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Lucienne Boyer
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Le 18 Août 1901 naît Lucienne Boyer

Chanteuse française
Rien ne disposait la petite Émilienne-Henriette Boyer, Parisienne de Montparnasse, à faire carrière dans le chant.

Enfance

Lucienne Boyer, née à Paris 6e le 18 août 1901, et morte le 6 décembre 1983 à Paris 10e. De son vrai nom Émilienne-Henriette Boyer, elle fut l’une des chanteuses françaises les plus en vogue de l’entre-deux-guerres.
Elle a pour surnom "La Dame en Bleu". Parlez-moi d’amour est son plus célèbre succès.
Issue d'un milieu très modeste, elle découvre avec émerveillement le monde de l'illusion à la faveur d'une matinée au Casino de Paris, où sa mère l'emmène voir Gaby Deslys dans la revue Laisse-les tomber, en 1917. Désormais, la jeune fille n'a plus qu'une idée en tête : pénétrer dans cet univers de rêve.
Son père, pompier, est tué au cours de la Première Guerre mondiale.
Son lot quotidien, c'est le travail en usine, puis la sténographie, emploi qu'elle n'occupe que deux mois au théâtre de l'Athénée.
Lucienne Boyer se fait engager comme dactylo au Théâtre de l’Athénée pour se rapprocher de la scène.

Début sur scène

Devenue mannequin, sa beauté lui fait rencontrer Foujita dont elle devient le modèle, car cette ravissante brune aux yeux bleus obtient vite un rôle de figuration dans l'opérette de Claude Terrasse "La petite femme de Loth"
Elle pose également pour Jean-Gabriel Domergue, et paraît à la Cigale, à l'Eldorado et au théâtre Michel, dans des seconds rôles de comédie ou de revue.
Elle y fera ses premiers essais au théâtre, puis à partir de 1916-1917 ses débuts dans la chanson, toujours au Théâtre de l’Athénée, mais aussi au Michel, au Concordia et à l’Eldorado, Chez Fysher, puis au Concert Mayol.

Début de chanteuse

Émilienne-Henriette devient Lucienne, par admiration, semble-t-il, pour le chansonnier Lucien-Boyer ; Après avoir contribué bien jeune à l’effort de guerre dans une usine d’armement, elle débute bientôt dans le métier de sa mère : modiste, elle étudie la comédie, le chant et la danse, tout en travaillant comme modiste pour payer ses cours.
C'est au Concert Mayol, où elle joue des sketches, que l'imprésario américain Lee Shubert la remarque. Il lui fait faire ses débuts dans la chanson chez Fyscher 1926, un cabaret chic de la rue d'Antin où Arletty, Yvonne George, Lys Gauty et Marie Dubas ont fait leurs classes. Lucienne Boyer connaît un succès immédiat et désormais elle se consacrera à la chanson.

Broadway

Puis, Lee Schubert l’engage pour un contrat à Broadway qui durera neuf mois en compagnie de Germaine Lix et de l'excentrique Môme Moineau.
Sa carrière aux États-Unis et en Amérique du Sud à Buenos Aires dans l'année 1927 sera désormais aussi brillante qu’en France. Elle chantera en 1924 à New York au "Rainbow Room" et au "Little Theate" de la 44e rue.
Après ces mois sur la scène de Broadway, elle reçoit un accueil triomphal du public parisien, qui, en 1927, l'acclame à l'Olympia et à l'Empire.
De retour à Paris, en 1928, elle ouvre le cabaret "Les Borgias " et enregistre ses premiers disques dont "Tu me demandes si je t'aime".
Elle pose nue pour la première fois en été 1929.
C’est en 1930 qu’elle créé "Parlez-moi d'amour" écrite par Jean Lenoir en 1923. Le premier Grand Prix du disque de l’Académie Charles-Cros vient couronner ce succès la même année.


Retour en France et mariage

Pendant des années, Lucienne Boyer va poursuivre sa carrière au music-hall, donnant un récital salle Pleyel en 1933, créant une opérette de Jean de Létraz, La Belle Saison en 1937, avec Jacques Pills, son second mari, et se produisant au cabaret.
Elle anime elle-même plusieurs établissements, Les Borgia ; Monseigneur ; Chez les clochards ; Chez elle ; Chez Lucienne, où son répertoire intimiste fait merveille.
"J'aime le cabaret, disait-elle. On est tout près de son public, presque mêlé à lui, et l'on peut lire sur son visage tout ce qu'on veut lui faire éprouver."
Elle enregistre quelques titres avec le duo Pills et Tabet et épouse en 1939 Jacques Pills en seconde noces.

Jacqueline Boyer

De cette union naîtra Jacqueline Boyer en 1941, qui fera aussi une carrière de chanteuse.
Lucienne Boyer rouvre son cabaret "Chez elle" dès septembre 1940 et y appose une pancarte "interdit aux juifs" Elle affirmera ensuite que c'était le seul moyen pour éviter la déportation de son compagnon Jacques Pills.

Survol de sa carrière

Outre "Parlez-moi d'amour" une chanson de Jean Lenoir restée cinq ans sans interprète, qui lui vaut le premier Grand Prix du disque en 1930, on peut retenir, d'un répertoire voué à la chanson sentimentale, "Les Prénoms effacés", "Un amour comme le nôtre", "Mon cœur est un violon" et "Si petite".
Tout l'art de Lucienne Boyer consistait à transfigurer, à force d'émotion et de sincérité, des canevas d'un romanesque souvent trop facile.
En l'écoutant détailler, d'une voix chaude, prête à se briser, l'éternelle complainte des amoureux déçus, le spectateur avait l'impression d'être le témoin privilégié d'une confidence.
Notons tout de même que Lucienne Boyer fut la créatrice d'une fort belle chanson de Charles Trenet : "Que reste-t-il de nos amours" ?
La "dame en bleu" – un surnom que lui valurent ses robes de scène, assorties à la couleur de ses yeux – est une des rares interprètes françaises à avoir fait une carrière extrêmement brillante aux États-Unis.

Cinéma

En 1970, elle apparaît dans le film Le Clair de Terre de Guy Gilles où elle interprète deux chansons.
En 1976, Lucienne Boyer fêta ses cinquante ans de chanson sur la scène de l'Olympia.
On peut regretter que le cinéma n'ait pas su préserver pour la postérité le souvenir de cette "âme de cœur" de la chanson française.
Seul Guy Gilles, dans Clair de terre en 1970, nous laisse une image de la créatrice de Parlez-moi d'amour.
Au début des années 1980, elle fait encore des spectacles , comme par le passé, avec la même présentation, sa robe bleue légendaire, et sa voix incomparable et identique, par exemple pour l'Association La Roue Tourne, comme au Palais d'Hiver de Lyon avec Marcel Zanini dans le même programme.

Dernière apparition

C’est en compagnie de sa fille qu’elle fera une dernière apparition sur scène en 1976.
La "Dame en bleu" s’éteint le 6 décembre 1983. Elle repose au cimetière de Bagneux, près de Paris.


Famille d’artistes

En 1939, elle épouse l’auteur-compositeur-interprète Jacques Pills.
De leur union naît, en avril 1941, Jacqueline Boyer, qui, devenue chanteuse, remporte en 1960 le Grand Prix de l’Eurovision, avec le titre Tom Pilibi.

Revues et Chansons

Ça ne s’apprend pas. Paroles Pierre Bayle, musique de Eblinger (1926).
Tu me demandes si je t’aime (reprise de Cora Madou) (Jean Bertet & Vincent Scotto - Vincent Scotto) (1926)
Youp et youp (1927).
Pas comme avec toi (1927).
On trompe son mari (de l'opérette La Petite Dame du train bleu, musique de Georges Van Parys, 1927)
L’amour est un jeu (idem).
Je l’aimais tant (idem).
Qui m’aurait dit (idem).
Dans la fumée (J. Bos, Paroles de Charles Trenet) (1930).
Le coup dur
Prenez mes roses (1930).
Mon sort est dans vos mains (Léon Uhl - Thomas Waller) (1930).
Parfum d’amour (1930).
Attends (1930).
Ma p’tit’môme… à moi (Pierre Bayle et R. Chamfleury - Jane Bos)(1930).
C’est un chagrin de femme (1930).
Parlez-moi d’amour. Paroles et Musique : Jean Lenoir (1930)
Gigolette. Paroles : M. Eddy. Musique : F. Lehar, R. Ferreol (1930).
La Belle (1930).
Le plus joli rêve (X... d’Arezzo 1930).
Désir... (Garde-moi dans tes bras) (reprise de Damia) ((Bertal-Maubon - A-H Monfred) (1931).
Les filles qui la nuit (Maurice Aubret & Léo Lelièvre fils - Jean Boyer) (1931).
Ah ! Pourquoi mens-tu ? (Camille François & Jean Lenoir - Jean Lenoir) (1931).
La barque d’Yves (J. Tranchant - Tranchant 1932).
Landerirette (Jamblan - Jean Delettre) (1932).
Ballade (Jamblan - Jean Delettre) (1932)
Si petite (G. Claret - P. Bayle 1933).
Tourne et vire (avec Jacques Pills) (paroles et musique de Jean Tranchant) (1933)
Parle-moi d’autre chose (musique et paroles : Jean Delettre 1933).
Moi, j’crache dans l’eau (Musique et paroles : Jean Tranchant 1933).
J’ai rêvé de t’aimer (G Goublier - C. Fallot 1934).
L’étoile d’amour (P. Delmet - C. Fallot 1934).
Un amour comme le nôtre. (Paroles : Axel Farel. Musique : Charles Borel-Clerc 1935).
Ta main (J. Delettre - M. Aubret 1935).
Chez moi (venez donc chez moi) (Paroles : Jean Féline. Musique : Paul Misraki 1935).
Mais si tu pars (T. Grouya - L. Poterat - Lapointe 1935).
C’est toujours la même chanson. (Paroles : Roger Fernay. Musique : J. Delettre 1936).
L’hôtel du Clair de Lune.
Estampe Marocaine.
Les Prénoms effacés. (Paroles et Musique : Jean Tranchant 1936).
C’est à Robinson (de l’Opérette "La belle saison"). Paroles : Jean de Letrazl. Musique : J. Delettre, Alec Siniavine (1937).
La Vagabonde (idem).
Pour toi (de l’opérette : La Belle Saison) (J. Delettre - Arrangements: A Siniavine - Jean de Létraz 1937)
La romance du Printemps (avec Jacques Pills et Tabet, de l’opérette La Belle Saison). Paroles : Jean de Létraz. Musique : J. Delettre, Alec Siniavine (1937).
Chez nous (idem).
Mon meilleur ami.
Entraîneuse.
Mon P’tit Kaki (Paroles de Georges Van Parys. Musique de René Bernstein, 1939)
Parti sans laisser d’adresse (J. Payrac - F. Gardoni - P. Dudan 1940).
Berceuse (musique et paroles: Bruno Coquatrix 1941).
C’est mon quartier (M. Yvain - L. Poterat - 1941).
Si l’on avait enregistré
C’est ma rengaine
Que reste-t-il de nos amours. Paroles : Charles Trenet. Musique : Léo Chauliac (1942).
Bonne nuit, mon amour, mon amant (Bruno Coquatrix, Fred Arlys - J. Poterat 1943).
Aussi simple que ça
Rêver. (Paroles : René Rouzaud, Rachel Thoreau] Musique : Guy Luypaerts 1945)
De la Madeleine à l’Opéra (musique et paroles Georges Tabet 1945).
Mon cœur est un violon. (Paroles de Miarka Laparcerie, d’après un poème de Jean Richepin. Musique de Miarka Laparcerie 1945).
Un air d’accordéon. Paroles : H. Contet. Musique : P. Durand 1946.
Mon petit bal musette (E. Checkler - G. Tabet 1947).
Le petit trottin ou une simple histoire. Paroles : André Hornez Musique : Henri Bourtayre (1947).
La lettre à Nini
Les mots nouveaux


Liens regarder, écouter

http://youtu.be/l2NCoaUjNDk Je t'aime
http://youtu.be/VMwddpdwa6A C'est pas la peine
http://youtu.be/D0hHNG65H24 parlez moi d'amour
http://youtu.be/jDT2Vd5OvBM mon coeur est un violon
http://youtu.be/MbAbpLbN8qc parle moi
http://youtu.be/_x_g4-0JFBM que reste -il de nos amours
http://youtu.be/9BaoPtUmuXo attends
http://youtu.be/Uz4VYFXBjPQ chanson de Ronsard
http://youtu.be/BOmEYq9qvYI la romance du printemps




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Posté le : 18/08/2013 15:24
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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