcs d'attractions ou se shootent pour se donner des frissons, nous avons perdu notre vraie nature humaine.

Posté le : 03/10/2013 10:40
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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