Lettre K Kaberdouch : café populaire
Kaskop : hollandais
Keeper : gardien de but
Kermesse : fête de plein air
Ket, ketje : gamin
Kicker : baby-foot
Kikkebiche : chair de poule
Kikkefretter ; bruxellois
Kinésiste : kinésithérapeute
Kipkop : fromage de tête
Klachekop : chauve
Klette Mariette ! : Macache !
Kot : chambre d’étudiant
Koter : vivre en kot
Koteur, euse : étudiant vivant en kot
Kriek : bière fermentée à base de cerises
Krolle : boucles de cheveux
Deux amies d’enfance discutent :
« Tu es toujours inscrite sur ce site de rencontre ?
- Oui, depuis plusieurs mois maintenant.
- Et tu n’as toujours pas reçu de propositions ?
- Si. Plusieurs même !
- Vas-y, raconte !
- Le premier, il s’appelait Nicolas. Il disait qu’il avait 25 ans et qu’il était kinésiste.
- C’est intéressant. Toi, qui a toujours mal quelque part. Vous vous êtes donné rendez-vous à son cabinet ?
- Klette Mariette ! En fait, il était en première année d’études pour devenir kiné. C’était un ketje boutonneux de 20 ans. Il m’a invitée dans son kot à Louvain-La-Neuve, un cinq mètres carrés !
- Vous êtes devenus vite proches alors !
- Tu parles ! J’ai bu mon Fanta et je suis partie en laissant un faux numéro de GSM.
- Et ensuite ?
- Il y a eu François, un gardien de but hollandais.
- Un kaaskop !
- Ouais ! Il m’a contactée et m’a donné une adresse de rendez-vous.
- C’était un restaurant ?
- Non, un kaberdouch ! En plus, quand je l’ai vu, j’ai eu un choc car il était klachekop !
- Comme Barthez !
- Oui mais en moins célèbre. On est entrés dans le café. Il m’a payé une kriek. Très vite, j’ai compris qu’il était plus intéressé par la partie de kicker qui se jouait à côté de nous, que par moi ! Lorsqu’il est allé aux toilettes, je suis vite partie.
- Et bien. Tu n’as pas vraiment eu de chance.
- Rien ne vaut une vraie rencontre.
- Juste !
- La semaine dernière, je suis allée à la kermesse et j’ai rencontré Julien, un kikkefretter avec plein de krolles. On a partagé une tartine avec du kipkop.
- Tu rougis !
- Rien que d’en parler, j’ai les kikkebiche ! »
