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Alfred Jarry
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Le 8 Septembre 1873 naît Alfred jarry,

écrivain, romancier et dramaturge français, créateur du mouvement de la "pataphysique"
Auteur au comique grinçant, il met en scène de façon insolite les traits humains les plus grotesques.
Il est l’inventeur du terme de "Pataphysique", science qui cherche à théoriser la déconstruction du réel et sa reconstruction dans l’absurde.

Jarry est l’un des inspirateurs des surréalistes et du théâtre contemporain. Une statue signée Zadkine consacre l’hommage de sa ville natale.
C'est lui qui a lancé lé théâtre de l'absurde.
Cet auteur est transformé par André Gide en personnage de roman dans Les Faux-monnayeurs.
Ubu est entré dans le ciel mythologique : ce qu'il y eut de prophétique dans les dits de ce "maroufle", abondamment illustrés par les événements de ce temps, manifeste une nécessité historique dont Alfred Jarry s'est trouvé l'instrument privilégié.
Tandis que les créateurs d'emblèmes universels, Cervantès ou Goethe, s'abritaient dans les coulisses d'où ils manœuvraient don Quichotte ou Faust, l'écrivain français s'est appliqué à faire de tout un pan de sa vie une interprétation théâtrale du rôle d'Ubu, pour révéler en ce personnage l'instance centrale de l'esprit humain.
Affirmation dénuée d'humilité, sur laquelle s'articulent les thèmes très divers du poète, du dramaturge et du romancier.

Sa vie

Alfred Jarry est le fils d’Anselme Jarry, négociant puis représentant en commerce, et de Caroline Quernest. Né d'une famille petite-bourgeoise, il étonne son entourage, dès son plus jeune âge, par une curiosité multidisciplinaire et la facilité avec laquelle il assimile les connaissances.
En 1878, il est inscrit comme élève dans la division des minimes du petit lycée de Laval.
L’année suivante, sa mère déménage à Saint-Brieuc avec ses deux enfants.
C’est donc au lycée de Saint-Brieuc que Jarry poursuit ses études jusqu’en 1888.
Dès 1885, il compose des comédies en vers et en prose, comme les Brigands de la Calabre en 1885, le Parapluie-Seringue du Docteur Thanaton, le Procès, les Antliaclastes, 1re version 1886, 2e version, 1888.
Il manifeste déjà le besoin de se distinguer, qu'il portera au plus haut point par l'utilisation quotidienne d'objets insolites, comme un revolver ou le port de tenues extravagantes, celle de cycliste par exemple.
Jarry entre en rhétorique au lycée de Rennes, actuel Lycée Émile-Zola de Rennes en octobre 1888.

Après des études brillantes aux lycées de Laval, de Saint-Brieuc et de Rennes, Jarry se rend à Paris dans l'intention de préparer l'École normale ou l'École polytechnique.
Mais il se plaît davantage dans la fréquentation des milieux symbolistes. Il entre au Mercure de France et se lie d'amitié avec Remy de Gourmont, Alfred Vallette, directeur du Mercure et Rachilde.
Il publie différents morceaux de vers et de prose, qu'il recueillera en 1894 dans les Minutes de sable mémorial, auquel succédera en 1895 César Antéchrist.
Jusque-là, rien ne distingue littérairement ce jeune homme curieux, excentrique, doué, avide de gloire.

Là, M. Hébert, professeur de physique, incarne aux yeux de ses élèves "tout le grotesque qui est au monde".
L'enseignant devient le héros d’une littérature scolaire abondante, dont un texte intitulé Les Polonais que Jarry, en classe de première, va mettre en forme de comédie : c’est la plus ancienne version d'Ubu roi.
En 1891-1892, il est élève d’Henri Bergson et condisciple de Léon-Paul Fargue et d’Albert Thibaudet au lycée Henri-IV.
Il échoue au concours d'entrée à l’École normale supérieure, trois échecs successifs suivis de deux échecs pour la licence ès lettres.


Le scandale d'Ubu roi

Le 10 décembre 1896, au théâtre de l'Œuvre, dirigé par A. Lugné-Poe, est présenté Ubu roi de Jarry, musique de Claude Terrasse, avec F. Gémier dans le rôle d'Ubu. Cette représentation provoque un chahut dans la salle et, parmi les critiques, les polémiques les plus vives.
Jules Lemaitre s'interroge : "C'est bien une plaisanterie, n'est-ce pas ?", pendant qu'Henry Bauër déclare :
"De cette énorme figure d'Ubu, étrangement suggestive, souffle le vent de la destruction, l'inspiration de la jeunesse contemporaine qui abat les traditionnels respects et les séculaires préjugés. Et le type restera…".
Tout commença, en effet, par une plaisanterie, un canular de collégiens du lycée de Rennes, qui tournèrent en ridicule leur ridicule professeur de physique, M. Hébert. C'est ainsi qu'on c'est à dire C. Chassé a pu accuser Jarry d'avoir usurpé à un de ses camarades, Ch. Morin, la paternité d'Ubu.
Que Jarry ait utilisé les idées de ses condisciples, cela ne fait aucun doute.
Mais c'est à lui que revient le privilège d'avoir distingué et porté à la connaissance du public – après l'avoir réécrite – cette farce énorme que Morin considérait comme une "connerie", lui donnant une qualité littéraire, enrichissant la langue française d'un mot nouveau : ubuesque.
Le succès de scandale d'Ubu roi sert à la gloire de Jarry, mais surtout à l'affirmation de plus en plus résolue de l'originalité de sa personne, qu'il fignole désormais comme une œuvre d'art.
Sans adopter l'idéologie du Père Ubu, stigmatisant la bêtise humaine, Jarry emprunte à son héros les formes excessives de son comportement pour pouvoir aller jusqu'au bout de lui-même : Aut numquam tentes, aut perfice, n'essaye rien ou va jusqu'au bout ; telle est sa devise.
Dans cette juxtaposition permanente de l'œuvre exemplaire et de la vie, celle-ci devient un théâtre où Jarry lance des répliques devenues fameuses.
À une dame qui se plaignait de la menace que faisait planer sur ses enfants les coups de revolver qu'il aimait à dispenser inconsidérément, Jarry répondra « Si ce malheur arrivait, nous vous en ferions d'autres. »
Une imagination qui va jusqu'à déformer les êtres et les choses ainsi que les mots

En 1900 paraît Ubu enchaîné, qui ne sera joué qu'en 1937 ; en 1901, c'est l'Almanach illustré du Père Ubu et, en 1906 Ubu sur la butte.
Mais si le ventripotent personnage d'Ubu qu'il avait lui-même dessiné le poursuit, il ne suffit pas à combler une imagination sans repos.
Dès 1897, Jarry a fait paraître les Jours et les Nuits, roman d'un déserteur ; en 1898, l'Amour en visites ; en 1901, Messaline ; en 1902, le Surmâle.
Cette série de romans se caractérise par une désinvolture qui permet à l'auteur de prendre une distance par rapport aux personnages envisagés.
Ceux-ci sont campés de telle sorte qu'ils semblent agir comme des automates.
Jarry décrit leur comportement avec une objectivité rigoureuse qui les érige en type universel. Il se sépare de la phraséologie symboliste et de la complaisance des romantiques, essentiellement par l'humour, et pose les premiers jalons de ce qu'il a appelé lui-même, à propos du Surmâle, le "roman moderne".
On ne peut passer sous silence le contenu social et éthique de l'œuvre de Jarry.
Ubu ridiculise le pouvoir abusif ; Sengle, le déserteur, refuse l'armée. Le Surmâle rejette les restrictions de l'être sous quelque forme que ce soit.
"Il importe au Surmâle de dépasser le rythme habituel de l'homme, des actes auxquels l'homme pense être naturellement limité".
Le Surmâle, comme Jarry lui-même, tend à l'appropriation de lui-même dans sa totalité, quitte à scandaliser.
Il n'est nullement question d'un surhomme dominateur, mais d'un homme qui combat le sous-développement aussi bien physique que moral infligé par la société à l'homme.
Dans l'Amour absolu (1899), Jarry use plus particulièrement d'une imagination qui va jusqu'à déformer les êtres et les choses ainsi que les mots.
Le formidable Merdre qui inaugure Ubu roi n'est qu'une préfiguration significative de la transformation à la fois des mots et du monde.
L'Amour absolu, "roman de la métamorphose", laisse la porte ouverte à tous les absolus, et plus particulièrement à celui de l'être libéré pulvérisant les limites d'ordre social, moral ou esthétique.
Il s'agit de cette "pataphysique" formulée dans Gestes et Opinions du docteur Faustroll (1911).
La pataphysique est la "science du particulier" et des "solutions imaginaires".
Elle conduit à une physique nouvelle qui démontrerait qu'il n'y a ni jours ni nuits et que "la vie est continue".
Surréaliste, Jarry l'est non seulement dans l'absinthe, comme l'affirme Breton, mais aussi dans sa vision du monde.
Préoccupé par ses créations, celles de ses œuvres, de son personnage et d'un monde à venir, il ne néglige pas pour autant la vie de ses contemporains.
Dans l'obligation de subvenir à ses besoins – après dilapidation inconsidérée de l'héritage familial – il fait paraître des articles dans la Revue blanche, le Canard sauvage, la Plume, articles qui seront réunis dans Gestes et Spéculations. Il peut ainsi faire valoir sa curiosité, portant un intérêt aux sujets les plus divers, inventions, mode, sport, sciences, arts.
Il fut aussi un cycliste et un escrimeur fervent.
Jarry ne se ménage pas dans sa résolution d'aller jusqu'au bout de lui-même.

Dans l'ouvrage Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien, édité après sa mort, il définit la "Pataphysique comme la science des solutions imaginaires, qui accorde symboliquement aux linéaments les propriétés des objets décrits par leur virtualité.
Science que perpétue le Collège de 'Pataphysique fondé en 1948.
S’identifiant à son personnage et faisant triompher le principe de plaisir sur celui de réalité, Jarry a vécu comme il lui plaisait avec ses trois attributs :
la bicyclette, le revolver et l’absinthe.
Il leur sacrifiera la respectabilité et le confort. Dans une petite baraque proche d’une rivière, à côté d’un lit-divan, Rabelais composait l’essentiel de sa bibliothèque.
L’humour lui a permis d’accéder à une liberté supérieure.
Jarry jouant Ubu, non plus sur scène mais à la ville, tend ainsi un terrible miroir aux imbéciles, il leur montre le monstre qu’ils sont. Il dit "Merdre aux assis".
Le 28 mai 1906, Jarry écrit à Rachilde :
"Le Père Ubu n’a aucune tare ni au foie, ni au cœur, ni aux reins, pas même dans les urines ! Il est épuisé, simplement et sa chaudière ne va pas éclater mais s’éteindre. Il va s’arrêter tout doucement, comme un moteur fourbu."

Épuisé, malade, harcelé par ses créanciers, malgré l'aide financière d'Octave Mirbeau et de Thadée Natanson, Jarry fait des allers et retours Paris-Laval.
L'"herbe sainte" : l'absinthe aura raison de ses jours et de ses nuits, et, malgré les efforts de ses amis, qui tentent de le soustraire par des séjours campagnards à cette vie qui l'épuise à Paris, il meurt d'une méningite tuberculeuse six mois plus tard, le 1er novembre 1907 à l’hôpital de la Charité, à Paris.
fidèle à lui-même : son dernier vœu, sa dernière volonté, sera qu'on lui apporte un cure-dent.

Il est enterré au cimetière parisien de Bagneux où sa tombe, aujourd'hui anonyme et non entretenue, est toujours en place

Postérité :

Une salle de l'Université Rennes 2 porte son nom.


Œuvres littéraires


Le Surmâle (dessin de Pierre Bonnard). éditeur CFL 1963
Les Antliaclastes (1886-1888) et premiers poèmes repris dans Ontogénie
La Seconde Vie ou Macaber (1888), repris dans Les Minutes de sable mémorial
Onénisme ou les Tribulations de Priou (1888), première version d’Ubu cocu
Les Alcoolisés (1890), repris dans Les Minutes de sable mémorial
Visions actuelles et futures (1894)
« Haldernablou » (1894), repris dans Les Minutes de sable mémorial
« Acte unique » de César-Antéchrist (1894)
Les Minutes de sable mémorial (1894), poèmes. Texte en ligne
César Antéchrist (1895) Texte en ligne
Ubu roi (1896, rédigé vers 1888) Texte en ligne
L’Autre Alceste (1896).Texte en ligne
Paralipomènes d’Ubu (1896)
Le Vieux de la montagne (1896)
Les Jours et les Nuits (1897), roman. Texte en ligne
Ubu cocu ou l'Archéoptéryx (1897)
L’Amour en visites (1897, publié en 1898), poème
Gestes et opinions du docteur Faustroll, pataphysicien (achevé en 1898, publié en 1911), roman. Texte en ligne
Petit Almanach (1898)
L’Amour absolu (1899)
Ubu enchaîné (1899, publié en 1900)
Messaline (1900)
Almanach illustré du Père Ubu (1901)
« Spéculations », dans La Revue blanche (1901)
Le Surmâle (1901, publié en 1902), roman. Texte en ligne
« Gestes », dans La Revue blanche (1901). Publié en 1969 avec les « Spéculations » sous le titre La Chandelle verte.
L’Objet aimé (1903)
« Le 14 Juillet », dans Le Figaro (1904)
Pantagruel (1905, opéra-bouffe d'après Rabelais créé en 1911, musique de Claude Terrasse)
Ubu sur la Butte (1906)
Par la taille (1906), opérette
Le Moutardier du pape (1906, publié en 1907), opéra-bouffe
Albert Samain (souvenirs) (1907)

Publications post-mortem

La Dragonne (1907, publié en 1943)
Spéculations (1911)
Pieter de Delft (1974), opéra-comique
Jef (1974), théâtre
Le Manoir enchanté (1974), opéra-bouffe créé en 1905
L’Amour maladroit (1974), opérette
Le Bon Roi Dagobert (1974), opéra-bouffe
Léda (1981), opérette-bouffe
Siloques. Superloques. Soliloques Et Interloques De Pataphysique (2001), essais et écrits divers
Paralipomènes d'Ubu/Salle Ubu (2010), livre d'artiste
Ubu marionnette (2010), livre d'artiste

Traductions

La ballade du vieux marin (1893, d’après The ancient mariner de Coleridge)
Les silènes (1900, théâtre, traduction partielle d’une œuvre de l’allemand Christian Dietrich Grabbe)
Olalla (1901, nouvelle de Stevenson)
La papesse Jeanne (1907, traduit du grec d’après le roman d’Emmanuel Rhoïdès)
Principales collaborations à des revues
Écho de Paris
L’Art de Paris
Essais d’art libre
Le Mercure de France (dont «De l'inutilité du théâtre au théâtre» en septembre 1886).
La Revue Blanche
Le Livre d’art
La Revue d’art
L’Omnibus de Corinthe
Renaissance latine
Les Marges
La Plume
L'Å’il
Le Canard sauvage (articles de 1901 à 1903)
Le Festin d'Ésope
Vers et prose
Poésia
Le Critique

Dessins et gravures
Gravures sur bois :
Ce est le Centaure vers 1890
Minutes de sable mémorial
Sainte Gertrude, 1895, signé sous le pseudonyme d'Alain Jans.
Dans L'Ymagier, revue trimestrielle qu'il fonde en 1894 avec Rémy de Gourmont, Alfred Jarry,
vise à publier des images et les études sur les images et les imagiers anciens et nouveaux , présentant des graveurs et gravures sur bois depuis Dürer jusqu'aux images d'Épinal.
Cette revue cessa sa publication dès 1896 et Alfred Jarry créa une nouvelle revue Perhinderion, à l'existence éphémère.

Liens

http://youtu.be/FznOszLTsfg UBU roi par JC. Averty

http://www.youtube.com/watch?v=FznOsz ... e&list=PL280D7C8516295D0A 8 vidéos

http://youtu.be/pw2voylmHuM Alfred Jarry lui même

http://youtu.be/XWmAWjrtBLQ Chronique sur Jarry




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Posté le : 07/09/2013 18:29
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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