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Jules Massenet
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Le 12 Mai 1842 naît Jules Massenet, à Montaud,

près de St Etienne, compositeur français il est le fils du second mariage d’Alexis Massenet, ancien officier du génie, devenu maître de forges, le futur compositeur est le dernier de douze enfants ; il trouve dans son berceau un héritage génétique provenant de l’est de la France et même d’Europe centrale : alsacien avec des ascendants autrichiens du côté paternel ; sa grand-mère maternelle, pour sa part, était originaire de Poméranie.

Alexis a introduit en France une technique venue d’Autriche qui lui vaudra plusieurs prix car elle affine le "platinage" des faux ; son épouse, Adélaïde, excellente pianiste et peintre de talent, va veiller sur l’éducation artistique et musicale de son dernier fils dont elle sera le seul professeur de piano jusqu’à son entrée au Conservatoire de Paris en 1853.

Ses parents inculqueront à Massenet cet acharnement au travail auquel il se pliera toute son existence : jusqu’à sa mort, levé dès l’aube, Massenet se consacre à la composition avant l’éveil de la maisonnée. Cet esprit de rigueur ne le pousse pas seulement à écrire sur la dernière page manuscrite de certains de ses ouvrages – Thérèse notamment – cette mention : "Utiliser un métronome neuf" ; il la fait graver sur certaines partitions éditées. Pas question à ses yeux de ne point appliquer les mouvements qu’il a indiqués…

1er Prix de piano en 1859, le 1er Grand Prix de Rome en 1863 l’envoie passer deux années bien remplies à la Villa Médicis. Pendant ce séjour, par l’intermédiaire de Franz Liszt, il rencontre celle qui deviendra son épouse, Louise-Constance de Gressy, "ravissante jeune fille et excellente musicienne "qu’il épouse à son retour à Paris en 1866 ; de cette union, naît en 1868 une fille unique, Juliette.

Après la guerre de 1870 et deux opéras-comiques, La Grand-tante, 1868 et Don César de Bazan, 1872, le succès l’attend avec son premier oratorio, Marie-Magdeleine, 1873.

Très vite ensuite, après un 2ème oratorio, Eve en 1875, un grand opéra, Le Roi de Lahore, donné à Paris en 1877, lui apporte la consécration ainsi que, l’année suivante, sa nomination comme Professeur de composition au Conservatoire de Paris et son élection à l’Institut, à l’Académie des Beaux-Arts. Il a 36 ans !

Il compose son 3ème oratorio, La Vierge, créé en 1880, puis suivront à une cadence impressionnante des ouvrages lyriques pour l’Opéra et l’Opéra-Comique : Hérodiade, 1881, Manon, 1884, Le Cid, 1885, – rythme soutenu qui fera écrire à Gounod : "…Diable ! Vous marchez d’un tel pas qu’on a peine à vous suivre !", Esclarmonde, 1889, Le Mage, 1891, Werther, 1892, Thaïs, La Navarraise et Le Portrait de Manon, 1894, Sapho, 1897, Cendrillon, 1899, Grisélidis, 1901.

Puis vient l’ère des créations à l’Opéra de Monte-Carlo, dues aux relations privilégiées qu’il entretient avec le Prince Albert 1er de Monaco et le directeur de l’opéra princier, Raoul Gunsbourg : Le Jongleur de Notre-Dame, 1902, Chérubin, 1905, Thérèse, 1907, Don Quichotte,1910, Roma, l’année de sa mort en 1912.

Tout ceci sans oublier, pour faire bonne mesure, deux grands opéras sur des livrets de Catulle Mendès créés à Paris : Ariane, 1906 et un second volet de ce qui voulait être un diptyque, Bacchus, 1909 – ce dernier, le seul échec de toute sa carrière.

A sa mort, Massenet laisse encore trois ouvrages achevés, Amadis, Cléopâtre et Panurge ainsi qu’un cycle de mélodies pour mezzo, les Expressions Lyriques et une "fresque musicale pour orchestre, chœur et récitant" donc pas de chanteur soliste la Suite Parnassienne, qui sera créée à Paris, le 16 Novembre 2003, à l’Oratoire du Louvre.

Amadis et Cléopâtre seront créés à Monte-Carlo, respectivement en 1922 et 1914 ; Panurge le sera à Paris en 1913 au Théâtre de la Gaîté-Lyrique.

Résumons donc : 25 ouvrages lyriques, 4 oratorios, des musiques de scène pour accompagner – suivant l’usage du temps – des pièces de théâtre à commencer par la Phèdre de Racine ; de la musique pour piano pour deux et quatre mains; des partitions symphoniques Scènes alsaciennes, de féerie, dramatiques etc… mais aussi un Concerto pour piano, une Fantaisie pour violoncelle et orchestre… ; plus de 280 mélodies dénombrées à ce jour un certain nombre d’entre elles orchestrées ; des duos, trios et quatuors vocaux, des cantates, des chœurs avec et sans accompagnement… 3 ballets… en plus de ceux qui figurent dans 13 œuvres lyriques…!

Si l’on s’arrête à cette liste, comment ne pas penser : "Voilà un homme heureux !"Eh bien, non ! Massenet est un anxieux, prompt au découragement, nostalgique, nous dirions aujourd’hui : dépressif.

L’esprit léger, voire humoristique de certains livrets vient l’inspirer parfois mais ils sont peu nombreux : au début de sa carrière, La Grand-Tante, 1868 ; Le Portrait de Manon, 1894 ; Cendrillon, 1899 ; Grisélidis, 1901 comporte des rôles bouffes, Le Diable et son épouse Fiamina ; Chérubin, créé à Monte-Carlo en 1905 et, à la fin de sa vie, l’ouvrage posthume inspiré librement de Rabelais, Panurge.

Pour le reste, c’est l’omniprésence d’un thème dramatique (la rupture dans Sapho, la folie dans La Navarraise) ou tragique avec une issue fatale (d’Hérodiade à Cléopâtre). Seule, Esclarmonde échappe à la règle.

Il se livre peu sur ses œuvres dans sa correspondance familiale – celle qu’il entretient avec ses éditeurs ou ses librettistes nous renseigne davantage – mais elle jalonne des dates et des voyages. Par exemple, son voyage en Hollande "sur les pas de l’abbé Prévost" alors qu’il composait Manon ; les répétitions de Werther à Vienne ; le temps qu’il fait est également souvent porté en marge de ses manuscrits ainsi que son humeur : "Seul….triste…".

Impulsif, coléreux à ses heures, il s’en faut de peu qu’il ne se batte en duel avec le célèbre baryton Lassalle qui avait eu l’imprudence pendant les répétitions de critiquer l’interprète féminine du Mage.

On lui prête une vie amoureuse mouvementée… mais il faut bien dire qu’à cet égard, les preuves manquent. Et puis, au fil des années, son attachement pour sa femme se manifeste souvent : à peine un an avant sa mort, le 3 octobre 1911, il lui écrit : « Sais-tu que le 8 octobre prochain, il y aura 45 ans que nous sommes unis et… 46 que je t’aime ?»

Fut-il payé de retour ? Nul ne le saura jamais… Il nous reste à l’espérer…

Son épouse, Louise (appelée Ninon par les intimes), passe de longs mois dans les cures thermales les plus diverses… et il supporte mal l’éloignement auquel il est contraint.

Aussi, pour oublier sa solitude, trouve-t-il refuge, non seulement dans un travail harassant, mais aussi dans des amitiés très variées, notamment avec la plupart de ses élèves. N’oublions pas que, pour certains d’entre eux, Massenet est un jeune professeur, à peine leur aîné. De 1877 à 1896, 18 Grands Prix de Rome sortent de sa Classe, sans oublier les compositeurs auxquels il prodigua ses conseils, – Maurice Ravel et Georges Enesco furent du nombre.

Les élèves de Massenet nous laisseront l’image d’un homme de grande culture, qui les envoyait aussi bien à Amsterdam pour visiter les musées, qu’à la Comédie-Française pour écouter les grands tragédiens. " Il parlait de tout, de littérature, d’histoire et de peinture. Tout lui était bon pour illustrer ce qu’il voulait nous faire comprendre et son éloquence égalait sa sensibilité. Je n’oublierai jamais les heures passées avec lui au Musée du Louvre". Son enseignement était fait avec tact, prenant grand soin de donner confiance en soi à l’élève et surtout de ne pas le blesser : "Comment ne l’avez-vous pas vu, puisque vous l’avez indiqué d’instinct vous-même ! Là, voyez…".

Il entretient les meilleurs termes avec ses éditeurs. La faillite de la maison d’édition Hartmann en 1891, rachetée par les éditions Heugel, ne l’empêche nullement de dédier une mélodie à son ancien éditeur, Georges Hartmann « pour la Saint-Georges, jour de sa fête » (il est vrai qu’Hartmann avait donné au jeune compositeur sa première chance) ; de cordiales relations se poursuivront avec les successeurs d’Hartmann.

Dans le milieu musical, citons Emile Paladilhe à qui il dédiera sa 4ème Suite d’orchestre, les Scènes Pittoresques ; Georges Bizet, dédicataire de la 2ème Suite d’orchestre, Scènes Hongroises, pour ses obsèques, Massenet composera un Lamento pour orgue, - sa manière à lui d’extérioriser sa peine ; Camille Saint-Saëns ; Gabriel Fauré, Théodore Dubois… Il orchestre Kassya après la mort de Léo Delibes, même si son nom ne figure pas sur les partitions ; des compositeurs étrangers : J. Brahms, G. Puccini, E. Humperdinck, P. I. Tchaïkovsky, Johann Strauss et combien d’autres... Fidélité envers ses aînés, Hector Berlioz, Charles Gounod… confiance filiale envers son maître, Ambroise Thomas, jusqu’au décès de ce dernier. Sans oublier ses interprètes qu’il serait trop long d’énumérer ici.

Ajoutons à cette rapide évocation que Massenet compte deux beaux-frères peintres. Pendant ses études au Conservatoire, il habite chez l’une de ses sœurs, Julie, épouse du portraitiste Paul Cavaillé ; il se familiarise ainsi très tôt avec d’autres disciplines artistiques que la musique. Son séjour à la Villa Médicis, enrichi par ses voyages en Italie, approfondit son goût pour l’Art. A Rome, il rencontre le demi-frère de sa future épouse, Abel Orry de Sainte-Marie qui se rapprochera, après la guerre de 1870, de l’Ecole de Barbizon et des céramistes de Montigny-sur-Loing. Massenet se lie durablement avec certains pensionnaires de la Villa : des peintres, des dessinateurs, des graveurs, son amitié avec Jules-Clément Chaplain durera jusqu’au décès de ce dernier en 1909, des sculpteurs…A son retour à Paris, d’autres peintres, William Bouguereau, Félicien Rops, Puvis de Chavannes, le portraitiste Georges Clairin – humoriste sans pareil qui deviendra le professeur de sa fille, Juliette – Lévy-Dhurmer… des confrères de l’Institut. Tout concourt donc à parfaire ses connaissances et renforcer son attachement pour les arts plastiques.

Il y aussi les sculpteurs : Alexandre Falguière, Henri Chapu, Fix-Masseau, Ringel d’Illsach ; des architectes : Viollet-Le-Duc et surtout Charles Garnier à qui l’on doit les opéras de Paris et de Monte-Carlo ainsi que cette lettre inimitable écrite au lendemain de la création parisienne de Werther en 1893 :
"Amico mio,
Deux yeux pour te voir,
Deux oreilles pour t’entendre,
Deux lèvres pour t’embrasser,
Deux bras pour t’enlacer,
Et deux mots pour te dire que ton Werther est joliment tapé, savez-vous ? Je suis fier de toi et, de ton côté, ne rougis pas d’un pauvre architecte tout content de toi ".
Signé : Carlo

Le décès de Charles Garnier, en 1898, cinq ans seulement après cette lettre, sera ressenti très douloureusement par Massenet.

Dans ses relations, nous trouvons aussi des écrivains : Anatole France, l’auteur du roman Thaïs et d’une mélodie Ames obscures ; Victor Hugo lui en inspire plusieurs. N’oublions pas que Massenet fut longtemps tenté d’écrire un opéra tiré de Notre-Dame de Paris ; sa fille, Juliette, se liera d’amitié avec les petits-enfants d’Hugo, Georges et Jeanne.

Il est d’ailleurs permis de se demander si l’animosité manifestée par Massenet à l’égard du chiffre 13 n’est pas l’écho de celle professée par Victor Hugo… Et surtout n’oublions pas un ami proche : Alphonse Daudet, l’auteur des Lettres de mon moulin, chez qui Massenet rencontre la toute jeune Marie Delna âgée de 18 ans, Charlotte, pour la reprise à Paris de Werther.

Le roman, largement autobiographique, Sapho, écrit par Daudet en 1884 l’année de la création de Manon , sera porté par Massenet, sur les instances d’Emma Calvé, sur la scène de l’Opéra-Comique en 1897 – ouvrage "naturaliste" injustement absent de nos scènes lyriques.

Retenons aussi les nombreux poètes qui inspireront ses mélodies… des auteurs dramatiques, Jean Richepin, Victorien Sardou… ses librettistes : Henri Meilhac, Louis Gallet, Henri Cain…

Enfin, arrêtons-nous sur la grande curiosité qui le portait à renouveler ses orchestrations en ayant recours, selon les cas, à des instruments anciens, parfois antiques peu ou mal connus, d’autres d’origine étrangère voire exotique, avec un goût particulier pour les instruments nouvellement introduits : le saxophone dès Le Roi de Lahore, en 1877, n’attendra pas Werther, dans lequel il figure, certes ainsi qu’on le lit trop souvent ; le célesta dans Le Jongleur de Notre-Dame 1902 et plusieurs ouvrages écrits au cours des années qui suivent ; un sax-tuba contrebasse dans Ariane, 10 darboukas à l’unisson ! dans Cléopâtre, le dernier ouvrage qu’il a tenu à terminer, usant ainsi ses dernières forces…

Bien sûr, l’homme gardera toujours une part de mystère – l’essence même de son caractère – mais sa musique, elle, fait partie de celles que l’on écoute sans retenue, grâce à un travail acharné dont le but, non avoué, était de nous faire croire à une "facilité"… toute d’apparence ! C’est justement cette sensibilité, rendue accessible à des oreilles profanes, qui fit sa célébrité.

L’occasion du centenaire en 2012 aura été de faire sortir de l’ombre un Massenet ignoré. Son œuvre ne se résume pas à Manon et Werther, quel que soit le bien-fondé de la notoriété de ces deux ouvrages. Sachons discerner son originalité. Rompons avec les habitudes routinières qui donnent une image figée et réductrice. Tournons-nous aussi vers son entourage.

On ne le dira jamais assez : Massenet n’est pas la fin d’une époque, il est le début d’une autre.
Nous espérons donc que ce Centenaire 2012 regroupera, autour de son nom, tous ceux qui gardent vivant le souvenir, non seulement de l’un des plus éclectiques parmi nos compositeurs, mais aussi d’un grand professeur, d’un homme de vraie Culture et d’un grand amateur d’Art…


Oeuvres inédites.

Opéras

L'Écureuil du déshonneur, opérette (1858) - perdue
Les Deux Boursiers, opérette (1859) - perdue
Esméralda, opéra (1865) - inédite, composée à la villa Médicis
Noureddin (1865) - inachevé
Valéria, opéra (1865) - inachevé
La Grand' Tante, opéra-comique (1867) - piano-chant publié
La Coupe du roi de Thulé, opéra (1867) - perdu9
Le Florentin, opéra-comique (1867) - perdu10
Manfred, opéra (1869) - inachevé
Méduse, opéra (1870) - perdu
Don César de Bazan, opéra-comique (1872)
Les Templiers (1873) - perdu
L'Adorable Bel-Boul, opérette (1873) - non publiée
Bérangère et Anatole, opérette (1876) - non publiée
Le Roi de Lahore, opéra (1877)
Robert de France, drame lyrique (1880) - perdu
Hérodiade, opéra (1881)
Les Girondins, drame lyrique (1881) - perdu
Montalte, drame lyrique (1883) - perdu
Manon, opéra-comique (1884)
Le Cid, opéra (1885)
Esclarmonde, opéra romanesque (1889)
Le Mage, opéra (1891)
Werther, drame lyrique (1892)
Kassya, opéra (1893)11
Thaïs, comédie lyrique (1894)
Le Portrait de Manon, opéra-comique (1894)
La Navarraise, épisode lyrique (1894)
Sapho, pièce lyrique (1897)
Cendrillon, conte de fées (1899)
Grisélidis, conte lyrique (1901)
Le Jongleur de Notre-Dame, miracle (1902)
Chérubin, comédie chantée (1905)
Ariane, opéra (1906)
Thérèse, drame musical (1907)
Bacchus, opéra (1909)
Don Quichotte, comédie héroïque (1910)
Roma, opéra tragique (1912)
Panurge, « haulte farce musicale » (1913) - posthume
Cléopâtre, opéra (1914) - posthume
Amadis, opéra légendaire (1922) - posthume

Drames sacrés et profanes

Louise de Mézières, cantate (1862) - mention honorable au prix de Rome
David Rizzio, cantate (1863) - Grand prix de Rome
Prométhée, cantate (1867) - perdue12
Paix et Liberté, cantate (1867)
Marie-Magdeleine, drame sacré (1873) puis drame lyrique (1906)
Ève, mystère (1875)
Narcisse, idylle antique (1877), sur un poème de Paul Collin
La Vierge, légende sacrée (1880)
Biblis, scène religieuse pour mezzo-soprano, ténor, baryton, chœur et orchestre (1887)
La Terre promise, oratorio (1900)

Ballets

Le Carillon, légende mimée et dansée (1892)
Les Rosati, ballet (1901) - publié en 1902 sous le titre Divertissement pour orchestre
Cigale, divertissement-ballet (1904)
Espada, ballet (1908)

Musique vocale

Suite théâtrale pour récitant, chœur et orchestre (1914) - posthume
Suite parnassienne pour récitant, voix et orchestre - composée en 1912
Musique religieuse [modifier]
Messe de Requiem pour soli, chœur, orgue, violoncelles et contrebasse - perdu
Ave Maria Stella, motet à 2 voix avec accompagnement de violoncelle (1886)
Panis angelicus pour voix solo ou pour trois voix, avec accompagnement d'orgue (1910)

Å’uvres symphoniques


Ouverture de concert, 1863
Fantaisies nos 1 et 2 pour orchestre
Suite n° 1 pour orchestre (1863) - composée à la villa Médicis et créée en 1867
Visions, poème symphonique (1891)
Pompéia, suite symphonique (1866) - non publiée
Suite n° 2 pour orchestre dite Scènes hongroises (1871)
Suite n° 3 pour orchestre dite Scènes dramatiques (1874)13
Suite n° 4 pour orchestre dite Scènes pittoresques (1874)
Lamento pour orchestre (1875) - dédié à Georges Bizet
Suite n° 5 pour orchestre dite Scènes napolitaines (1876)
Suite n° 6 pour orchestre dite Scènes de féerie (1881)
Suite n° 7 pour orchestre dite Scènes alsaciennes (1882)
Parade militaire, morceau de genre pour orchestre (1887)
Fantaisie pour violoncelle et orchestre (1897) - inédite

Concerto pour piano (1902)

Musique de chambre

Quatuor pour cordes - perdu
Dichetto pour quatuor à cordes, contrebasse, flute, hautbois, clarinette, basson et cor (1872)
Pièces pour petit orchestre (1901)

Musique de scène

Les Érinnyes de Leconte de Lisle, Odéon (1873)
La Vie de bohème de Théodore Barrière et Henry Murger, théâtre de l'Odéon (1875)
Un drame sous Philippe II de Georges de Porto-Riche, théâtre de l'Odéon (1875)
L’Hetman de Paul Déroulède, théâtre de l'Odéon (1877)
Notre-Dame de Paris de Paul Foucher d'après Victor Hugo, théâtre des Nations (1879)
Nana-Sahib de Jean Richepin, théâtre de la Porte-Saint-Martin (1883)
Théodora de Victorien Sardou, théâtre de la Porte-Saint-Martin (1884)
Le Crocodile de Victorien Sardou, théâtre de la Porte-Saint-Martin (1886)
Brumaire d'Édouard Noël (1899)
Phèdre de Jean Racine, théâtre de l'Odéon (1900)
Le Grillon du foyer de Ludovic de Francmesnil d'après Charles Dickens, théâtre de l'Odéon (1904)
Le Manteau du roi de Jean Aicard, théâtre de la Porte-Saint-Martin (1907)
Perce-neige et les Sept Gnomes de Jeanne Dortzal, théâtre Femina (1909)
Jérusalem de Georges Rivollet, Opéra de Monte-Carlo (1914)
Musique pour piano [modifier]
Devant la Madone : Souvenir de la campagne de Rome ; Nuit de Noël (1864)
Le Roman d'Arlequin (1866)

Improvisations

: 20 pièces pour le piano, 3 vol. (1866)( seulement les 7 premières pièces ont été éditées chez Heugel)
10 pièces de Genre, op.10 (1867)
Musique pour bercer les petits enfants (1870)
Toccata (1892)
2 impromptus pour le piano (1896) : Eau dormante ; Eau courante
Valse folle (1898)
Valse très lente (1901)
2 pièces pour piano (1907) : Papillons noirs ; Papillons blancs
Musique pour orgue [modifier]
Prélude en ut majeur pour grand orgue (v. 1911), publié dans J. Joubert, Les Maîtres contemporains de l’orgue, vol. 2 (Sénart, Paris).
Elévation pour orgue ou harmonium (v. 1911).

Écrits

Le conservatoire à rayonnement régional de Saint-Étienne porte son nom.
Les Disciples de Massenet, chœur mixte de Montréal fondé en 192814.
Il a donné son nom à la rue Massenet dans le 16ème arrondissement de Paris, en décembre 192415.


Liens écouter

http://youtu.be/Ly1z-Ms8Jn8 méditation de thaïs
http://youtu.be/gepk-TfiUGM Nocturne Suite N°1
http://www.youtube.com/watch?v=5-_FhY ... 1LvTGKkkSQXlZU43j6Y9e0q-q Opéras et mélodies 16 vidéos
http://www.youtube.com/watch?v=333I0G ... e&list=PLD0CDA2E638D2FD20 43 vidéos

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Posté le : 12/05/2013 15:52
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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