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Gustav Malher
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Le 7 Juillet 1860 naît Gustav Malher


Sa musique

Prolongeant la tradition symphonique de Beethoven et de Brahms en y insufflant la modernité de Wagner et de Bruckner, les œuvres purement symphoniques de Mahler sont souvent de véritables récits. Il n'hésita pas à utiliser dans quatre de ses neuf symphonies et dans le célèbre Chant de la Terre (1908), des chœurs ou des voix de solistes, pour en accentuer l'aspect narratif. Sa dixième symphonie resta inachevée.
Grand amoureux des textes et des voix, il composa des cycles de lieder orchestraux dont le Knaben Wunderhorn (1888) et les Kindertotenlieder "Chants des enfants morts" (1902) sont de superbes exemples. Il écrivit également des lieder pour voix et piano seul.
La musique de Mahler, est déconcertante pour qui ne se donne pas pas la peine d'aller vers elle. La raison fondamentale est la contradiction apparente entre le choix que fit Mahler de son matériau musical et la façon dont il le traite. Certains crurent voire là, un manque d'inspiration et d'originalité. Largement romantique par son inspiration, Mahler est résolument moderne par son langage. L'oeuvre de Mahler annonce l'atonalité, et sans l'avoir jamais abandonné, réduit en poussière la "Tonalité". Il en sera de même avec la mélodie en tant que telle. Elle n'existe plus, confiée à un seul groupe d'instruments, mais elle est partagée entre tous les
instrumentistes de l'orchestre, passant de l'un à l'autre, disparaissant d'un coté pour apparaître là où on ne l'attendait plus. Il a su exploiter les ressources de chaque instrument, allant jusqu'à utiliser l'harmonium ou la mandolin
L'orchestration était pour lui un moyen de mettre en valeur les lignes mélodiques les plus banales, comme la mélodie de "Frère Jacques", et de les combiner délicatement, avec maîtrise, dans la plus grande clarté, et avec une finesse, une subtilité, et un raffinement jamais atteint, jusque là.
Les symphonies de Mahler marquent l'apogée du post romantisme. La musique de Mahler, laisse de la place à la surprise et à "l'accident". Une symphonie peut se terminer dans une clé différente de celle dans laquelle elle a commencé. Ce sont des constructions progressives et la musique ne cesse d'y évoluer selon de véritables parcours psychologiques où Mahler fait s'affronter des sentiments contradictoires, désespoir, optimisme ou ironie. Longtemps méconnue, l'œuvre de Mahler est le miroir de la vulnérabilité humaine.

"Elle créa le scandale et depuis le scandale n'a pas cessé".


Sa vie

Gustav Mahler a vu le jour à Kaliště le 7 juillet 1860, en Bohême, dans l'empire austro-hongrois, actuellement République tchèque. Pendant sa première année, ses parents s’établirent en Moravie à Jihlava, où il passa son enfance. En 1875 il fut admis au conservatoire de Vienne où il étudia le piano avec Julius Epstein et partagea la chambre d'Hans Rott.
Il suivit parallèlement des conférences données par Anton Bruckner à l’université de Vienne.
Sa première composition importante fut Das Klagende Lied qu’il présenta à un concours en tant qu’opéra, mais qu’il transforma plus tard en cantate.
L’échec de cette tentative le persuada de se tourner vers la direction d’orchestre.
Après un premier engagement à Bad Hall, il obtint des postes dans des opéras de plus en plus grands ;
Ljubljana en 1881, Olomouc en 1882, Kassel en 1884, Opéra d'État de Prague en 1885 où il y dirigea la neuvième symphonie de Beethoven, puis Leipzig en 1886 et Budapest en 1891.
Son premier poste de longue durée fut à l’opéra de Hambourg en 1891, où il resta jusqu’en 1897. C’est pendant les vacances d’été qu’il prenait alors à Steinbach-am-Attersee, qu’il se remit à la composition et acheva sa première symphonie et les Lieder aus « Des Knaben Wunderhorn ».

Mahler se convertit en 1897 du judaïsme au catholicisme pour pouvoir obtenir le poste de directeur artistique du prestigieux opéra de Vienne, poste dont les Juifs étaient alors exclus dans la pratique.
Il passa les dix années suivantes à Vienne et y acquit une réputation de perfectionniste.
Pendant cette période, pendant laquelle il alternait la direction pour neuf mois de l’année et la composition le reste du temps - principalement à Maiernigg, où il avait une petite maison sur le Wörthersee - il composa ses symphonies de la deuxième à la huitième.
Il épousa Alma Schindler en 1902 et en eut deux filles, Maria et Anna.
En 1907, sa fille aînée Maria décède, emportée par la scarlatine.
La même année, il se découvrit une maladie de cœur et il perdit son emploi à Vienne, en proie aux attaques d’une presse largement antisémite, après avoir sans trop de succès essayé de défendre ses propres œuvres.
En 1910, craignant que sa femme ne le quitte il consultera Sigmund Freud avec qui il fit une discussion-promenade de 4 heures durant laquelle il se "guérit": il écrira à sa femme : "...Suis joyeux. Conversation intéressante..."
Alors que sa quatrième symphonie avait reçu un accueil assez favorable, il lui fallut attendre 1910 pour rencontrer un vrai succès public avec la huitième symphonie.
Ses œuvres ultérieures ne furent jamais exécutées en public de son vivant.

Mahler était en butte à des attaques antisémites de plus en plus virulentes quand il reçut une offre pour diriger le Metropolitan Opera à New York.
Il y dirigea une saison en 1908 mais fut écarté au profit d’Arturo Toscanini. Il revint à New York l’année suivante pour y diriger l'Orchestre philharmonique de New York.
De cette période datent l’achèvement de Das Lied von der Erde et de sa dernière œuvre achevée, la neuvième symphonie.
Pendant quatre années de suite, il passera les hivers aux États-Unis, et le printemps et l'été en Europe dans les Dolomites. Il composera ses trois dernières symphonies, dont la huitième, dite "Symphonie des mille" à cause du nombre des exécutants, 150 personnes à l'orchestre et 850 choristes d'après la légende qui lui apportera la gloire en tant que compositeur.
C’est durant sa dernière visite aux États-Unis qu’il tomba gravement malade et demanda à retourner à Vienne, où il mourut le en mai 1911, laissant inachevée sa dixième symphonie. Le dernier mot qu'il prononça, un doigt levé dirigeant un orchestre invisible, fut : "Mozart !".

Mahler meurt le 18 mai 1911 à 51 ans. Il fut enterré non loin de la capitale autrichienne, au cimetière de Grinzing.


La musique de Mahler est ancrée dans la tradition austro-allemande, celle de Jean-Sébastien Bach, de la première « école de Vienne » de Haydn, Mozart, Beethoven et Schubert et de la génération romantique, Schumann, Brahms et Mendelssohn, mais surtout de franz liszt et d'Anton Bruckner, dont les vastes symphonies à prétentions métaphysico-existentielles anticipent les siennes. Cependant l’influence décisive de son œuvre fut Richard Wagner, le seul selon lui dont la musique possédait réellement un « développement » (cf. Forme sonate).
La musique de Mahler combine des influences romantiques - comme le fait de donner des titres à ses symphonies, ou de leur associer des programmes - avec l’utilisation de la musique populaire viennoise et l’art contrapuntique, en utilisant les immenses ressources de l’orchestre symphonique. Le résultat de sa recherche pour étendre son univers musical fut qu’il développa la forme symphonique au point d’en faire éclater le moule formel. Une symphonie se devait d’être, dans ses termes, un univers entier. De ce fait, Mahler fut confronté à des difficultés dans la présentation de ses œuvres et eut tendance à en réviser sans fin les détails d’orchestration.

On divise généralement ses symphonies selon trois périodes :

* La première période, marquée par son interprétation des poèmes du recueil « des Knaben Wunderhorn » et parsemée de mélodies venant de sa propre mise en musique de ces mêmes poèmes, comprend les quatre premières symphonies.
* Dans la deuxième période, comprenant les trois symphonies suivantes, l’expression devient plus sévère, plus tragique. Elle impressionna le public viennois tout autant qu’elle influença d’autres compositeurs.
* La dernière période est marquée par une importance croissante de la polyphonie et comprend la symphonie n° 8 dite « des mille », la neuvième symphonie, la dixième, inachevée, ainsi que le cycle de lieder avec orchestre Das Lied von der Erde (le Chant de la terre).

Mahler était obsédé par l’héritage de Beethoven. Tout en étant terrifié à l’idée d'écrire une symphonie qui portât le numéro neuf, il déclarait que chacune de ses propres symphonies était une « neuvième », avec autant d’impact et d’importance que celle de l’Ode à la joie. Peu de compositeurs ont à ce point mêlé leur vie personnelle et leur œuvre. Le manuscrit de la dixième symphonie de Mahler comporte des notes destinées à sa femme, qui avait une liaison avec Walter Gropius, et d’autres références autobiographiques.

Ces aspects conduisirent à considérer sa musique, encore longtemps après sa mort, comme emphatique, voire enflée. Debussy, qui avait quitté ostensiblement la salle lors de la première de la 2e symphonie à Paris, avait déclaré : « Ouvrons l'œil et fermons l’oreille… Le goût français n’admettra jamais ces géants pneumatiques à d’autre honneur que de servir de réclame à Bibendum. »

Pourtant, quelle que soit la durée de ces œuvres, ou l'effectif requis pour leur exécution, il est vrai aussi qu'elles constituent toujours une démonstration d'orchestration magistrale, ce que même les pires détracteurs de sa musique, à l'époque, étaient bien contraints de reconnaître. Même dans des œuvres se contentant d'un orchestre "minimal" comme sa 4e symphonie, la délicatesse de l'orchestration, son inventivité, le fait que les timbres soient partie intégrante de la composition font de Mahler, sous bien des aspects, un héritier direct de Berlioz.

Il est vrai que Mahler avait toujours cherché à innover et à étendre le genre symphonique, mais cela ne doit pas faire oublier qu’il était aussi un artisan minutieux, ce qui se voit dans ses méthodes de travail méticuleuses, dans la planification ordonnée de ses œuvres et dans ses études des maîtres antérieurs.

Mahler, grand maître d’un romantisme crépusculaire qu’il fait entrer dans la modernité, chaînon manquant entre Bruckner et Schoenberg, est un compositeur qui a merveilleusement synthétisé la leçon de ses maîtres : Beethoven, Wagner, Bruckner en portant le langage symphonique classique à un point de non-retour qui ne lui survivra pas.
Certes les Français des années 1900 n’appréciaient pas vraiment son œuvre.
C’était peu visionnaire, mais bien caractéristique d’une époque où la musique française et la musique allemande se livraient une guerre ouverte.
La 4 ème symphonie qui comporte une partie vocale :Ilse Eerens, fut sifflée à sa création en 1901 et ne fut acceptée par le public qu’en 1904 à Amsterdam.

« L’homme mûr peut-il, sans en éprouver nulle honte, retrouver la bienheureuse candeur, le bonheur perdu de son enfance ? ». (Gustav Mahler)

Le rôle charnière de Mahler entre la période romantique et la période moderne n’est pas sans rappeler le rôle qu’avait joué Haydn pour la musique romantique. Ses compositions eurent une influence décisive sur les compositeurs Richard Strauss, Arnold Schönberg, Alban Berg et Anton Webern, ainsi que sur les chefs d’orchestre Bruno Walter et Otto Klemperer, qu’il avait tous les deux aidés dans leur carrière.

Ses mélodies, parfois à la limite de la rupture, son goût des grands intervalles expressifs, ses modulations abruptes, l’utilisation d’accords dissonants sur des points clefs quand le programme le requiert, quitte à violer quelque peu la conduite des voix du contrepoint classique, ont rendu possible le grand saut vers l’atonalité. Parmi ses autres innovations, on trouve l’introduction d’instruments parfois « exotiques » dans l’orchestre (guitare, mandoline), l’extension de la section des percussions, l’usage de chœurs et de solistes vocaux dans la musique symphonique.

En tant que chef d’orchestre, sa technique et ses méthodes ont survécu jusqu’à notre époque. Célèbre pour avoir dit que « la tradition, c’est la paresse », il exigeait un intense travail de répétitions avant un concert, ce qui conduisait à des tensions avec les orchestres qu’il dirigeait, quelle que pût être par ailleurs l’amélioration du résultat final.

« Mon temps viendra » disait Mahler face aux difficultés qu’il rencontrait pour faire accepter ses œuvres et c’est en effet ce qui se produisit vers les années 1960, notamment grâce à Leonard Bernstein, puis, plus tard, en 1971, grâce à l’illustration musicale du film chef-d’œuvre de Luchino Visconti "Mort à Venise" par l'utilisation de l'adagietto de la 5e symphonie, ce qui va enfin engendrer un véritable engouement pour sa musique et sortir définitivement son œuvre toute entière du purgatoire relatif dans lequel elle était confinée depuis sa disparition.


Son Oeuvre.

Symphonie
Titre Surnom Tonalité Composition Création Mouvements Orchestration Durée
Symphonie n° 1« Titan » ré majeur 1888-1896 20 novembre 1889 à Budapest 4 (certaines versions comprennent le mouvement « Blumine » écarté par Mahler.) Orchestre 50 minutes environ
Symphonie n° 2« Résurrection » do mineur 1888-1894 13 décembre 1895 à Berlin 5 Orchestre, contralto, soprano, ch
Symphonie n° 3ré mineur1893-1896 9 juin 1902 ) Krefeld 6 Orchestre, alto, chœurs 90 minutes environ
Symphonie n° 4sol majeur1899-1900 25 novembre 1901 à Munich 4 Orchestre, soprano 55 minutes environ
Symphonie n° 5do dièse mineur1901-1902 18 octobre 1904 à Cologne 5 Orchestre 70 minutes environ
Symphonie n° 6« Tragique » la mineur 1903-1904 27 mai 1906 à Essen 4 Orchestre 75–85 minutes
Symphonie n° 7« Chant de la nuit »mi mineur 1904-1905 19 septembre 1908 à Prague 5
Symphonie n° 8« Symphonie des mille »mi bémol majeur 1906-1907 12 septembre 1910 à Munich Orchestre, solistes, chœurs 80–85 minutes
Symphonie n° 9ré majeur 1909-1910 26 juin 1912 à Vienne 4 Orchestre 80–85 minutes
Symphonie n° 10« Inachevée » fa dièse majeur 1910 14 octobre 1924 à Vienne 5 (les cinq ont été composés par Mahler mais seul le premier est orchestré, les quatre autres mouvements ont été complétés et orchestrés par plusieurs musiciens mais c'est la version de Deryck Cooke qui est la plus plébiscitée) Orchestre 25 minutes (premier mouvement seul) ou 75–80 minutes (les cinq).

Å’uvres vocales

Titre Traduction Texte Composition Chants Durée
Das klagende Lied Le chant plaintif Gustav Mahler 1878-1880
1896-1899
3 parties 60–70 minutes
Lieder aus der JugendzeitChants de jeunesse
Trois Lieder, Cinq Lieder et Neuf premiers Wunderhorn Lieder
Tirso de Molina
1880-1883
Lieder eines fahrenden Gesellen Chants d'un compagnon errant
Lieder nach Gedichten aus »Des Knaben Wunderhorn«
Lieder sur des poèmes du « Knaben Wunderhorn
Rückert-Lieder
Friedrich Rückert
Kindertotenlieder Chants pour des enfants morts
Friedrich
Das Lied von der Erde Le Chant de la Terre
Li Bai, Meng Haoran,
Wang Wei et Qian Qi traduits et adaptés par Hans Bethge


Liens

http://youtu.be/ag18Np_JInY Symphonie N° 3 en Ré majeur
http://youtu.be/cQFjDBFXN58 Symphonie N° 1 Titan
http://youtu.be/c2rKsfm-FYk symphonie Titan 3ème mouvement (musique de Mort à Venise)
http://youtu.be/a0z8dznTybc Gustav Malher son portrait sur France musique



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Posté le : 07/07/2013 01:02
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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