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Jacques Cartier
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Le 1 Septembre 1557, à St Malo, meurt Jacques Cartier

Navigateur et explorateur français, Il est l'auteur de cartes ayant permis l'apparition du golfe du Saint-Laurent sur les représentations du globe, Cartier, par ses relations, est le premier Européen à décrire et nommer ces eaux, leurs rives et leurs habitants, et le territoire visité qu'il nomme Canada.
Il prit possession du Canada, à Gaspé, au nom de François Ier le 24 juillet 1534, et remonta le Saint-Laurent au cours d'un deuxième voyage en 1535. Il revint au Canada en 1541.

Vie et famille

Nous ne connaissons que bien peu de chose de sa vie allant de sa naissance jusqu'à son premier voyage officiel en 1534. Son acte de baptême ne nous est pas parvenu puisque les registres de l'état civil de Saint-Malo manquent de 1472 à 1494.
Depuis la seconde moitié du XIXe siècle, les historiens considèrent Jacques Cartier comme le fils de Jamet et de Geffline Jansart, bien qu'aucun document d'archive ne l'atteste.
S'il est bien le fils de ces derniers, il aurait eu pour frères Lucas et un enfant non nommé, né en 1494, ainsi qu'une sœur ayant pour nom Berteline.
Ce qui est certain, c'est qu'il a eu une sœur nommée Jehanne, puisqu'elle apparaît dans le testament du pilote et explorateur malouin daté du 19 mai 1541.
Selon Frédéric Joüon des Longrais, il faudrait ajouter à la liste de la fratrie de l'explorateur le nom de Jehan puisqu'il a été le parrain de deux de ses enfants.
Jacques Cartier épouse, au début d'avril 1520, Catherine, fille de Jacques des Granches, connétable, et de Françoise Du Mast : un mariage qui améliore grandement la condition sociale de l'époux.
De cette union ne naîtra aucune descendance.
Les archives malouines nous le présentent sous les traits, entre autres, d'un compère, pour les cérémonies baptismales, et d'un témoin ou juré, dans les procédures judiciaires, très recherché de la part de ses concitoyens.
En effet, sur une période s’étalant du 21 août 1510 au 17 novembre 1555, son nom est indiqué sur 58 actes de baptême, dont 35 où il apparaît comme parrain d’enfants bretons.
Tissant soigneusement ses liens parmi les bourgeois et les officiers municipaux de Saint-Malo, Jacques Cartier consolida également son réseau social grâce à ses fréquentations auprès de la confrérie de Saint-Jean-Baptiste, communément appelée la confrérie des Frères Blancs.
Il semble que, parallèlement au domaine maritime, Jacques Cartier s'intéressait également au monde judiciaire, puisqu'en 1518 il avait en sa possession un livre intitulé Les loables Coustumes du pays et Duche de Bretaigne, dans lequel se trouvaient les règles juridiques bretonnes et les coutumes de la mer, rôles d'Oléron.
C'est sans doute grâce à son savoir du droit qu'il était souvent sollicité comme témoin ou juré dans les cours de Saint-Malo. Aucun document d'archive connu ne nous informe de sa carrière de pilote avant 1530.
La majorité des historiens reconnaissent qu'il devait avoir quelque compétence en la matière, pour mériter le titre de " capitaine et pilote pour le Roy ayant charge de voiaiger et allez aux Terres Neuffves passez le destroict de la baye des Chasteaulx" et de succéder ainsi à Giovanni da Verrazano..
Dans la mesure où l'on ne connaît pas le ou les auteurs des récits relatant les voyages de Cartier, il serait vain d'y chercher quelques indices sur sa personnalité et sa carrière maritime avant 1530.
Pour expliquer la genèse du premier voyage de 1534, et connaître les circonstances entourant le choix de Cartier par François Ier, roi de France, deux documents postérieurs aux événements et, comme l'on peut s'y attendre, relatant différemment les faits, ont été employés par les historiens.
Le premier, le plus anciennement utilisé par les auteurs, est tiré de l'Histoire de la Nouvelle France de l'avocat Marc Lescarbot. Selon l'avocat-historien, c'est Jacques Cartier qui aurait proposé lui-même ses services à l'amiral de France Philippe Chabot en 1533, qui :
"les representa à sa Majesté, et fit en sorte que le dit Quartier eut la charge".
Cette version des faits n'est rapportée que par Lescarbot, mais il y a toutefois des arguments qui viennent la supporter. En effet, Jacques Cartier avait donné le nom de l'amiral à l'île Brion, située dans le golfe du Saint-Laurent, et qui a préservé son choronyme jusqu'à aujourd'hui.
Parmi les raisons qui poussaient les chefs d'expédition à nommer un nouveau territoire, il y avait celle d'honorer les principaux "maîtres d'œuvre" du voyage.
Plusieurs historiens avancent qu'il aurait pu accompagner une campagne de pêche, pour se rendre à Terre-Neuve avant 1532, car la région était fréquentée des pêcheurs basques et bretons.
Certains suggèrent aussi qu'il aurait pu participer à l'un des voyages d'exploration de la côte brésilienne par la flotte normande sous pavillon dieppois, vu :
d'une part, les fréquentes comparaisons que Cartier fait, dans ses récits de voyage, entre les Amérindiens de la Nouvelle-France et les Brésiliens, ainsi que sa connaissance du portugais car lors de sa retraite il agit à plusieurs occasions comme interprète en langue portugaise ;
d'autre part, l'histoire de la ville de Dieppe, qui relate la navigation non seulement du capitaine Jean Cousin, mais de deux autres capitaines, Thomas Aubert et Giovanni da Verrazzano, qui embarquèrent de Dieppe en 1508 et reconnurent le fleuve Saint-Laurent, auquel ils donnèrent son nom.
En 1532, alors qu'une guerre éclate entre la couronne du Portugal et les armateurs normands au large du Brésil, il est présenté à François Ier par Jean Le Veneur, évêque de Saint-Malo et abbé du Mont-Saint-Michel. Celui-ci évoque des voyages que Cartier aurait déjà faits "en Brésil et en Terre-Neuve", pour affirmer qu'il était à même "de conduire des navires à la découverte de terres nouvelles dans le nouveau monde ".
Recevant une commission du roi de France, et devenant en ce sens le successeur de Giovanni da Verrazano, Cartier dirigera, aux frais du roi, trois voyages vers l'Amérique du Nord entre 1534 et 1542, espérant y trouver un passage pour l'Asie, sinon des richesses.


L'envoyé de François Ier

Cartier est déjà un marin expérimenté lorsque François Ier fait appel à lui, mais on ignore tout de ses débuts. On sait qu'il est recommandé au roi de France par Jean Le Veneur, brillant prélat qui vient d'obtenir du pape une interprétation laxiste de la bulle de 1493, partageant le monde entre l'Espagne et le Portugal.
Dès lors, François Ier estime avoir les mains libres pour effectuer des voyages de découvertes dans des régions qui ne sont pas encore fréquentées par les Ibériques. Il prête d’abord une oreille attentive aux dires du navigateur italien Verrazano, certifiant l'existence d'un passage par le nord pour atteindre les Indes et le Cathay, la Chine, ce qui pourrait assurer une nouvelle route vers l'or et les épices. Verrazano part en reconnaissance en 1524, longe l'Amérique du Nord, et revient en France en passant par Terre-Neuve. Puis, Cartier est chargé d'aller vers les terres inconnues situées au-delà du détroit de Belle-Isle, entre le Labrador et Terre-Neuve. Le but essentiel est la découverte de grandes quantités d'or "et autres riches choses ".
Mais il était possible, aussi, que la découverte le conduise vers l'Orient.

L'arrivée au Canada

Parti avec deux petits navires le 20 avril 1534, le Malouin traverse l'Océan en 20 jours seulement, franchit le détroit de Belle-Isle, suit les rivages désolés du Labrador et le littoral occidental de Terre-Neuve, puis, vers le sud, gagne les îles de la Madeleine et celles qui porteront le nom de Prince-Édouard, puis la baie des Chaleurs.
Il prend possession du littoral continental en érigeant une haute croix sur les falaises de la future baie de Gaspé , 24 juillet", ce qui marque la prise de possession du pays au nom du roi de France. Après une rencontre avec les Amérindiens, finalement amicale, il met la voile pour l'Europe par le détroit de Belle-Isle, emmenant bon gré mal gré deux fils de caciques, qui serviront plus tard d'interprètes.
Il revient à Saint-Malo le 5 septembre. Les récits de deux indigènes ramenés en France évoqueront les richesses des terres encore à découvrir.

Le deuxième voyage et le premier hivernage des Français

Encouragé, François Ier confie trois navires à Cartier pour une nouvelle expédition, plus minutieuse : la Grande-Hermine, la Petite-Hermine et l'Émerillon.
On met à la voile le 19 mai 1535. La traversée est, cette fois, difficile : les navires ne se regroupent dans la baie des Châteaux que le 26 juillet. Puis il suivent le littoral qui prolonge celui du Labrador. Au-delà de Terre-Neuve, la voie maritime vers le "Cathay" de Marco Polo semble découverte lorsque se révèle l'immense estuaire du Saint-Laurent.
Cartier donne le nom de Saint-Laurent à une petite baie limitée par l'île Sainte-Geneviève, en face d'Anticosti : le nom sera ensuite étendu à l'estuaire et au grand fleuve du Canada.
L'ouverture vers l'ouest est enfin trouvée.
Après avoir dépassé l'embouchure du Saguenay, l'expédition atteint l'île aux Coudres le 6 septembre. le surlendemain, Cartier rencontre le chef Donnacona.
Le 14 septembre, les Français s'établissent sur les bords de la rivière Sainte-Croix, aujourd'hui Saint-Charles, en face du promontoire du village indien de Stadaconé, où allait s'établir Québec.
L'installation des Français inquiète les Amérindiens, qui veulent sans doute se garder le monopole des trafics situés plus en amont : ils vont chercher par des cérémonies magiques à dissuader les nouveaux venus de poursuivre plus avant. Mais le 19 septembre, Cartier repart sur l'Émerillon vers l'amont.
Après plusieurs étapes, il parvient, avec deux chaloupes, le 2 octobre, à Hochelaga, gros village amérindien entouré d'une palissade, au pied des hauteurs baptisées Mont-Royal, c'est le site de Montréal.
Les rapides de "Lachine", qui évoquent toujours la quête d'un Orient fabuleux, arrêtent l'exploration.
De retour à Stadaconé, Cartier s'installe dans le fortin que ses compagnons, restés sur place, ont édifié entre-temps : les relations avec les Amérindiens se sont, en effet, détériorées et il faut prendre des mesures de sécurité.
La véritable épreuve commnce avec le terrible hiver canadien. Les mauvaises conditions alimentaires entraînent une épidémie de scorbut qui emporte vingt-cinq marins : un pèlerinage est promis à Rocamadour pour inciter le Seigneur à la pitié. Ce sont les Amérindiens qui, par une tisane de feuilles de cèdre blanc, apportent le remède.
Le 6 mai 1536, abandonnant la Petite-Hermine, Cartier met la voile, emmenant avec lui, par force, le chef Donnacona et plusieurs de ses sujets.
Il emprunte le détroit dit plus tard "de Cabot" et prouve ainsi l'insularité de Terre-Neuve. Le 16 juillet, les deux navires restant entrent dans le port de Saint-Malo.

François Ier précise sa doctrine concernant l'expansion outre-mer

François Ier, auquel le rapport de son explorateur laisse espérer la découverte de grandes richesses minières, est satisfait de l'entreprise et donne à Cartier la Grande-Hermine.
Toutefois, la guerre vient de reprendre contre Charles Quint et la commission pour un troisième voyage n'est délivrée à Jacques Cartier qu'en octobre 1540.
La période d'attente qui commence est capitale pour l'histoire coloniale de la France. C'est alors, en effet, que, face aux prétentions de l'Empereur et de la cour de Lisbonne sur l'ensemble de l'Amérique, François Ier précise sa doctrine concernant l'expansion outre-mer, établissant le principe de la légitimité des prises de possession basées sur l'occupation effective, et la mise en valeur des terres nouvelles qui ne sont fréquentées ni par les Espagnols ni par les Portugais.
À la tête d'une entreprise qui prend une nouvelle dimension, de colonisation et d'évangélisation, il faut désormais un personnage important, un noble : le protestant Jean-François de La Roque de Roberval sera donc le lieutenant général des terres nouvelles. Cette nomination d'un gentilhomme devait donner du poids à l'entreprise, qui devient un véritable début de colonisation, avec occupation effective du pays découvert.

Une dernière expédition suivie d'une désillusion


Autorisé à précéder son chef, Cartier part avec 5 navires et environ 1 500 hommes, le 23 mai 1541.
Ce dernier voyage est difficile, puisque le havre de la rivière Sainte-Croix n'est atteint que le 23 août. Un nouveau camp, qui prendra le nom de Charlesbourg-Royal, près de Stadaconé, est établi, sur le Saint-Laurent, au confluent de la rivière du cap Rouge , aujourd'hui près du pont de Québec.
Cartier commence aussitôt la mise en valeur des terres.
En septembre, sur deux barques, Cartier repart pour Hochelaga et les pays où il espère trouver enfin l'or et les diamants. Mais les rapides du Saint-Laurent et de l'Ottawa ne permettent pas d'aller très loin vers l'amont. Muni d'échantillons de pierres qu'il croit précieuses et de pépites qu'il pense être aurifères, Cartier revient vers le cap Rouge aux approches de la mauvaise saison.
L'hivernage est rude et marqué par divers excès à l'encontre des Amérindiens, qui commencent à se montrer hostiles. Sans attendre Roberval, Cartier entreprend de repartir en juin 1542. Il rencontre enfin son chef à Terre-Neuve mais, pressé de montrer ses trésors, le Malouin refuse de revenir au Canada pour ouvrir la voie à son chef : Roberval va connaître un piteux échec dans cette première tentative de colonisation du Canada.
Cartier est de retour à Saint-Malo à la fin de l'été 1542, mais ses richesses s'avèrent n'être que pyrites et des micas, soit des roches sans aucune valeur… La cruelle désillusion qui en résulte va condamner pour un temps les entreprises en direction de la "Nouvelle-France".


Samuel de Champlain


Il faudra plus d'un demi-siècle pour que les Français s'intéressent de nouveau, avec Champlain, à ces terres septentrionales. Cartier, quant à lui, allait se consacrer à la mise en valeur de son domaine du Limoilou, près des remparts de Saint-Malo.
Cartier ne revint pas au Canada. En 1543, c'est Jean Alfonse qui alla rapatrier la colonie de Roberval, laquelle était fort mal en point. Retiré dans son manoir de Limoilou, Cartier mit son domaine en valeur et vécut en bon bourgeois. Recherché comme compère lors des baptêmes, témoignant parfois en justice, il mena, semble-t-il, une vie agréable. Un document de l'époque le classe parmi les "bons biberons".
Il mourut à l'âge de soixante-six ans, jouissant d'une grande réputation parmi les navigateurs et les cartographes.

Liens
http://youtu.be/UOP8nHwp0rY Histoire du nouveau monde 1
http://youtu.be/HViCNQdNC38 Histoire du nouveau monde 2

http://youtu.be/8Xd3NtKQWvA Epopée du Canada

http://youtu.be/lZAaEZAzGf0 Charlebois Je reviendra à Montréal
http://youtu.be/AJ6CSOLxbeM La complainte du phoque en Alaska


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Posté le : 01/09/2013 01:21

Edité par Loriane sur 02-09-2013 18:44:39
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A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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