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Georges Duhamel
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De Montpellier
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Le 30 Juin 1884 naît Georges Duhamel, à Paris .
Médecin, écrivain et poète français, il passera sa vie partagé entre sa charge de médecin et son goût pour l'écriture.
L’écriture de la Chronique des Pasquier, fera sa célébrité, il fut élu en 1935 membre de l’Académie française dont il fut secrétaire perpétuel de 1944 à 1946.
Il devint ensuite un président très actif pour le renouveau de l’Alliance française après-guerre. Georges Duhamel est aussi le père du compositeur Antoine Duhamel.


Jeunesse et études

Georges Duhamel naît au no 4 rue Coypel près de la place d'Italie dans le 13e arrondissement de Paris.
Il est le troisième d’une famille modeste de quatre enfants originaire de Normandie qui vit chichement des activités d’un père, Pierre-Émile Duhamel, fantasque et instable, et d'une mère, Marie Emma Pionnier, tous deux herboristes. « Pharmacien », son père décide d'entreprendre sur le tard des études de médecine.
Durant une enfance perturbée par les nombreux déménagements de sa famille vivant à Montreuil-sous-Bois, Paris, Nevers, il fait ses études au lycée Buffon à Paris, puis au lycée de Nevers, et enfin à l'Institution Roger-Momenheim. Georges Duhamel obtient son baccalauréat en 1902 et décide alors de devenir médecin tout en s’adonnant aux lettres.

L'abbaye de Créteil et la Première Guerre mondiale

Entre 1906 et 1908, il crée avec son ami le poète Charles Vildrac, qui deviendra son beau-frère, « l’abbaye de Créteil » ou groupe de l'Abbaye, phalanstère d’artistes regroupant poètes, écrivains, musiciens et peintres, expérience qu’il a relatée de façon romancée, bien qu’il s’en soit défendu, dans le cinquième volume de la série de la Chronique des Pasquier, le Désert de Bièvres.
À l'occasion de représentations théâtrales à l'Abbaye de Créteil, il fait la rencontre et s'éprend de l'actrice Blanche Albane avec laquelle il entretint une importante correspondance.
Il l'épouse le 2 décembre 1909 à Paris et aura avec elle trois fils :
Bernard (1917-1996 ; futur chirurgien-pédiatre9), Jean 1919-1998 ; futur médecin proctologue infantile et Antoine Duhamel (1925 ; futur compositeur de musique).
De 1910 à 1914, frais diplômé en médecine et en chimie biologique, il travaille sur les propriétés des métaux à l'état colloïdal pour les laboratoires pharmaceutiques Clin à Paris.
Durant la Première Guerre mondiale, il décide de s'engager dans le service actif alors qu'il avait auparavant bénéficié d'une réforme médicale en raison de sa vue.
Il veut faire don de lui-même et partager les épreuves des hommes de sa génération.
À partir de 1914, Georges Duhamel occupe pendant quatre ans les fonctions de médecin aide-major dans des unités d'auto-chirurgie, dans des situations souvent très exposées notamment lors de la bataille de Verdun.
Alors qu'il exerce près du front de Champagne en 1915, il décide de raconter les épreuves que les blessés subissent. Deux romans naitront de cette expérience : d'une part Vie des martyrs, paru en 1917, un recueil de récits qui connaîtra un certain succès.
La presse compare ce livre au roman d'Henri Barbusse, Le Feu, prix Goncourt en 1916.
D'autre part, Georges Duhamel entreprend la rédaction de Civilisation, livre-témoignage sur les ravages de la guerre.
Le livre sort en avril 1918 sous le pseudonyme de Denis Thévenin car Duhamel ne veut pas être accusé de profiter de la guerre pour faire de la littérature. Le 11 décembre 1918, le livre reçoit le prix Goncourt.


Reconnaissance et cycles littéraires

Rendu à la vie civile, il se consacre désormais entièrement aux lettres et à la défense d’une civilisation à visage humain. En 1919, il découvre en Seine-et-Oise la vallée du Sausseron et Valmondois, où il passera tous ses étés.
Il écrit alors en 1920, Confession de minuit, qui deviendra le premier tome de son premier cycle romanesque Vie et aventures de Salavin (1920-1932), considéré par de nombreux critiques littéraires comme précurseur des questions existentialistes que développeront plus de quinze ans plus tard Camus dans La Chute (1936) et Sartre dans La Nausée (1938).
C’est au début des années 1930 qu’il entame sa Chronique des Pasquier qui le rendra célèbre, selon le principe du roman-fleuve, œuvre qui est parfois comparée aux Rougon-Macquart d'Émile Zola ou aux contemporains Thibault de Roger Martin du Gard.
La publication de ce cycle littéraire au Mercure de France s'étend de 1933 à 1945.
Elle peut être vue comme la transposition littéraire autobiographique de la vie de Georges Duhamel dans son héros principal Laurent Pasquier.
En 1935, Georges Duhamel devient directeur du Mercure de France et la même année est élu le 21 novembre, à sa seconde tentative, à l’Académie française au fauteuil no 30 suite au décès de G. Lenotre ; sa réception officielle au sein de l'Illustre Compagnie a lieu le 25 juin 1936 avec un discours d'accueil prononcé par Henry Bordeaux.
En 1937, il est également élu à l'Académie de médecine.
Avec François Mauriac, qui en est le fer de lance, il s'oppose nettement mais en vain à l'élection en juin 1938 de Charles Maurras à l'Académie française.
Entre 1930 et 1940, il accomplit de nombreux voyages en France et à l’étranger, défendant par de brillantes conférences la langue et la culture françaises ainsi que l’idée d’une civilisation construite sur le cœur de l’homme et non uniquement sur les progrès techniques de la mécanisation envers lesquels il est le plus souvent critique, le classant comme un écrivain de gauche.
Articles et conférences sont rassemblés sous divers titres, et la période de l'entre-deux-guerres constitue celle de son plus grand succès auprès du public.
Il devient alors membre du jury du Prix Jeunesse, dont il prendra plus tard la présidence, en 1945.


Années sombres de la guerre et fonctions d'après-guerre

Pendant la Seconde Guerre mondiale, Georges Duhamel, voit dès 1940 une partie de son œuvre interdite par les Allemands qui mettent sur la liste Bernhard des ouvrages interdits par la Gestapo trois de ses livres.
Quelques mois plus tard, c'est l'ensemble de son Å“uvre qui est inscrite sur la liste Otto, se voyant de plus interdit de toute publication en 1942.
Durant toute cette période sombre, durant laquelle il reste volontairement à Paris et ne fait que quelques séjours dans sa maison de campagne de l'Oise, il tient tête ouvertement à la pression de l'occupant et à la fraction pétainiste de l’Académie française — notamment en décembre 1940 lorsque, allié à Paul Valéry, il empêche le vote d'une lettre de soutien au maréchal après l'entrevue de Montoire —, institution au sein de laquelle il est durant cette période volontairement très présent et actif à « visage découvert ». Il explique cette attitude dans une lettre à son ami François Mauriac indiquant :
« Mon catéchisme depuis le début, a tenu en quatre petites phrases : ne pas se tuer, ne pas s'enfuir, ne pas se cacher et travailler »
— lettre de Duhamel à Mauriac du 13 janvier 1941.
À cette fin et suite à la mort d'André Bellesort, Georges Duhamel réussit à se faire élire le 5 février 1942 comme secrétaire perpétuel de l'Académie à titre provisoire pour « tenir en respect les forces maléfiques ».
Avec Mauriac, Gillet et Valéry, ils vont être « pratiquement maîtres de l'Académie » et s'attachent en 1942 à ne remettre les prix de l'institution qu'à des écrivains engagés secrètement dans la résistance ou réputés proches. En conséquence, il est l'objet de virulentes attaques dans Je suis partout durant cette période.
Son positionnement et ses engagements durant la période du gouvernement de Vichy sont reconnus à la Libération de Paris par le général de Gaulle qui le rencontre lors d'un déjeuner le 7 septembre 1944 à Paris et reconnaitra publiquement son action dans ses Mémoires de guerre (Le Salut, 1959) dans lesquels il qualifie Duhamel de « secrétaire perpétuel, illustre et courageux ».
Il l'aide alors dans sa démarche d'après-guerre pour conforter l'Académie dans son rôle malgré les vives attaques qu'elle subit. En octobre 1944, Georges Duhamel est élu cette fois-ci définitivement secrétaire perpétuel de l'Académie, pour mener à bien ce renouveau, mais il démissionne de son poste dès 1946 en raison de ce qu'il considère comme un basculement du centre de gravité politique de la compagnie vers la droite dont il ne se sent pas le représentant.
Georges Duhamel est également nommé au Comité national des écrivains en 1944 mais en démissionne également en 1946 pour protester contre les excès de l'Épuration.
Après la guerre, il est nommé, en 1947, président de l’Alliance française et reprend ses voyages en faveur de la culture française. Il rétablit partout de nombreuses écoles de l’Alliance.
En 1950, son roman Confession de minuit (1920) fait partie de la liste du Grand prix des Meilleurs romans du demi-siècle regroupant une sélection de douze romans publiés entre 1900 et 1950.
Il fut membre du Comité d'honneur de l'Association du foyer de l’abbaye de Royaumont et du Centre culturel international de Royaumont.
À partir de 1960, la santé de Georges Duhamel décline, l'obligeant à réduire beaucoup ses activités.
Il meurt à Valmondois le 13 avril 1966.


Style littéraire de Duhamel

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Georges Duhamel, qui commença sa carrière d'écrivain par la poésie, les essais, et l'écriture dramatique, obtient la reconnaissance littéraire principalement grâce à ses cycles littéraires s'apparentant au « roman-fleuve ».
Daniel Madelénat dans son article consacré à Duhamel pour l'Encyclopædia Universalis qualifie l'œuvre de l'écrivain comme « fidèle à un classicisme qu'éclairent une sensibilité mesurée et une haute image de l'homme ».


Duhamel et la musique

Duhamel et Marius Casadesus en 1937.
Georges Duhamel, par ses amitiés littéraires et artistiques - Jean-Jacques Corriol, Charles Schuller qui le convertira au culte de Richard Wagner, et Albert Doyen - s'adonnera, sur le tard et avec passion, à la musique en autodidacte éclairé.
À 32 ans en 1915, alors qu'il est engagé comme chirurgien au front durant la Première Guerre mondiale, il apprend le solfège et la flûte sous l'impulsion de M. Prudhomme, le chef de musique du Premier régiment de ligne.
Dès lors il dirigera, pour son plaisir et entre amis, des concerts hebdomadaires à son domicile où il donne en priorité des œuvres de Jean-Sébastien Bach — compagnon d'une vie et maître de la « musique pure » — et voue un culte à Wagner. La musique possède pour lui, l'athée, tous les attributs et toutes les pratiques d'une réelle « foi qui soutient, relie, nourrit, vivifie, et réconforte ».
En 1932, il vilipende dans son essai Querelles de famille le phonographe et la TSF qui entraient alors dans les familles et empêchaient la pratique active de la musique instrumentale en direct, remplacée par l'écoute passive et de mauvaise qualité des transmissions mécaniques, ces disques qui sont à ses yeux « de la fausse musique, de la musique de conserve ».
Toutefois, cette dernière position s'est modérée au cours des années qui suivirent avec l'amélioration des techniques audiophoniques.
À partir de 1939, il écrira également des critiques musicales, notamment dans Le Figaro.
En 1944, il fait paraître, alors qu'il est profondément affecté par la situation de la France sous l'occupation, un essai intitulé La Musique consolatrice dans lequel il développe son point de vue sur cet art et le rôle qu'il joue dans sa vie.
Lui-même non initié dans sa jeunesse à la musique, Georges Duhamel fera bénéficier ses enfants, dès leur plus jeune âge, d'une solide formation musicale conditionnant certainement la future carrière de compositeur d'Antoine Duhamel.
Les concerts familiaux, à plusieurs voix, et sous la direction paternelle seront l'une des pierres angulaires de la famille Duhamel qui émerveilleront son ami François Mauriac qui écrira de lui :
« Chez certains hommes la passion de la musique et de la poésie est une défense contre la vie ; nés sans carapaces, ils marchent dans un nuage d'harmonie, comme des poissons troublent l'eau pour n'être pas découverts. Ainsi Bach et Mozart protègent Duhamel. Humain, ce Duhamel, trop humain, il n'aurait pu supporter la douleur des corps qui souffrent, sans une défense appropriée : la mémoire musicale. »
— François Mauriac, 1935
Le 13 Avril 1966, il meurt à Valmondois Seine-et-Oise, actuellement Val-d'Oise le 13 avril 1966,

Å’uvre

Récits, romans, voyages, essais
Vie des martyrs (1917)
Civilisation (1918, prix Goncourt)
La Possession du monde (1919)
Entretiens dans le tumulte (1919)
Vie et aventures de Salavin (1920-1932) :
I. Confession de minuit (1920)
II. Deux Hommes (1924)
III. Journal de Salavin (1927)
IV. Le Club des Lyonnais (1929)
V. Tel qu'en lui-même... (1932)
Les Hommes abandonnés (1921)
Lapointe et Ropiteau (1921)
Les Plaisirs et les Jeux (1922)
Le Prince Jaffar (1924)
Essai sur le roman (1925)
Suite hollandaise (1925)
Délibérations (1925)
La Pierre d'Horeb (1926)
Lettres au Patagon (1926)
Essai sur une renaissance dramatique (1926)
Le Voyage de Moscou (1927)
Memorial cauchois (1927)
Images de la Grèce (1928)
Les Sept Dernières Plaies (1928)
La Nuit d'orage (1928)
Scènes de la vie future (1930)
Géographie cordiale de l'Europe (1931)
Les Jumeaux de Vallangoujard (1931)
Querelles de famille (1932)
Mon royaume (1932)
Chronique des Pasquier : (1933-1945)
I. Le Notaire du Havre
II. Le Jardin des bêtes sauvages
III. Vue de la Terre promise
IV. La Nuit de la Saint-Jean
V. Le Désert de Bièvres
VI. Les Maîtres
VII. Cécile parmi nous
VIII. Le Combat contre les ombres
IX. Suzanne et les Jeunes Hommes
X. La Passion de Joseph Pasquier
L'Humaniste et l'Automate (1933)
Discours aux nuages (1934)
Remarques sur les mémoires imaginaires (1934)
Fables de mon jardin (1936)
Deux Patrons (Erasme, Cervantes) (1937)
Esquisse pour un portait du chirurgien moderne (1938)
Au chevet de la civilisation (1938)
Le Dernier Voyage de Candide (1938)
Mémorial de la guerre blanche (1939)
Finlande (1940)
Positions françaises (1940)
Lieu d'asile (1940)
Civilisation française (1944)
Chronique des saisons amères (1944)
La Musique consolatrice (1944)
Paroles de médecin (1944)
Images de notre délivrance (1944)
Lumières sur ma vie (1944-1953) :
I. Inventaire de l'abîme
II. Biographie de mes fantômes
III. Le Temps de la recherche
IV. La Pesée des âmes
V. Les Espoirs et les Épreuves
Twinka (1945)
Souvenirs de la vie du Paradis (1946)
Visages (1946)
Homère au xxe siècle (1947)
Semailles au vent (1947)
Entretien au bord du fleuve (avec Henri Mondor) (1947)
Tribulations de l'espérance (1947)
Consultation aux pays d'Islam (1947)
Le Bestiaire et l'Herbier (1948)
Hollande (1949)
Le Voyage de Patrice Périot (1950)
Cri des profondeurs (1951)
Chronique de Paris au temps des Pasquier (1951)
Manuel du protestataire (1952)
Vues sur Rimbaud (1952)
Le Japon entre la tradition et l'avenir (1953)
Les Voyageurs de l'espérance (1953)
Refuges de la lecture (1954)
La Turquie, nouvelle puissance d'Occident (1954)
L'Archange de l'aventure (1955)
Croisade contre le cancer (1955)
Les Compagnons de l'Apocalypse (1956)
Pages de mon journal intime (1956)
Israël, clef de l'Orient (1957)
Problèmes de l'heure (1957)
Le Complexe de Théophile (1958)
Travail, ô mon seul repos (1959)
Nouvelles du sombre empire (1960)
Problèmes de civilisation (1961)
Traité du départ (1961)

Poésie
Des légendes, des batailles (1907)
L’Homme en tête (1909)
Selon ma loi (1910)
Notes sur la technique poétique (avec Charles Vildrac) (1910)
Compagnons (1912)
Élégies (1920)
Anthologie de la poésie lyrique française (1924)
Voix du Vieux Monde, mis en musique par Albert Doyen (1925)

Critique
Propos critiques (1912)
Paul Claudel (1913)
Les Poètes et la Poésie (1914)
Maurice de Vlaminck (1927)
Défense des lettres (1937)
Les Confessions sans pénitence (1941)

Théâtre

La Lumière (1911)
Dans l'ombre des statues (1912)
Le Combat (1913)
Le Cafard (1916)
L'Œuvre des athlètes (1920)
Quand vous voudrez (1921)
La Journée des aveux (1923)

Distinctions

Croix de guerre 1914-1918
Grand-Croix de la Légion d'honneur
Commandeur de l'Ordre des arts et des lettres
Commandeur de la Santé publique
Distinctions Prix Goncourt (1918)
Membre de l'Académie nationale de médecine
Membre de l'Académie française
Membre de l'Académie des sciences morales et politiques

Hommages

La rue Georges-Duhamel dans le 15e arrondissement et le jardin Georges-Duhamel dans le 13e arrondissement de Paris ont été nommés en son souvenir au début des années 2000. Trois établissements scolaires portent le nom de l'écrivain :
Le collège Georges-Duhamel, no 13 rue des Volontaires, dans le 15e arrondissement de Paris ;
Le collège Georges-Duhamel, no 132 rue Émile-Zola à Herblay dans le Val-d'Oise ;
Le groupe scolaire Georges-Duhamel, rue Robert-Lepeltier à Champagne-sur-Oise ;
ainsi que de nombreuses bibliothèques en France (à L'Isle-Adam, Mantes-la-Jolie, Champforgeuil, Altkirch, etc).
sources : Wikipédia

Poésie

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Liens :

http://youtu.be/3ZDG10Hev3U le clan des Pasquier le film
http://youtu.be/9lm_AcXwPZg la musique consolatrice I
http://youtu.be/DBXS37pGUes la musique consolatrice II




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Posté le : 29/06/2013 18:56
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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