| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Invasion de la Pologne 1 Septembre 1939 [Les Forums - Histoire]

Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Invasion de la Pologne 1 Septembre 1939
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9501
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3167 / 56506
Hors Ligne
Le Premier Septembre 1939 à 5 heures du matin, la Wehrmacht envahit la Pologne

en quelques heures la violence de l'Allemagne nazie se déchaîne sur la Pologne.

"La Pologne est entre les dents du chien nazi" Et personne ne lui portera secours, l'Ouest est trop content de voir l'est attaqué.
Pour l'opinion mondiale, il ne fait guère de doute que cette agression sans déclaration de guerre préalable marque le début de la Seconde Guerre mondiale

L'invasion de la Pologne par la Wehrmacht : armée de terre commence le 1er septembre 1939 à 5 heures, sans mobilisation préalable et sans déclaration de guerre ; un groupe de SS , Schutzstaffel, brigade de protection, déguisés en soldats polonais, a justifié l'invasion par un simulacre de raid polonais en territoire allemand.
Les Allemands possèdent l'arme de la guerre éclair : la Panzerdivision, unité autonome disposant d'environ 300 chars, de troupes d'assaut motorisées, d'une artillerie tractée ; ravitaillée par air, agissant en étroite liaison avec l'aviation, elle allie mobilité et puissance.

L'invasion de la Pologne par la Wehrmacht : armée de terre commence le 1er septembre 1939 à 5 heures, sans mobilisation préalable et sans déclaration de guerre ; un groupe de SS , Schutzstaffel, brigade de protection, déguisés en soldats polonais, a justifié l'invasion par un simulacre de raid polonais en territoire allemand.
Les Allemands possèdent l'arme de la guerre éclair : la Panzerdivision, unité autonome disposant d'environ 300 chars, de troupes d'assaut motorisées, d'une artillerie tractée ; ravitaillée par air, agissant en étroite liaison avec l'aviation, elle allie mobilité et puissance.

La montée des tensions

Bien que gouvernés par des colonels proches de l'extrême-droite, les Polonais s'inquiètent de la menace allemande après l'occupation de Prague par la Wehrmacht, le 15 mars 1939.
Fort de ses premiers succès sur la scène internationale, Hitler ne tarde pas à revendiquer Dantzig, Gdansk en polonais, port polonais sur la mer Baltique qui coupe en deux le territoire du IIIe Reich et isole la Prusse orientale du reste de l'Allemagne.
Ce corridor de Dantzig est un non-sens issu du traité de Versailles de 1919 qui était fatalement appelé à devenir une pomme de discorde entre les deux pays.
Dès le 31 mars, le Premier ministre britannique Neville Chamberlain proclame son soutien à la Pologne.
De son côté, le chef d'état-major français Maurice Gamelin rassure ses homologues polonais sur la détermination de la France à les aider de tout son poids...
Pour Londres comme pour Paris, il n'est plus question de reculer face à Hitler comme à Munich à propos de la question sudète.

L'écrasement de la Pologne

Avant même que la mobilisation française fût achevée et le corps expéditionnaire britannique débarqué, les troupes polonaises – dans lesquelles la cavalerie jouait encore un grand rôle – étaient bousculées, puis anéanties et faites prisonnières. Cinq armées allemandes, dont quatre divisions blindées, convergent vers Varsovie par Bromberg, Łódz et la haute Vistule.
Tandis que l'aviation du Reich incendie des villes sans défense, dont la capitale polonaise, une « cinquième colonne » joue un rôle actif en Posnanie au profit des envahisseurs.

Dès le 9 septembre s'engage la bataille pour Varsovie, la Wehrmacht attaquant l'armée polonaise, qu'elle a tournée, de l'est vers l'ouest.
Le 17 septembre, en application du pacte germano-soviétique, l'Armée rouge envahit la Pologne orientale.
Varsovie, assiégée, bombardée, résiste quelques jours ; le 27 septembre, privée d'eau, elle se rend.
Le 28 septembre a lieu le cinquième partage de la Pologne, cette fois entre l'Allemagne et l'U.R.S.S.
Le gouvernement et quelques milliers de soldats polonais ont réussi à passer en Roumanie, d'où la plupart gagneront le Proche-Orient.
Hitler annexe au Reich Dantzig et la Posnanie.
Autour de Varsovie, il crée un gouvernement général, où sévit le racisme nazi (national-socialiste) et s'instaure la terreur.
Le martyre de la Pologne a commencé.

La drôle de guerre

À l'ouest, l'armée française a lancé une timide offensive dans la forêt de la Warndt, et conquis quelques centaines de kilomètres carrés.
Mais les quatre divisions britanniques n'ont pris position en France que le 3 octobre. Certes, la France et le Royaume-Uni ont rejeté, le 6 octobre, les propositions de paix de Hitler qui reconnaissaient le fait accompli en Pologne.
Le 16 octobre 1939, une contre-offensive allemande ramène les troupes françaises à leur point de départ, et même un peu au-delà, car Forbach est évacué.
Commence alors ce qu'on a appelé la drôle de guerre, c'est-à-dire un intermède de huit mois, marqué par des opérations de faible portée militaire ou diplomatique.
Les hostilités se limitent à des expéditions sur la mer contre les corsaires allemands, à des escarmouches de patrouilles, à une garde symbolique sur le Rhin. Cette inaction mine le moral des soldats mobilisés.

Tout en exécutant scrupuleusement les obligations du pacte qui la lie au Reich, l'U.R.S.S. s'efforce d'obtenir des contre-parties aussi avantageuses que possible.
Pour retrouver les anciennes frontières de la Russie, autant que pour créer un glacis entre elle et son inquiétant partenaire, l'U.R.S.S. occupe l'Estonie, la Lettonie et la Lituanie ; mais, la Finlande ayant refusé de lui céder des bases navales, terrestres et aériennes, l'Armée rouge envahit le territoire finlandais le 30 novembre.
À la surprise générale, la campagne d'hiver ne permettant pas de vastes opérations et les troupes soviétiques n'étant engagées que par petits groupes, l'armée finlandaise résiste jusqu'au mois de mars 1940.
La faiblesse militaire de l'U.R.S.S. paraît ainsi démontrée ; les gouvernements français et britannique envisagent une double attaque visant l'Allemagne à travers l'U.R.S.S. : un corps expéditionnaire qui irait au secours de la Finlande et un raid vers le pétrole du Caucase par l'aviation française stationnée en Syrie sous le commandement du général Weygand. En définitive, l'opération se limite à l'exclusion définitive de l'U.R.S.S. de la Société des Nations le 14 décembre 1939.
Accusé de mollesse dans la conduite de la guerre, Daladier a cédé la présidence du conseil des ministres à Paul Reynaud, le 21 mars.
Mais l'opinion française demeure divisée, intoxiquée par la propagande de Joseph Goebbels, ministre allemand de l'Information.

Contre l'Allemagne elle-même, le haut commandement franco-britannique se borne à supputer les intentions de la Wehrmacht en échafaudant des plans répondant à diverses hypothèses.
Il apparaît clairement qu'il faudrait devancer les Allemands en Belgique, mais le gouvernement belge accepte seulement une entrée des troupes alliées en Belgique après une attaque allemande.
Tirant partiellement les leçons de la déroute polonaise, l'état-major décide la création de quatre divisions blindées, dont la constitution, l'armement et l'entraînement s'effectuent lentement et difficilement ; elles ne comprennent que 170 chars en moyenne chacune, les autres blindés – dont le nombre total est sensiblement égal à celui des blindés allemands – demeurant éparpillés entre les unités.

Le blocus naval ne donne guère de résultat, l'Allemagne recevant de l'U.R.S.S. les matières premières dont elle a besoin. Cependant, la guerre sous-marine a commencé à l'initiative allemande : c'est un contre-blocus qui risque de gêner beaucoup l'armement et le ravitaillement du Royaume-Uni par les convois venus des dominions ou des États-Unis.

L'Italie s'étant placée en état de non-belligérance, l'état-major français ne peut pas porter la guerre dans la plaine du Pô, comme le général Gamelin l'avait un moment envisagé.
L'armée allemande se renforce sans cesse, le nombre des Panzerdivisionen passant de 5 à 12. La supériorité aérienne de l'Allemagne est écrasante ; les chasseurs britanniques valent certes les chasseurs allemands, mais ils sont inférieurs en nombre ; les bombardiers alliés font cruellement défaut.

Siège de Varsovie en 1939.

Le siège de Varsovie oppose la Armia Warszawa en garnison et retranchée dans la capitale de la Pologne, Varsovie, et l'armée allemande pendant la Seconde Guerre mondiale.
La bataille débute par un grand bombardement aérien de la ville par la Luftwaffe le 1er septembre 1939.
Les combats terrestres commencent le 8 septembre quand la première unité de blindés allemands arrive dans l'arrondissement de Wola et la banlieue sud-ouest de la ville.
Malgré les émissions de radio allemandes qui annoncent la capture de Varsovie, l'attaque est arrêtée peu après et Varsovie mise en état de siège.
Ce dernier dure jusqu'au 28 septembre, date de la capitulation de la garnison polonaise.
Le 26 septembre, Rómmel envoie un émissaire et les Polonais capitulent le 28 septembre à 13h15.
Avec la prise de Varsovie, 120 000 prisonniers dont 16 000 blessés ont été capturés.
Dans le secteur de Kock, près de Lublin, la 13e division d'infanterie motorisée allemande est surprise par le Groupe opérationnel indépendant de Polésie du général Franciszek Kleeberg, qui flanque les fantassins à l’aide de sa cavalerie. Les derniers coups de feu polonais sont tirés le 6 octobre.
La Bataille de Kock — la dernière de cette guerre — durera quatre jours, mais le 6 octobre des renforts vont venir à bout des dernières unités polonaises qui capitulent, à court de munitions, de moyens de transport et de ravitaillement.

Bilan

Il aura fallu un peu plus d'un mois — exactement 35 jours — aux armées allemande et soviétique pour venir à bout de la Pologne. Le gouvernement polonais ne demanda ni ne conclut d'armistice avec les forces d'invasion.
Les forces militaires qui purent s'échapper reformèrent rapidement une armée polonaise à l'étranger pour continuer le combat.
Par voie terrestre, 30 000 soldats polonais réussiront à s'enfuir par la Roumanie, que sa flotte transporte, par la mer Noire et l'Égée, à Alexandrie, en territoire britannique.
Soixante mille autres Polonais, dont de nombreux soldats, fuient par la Slovaquie, la Hongrie et la Yougoslavie : beaucoup de ces exilés rejoindront, par l'Adriatique ou par la Grèce, l'armée polonaise reconstituée en France.
Ces routes d'exil se ferment en juin 1940, après l'effondrement de la France, lorsque tous ces pays rejoignent l'orbite allemande ; dès lors, les réfugiés polonais y sont internés.
Lors de la campagne polonaise, les pertes allemandes se chiffrent à 16 660 morts ou disparus et 32 000 blessés. Ils perdent également 832 chars, toutes causes comprises dont 34112 de manière définitive.
Une autre source donne 419 chars perdus parmi lesquels 236 sont irrécupérables.
Les Polonais, quant à eux, perdent 66 300 tués, 133 700 blessés et 680 000 prisonniers, 580 000 capturés par les Allemands et plus de 100 000 capturés par les Soviétiques.
L'Etoile Rouge du 17 septembre 1940 donne les chiffres de prisonniers polonais suivants : 12 généraux, 8 000 officiers, plus de 200 000 soldats.
Les Soviétiques perdirent 737 hommes et eurent 1 125 blessés ; enfin, les Slovaques eurent 30 morts ou disparus et 46 blessés.
À ces pertes militaires s'ajoutent les pertes civiles. En effet, dès les premiers jours du conflit, on compte des morts civils, à l'image des Allemands, entre 100 et 1 000 tués lors du Dimanche sanglant de Bromberg , le 3 septembre ; ces morts sont mis en avant par le commandement allemand et servent de prétexte aux crimes dont se rendent coupables les Allemands en Pologne : incendies de villages, exécutions de civils par balle ou à la grenade.
De plus, l'armée allemande connaît la psychose du franc-tireur, particulièrement exacerbée, favorisée par la rapidité de l'avance des unités motorisées et par l'inexpérience des soldats allemands.
Ainsi, des ordres rappellent les sanctions encourues par les civils en cas de détention d'armes, en cas de tirs sur les troupes à partir de leur maison, mais aussi les prérogatives des juges en ce qui concerne les civils polonais.
Le 3 octobre 1939, Lavrenti Beria signe le décret 16/91-415 du Politburo autorisant le NKVD à échanger avec les Allemands, du 24 octobre au 23 novembre 1939, 46 000 prisonniers polonais contre 44 000 en sens inverse.
Cet échange sera unique .

Aujourd'hui

Les commémorations du 70e anniversaire respectivement de l'invasion allemande de la Pologne le 1er septembre 2009 puis du massacre de plus de 20 000 officiers polonais à Katyn par le NKVD soviétique le 7 avril 2010, enfin reconnu officiellement par Moscou, ont été l'occasion d'un grand pas sur le chemin de la réconciliation polono-russe malgré le tragique accident de l'avion présidentiel le 10 avril 2010, à Smolensk tout près de Katyn, qui coûte la vie à une centaine de hauts personnages de l'État venus pour la suite de la commémoration. Cette tragédie – en relançant en interne l'image d'une Pologne martyrisée par l'histoire – a suscité un élan d'unité nationale et une émotion partagée par les autorités russes. J. Buzek – ancien dirigeant de Solidarnosc, ancien Premier ministre libéral modéré soutenu par le PPE – est élu président du Parlement européen : le fait qu'il soit le premier Est-européen à occuper ce poste renforce l'image européenne de la Pologne.
Avec une croissance économique positive en 2009, le pays fait figure d'exception : il renonce même à utiliser le crédit ouvert par le FMI et en fournit à l'Islande.
La rigueur financière, le flottement du zloty, la taille du pays, une base industrielle peu dépendante des importations, le faible endettement des ménages, l'étroit contrôle public du système bancaire et financier, la multiplication des micro-entreprises dans les services et, enfin, l'importance des fonds structurels communautaires efficacement gérés sont autant de facteurs explicatifs.
Mais le pays doit faire face à de nombreux défis avec un taux de pauvreté de 17 %, la difficile pérennité des chantiers navals de Gdynia et de Szczecin, le mauvais état des infrastructures routières qui participe d'une forte mortalité ou la revente de l'usine Dell de Lodz – délocalisée d'Irlande en 2009 – au taïwanais Foxconn.
La démographie polonaise a basculé d'une forte natalité à un non-renouvellement générationnel.
Pour y faire face, la prime à la naissance et l'aide aux familles nombreuses ont été revalorisées alors que les débats sur l'avortement interdit par la loi de 1993 et sur la fécondation in vitro ont repris, sur fond de violente hostilité de l'épiscopat. L'émigration de deux millions d'actifs depuis l'entrée dans l'UE est victime de la crise des Îles britanniques alors que de nombreux Russes, Ukrainiens, Chinois ou Coréens travaillent illégalement sur le territoire polonais et que la frontière orientale voit affluer illégaux et réfugiés, Géorgiens, Tchéchènes, provoquant des tensions xénophobes et posant la question de l'identité nationale.


Liens

http://youtu.be/MZy4iKJ7Nn8 invasion de la Pologne
http://youtu.be/o8a6CMOZwwM L'attaque sur la Pologne

http://youtu.be/LBN5ZeDHlRA La wehrmacht 1
http://youtu.be/IQRyE2ZJh_c La Wehrmacht 2
http://youtu.be/oxzzaaZY4DE La Wehrmacht 3
p://youtu.be/Bnm9SruYd98 La Wehrmacht 4
http://youtu.be/083mGHzLXbg La guerre éclair 5
http://youtu.be/gZkB-LoMVbE début de la guerre


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l



Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l



Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l



Cliquez pour afficher l


[img width=600]http://s3.timetoast.com/public/uploads/photos/4188377/Slide_8.jpg?1372265325[/img]

Cliquez pour afficher l




Attacher un fichier:



jpg  poola.jpg (239.64 KB)
3_5221cf597c171.jpg 700X787 px

jpg  katyn_3.jpg (52.71 KB)
3_52245db8ca216.jpg 480X320 px

Posté le : 31/08/2013 13:12

Edité par Loriane sur 02-09-2013 11:52:00
Edité par Loriane sur 02-09-2013 11:57:14
Edité par Loriane sur 02-09-2013 11:57:43
Edité par Loriane sur 02-09-2013 11:58:17
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant




[Recherche avancée]


Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
69 Personne(s) en ligne (46 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 69

Plus ...