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Re: Les expressions
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« PRENDRE SON PIED » :

L'expression aurait son origine dans l’argot des pirates et corsaires. Prendre son pied, c’est partager le butin mesuré à l’aide du pied, l’unité de mesure. D’où le sens de plaisir partagé. Il s’ensuit que prendre son pied tout seul est une absurdité étymologique.

Cette expression n'a rien à voir avec l'image du bébé qui s'empare de son pied pour le sucer avec un grand plaisir.


Le pied vient de l'argot du XIXe siècle. Il désignait une part, une ration, un 'compte' que les voleurs réservaient sur leur butin pour leurs complices.
En 1878, "j'en ai mon pied" voulait dire "j'en ai mon compte, j'ai ma ration".
C'est ce sens de 'ration', exagéré, qui a permis ensuite de dire d'une femme qui "prend sa ration" qu'elle en a eu pour son compte lorsqu'elle a fait l'amour. Car cette expression a longtemps été réservée à la gent féminine avant, plus récemment, de s'étendre au genre humain tout entier.

Posté le : 25/09/2013 23:10

Edité par Loriane sur 26-09-2013 09:15:32
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Re: Les expressions
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« Remuer / tourner le couteau dans la plaie »


Réveiller, entretenir une souffrance morale


Voilà une nouvelle expression dont l'origine, facile à comprendre, ne cache aucun piège.

Imaginez Charlotte Corday face à Marat, Jacques Clément face à Henri III ou bien Ravaillac face à Henri IV. Chacun, muni de son poignard, le plante dans sa cible.
Déjà, il est incontestable, si le coup n'est pas immédiatement mortel, que ça fait très mal, croyez-moi sur parole sans tenter l'expérience !. Mais si, en plus, pour être sûr de parachever son œuvre, l'agresseur s'amuse à tourner et retourner le couteau dans l'orifice ainsi ouvert dans la chair du bientôt passé de vie à trépas, cela ne fait qu'accentuer très fortement la souffrance.

Nous avons donc là une belle et sadique métaphore attestée au milieu du XIXe siècle où des paroles sont assimilées au couteau, arme aisément manipulable par tout un chacun, comme le sont les paroles vénéneuses, et l'effet très désagréable produit est comparé à la plaie qui fait souffrir.
Au final, il y a moins de sang sur la moquette et pas mort d'homme, mais la douleur psychologique est bel et bien là.

Posté le : 26/09/2013 11:00
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Re: Les expressions
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« L'oeuf de (Christophe) Colomb »


Une réalisation qui semble simple mais qui a demandé de l'ingéniosité


Christophe Colomb est né à Gênes en 1451. À sa demande insistante, il est envoyé par Isabelle, reine de Castille, vers les Indes via la traversée de l'Atlantique, à l'opposé du sens habituel.
Il touche terre aux Caraïbes, sur l'île de San Salvador, un peu au nord de Cuba, donc dans ce qui deviendra l'Amérique du Nord, normal, dans ce sens là, il faut d'abord traverser le continent américain avant d'espérer aboutir en Asie, mais à l'époque, personne ne le savait, Colomb étant parti en croyant d'abord toucher le Japon.
Toujours est-il qu'à son retour, l'homme devient très célèbre. Il est considéré comme un héros et, inévitablement, provoque des jalousies. Il est alors facile aux envieux de prétendre qu'il n'avait eu aucun mérite pour cette découverte, puisqu'il suffisait de naviguer dans la direction que lui avait prise à bord de ses vaisseaux.

Une histoire, dont la véracité a été contestée par certains, à commencer par Voltaire, dit que l'origine de notre expression vient d'un repas chez un Grand d'Espagne au cours duquel notre navigateur qui était raillé par quelques convives prit un œuf et demanda aux moqueurs de le faire tenir debout sur sa pointe, sans l'appuyer contre quelque chose.
Bien entendu, personne n'y arriva, ce fichu œuf s'obstinant à rouler sur un côté, comme tout œuf discipliné qui se respecte. Colomb ramassa alors l'objet, en écrasa légèrement la pointe sur la table et réussit ainsi à le faire tenir dans la position voulue. Lorsqu'on se gaussa de lui en disant que la solution était très simple, il dit simplement à l'auditoire qu'une tâche peut paraître très simple une fois que l'on sait comment la réaliser, mais encore faut-il avoir l'astuce ou la bonne idée nécessaire pour l'accomplir.

C'est l'historien italien Girolamo Benzoni qui rapporte cette histoire, en 1565, dans son Historia del Mondo Nuovo. Mais la métaphore ne semble apparaître qu'un peu avant le milieu du XVIIIe siècle.

L'histoire ne dit pas s'il s'agissait d'un œuf de colombe. Ou de poule. Mais c'était plus probablement du second animal, une poule sentimentale comme chantée par Alain Souchon qui s'était laissée engrosser par un coq. Et peut-être même était-elle bonne nageuse, auquel cas c'était ce qu'on appelle couramment une swimming poule.

Posté le : 27/09/2013 11:14
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Re: Les expressions
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« Mener une vie de bâton de chaise »


Avoir une vie désordonnée, agitée, une vie de plaisirs et de débauche.


S'il est vrai que les chaises en bois sont en partie un assemblage de 'bâtons', pourquoi auraient-ils une vie trépidante à l'origine de l'expression ?

En réalité, il faut remonter dans le temps, à l'époque des chaises à porteurs, comportant deux grands bâtons latéraux servant à porter la chaise et son contenu humain.

Après, les avis divergent sur l'origine de l'expression.

Elle pouvait venir du fait que les bâtons étaient constamment manipulés, soulevés, posés, tirés pour dégager la porte de la chaise, remis en place...
Ces bâtons avaient une existence très peu reposante, ce qui explique l'expression dans laquelle l'idée d' "activité excessive" a peu à peu fait place à l'idée de "vie désordonnée".

Mais elle pouvait aussi venir de la vie que menaient les porteurs, toujours en déplacement puis à attendre le retour du propriétaire de la chaise, de préférence dans les lieux de débauche, tripots, bordels...dans lesquels ils transportaient leurs bâtons avec eux pour ne pas se les faire voler, la vie des bâtons étant alors assimilée à celle des porteurs.

Posté le : 28/09/2013 11:42
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Re: Les expressions
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« Etre dans les cordes »


Être dans les compétences de quelqu'un.


Donner l'origine de cette expression devrait être dans mes cordes, ce qui fait que vous ne devriez pas me renvoyer dans mes cordes.

L'édition de 1832 du dictionnaire de l'Académie Française indique qu'à cette époque, la corde désignait aussi la note de musique ou le son, par association avec la corde vocale, bien sûr.
On disait ainsi, par exemple, "la voix de ce chanteur est belle dans les cordes élevées".

De là, on comprend qu'un morceau musical puisse être dans les cordes d'un interprète, si sa voix lui permet de le chanter correctement ; autrement dit, si le chanteur est au niveau technique nécessaire pour interpréter le morceau.
Il est ensuite facile d'imaginer que cette expression s'est répandue dans d'autres domaines que la musique pour indiquer que quelqu'un a les compétences pour exécuter une tâche


Il semble qu'en Afrique, "je suis dans les cordes" veuille dire "j'ai des problèmes financiers".

Posté le : 29/09/2013 12:15
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Re: Les expressions
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« Faire faux bond »


Ne pas répondre aux attentes, manquer à un engagement.
Ne pas aller à un rendez-vous.


Cette expression est attestée au XVIe siècle comme signifiant "faire banqueroute", peut-être par malentendu avec "faire faux bon de paiement", pratique pouvant mener à la faillite.
A la même époque, "jouer un faux bond" ne signifiait pas quelque chose comme 'décevoir' mais plutôt comme 'trahir' ou 'nuire'.

L'origine de ce faux bond, qu'on le joue ou qu'on le fasse, vient du jeu de paume où une balle peu franche, qui rebondit mal ou qui rebondit en déviant ne peut être renvoyée.

La personne qui fait faux bond est, par métaphore, assimilée à cette fichue balle qui déçoit profondément de n'avoir pas rebondi comme il le fallait.

Vous aurez compris qu'ici, le 'bond' est un rebond ; il n'est ni le James, ni le saut.
Et pourtant, celui qui est au bord d'une faille profonde et qui doit sauter de l'autre côté n'a vraiment pas intérêt à faire un faux bond.
Il doit donc bien prendre son élan, à supposer qu'il ait pu en emmener un avec lui, car vu la taille et le poids de l'animal. c'est difficile à caser dans l'avion en bagage accompagné...
Et puis malheureusement, aucun manuel du genre du Kamasutra n'indique comment il faut le prendre, son élan, avant de s'envoyer en l'air avec lui au-dessus du précipice.
Sans compter que le poids de la bête (500 kg, excusez du peu !) ne facilite pas le saut...
En conclusion, si vous êtes au bord d'une faille profonde, ne cherchez surtout pas à passer de l'autre côté, quitte à faire faux bond à celui qui vous y attend ; en effet, avec élan, vous courez à la cata et sans élan, c'est pareil.
Et ne croyez surtout pas qu'un caribou fera l'affaire à la place de l'élan, car malgré son poids deux à trois fois moindre, personne n'a jamais prétendu prendre son caribou avant de sauter.

Posté le : 30/09/2013 13:35
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Re: Les expressions
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« En catimini »


En cachette, très discrètement.


Cette locution adverbiale est attestée dès la seconde moitié du XIVe siècle, mais son origine est incertaine.

Il est souvent dit que le mot 'catimini' viendrait du grec 'katamênia' pour 'menstrues' ou 'menstruations', mais le lien avec la signification de l'expression est difficile à faire sauf, peut-être, si les femmes de l'époque cachaient leur état régulier.
À l'époque de la naissance de l'expression, il existait également le verbe 'catir' pour 'cacher', qui a aussi donné 'faire le catinus' pour 'faire l'hypocrite'. Il se peut donc qu'il soit à l'origine de notre mot.

Mais une autre explication vient du picard. À cette période de notre histoire, le chat était considéré comme un animal hypocrite, car il avance en se dissimulant lorsqu'il prépare un mauvais coup comme attraper un piaf ou un rongeur. Or chez les Picards, 'cate' désignait une 'chatte' et 'mini' est de la même racine que 'minou' ou 'minette'.
Le dédoublement du 'chat' dans le même mot, même s'il nous semble incompréhensible, était pourtant en usage à cette époque. Ainsi, le mot 'chattemite' 'mite' étant un ancien nom populaire du chat existait déjà à la fin du XIIIe siècle pour désigner des manières hypocrites ; de même, l'adjectif 'marmite', qui au XIVe désignait un hypocrite, était constitué de l'onomatopée 'marm' exprimant le ronronnement du chat et de la même 'mite' que le mot précédent. Dans les deux cas, l'hypocrisie imaginée du chat est mise en avant.
À la lumière de ces deux explications et en l'absence de certitudes, rien n'interdit aussi d'imaginer que 'cati' vient du verbe 'catir' également d'origine picarde et que 'mini' désigne bien le chat. On retrouverait ainsi le chat qui se cache avant de perpétrer ses crimes.

Pour les grands consommateurs de surgelés qui sont fâchés avec la géographie française, 'picard' ne vient pas de vos magasins préférés, mais de la Picardie, région située entre l'extrême nord de la France et l'Île de France.

Posté le : 01/10/2013 13:05
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Re: Les expressions
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« Avoir l'air de revenir de Pontoise »


Avoir l'air confus, troublé.
Ne pas comprendre ce qui se passe.


Pontoisiennes, Pontoisiens, est-ce que les gens que vous visitez hors de votre commune vous disent que vous avez l'air ahuri ? Parce que l'expression du jour est dans la même veine que "il vient de Pontoise" qui veut dire "il a l'air hébété (voire abruti)".

Différents auteurs ont cherché à donner une explication historique à cette expression argotique bizarre pourquoi Pontoise au lieu de Magnac-Laval, Brie-Comte-Robert, Marly-Gomont ou le Monteil-au-Vicomte, par exemple ?.
Ainsi, on trouve pêle-mêle les origines suivantes :
À l'époque féodale, il y avait à Pontoise un seigneur cruel qui soumettait les étrangers visiteurs de son fief à un interrogatoire poussé avant de les renvoyer d'où ils venaient. Ces voyageurs étant très décontenancés par les questions et les menaces du maître des lieux, lorsqu'ils reprenaient contact avec l'extérieur, ils paraissaient si ahuris que leurs interlocuteurs trouvaient qu'ils avaient l'air de revenir de Pontoise.
Mais cette expression ne semblant apparaître qu'au milieu du XIXe siècle, le seigneur de Pontoise, s'il a existé, n'est probablement pas pour grand-chose dans son apparition.
En 1634, une grave épidémie décima la majeure partie des habitants de Pontoise. Alors forcément, les rares qui en réchappèrent eurent l'air très étonnés et troublés d'être encore en vie lorsqu'ils rencontrèrent des gens hors de la ville, ne sachant expliquer pourquoi ils n'y étaient pas morts.
Entre 1652 et 1753, le parlement de Paris fut, sous des règnes et pour des raisons divers, exilé trois fois à Pontoise. Alors les gens qui revenaient de là-bas étaient assaillis de questions du genre "qu'a-t-il été dit à Pontoise ?" et, décontenancés par le flux de questions venues d'interlocuteurs variés, ne savaient plus quoi y répondre.
Mais, sachant qu'il existait aussi l'expression "avoir l'air de revenir du Congo" ou bien "avoir l'air de revenir de l'autre monde" pour désigner quelqu'un qui semblait avoir perdu le contact avec le monde civilisé ou qui n'était au courant d'un fait pourtant connu donc quelqu'un ayant l'air troublé ou ahuri, il est probable que la véritable origine vient tout simplement d'un jeu de mots basé sur l'adjectif 'pantois' ou 'pantoise'.

A moins qu'au lieu d'un jeu de mot, cela vienne d'une mauvaise interprétation de la part d'un mal-entendant et qui ne serait pas tombée dans l'oreille d'un non-entendant.
C'est vrai, sachant que le professeur Tournesol est sourd comme un pot, Hergé aurait pu imaginer le bout de dialogue suivant :
La Castafiore, avec un air très étonné mais pas celui des bijoux, bien sûr : "Vous savez quoi ? J'en suis toute pantoise !"
Tryphon : "Ah vous revenez de Pontoise !"
Mais pas sûr ??


Posté le : 02/10/2013 11:15
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Re: Les expressions
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« L'erreur est humaine »


S'utilise lorsqu'on cherche à atténuer la responsabilité de celui qui a commis une erreur


Cette expression est la traduction approximative de la locution latine errare humanum est (« se tromper est humain ») qui est la version raccourcie de errare humanum est, perseverare diabolicum « se tromper est humain, persévérer est diabolique ».

Elle signifie qu'il est parfaitement normal que l'homme puisse se tromper.
Mais si se tromper une fois est parfaitement excusable, il devient impardonnable de persévérer ou, autrement dit, de reproduire la même erreur.
Si l'homme est imparfait et donc forcément faillible, nous sommes censés apprendre de nos erreurs.
Voilà donc une excuse que l'on est bien content de pouvoir faire sienne lorsqu'on a commis une bévue, la première et, bien sûr, la seule) fois où on la commet.
Cette expression est généralement attribuée à Sénèque, même si certains la considèrent comme postérieure, le latin de cette époque n'utilisant généralement pas le terme diabolique, paraît-il.
Cela dit, quand bien même serait-elle vraiment de Sénèque dans la version que nous utilisons encore aujourd'hui, on trouve d'autres formes de la même affirmation chez Tite-Live, cinquante ans plus vieux que Sénèque ou Cicéron encore cinquante ans plus âgé que Tite-Live.

Posté le : 03/10/2013 11:20
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Re: Les expressions
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« Mettre la main à la pâte »


Participer au travail, à ce qu'il y a à faire.


Cette expression est utilisée dès le XIIIe siècle.
Sa signification a évolué, avec d'abord le sens de "agir, intervenir personnellement" "mettre la main à l'oeuvre", puis avec une connotation lucrative "avoir un bon travail où on peut faire du profit".

Maintenant, mettre la main à la pâte, c'est faire comme le boulanger qui doit travailler lui-même sa pâte pour faire son pain.

Posté le : 04/10/2013 11:49
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Il vole à moi un vieux cahier
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Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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