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Barbara
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Le 9 Juin 1930 naît à Paris la chanteuse BARBARA, Monique Serf

Lorsque fin 97, disparaît Barbara, elle qui disait détester le mois de novembre, on sent bien que c'est toute une période de la chanson française qui s'achève.
Avec les Brassens, Brel, Piaf et autre Ferré, Barbara symbolisait en fait cette génération issue du cabaret. Faite d'abord pour la scène, et non pour le disque, cette race d'artiste entretenait avec son public une relation intime et forte.
Il ne s'agissait pas de "starmania", mais simplement d'amour réciproque.
C'est pour son public que Barbara avait écrit : "Ma plus belle histoire d'amour, c'est vous".


Sa vie

Monique Serf (future Barbara) est née à Paris le 9 juin 1930, deuxième enfant d'une famille qui en comptera quatre.
Son père est alsacien et sa mère, originaire d'Odessa en Ukrain.
Durant la Deuxième Guerre mondiale, sa famille est obligée de changer d'hôtels sans arrêt et de faire ses valises rapidement, comme de nombreuses familles juives.

Enfance

A la libération, ils s'installent dans une pension du Vesinet.
En 1946, les Serf s’installent au 50 rue Vitruve, dans le 20e arrondissement. Monique a seize ans.
L’été est assombri par la mort de la grand-mère.
Peu attirée par les études, elle ambitionne depuis longtemps de devenir pianiste et chanteuse.
Ses parents lui promettent de lui offrir des cours de chant. Elle s’inscrit à ceux de Madame Dusséqué. Sa vie en est changée.

Sa voisine, professeur de chant, lui fait travailler sa voix et lui enseigne le solfège ainsi que le piano. Au bout de quelques leçons, son professeur la présente à Maître Paulet, enseignant au Conservatoire de Paris qui la prend comme élève.Entrée à l'Ecole supérieure de musique, elle suit, dès 1947, la classe de Gabriel Paulet. Elle travaille les mélodies de Duparc, Fauré, ou Debussy.
Pour gagner sa vie, elle se fait engager comme mannequin-choriste dans "Violettes Impériales" dont Marcel Merkès est la vedette au Théâtre Mogador de Paris. A cette époque, elle écoute Mireille, Edith Piaf, découvre Charles Trenet et commence à ébaucher elle-même des chansons.


Apprentissage

Dans le nouvel appartement, un piano loué par son père est installé ; Monique en joue d’instinct, sans prendre de leçons.
La jeune fille entre au Conservatoire comme auditrice mais au répertoire de chant classique, elle préfère celui de la chanson populaire.
Elle arrête les cours.
En 1948, après avoir passé une audition au théâtre Mogador, elle est engagée comme choriste dans l’opérette Violettes impériales.
Un jour, son père abandonne soudainement le foyer, pour ne plus revenir. Bientôt, la location du piano ne peut plus être honorée. Contrainte de s’en séparer, elle vit un déchirement.


La période belge : Monique Serf devient Barbara

Voulant à tout prix concrétiser son rêve, devenir « pianiste chantante », elle quitte Paris, en février 1950. Grâce à l’argent prêté par une amie, elle se rend à Bruxelles chez un cousin, Sacha Piroutsky, qu’elle quitte au bout de deux mois car il devenait violent.
Sans ressources ni connaissances, la vie est difficile.
Au hasard d’une rencontre, elle rejoint une communauté d’artistes à Charleroi, qui se réunissent dans un local appelé la Mansarde. Là, elle trouve de l’aide et commence à chanter dans des cabarets sous le nom de Barbara Brodi, nom inspiré du nom de sa grand-mère, Varvara Brodsky.
Son répertoire est constitué de chansons d’Édith Piaf, de Marianne Oswald, de Germaine Montero, de Juliette Gréco et de Jacques Brel. Chaque fois le public la siffle copieusement.


En 1949, elle rencontre Jean Wiener qui l'envoie auditionner chez les frères Prévert. Pierre Prévert dirige alors la "Fontaine des Quatre Saisons", cabaret parisien de la rue de Grenelle. Malheureusement, ses spectacles y sont boudés. Pour l'aider, Prévert lui offre un emploi de plongeuse.
Elle y voit se produire Boris Vian et Mouloudji.

De 1950 à 1952, elle séjourne à Bruxelles, dans des conditions parfois difficiles, et rencontre des peintres et écrivains qui vivent dans une vieille et belle maison qu'ils ont transformée en ateliers et en salle de concert.
Ils lui installent un piano afin qu'elle puisse chanter en public.


Fin 1951, elle retourne à Paris pour des auditions sans lendemain. Elle revient à Bruxelles où un ami du groupe de Charleroi lui donne l’occasion de chanter. Elle est mise en relation avec Ethery Rouchadze, une pianiste géorgienne qui accepte de l’accompagner et auprès de qui elle se perfectionnera au piano. Cette dernière lui présente Claude Sluys, jeune apprenti avocat. Habitué des lieux de spectacles, il se pique d’écrire quelques chansons.
Fin 1952, il déniche le « théâtre du Cheval blanc » et use de ses relations pour y ouvrir un cabaret afin qu’elle s’y produise sous le nom de Barbara.

Le Cheval Blanc

Après cette expérience, elle ouvre un cabaret "Le Cheval Blanc".

Mais faute d'argent, elle rentre à Paris.
Elle auditionne à "l'Ecluse" où elle est engagée pour huit jours. En 1954, elle présente un tour de chant chez "Moineau".
Elle a ajoute à son répertoire des chansons de Léo Ferre ou Pierre Mac Orlan, et même les premières de Georges Brassens.
Le « bouche à oreille » aidant, le succès ne se fait pas attendre, le mariage avec Claude Sluys le 31 Octobre 1953, non plus, non plus.

Au début de l'année 1955 Barbara a l’occasion d’enregistrer deux chansons chez Decca : Mon pote le Gitan et L'Œillet blanc, diffusées en 78 tours et 45 tours7.
A la fin de cette même année, les époux se séparent.

Retour à Paris

Immédiatement Barbara retourne à Paris où elle chante dans de petits cabarets : « La Rose rouge », en 1956, « Chez Moineau », en 1957 puis à « L’Écluse » où elle a déjà chanté pour de courts engagements.
En 1958, elle réussit à s’imposer, sous le surnom de « La Chanteuse de minuit », si bien que sa notoriété grandit et attire un public de fidèles, en particulier parmi les étudiants du Quartier latin.
C’est cependant bien sous le nom de Barbara qu’elle effectue son premier passage à la télévision le 12 juillet 1958, sur l’unique chaîne de la RTF, dans l’émission Cabaret du Soir, où la présentatrice la compare à Yvette Guilbert et lui assure « qu’elle deviendra certainement une grande vedette ».
À cette époque, elle commence à écrire. Remarquée et engagée par Pathé Marconi, elle enregistre sous le label « La Voix de son Maître » son premier disque 45 tours 4 titres avec deux de ses propres chansons : J’ai troqué et J’ai tué l’amour et au printemps 1959, son premier 33 tours, Barbara à L’Écluse.

En décembre 1959, apprenant que son père, qui avait fui sur les routes pour noyer son crime dans le vagabondage et la déchéance, est mourant et la réclame auprès de lui à Nantes, elle se précipite à son chevet.
Malheureusement, elle arrive trop tard pour recueillir son mea culpa et lui accorder son pardon.
À la vue de son corps, à la morgue, ses sentiments oscillent entre fascination, panique, mépris, haine, d'une part, et un immense désespoir d'autre part8. Au lendemain de l’enterrement, elle commence l’écriture de la chanson Nantes, qu’elle terminera quelques heures avant son passage au théâtre des Capucines le 5 novembre 1963 ; ce sera l'une de ses plus grandes chansons.

Barbara interprète en public ses premières compositions en 1959 : "J'ai troqué" ou le célèbre, "Dis quand reviendras-tu".
En 1960, elle sort chez le label Odéon un disque où elle chante Brassens et qui obtient le grand prix du disque et le prix d'interprétation.
De tours de chant en sorties de disques le label Philips publie en 63 un 30 cm avec ses propres compositions "Barbara chante Barbara", elle fait la première partie de Georges Brassens en décembre 64 à Bobino.
Elle est enfin révélée au grand public.

Grand prix du disque

Le 14 mars 1965, son disque "Barbara chante Barbara" est primé par l'Académie Charles-Cros.
A la fin de la cérémonie au Palais d'Orsay, elle déchire son diplôme en quatre pour en remettre les morceaux aux techniciens en signe de gratitude. Bobino, où elle chante en vedette à partir du 15 septembre, est un grand succès.
C'est après ce spectacle qu'elle écrit "Ma plus belle histoire d'amour", déclaration destinée à son public. Elle effectue une tournée européenne en 1967 et enregistre même un disque en allemand qui sera par ailleurs un échec commercial.

Olympia

A la demande de lucien morisse, directeur de la station de radio Europe1, Barbara donne le 22 janvier 1968 un récital unique à l'Olympia retransmis en direct. L'année d'après, elle renoue avec cette salle pour un spectacle où Georges Moustaki vient la rejoindre pour chanter leur célèbre duo "la dame brune". En 1970, l'écrivain Rémo Forlani écrit "Madame", pièce de théâtre dans laquelle Barbara joue le rôle d'une prostituée partie à la recherche d'un amour en Afrique. Elle en compose la musique. Malheureusement, le spectacle est un échec mais donne cependant lieu à un album orchestré par Jean-Claude Vannier. La même année, sort un autre album, "L'Aigle Noir", succès de l'été.

Début au cinéma

Rencontré au début des années 50, jacques brel lui demande de venir tourner le film "Franz" avec lui. En 1971 donc, elle écrit le thème du film, "Eglantine". Elle enregistre aussi un nouvel album intitulé "La Fleur de l'amour".
En 1972, la chanteuse débutante Catherine Lara écrit deux titres pour Barbara. Puis l'année suivante, c'est William Sheller qui orchestre l'album "La Louve" sur des textes de François Wertheimer.
Le titre "Marienbad", dont la partition est écrite par Sheller, est un immense succès, repris par toutes les radios françaises. Elle quitte aussi Paris et va désormais habiter à la campagne, à Précy Seine et Marne.

Rentrée parisienne

Elle fait sa rentrée parisienne au Théâtre des Variétés à Paris au début de 1974. Puis elle tourne en Europe et en Israël. Elle continue de mener une vie itinérante jusqu'en 1977. L'année suivante, François Reichenbach réalise un film sur le spectacle qu'elle présente pendant un mois à l'Olympia en février.
Son nouveau disque, "Seule", sort en février 1981. Puis le 28 octobre, c'est la "générale" du célèbre récital de Pantin (en banlieue parisienne). C'est un triomphe. Des barrières sont installées devant la scène pour empêcher les spectateurs de l'envahir.

Récompense du ministère de la culture

Le 22 décembre 1982, elle reçoit du Ministre de la culture français, Jack Lang, le Grand Prix National de la Chanson Française. Cette année-là, elle commence à préparer un spectacle étonnant, "Lily Passion" avec le comédien Gérard Depardieu, qu'elle avait rencontré dès 79.
C'est en fait quatre ans plus tard que le "Drame cruel et tendre" comme le nomme la brochure de présentation est crée au Zénith de Paris. Le 8 juillet, elle est invitée par le grand danseur Mikhail Baryshnikov, à venir chanter au Metropolitan Opera de New York alors qu'il improvise une chorégraphie sur des chansons comme "Pierre" ou la "Cantate".

La dame en noir

La "Dame en noir", comme on la nomme dorénavant, revient au Châtelet en 1987, où elle crée la chanson "Sid'amour à mort", témoignage de sa préoccupation pour les problèmes de son temps et en particulier pour le sida. Elle reprend ensuite une tournée au Japon et au Canada.
Elle rencontre aussi l'homme politique Jacques Attali qui lui écrit une chanson "Coline", sur une musique de Franz Schubert. En 1990, reconnue comme une des plus grandes voix de la chanson française au style de chant à la fois maniéré et dramatique, mais aussi comme auteur-compositeur exceptionnel, elle commence une série de concerts à Mogador à Paris.
En 1993, après un passage à vide dû à des problèmes de santé, elle reprend le chemin de la scène au Châtelet, mais doit abandonner le spectacle après quelques jours, sa respiration étant trop difficile. Ce récital fait cependant l'objet d'un disque dans lequel tout l'amour qu'elle porte à son public, et inversement, transparaît.

Avec D.Lokwood et R.Galliano

C'est en 1996 que Barbara retourne en studio pour un dernier album, "Barbara 96". Elle convie de grands musiciens comme le violoniste Didier Lockwood ou l'accordéoniste richard galliano, l'organiste Eddy Louis ou le chanteur, Jean-louis Aubert. Pour les textes, Barbara s'entoure d'auteurs confirmés tels Frédéric Botton et Luc Plamondon, mais interprète aussi un texte écrit par le jeune comédien Guillaume Depardieu, "A Force de". En dépit d'un accueil public et critique toujours excellent, la chanteuse ne retrouve pas la scène en raison des problèmes respiratoires qui ne lui permettent plus cet effort.

Retraite

Réfugiée dans sa maison de Précy-sur-Marne, Barbara commence alors à écrire ses mémoires. En dépit d'une immense discrétion, elle reste très au courant de la vie du monde et s'investit dans de nombreuses causes. Jusqu'au bout, elle soutient ardemment l'action de l'association de lutte contre le sida, Act-Up, à qui elle cède, en 96, la totalité des droits de la chanson "Le Couloir".
Elle se consacre également au sort des détenus dans les prisons qu'elle visite régulièrement et ouvre même une ligne téléphonique confidentielle pour répondre aux personnes en détresse de jour comme de nuit.
Mais, sa générosité se vérifie au sein même de son village puisqu'elle participe souvent à la vie de Précy, et n'hésite pas à cuisiner pour les enfants ou à offrir nombre cadeaux pour les arbres de Noël.

La fin

Interrompue par une infection respiratoire foudroyante le 24 novembre 1997 elle est hospitalisée à l’hôpital américain de Neuilly à l’âge de 67 ans, le dimanche 24 novembre 97, elle meurt le 25 suite aux problèmes respiratoires qui l'handicapaient depuis des années.
Elle est enterrée trois jours plus tard en présence d’une foule de deux mille personnes, essentiellement des anonymes qui se pressent à ses obsèques,dans le carré juif du cimetière de Bagneux, au sud de Paris.
Son décès est ressenti comme un choc par son public qui du jour au lendemain se sent orphelin.

Le 30 janvier 2000, ses biens sont vendus aux enchères, ainsi que la maison de Précy. Puis, en juin, sont mis en vente de nombreux souvenirs dont son célèbre fauteuil à bascule ou ses vêtements de scène.
Cette vente provoque un vif émoi parmi ses admirateurs et amis qui voulaient lutter contre la dispersion en créant un musée. Ils ont d'ailleurs réussi à racheter certains de ces objets grâce à des dons.

Femme à la voix fragile, toujours à la limite de la rupture, Barbara a exercé son art avec une générosité totale.
Par la poésie, la sienne ou celle de nombreux auteurs, chanteurs ou écrivains, elle a conversé toute sa vie avec un public amoureusement fidèle. Accompagnée de son piano, de son rocking-chair et de son châle noir, Barbara demeure une artiste intense et troublante.

Mémoires inachevées

En septembre 98 sort aux éditions Fayard à Paris, le livre de ses mémoires, intitulé "Il était un piano noir.".
Ce travail inachevé qu'elle avait entrepris un an avant sa mort révèle un secret douloureux, celui de l'inceste commis par un père qui finit par abandonner sa famille et mourir seul à Nantes.
Elle y raconte aussi son désir quasi obsessionnel de chanter, son attachement aux pianos noirs et ses errances de jeunesse.
Ce témoignage éclaire un peu la personnalité mystérieuse de la chanteuse et nous donne quelques clés pour mieux comprendre son ouvre.

« J’ai de plus en plus peur de mon père. Il le sent. Il le sait.
J’ai tellement besoin de ma mère, mais comment faire pour lui parler ?
Et que lui dire ?
Que je trouve le comportement de mon père bizarre ?
Je me tais.
Un soir, à Tarbes,
mon univers bascule dans l’horreur.
J’ai dix ans et demi.
Les enfants se taisent parce qu’on refuse de les croire.
Parce qu’on les soupçonne d’affabuler.
Parce qu’ils ont honte et qu’ils se sentent coupables.
Parce qu’ils ont peur.
Parce qu’ils croient qu’ils sont les seuls au monde avec leur terrible secret.
De ces humiliations infligées à l’enfance,
de ces hautes turbulences,
de ces descentes au fond du fond,
j’ai toujours resurgi. Sûr,
il m’a fallu un sacré goût de vivre,
une sacrée envie d’être heureuse,
une sacrée volonté d’atteindre le plaisir dans les bras d’un homme,
pour me sentir un jour purifiée de tout,
longtemps après. »

Succès

Nombre de ses chansons sont devenues des classiques de la chanson française, notamment :
Dis, quand reviendras-tu ?,
Nantes,
Au bois de Saint-Amand,
Göttingen,
La solitude,
Une petite cantate,
La Dame brune,
L'Aigle noir,
Marienbad,
Ma plus belle histoire d’amour,
Pierre,
Le mal de vivre,
Vienne,
Drouot,
Si la photo est bonne…


Ses musiciens

Elle a toujours choisi avec soin ses partenaires musicaux, souvent issus du jazz et ce, dès les années 1960.
Un de ses premiers accordéonistes fut Joss Baselli. Par son jeu discret, il a su donner aux musiques de Barbara une ambiance caractéristique.
Bien des années plus tard, Barbara confiera que le jeu de Joss lui a énormément apporté. Elle lui en sera toujours reconnaissante.
On peut citer également Eddy Louiss, Maurice Vander, et plus récemment Michel Portal, puis Richard Galliano, Didier Lockwood, mais aussi des musiciens-chanteurs de talent comme Catherine Lara, qui composa les musiques des chansons Accident et Clair de nuit sur l’album Amours incestueuses en 1972, ou encore William Sheller, qui se chargea des orchestrations de l’album La Louve, l’année suivante. Barbara fut d’ailleurs celle qui suggéra à ce dernier de faire de la scène.
Une de ses plus marquantes et durables collaborations fut celle de l’accordéoniste Roland Romanelli qui fut rejoint, pour le Récital Pantin 1981, par le pianiste Gérard Daguerre, qui l’accompagnera jusqu’à la fin.
La collaboration avec Roland Romanelli s’achève au moment de la création de Lily Passion avec Gérard Depardieu, et Gérard Daguerre devient alors le musicien de prédilection de Barbara.
À l’occasion de son spectacle au Châtelet 1987, Barbara s’est entourée de trois nouveaux musiciens :
Marcel Azzola, qui fut l’accordéoniste de Jacques Brel le célèbre « Chauffe Marcel ! » de Vesoul,
Michel Gaudry, contrebassiste de jazz ayant collaboré avec Barbara des années auparavant, et un petit nouveau,
Jean-Louis Hennequin appelé familièrement P’tit Louis par Barbara qui sera désormais chargé, aux claviers, de la création sonore de ces univers si particuliers que Barbara affectionnait depuis toujours.
Les années 1990 - 1991 voient le percussionniste Mahut, le pianiste Marc Lerchs et l’accordéoniste Sergio Tomassi rejoindre le petit groupe des musiciens d’élite ayant la chance de partager la scène avec Barbara, tandis que Jean-Louis Hennequin s’éloigne pour un temps.
1993 voit la dernière apparition de Barbara sur la scène parisienne au Châtelet, Gérard Daguerre, Mahut, Jean-Louis Hennequin et Sergio Tomassi se trouvent réunis pour ce spectacle et pour la tournée qui suivra.
Lors du dernier enregistrement en studio de Barbara, en 1996, la plupart de ses musiciens de prédilection sont là :
de Eddy Louiss à Jean-Jacques Milteau, en passant par Richard Galliano, Didier Lockwood et, bien sûr, les fidèles Gérard Daguerre, Jean-Louis Hennequin et Mahut.


Vidéographie

2000 : Barbara à Pantin, réalisé en octobre-novembre 1981 par Guy Job, DVD Universal. Diffusé sur TF1, le 5 novembre 1982.
2000 : Au Châtelet, réalisé en septembre-octobre 1987 par Guy Job, DVD Universal.
2004 : Une longue dame brune, double DVD Mercury/Universal.
Contient notamment, le film réalisé par François Reichenbach en 1978, sur les répétitions et le spectacle de l’Olympia 1978 et de la tournée qui suivit. Diffusé sur TF1, le 27 novembre 1979.
2006 : Brel, Barbara, une chorégraphie de Maurice Béjart, DVD éditions Jacques Brel. Réalisé par Serge Hannecart, en avril 2005 au théâtre Métropole de Lausanne.

Filmographie

1971 : Aussi loin que l’amour, réalisé par Frédéric Rossif. Barbara tient le rôle d’une chanteuse de cabaret (elle chante La Solitude). Sortie : 20 octobre 1971.
1972 : Franz, réalisé par Jacques Brel. Barbara joue le rôle de Léonie. Sortie : 4 février 1972.
1973 : L'Oiseau rare, film à sketches réalisé par Jean-Claude Brialy. Barbara est la chanteuse Alexandra Blitz-Balfour dans l’une des cinq histoires.

Prix et distinctions

1960 : Grand Prix du disque de l’Académie Charles-Cros, catégorie : meilleure interprétation pour l’album Barbara chante Brassens.
1965 : Grand Prix international du disque de l’Académie Charles-Cros pour l’album Barbara chante Barbara.
1982 : Grand Prix National de la Chanson pour sa contribution à la culture française. Il lui est remis par le ministre de la culture, Jack Lang le 22 décembre, à l’Opéra de Paris.
1988 : Chevalier dans l’ordre de la Légion d’honneur par le Président de la République François Mitterrand, le 15 septembre.
1988 : citée à l’Ordre du Mérite fédéral allemand, au nom de l’amitié entre les peuples, pour la chanson Göttingen.
1988 : Médaille d’honneur de la ville de Göttingen.
1994 : Victoire de la musique, catégorie : Artiste interprète féminine de l’année pour l’album Châtelet 93.
1997 : Victoire de la musique, catégorie : Artiste interprète féminine de l’année pour l’album Barbara.


http://youtu.be/ePmCoEvU3xM Attendez que ma joie revienne
http://youtu.be/7m7eK8-h5j0 La longue dame brune
http://youtu.be/nUE80DTNxK4 Dis quand reviendras -tu ?
http://youtu.be/h1ET9la1JuM Ma plus histoire d'amour




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Re: Barbara
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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