| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> André Le Nôtre [Les Forums - Histoire]

Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





André Le Nôtre
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9499
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 56817
Hors Ligne
le 15 Septembre 1700 meurt André Le Nostre ou Le Nôtre

Jardinier du roi et concepteur des grands jardins du royaume de France, notamment le château de Versailles.

Le jardin classique ne saurait être réduit aux broderies des parterres ou à la forme des bosquets, qui appartiennent au temps long de l'histoire des jardins. Prolongement géométrique d'une demeure seigneuriale libérée des contraintes défensives, il participe d'une certaine façon à la transformation de l'environnement, tire parti de la morphologie des sites,
et recourt, tandis qu'elles apparaissent, aux techniques d'inventaire et de tracé mises au point par les géographes.
L'analyse des traités, l'observation des plans établis entre 1620 et 1650 et l'exploitation des comptes des bâtiments du roi montrent que les apports attribués à Le Nôtre ne lui sont pas spécifiques, et surtout qu'il n'agissait pas seul.
Sa destinée illustre l'ascension d'une corporation dont son grand-père, Pierre, était maître-juré à la fin du XVIe siècle.
Son père, Jean, accéda aux Offices en tant que jardinier du roi aux Tuileries.
Quant à André Le Nôtre lui-même, sa charge de contrôleur général des bâtiments du roi lui donnait de très larges compétences qui ne s'arrêtaient pas aux jardins.

Sa vie.

André Le Nostre, ou Le Nôtre, naît à Paris le 12 mars 1613 fut jardinier du roi Louis XIV de 1645 à 1700 et eut notamment pour tâche de concevoir l'aménagement du parc et des jardins du château de Versailles, mais aussi celui de Vaux-le-Vicomte, pour Nicolas Fouquet et Chantilly.
André Le Nôtre est baptisé le 12 mars 1613 en l'église Saint-Roch à Paris.
Il a pour grand-père Pierre Le Nôtre, jardinier fruitier puis jardinier du roi au Tuileries, office prestigieux qu'il transmet à son fils.
Son père Jean Le Nôtre qui vécut de 1575 à 1655 est 'jardinier ordinaire du roi chargé de l'entretien du jardin des Tuileries' de Catherine de Médicis et porte, depuis 1625, le titre de dessinateur des plants et jardins.
Sa mère Marie Jacquelin de 1587à 1675 est fille de jardinier.
Il reçoit le prénom de son parrain, André Bérard de Maisoncelle, contrôleur général des jardins du Roi sous Henri IV et Louis XIII.
Sa marraine, Claude Martigny, est l'épouse de Claude Mollet, également jardinier du roi aux Tuileries.
Le jeune André Le Nôtre entre comme pupille dans l'atelier de Simon Vouet, peintre de Louis XIII, où il apprend le dessin.
Il étudie également la sculpture auprès de Louis Lerambert et l'architecture et la perspective auprès de François Mansart.
Les artisans et artistes, notamment des peintres, qu'il rencontre au château où travaille son père, lui permettent de se familiariser aux usages de la cour qui lui seront utiles pour sa carrière

Il était un très fameux courtisan et réussit à s'acquérir une grande faveur auprès de Louis XIV.
Sous une bonhomie probablement travaillée, en présence même du roi qui lui valut le surnom de son vivant le "bonhomme Le Nôtre", il sut se placer à l'écart des intrigues de la Cour et s'attirer les bonnes grâces d'un roi passionné de jardins. Il fut l'auteur des plans de nombreux jardins à la française.

Le Nôtre avant Le Nôtre

En dehors de la charge de contrôleur général des bâtiments du roi, Le Nôtre donnait les grands dessins et les intentions générales des tracés, pour lesquels il percevait un surcroît de rémunération.
Cependant, à côté de ces fonctions d'encadrement et de conception, il continuait à exécuter certains travaux sur contrat, en tant qu'entrepreneur, toujours dans le cadre des domaines royaux.
Ses revenus importants lui permettaient d'entretenir un train de maison composé de deux jardiniers, d'un cuisinier, d'une femme de chambre, d'un laquais et d'un cocher. Il collectionnait en outre les toiles de maître : Rembrandt, Bruegel, Claude Lorrain et Poussin ornaient la maison des Tuileries que son père avait habitée avant lui. Le Nôtre eut trois enfants, tous morts en bas âge ce qui explique la disparition du nom.
Par contre, l'une de ses sœurs, Élisabeth, avait épousé Pierre Desgotz, jardinier des Tuileries ; leur fils Claude Desgotz, auteur entre autres du jardin de Champs-sur-Marne, sera le disciple et le continuateur du célèbre oncle.
À l'instar des recherches récentes sur l'architecture brique et pierre qui ont fait reculer d'une soixantaine d'années la datation de ce que l'on appelait communément le style Louis XIII, nous pensons que les caractéristiques typologiques du jardin classique sont totalement formalisées aux alentours des années 1620-1630, un quart de siècle donc avant les premières œuvres attestées de Le Nôtre à Saint-Mandé et Vaux-le-Vicomte.
Le domaine de Courances, archétype s'il en fût et attribué comme il se doit à André Le Nôtre, est décrit sous sa forme actuelle dans un acte notarié de 1626, et, pour comble, ce même document testamentaire contient une reconnaissance de dette de Jean Le Nôtre au profit du seigneur du lieu.
La théorie du jardin classique est également élaborée de façon quasi définitive dans le Traité du jardinage selon les raisons de la nature et de l'art de Jacques Boyceau de La Baraudière, paru en 1636.
Cet auteur, qui par ailleurs était aux Tuileries le supérieur hiérarchique de Jean Le Nôtre, traite de l'intégration dans le paysage, de l'utilisation de ses lignes de force, des avantages, quant aux effets pittoresques, des sites irréguliers ou en déclivité, de l'emploi des diagonales et de la nécessaire diversité des formes.

Paysage et topographie

La topographie tient une place prépondérante dans l'enseignement des jésuites durant la première moitié du XVIIe siècle.
La discipline nommée "géométrie pratique" englobe à la fois cosmographie, géographie, arpentage et art des fortifications.
La grande galerie du Louvre, proche de l'habitation des Le Nôtre, et où le jeune André allait apprendre la peinture chez Simon Vouet, abritait, entre autres artisans soustraits au système des corporations par la volonté royale, un fabricant de sphères célestes et d'instruments mathématiques ainsi qu'un ingénieur en fortifications.
L'ampleur des compositions de jardins du XVIIe siècle s'explique par la formation très composite de leurs concepteurs, formation où les techniques d'aménagement de l'espace et l'architecture avaient un rôle essentiel.
Au cours de leurs travaux sur François Mansart, Allan Braham et Peter Smith, ont découvert un texte faisant état de la reconnaissance de Le Nôtre à l'égard du grand architecte dont il aurait été le collaborateur.
Les plans de Maisons et d'Évry-Petit-Bourg prouvent la capacité de Mansart à traiter globalement la demeure, le jardin, le parc dans leur rapport au site : dans les deux cas, les rives de Seine.

La maison des champs

L'affaire de Vaux-le-Vicomte, à l'issue de laquelle Le Nôtre se voit, administrativement parlant, grandi, est un coup d'arrêt non seulement à la carrière de Fouquet, mais surtout au processus de colonisation des anciens fiefs et des terres agricoles de la région parisienne par la bourgeoisie d'office.
La maison de plaisance ou maison des champs, le terme château n'est pas employé à l'époque, est le complément de l'hôtel urbain.
Sur trois générations en moyenne, les négociants parisiens acquièrent des terres, parfois jusqu'à mille hectares d'un seul tenant, et, ultime étape, construisent la maison de plaisance accompagnée de son jardin, en même temps qu'ils accèdent aux charges d'officiers royaux.
La prolifération de ces demeures est indéniable au cours des décennies 1610-1650 ; on peut en recenser une bonne cinquantaine, essentiellement groupées au sud et à l'ouest de Paris.
Certaines comme Villeroy ou Le Raincy n'avaient rien à envier au faste de Vaux. Au-delà des rivalités et des affaires économiques, Fouquet paie en quelque sorte pour les autres, et Louis XIV récupère à son actif le rôle de mécène et de concepteur éclairé qu'avait joué pendant quelques années le Surintendant.

Le projet de Versailles

Ce retour en force de l'État, perceptible dans bien d'autres domaines, va appuyer sur de nouvelles institutions.
Au cénacle d'artistes et d'écrivains, dont les Scudéry, que Fouquet avait constitué pour élaborer son projet, Louis XIV va substituer l'Académie d'architecture, et surtout celle des sciences.
Il faut en effet concevoir le projet versaillais comme un travail collégial, orchestré par Colbert lui-même, où les académiciens des sciences sont impliqués à tous les stades. Mariotte travaille sur la question des fontaines et de leur rendement, et conçoit à cet effet les premières conduites forcées en fer, dont certaines fonctionnent encore aujourd'hui.
Tandis qu'il commence la première carte de France triangulée, que les Cassini achèveront au milieu du XVIIIe siècle, l'abbé Picard travaille au nivellement du grand canal et vérifie l'éventualité d'une jonction avec la Loire ; cela grâce à l'adaptation, pour la circonstance, de la lunette de Galilée sur le graphomètre ou demi-cercle utilisé antérieurement par les topographes.
Ce nouvel instrument à lui seul explique la dimension inusitée qui a pu être donnée au jardin de la demeure royale. D'ailleurs, la même année en 1678, une équipe de géographes est rémunérée pour tracer dans la plaine les allées du parc et faire le levé de la carte ; opérations qui sont donc concomitantes, et expliquent aisément la géométrie à base de triangles composant le grand parc.

De même les plantations massives effectuées à Versailles de 1668 à 1672, et qui se traduisent par l'apport de cent trente mille arbres, ne sauraient être dissociées de la grande "réformation forestière " de 1669, dont le but est d'inventorier, de revaloriser la forêt française, et d'en optimiser la gestion.

Les règles d'assemblage des éléments composant le jardin classique, telles qu'elles sont formulées dans le traité de Boyceau de La Baraudière, puis dans celui de Désallier d'Argenville qui est en quelque sorte le résumé des préceptes de Le Nôtre, constituent en fait la première façon de définir et d'organiser à l'aide de concepts un espace non bâti.
Par rapport à cette méthodologie horticole, le quadrillage homogène des projets de villes qui lui sont contemporains apparaît d'une grande pauvreté. La différenciation des espaces propres à l'urbanisme moderne prend naissance dans le jardin classique où les lieux et les fonctions se distinguent qualitativement par contiguïté, par transition, par degré de densité.
Le parc, avec sa codification, son classement des variations végétales et leur disposition graduée, institue en quelques sorte un zonage.
À la limite, il n'y a plus de parc, il n'y a que des espaces de transition savamment ordonnés entre l'architecture du bâtiment et la campagne ou la forêt.
Véritable opération d'aménagement à l'échelle régionale, le projet de Versailles est un lieu d'expérience pour les techniques de pointe du dernier quart du XVIIe siècle.
Le réseau des étangs artificiels, reliés par des aqueducs maçonnés, s'étendant jusqu'à Rambouillet, afin de récupérer et conduire les eaux pluviales pour alimenter enfin les jets d'eau du parc royal, en est l'apothéose. Le Nôtre participe à tous ces aménagements, quand il n'est pas à l'origine même des idées.
On le trouve au hasard des comptes des bâtiments du roi, chargé un jour par exemple de surveiller la fabrication et la mise en œuvre d'une pompe dotée de pistons à segments de cuir.
Mais le plus intéressant dans le domaine hydraulique, c'est encore l'anecdote rapportée par l'académicien Perrault dans ses Mémoires : un matin de rendez-vous de chantier, Le Nôtre avait rêvé de voir les navires de la Méditerranée venir mouiller dans le grand canal, cela grâce à un réseau de canaux entre les fleuves français.

Le jardin classique

Le Nôtre, contrairement à ce que l'on croit habituellement n'aimait pas les parterres de broderies, et le disait volontiers. Il n'aimait pas non plus que le boisement soit trop rapproché de la demeure, ce qui lui avait valu une déconvenue à Choisy, la Grande Mademoiselle ne lui ayant pas confié, pour cette raison, la réalisation de son jardin.
Il considérait les grandes lignes du tracé, et le parti général, comme constituant l'essentiel ; et ce sont encore aujourd'hui ces grandes traces dans le paysage, traduisant des visées prospectives, que l'on doit considérer comme l'originalité essentielle du jardin classique.
En effet, le contenu des jardins du XVIIe siècle reste dans la tradition romaine et italienne : les arabesques de buis, les effets topiaires, les grottes de rocaille sont toujours là, ainsi que les automates hydrauliques. Des jardins décrits par Pline le Jeune à ceux de Versailles se dessine une longue continuité qui passe par le jardin médiéval d'Hesdin, et par le monde enchanté du Songe de Poliphile.
Les gravures illustrant cet article expriment cette imbrication entre progrès et tradition : bosquet des rocailles dit de la salle de bal, d'une part, qui ne déparerait pas la villa d'Este, et grand canal de Versailles avec sa flottille cosmopolite d'autre part, à l'image du rêve de conquête matérialisé par l'instauration de la Compagnie des Indes.

Le Nôtre ne peut être compris et situé que par référence à une culture et à un milieu dont il serait vain de le dissocier.
Ni à Versailles, ni aux Tuileries il n'était chargé de tout.
L'histoire scolaire a oublié les Mollet, les Marin, les Trumel, et surtout les Le Bouteux, qui ont servi dans les domaines royaux de père en fils, d'Henri IV à 1789, et furent longtemps responsables de Trianon, des orangers, et de l'acclimatation des plantes exotiques ramenées par les galères.

Fin de vie

Le Nôtre est anobli par Louis XIV en 1675 : il reçoit à cette occasion l'ordre de Saint-Michel, suivi en 1681 de l'ordre de Saint-Lazare.
Quand Louis XIV lui impose des armoiries, il se moque en disant qu'il a déjà "trois limaçons couronnés d’une pomme de chou".
Le roi lui fait composer un blason « de sable à un chevron d'or accompagné de trois limaçons d'argent, les deux du chef adossés et celui de la pointe contourné »13. Il forme de nombreux disciples, dont son neveu, Claude Desgots.
Au début de l'année 1679, il se rend à Rome avec l'autorisation du roi.
Colbert écrit à l'ambassadeur de France à Rome que Le Nôtre voyage "non pas tant pour sa curiosité que pour rechercher avec soin s'il trouvera quelque chose d'assez beau pour mériter d'estre imité dans les Maisons Royales, ou pour lui fournir de nouvelles pensées sur les beaux dessins qu'il invente tous les jours, pour la satisfaction et le plaisir de Sa Majesté".
S'il admire les fontaines de la Villa Aldobrandini et d'autres jardins, il estime que les jardins italiens ne s'approchent pas des français15. L'influence du voyage en Italie sur l'œuvre de Le Nôtre reste encore mal connue.
Le Nôtre visite également le Bernin, chargé de sculpter une statue équestre du roi, et à l'académie de France à Rome.
Ayant appris sa présence à Rome, le pape Innocent XI demande à rencontrer Le Nôtre.
Selon Saint-Simon, le pape veut lui confier le tracé des jardins pontificaux.
À la fin de leur entrevue, Le Nôtre déclare :
"Je ne me soucie plus de mourir puisqu'à présent j'ai devisé familièrement avec les deux plus grands hommes du monde, Votre Sainteté et le Roi mon maître ".
Le pape répond :
"Votre roi est un grand prince victorieux, moi je ne suis qu'un pauvre prêtre.
Il est encore assez jeune, moi je suis vieux".
Le jardinier rétorque :
"Mon révérend Père, vous vous portez bien, vous enterrerez tout le Sacré Collège".
Les deux hommes éclatent de rire et, sous le coup de l'émotion, Le Nôtre embrasse sur les deux joues le pape avant de baiser sa mule.
Le duc de Créquy parie avec le roi Louis XIV mille louis que cette scène est une baliverne ; il perd son pari qui confirme le surnom du jardinier "le bonhomme Le Nôtre".
La véracité de cette anecdote est toutefois contestée par Voltaire, qui se fonde sur le témoignage d'un disciple de Le Nôtre et ajoute :"on n'a pas besoin de ce témoignage pour savoir qu'un intendant des jardins ne baise point les papes et les rois des deux côtés".
Le Nôtre entre en 1681 à l'Académie royale d'architecture.
Il intervient dans l'aménagement des jardins du château de Meudon pour Louvois en 1679-1691 et participe aux aménagements du château de Marly-le-Roi, dernière résidence voulue par Louis XIV, en 1692.
Il est cependant agacé par les velléités du Roi-Soleil à vouloir concevoir ses propres jardins.
Il cesse donc de travailler pour ce dernier tout en lui offrant ses plus belles Å“uvres d'art en 1693.
Il fait encore des projets : il envoie par lettre ses instructions pour les châteaux de Charlottenburg et Cassel en Allemagne en 1694 et adresse à Guillaume III d'Angleterre des plans pour le château de Windsor en 1698.
Dyslexique, il compense ce trouble par une extraordinaire vision en trois dimensions.
En 1693, André Le Nôtre se retire dans sa maison près du pavillon de Marsan dans le palais des Tuileries, auprès de son épouse et de ses nièces et neveux qu'il a adoptés après la mort de ses trois enfants.
Sa maison était entourée d’un jardin qu’il entretenait lui-même.
Il continuait cependant pendant cette fausse retraite, provoquée notamment par la concurrence de François Mansart, de travailler pour les particuliers et souverains étrangers.
Il y meurt le 15 septembre 1700 à l'âge de 87 ans, laissant une fortune estimée à un million de livres.

Ses obsèques sont célébrées en l'église Saint-Germain-l'Auxerrois puis il est inhumé en l'église Saint-Roch selon ses désirs, il est inhumé sans cérémonie, le tableau d’autel de sa chapelle est orné d’une peinture de Jean Jouvenet et aucune armoirie ne figure sur sa pierre tombale.
Sa sépulture est profanée lors de la Révolution, il ne subsiste que le buste d'Antoine Coysevox.

Il n'a laissé cependant aucun écrit pédagogique, ni journal ni mémoires.
Il reste quelques courriers adressés aux grands de son siècle.
L'un des premiers à théoriser son apport est Antoine-Joseph Dezallier d'Argenville qui écrit en 1709 la Théorie et la pratique du jardinage, reprenant ainsi ses principales œuvres.
Ayant chiné depuis les années 1650 auprès de brocanteurs et antiquaires, il lègue les œuvres importants de sa collection de tableaux de peinture, sculptures, porcelaines, médailles modernes et estampes au roi en 1693.
Il laisse derrière lui de nombreux jardins aménagés à la française reconnaissables par leurs perspectives et leurs géométries parfaites, connus et renommés partout dans le monde.

Collections

Le Nôtre avait accumulé une vaste collection de tableaux de maîtres, de porcelaines, de statues antiques, d'estampes et de médailles. Le médecin et géologue anglais Martin Lister témoigne en 1698 que son cabinet de curiosités « vaut la peine d'être vu »25,16. Le marquis de Sourches estime la valeur de sa collection à plus de cent mille livres, un montant considérable26. Ces collections comprennent notamment :
de l'Albane, Actéon métamorphosé en cerf, Salmacis et Hermaphrodite, Apollon et Daphné, aujourd'hui au musée du Louvre ;
de Cornelis Van Poelenburgh, La lapidation de Saint Étienne, au Louvre ;
de Nicolas Poussin : Le Christ et la femme adultère, Moïse sauvé des eaux, Saint Jean baptisant le peuple, au Louvre ;
du Dominiquin, Adam et Ève, au musée de Grenoble.

[size=SIZE]Autres jardins et contributions de Le Nôtre.
[/size]
Parterres du Midi, Château de Versailles

Jardin de l'Évêché dessiné par Le Nôtre à Castres en 1676
Jardin de l'Évêché de Castres (Tarn)
Jardin du château de Sceaux
Jardins du château de Chantilly (Oise)
Jardins du château de Vaux le Vicomte
Jardins du château de Saint-Cloud
Jardins du château de Saint-Vallier (Drôme) ;
Jardins du parc de l'Orangerie à Strasbourg (Alsace) ;
Jardins du château de Bercy à Charenton-le-Pont (Val-de-Marne) ;
Jardins du château de Meudon (Hauts-de-Seine) ;
Jardins du château de Chambonas (Ardèche) ;
Jardins du château du Fayel (Oise) ;
Jardins du château de Cordès près d'Orcival (Puy-de-Dôme) dessinés en 1695 ;
Jardins du château de Ravel (Puy-de-Dôme) ;
Jardins du château de Boury-en-Vexin, Oise;
Jardins du château de Versigny, Oise;
Jardins du château d'Ancy-le-Franc (Yonne)
Jardins du château de Wattignies (Nord)
Jardins privés des châteaux de Fosse belaude, de Coquille et de Miramion à Saint Jean de Braye (Loiret).
Jardins du château de Balleroy à Balleroy (Calvados)
Jardins du château de Benainvilliers (Yvelines)
Jardins des Tuileries à Paris, 1er arrondissement
Jardins du château de Jumilhac (Dordogne)
Jardins du château de Louvois (Marne)
Jardin du château d'Entrecasteaux (Var)

Avenues

Avenue du Château de Hauteville à Charchigné
Avenue du Château de Lucinière à Joué-sur-Erdre

Prix André Le Nôtre


Un "Prix international André Le Nôtre" a été fondé en 2013 à l’occasion du 400e anniversaire de la naissance d’André Le Nôtre. Il a été présenté dans le cadre des Rencontres André Le Nôtre de Versailles.
Il est destiné à récompenser des architectes-paysagistes du monde entier, pour la totalité d'une œuvre de la conception à la réalisation en passant par la qualité de la maîtrise d’œuvre, des recherches et publications ou encore de l'activité d'enseignement et de transfert de connaissances, de savoirs et savoir-faire....


Liens

André Lenôtre
http://www.youtube.com/watch?v=BEf7uU ... wYB-254ZEgwwFx7-65wNHvNsn Lenôtre 8 Vidéos
http://youtu.be/6Lv6Gwtnoh8 Au coeur de L'histoire Lenôtre
http://youtu.be/9QurJe8rAkc André Le nôtre Chantilly et versailles
http://youtu.be/QnbikGbJxlU essais et perspectives St Germain en Laye


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l


Cliquez pour afficher l

Attacher un fichier:



jpg  129271.jpg (10.54 KB)
3_5234afb25bac3.jpg 227X300 px

jpg  Versailles_ Garden.jpg (36.65 KB)
3_5234afde46e67.jpg 480X320 px

jpg  garden-andre-le-notre-castres-france+12855201067-tpfil02aw-3582.jpg (113.19 KB)
3_5234affccade9.jpg 512X384 px

jpg  topiaria-jardins-lindos (8).jpg (111.29 KB)
3_5234b048d2899.jpg 514X385 px

jpg  lenotre03.jpg (82.00 KB)
3_5234b0568346b.jpg 520X322 px

jpg  chateau-Vaux-le-Vicomte-Le-Notre-cmp.jpg (20.16 KB)
3_5234b084bdd2b.jpg 500X354 px

jpg  jardins_versailles.jpg (31.83 KB)
3_5234b093e9487.jpg 520X340 px

Posté le : 14/09/2013 20:56
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant




[Recherche avancée]


Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
61 Personne(s) en ligne (28 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 61

Plus ...