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Benvenuto Cellini
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Le 3 Novembre 1500 naît à Florence Benvenutto Cellini,

artiste de la Renaissance italienne, dessinateur, orfèvre, fondeur, médailleur et sculpteur qui appliqua les techniques et la précision de l'orfèvrerie à son travail de sculpteur. Il meurt le 13 février 1571 dans la même ville


Premier artiste à avoir laissé une autobiographie, Benvenuto Cellini, orfèvre florentin apprécié dans toute l'Europe, médailleur virtuose tardivement devenu sculpteur, entendait laisser de lui l'image d'un génie qui surpassait Michel-Ange et traitait d'égal à égal avec François Ier, Côme de Médicis, Clément VII ou Paul III.
La fortune romantique de son texte, que traduisit Goethe et qui inspira Berlioz, rend difficile l'appréciation de son œuvre telle qu'elle pouvait apparaître à ses contemporains des dernières années de la Renaissance.
Cellini a eu une vie extrêmement agitée, alternant périodes de gloire et disgrâces auprès des grands de son temps.
Ses Mémoires, qu'il dicta à un de ses élèves et qui ne seront publiés qu'en 1728, ont fait connaître cette vie aventureuse, qu'il mena à Rome, à la cour de France et à Florence.
Dans cette œuvre emplie de détails réalistes et burlesques sur le milieu artistique en Italie et en France, s'exprime à la fois l'exigence artistique et l'ambition de la réussite matérielle de Cellini.
Ce récit eut beaucoup de succès en Europe – Goethe en donna une traduction en allemand. On peut le considérer comme la première autobiographie moderne, en ce sens qu'il accorde une part importante à l'expérience individuelle et à l'apprentissage de l'artiste.
La Nymphe de Fontainebleau haut-relief en bronze, vers 1543, château d'Anet, puis Louvre marque les débuts de Cellini dans la sculpture de grand format, dont il sera l'un des meilleurs représentants maniéristes en Italie. On retiendra aussi son Persée de la loggia dei Lanzi, à Florence 1545-1553.

Sa vie

Benvenuto Cellini est né à Florence. Son père, Giovanni Cellini, fils d'un maçon, est musicien et facteur d'instruments.
Il épouse Maria Lisabetta Granacci, dont il a plusieurs enfants, Benvenuto étant le second, ainsi nommé parce que son père s'attendait à avoir une fille.
Son père tenta de l'orienter initialement vers une carrière musicale, le jeune Benvenuto montrant des prédispositions pour la flûte et le chant.

Les débuts

À quatorze ans, Benvenuto est admis comme apprenti dans l'atelier d'orfèvrerie de Michelangelo Brandini, père du sculpteur Baccio Bandinelli qui deviendra le rival de Cellini, puis dans celui de Marconi.
Après quelques années, le Conseil des Huit de Florence décide de l'exiler pour son implication dans différentes altercations.
Il vagabonde à Bologne, Pise, Rome et étudie chez différents orfèvres, avant de se retrouver à Rome, à l'âge de vingt-deux ans.

Les années à Rome

Clément VII le remarque et le fait venir à ses côtés.
Cellini reçoit plusieurs commandes pour des vases en argent, des chandeliers et des aiguières qu'il fabrique avec un soin qui lui attire les éloges.
Cette période prospère prend brutalement fin avec l'invasion des troupes impériales de Charles Quint.
Cellini se signale par sa bravoure, pendant le sac de Rome 1527, en défendant le château Saint-Ange assiégé par le connétable de Bourbon Charles III, qu'il tua, dit-il, lui-même d'un coup d'arquebuse; d'autres historiens évoquent le geste d'un prêtre dénommé Brantôme.
Après la reddition, Cellini doit retourner à Florence, mais il revient bientôt, appelé par le pape Clément VII qui lui commande un important travail, un fermail pour sa chape. Ce magnifique bijou en or, serti de pierres précieuses, sera fondu en 1797 dans le cadre du traité de Tolentino afin de défrayer une partie des indemnités dues par le pape Pie VI à Napoléon.
La commande du fermail lui attire cependant l'inimitié d’un autre orfèvre, Pompeo de’ Capitanis, jaloux du succès de Cellini.
L'animosité entre les deux hommes augmente au point où Cellini cède à ses instincts et assassine Pompeo en pleine rue.
Protégé un temps par le nouveau pape, Paul III, Cellini est finalement accusé d'avoir volé des pierres précieuses appartenant au trésor papal durant le siège de Rome. Emprisonné, mais s'estimant victime d’une injustice, Cellini réussit à s'échapper.
Il se fracture cependant la jambe, est de nouveau arrêté et enfermé au château Saint-Ange. Il n'en sortira que plusieurs mois plus tard, grâce au cardinal de Ferrare qui intercède auprès de Paul III.
Ma vie de gloire et prouesses sans nombre
En 1531, quand il ouvre son atelier bottega à Rome, Cellini est considéré comme le premier orfèvre de son temps.
Rien de plus : quelques réalisations prestigieuses outre, le famaux fermail de Clément VII en 1530, sa nomination comme maître de la monnaie pontificale en 1529 avaient consacré son habileté – comme artiste, comme courtisan et aussi comme défenseur de la cité, lors du Sac, deux ans plus tôt. Pour qui a commencé en réalisant, à la perfection, ces médailles à chapeau, ornements indispensables à la mode masculine dans les années 1525, c'est un beau début.

À la cour de François Ier

À sa libération, en 1540, Cellini se rend en compagnie du cardinal à la cour du roi François Ier de France qui souhaite le prendre à son service.
Le roi lui commande une série de douze porte-flambeaux, grandeur nature, destinés à éclairer sa table.
Soucieux de bien faire et de prouver sa valeur, Cellini se disperse dans plusieurs réalisations. Seul le porte-flambeau en argent à l’effigie de Jupiter, aujourd’hui perdu, verra le jour.
Cellini profitera de ses installations pour expérimenter la technique de la fonte en bronze. Il réalise un buste de Jules César, ainsi que la célèbre Nymphe de Fontainebleau, aujourd'hui au Louvre.
Ce relief de quatre mètres de large était destiné au tympan de la Porte dorée du château de Fontainebleau et devait s'inscrire dans un ambitieux projet de recomposition de la principale entrée de la résidence royale.
Cellini n'eut cependant pas le temps de terminer la fonte des piédroits, qui devaient prendre la forme de deux satyres, et la Nymphe ne fut jamais posée à Fontainebleau.
Il signe également son chef-d’œuvre d’orfèvrerie, la salière représentant Cybèle, déesse de la terre et Neptune, dieu de la mer.
Entre les deux, un récipient en forme de barque est prévu pour le sel, rencontre de la mer et de la terre.
Des boules d’ivoire encastrées sous le socle permettent de déplacer la salière sur la table, au gré des convives. La salière, qui mesure trente-cinq centimètres de large par vingt-cinq de haut, constitue l’unique objet d’orfèvrerie de Cellini qui n’a pas été perdu.
Quand Cellini, à quarante-cinq ans, met en chantier son Persée, il lance un défi d'une autre ampleur. À Florence, sa ville natale, il n'est reconnu que comme orfèvre ; Éléonore de Tolède, femme de Côme Ier, lui commande encore des bagues, qu'il répugne à exécuter.
En France, où il a séjourné de 1540 à 1545, il a goûté à la vraie gloire.
François Ier lui a offert un château, le Petit-Nesle, l'a appelé son ami, mots sidérants dans la bouche d'un roi, et surtout lui a commandé des sculptures.
La Nymphe de Fontainebleau 1542-1545, Louvre lui a ouvert la carrière dont il rêvait.
En France, il s'intègre à cette cour de Fontainebleau ouverte à l'Italie : jeu d'influences réciproques qui marquèrent la fin de sa carrière et le maniérisme français.
Du point de vue technique, il est possible que Cellini ait eu alors connaissance de certains textes théoriques de Léonard de Vinci, comme les études sur la fonte des bronzes de grandes dimensions faites quand celui-ci, à Milan, travaillait au cavalier Sforza.

Le retour à Florence et le Persée


Mais bientôt, soumis à des intrigues et impliqué dans des poursuites, Cellini tombe en disgrâce. En 1545, il se résout à retourner à Florence où Cosme Ier de Toscane le prend à son service.
Il lui commande une statue à ajouter aux chefs-d’œuvre, dont le David de Michel-Ange, qui ornent déjà la Piazza della Signoria.
Le sujet choisi est Persée, personnage mythologique de la Grèce antique.
Plusieurs thèmes sont juxtaposés dans ce mythe antique : les exploits d’un héros, le destin inévitable, la malédiction, le triomphe sur le mal et bien d’autres. Par cette commande, Cosme Ier voulait marquer la Loggia de son empreinte.
Il avait demandé que la tête de Méduse soit brandie dans les airs par Persée, pose destinée à illustrer le triomphe du bien et de la vertu. Mais plus subtilement, le duc cherchait à symboliser la victoire des Médicis sur les républicains de Florence qui les avaient expulsés de la ville en 1494.
Le défi était de taille.
En raison des éléments trop fragiles ailes des sandales et du casque, sabre à la lame recourbée, bras tendu tenant la tête de Méduse, etc. pour les sculpter dans le marbre, Cellini décide de recourir au bronze, en dépit de la hauteur projetée de six mètres.
La technique de fonte des bronzes de grande taille était cependant perdue depuis l'Antiquité. Des bronzes équestres comme le Marc Aurèle étaient devenus des énigmes techniques.
Aussi, pour faciliter la réalisation, ainsi que pour des raisons esthétiques, il coupe en deux la hauteur totale de la statue. Du pied droit de Persée à la tête de Méduse, la hauteur retenue est de 3,15 mètres, le reste étant dédié à un socle en marbre de 3 mètres pour la statue.
De plus, comme la statue devait être placée sous une arcade, et non dos à un mur, il devait s'assurer que la statue soit harmonieuse de tous les points de vue possibles.
Après neuf ans d'efforts, d'obstacles et de tensions de toutes sortes, l'œuvre est enfin dévoilée au public le 27 avril 1554.
Le Persée vaudra à Cellini l'admiration unanime. Mais malgré ce succès, la tension avec le duc demeure vive. De fait, Cellini ne recevra plus aucune commande d'importance.
Le succès du Persée, placé en 1554 sous la Loggia dei Lanzi entre la Judith de Donatello et le David de Michel-Ange, lui procure un triomphe dont il sent vite toute la vanité.

Le personnage

En prison en 1556 – pour meurtre, l'année suivante pour sodomie –, disgracié, il ne reçoit plus de grandes commandes.
En butte aux rivalités, aux intrigues de cour – ses rivaux, Baccio Bandinelli, Bartolomeo Ammannati triomphent –, il se mure dans une arrogance qui rappelle sciemment celle de Michel-Ange, réalise encore le Crucifix tourmenté de l'Escorial 1556-1562, et se venge du monde en écrivant sa Vie.
L'idée que Benvenuto se fait de lui est très représentative de l'image que les artistes du temps entendaient donner d'eux.
Artisan, il l'est resté le moins possible : son Traité de l'orfèvrerie montre comment les matières précieuses qui passèrent par ses mains n'eurent de prix que grâce à son art. Humaniste, il veut l'être, à la manière de Vinci qui ne savait pas le latin : il fait relire sa Vie par l'historien Varchi, ses Traités sont remis en forme sans doute par l'éditeur Gherardo Spini.
Il laisse un buste de Bindo Altoviti, marchand romain passionné d'art, pour qui travailla Raphaël, vers 1550, Gardner Museum, Boston. Enfin, il a compris qu'il pouvait encore accéder à une renommée plus haute.
Il sculpte en 1556-1557 sa dernière œuvre majeure, le Crucifix de marbre qu'il destine à l'origine à son propre tombeau.
Le crucifix est composé de deux blocs, un en marbre noir de Carrare, l'autre en marbre blanc à grain très fin. Le bloc noir servit à tailler la croix; le blanc, le Christ, grandeur nature.
Le Christ est représenté entièrement nu, dans une position douloureuse et très expressive, et dans la veine maniériste de l’époque.
Le duc Cosme Ier, impressionné par le résultat, l’acheta à Cellini. Le duc François Ier de Médicis le fera ensuite installer en 1565 au Palais Pitti, avant de l'offrir au roi Philippe II d'Espagne. Il est aujourd'hui exposé à l'Escurial.

Surpasser Michel-Ange

Irascible, il cultive la morgue et l'ironie : un ton de grand seigneur qui lui permet de discourir familièrement avec ses commanditaires.
Seul le génie de Michel-Ange permettait, il le sent bien, ses fameuses colères contre Jules II.
Le vieux Cellini, dans une Florence qui lui paraît mesquine, dut ciseler cette formule qu'il met dans la bouche de François Ier : Je ne sais qui est le plus heureux, du prince qui trouve un homme selon son cœur ou de l'artiste de talent à qui un prince fournit tous les moyens d'exprimer les vastes conceptions de son esprit.

Cellini cultive le goût maniériste de la prouesse, de l'exploit : faire tenir trois personnages sur une médaille minuscule, figurer toute une Ascension d'inspiration raphaélesque sur le sceau du cardinal Hercule de Gonzague 1528, traduire la monumentalité des figures allongées des tombeaux médicéens de Michel-Ange aux dimensions d'une salière, Vienne, achevée en 1543 ou, inversement, polir et reparer son Persée pour lui donner, sur la place de la Seigneurie, le fini d'un bibelot.
Transformer ses œuvres en descriptions ornées, c'est pratiquer de même la transposition d'art, tour rhétorique qui confère à ses productions la splendeur mythique du bouclier d'Achille chez Homère.
Transgresser les règles de la morale, c'est encore se situer dans ce domaine du génie où l'avait précédé son divin Michel-Ange – avec l'étrange espérance mystique, chez cet aventurier sans scrupules, d'accéder, malgré tout, à la sainteté.
Il note La Vie, I, 128 que, depuis son emprisonnement de 1538-1539, il a vécu le plus merveilleux des miracles qui soit arrivé à un homme, sa tête est ceinte d'une auréole. À ses amis italiens qui s'étonnaient qu'un tel prodige ne fût pas visible, il expliquait qu'à Paris [...] on la voyait beaucoup mieux qu'en Italie ; le ciel a ici trop d'éclat.
Cellini, délibérément, s'est voulu solitaire, saturnien, en marge de son époque.
Il en exprimait ainsi paradoxalement l'esprit : difficulté à sculpter après Michel-Ange, à composer des textes théoriques après Léonard de Vinci, « rage » d'écrire en concurrence avec Vasari.
Le risque, pour la génération maniériste, à Fontainebleau, Rome ou Florence, quand tout est dit, que l'on vient trop tard, c'est de se contenter de l'apparence, de l'ornement : se comporter à la manière d'un maître, d'un prince, d'un homme de science, à défaut de se ranger véritablement au nombre des « génies ».

Les dernières années

Durant ses dernières années, Cellini écrit ses Mémoires sous le titre Vie de Benvenuto Cellini par lui même. Ils furent rédigés de 1558 à 1567, puis il les interrompt pour publier, à Florence en 1568, le Traité sur la sculpture et la manière de travailler l'or.
Son autobiographie est un récit vivant et coloré, parfois rocambolesque, des multiples péripéties de son existence. Elle reste l'une des autobiographies les plus célèbres de la Renaissance.
Écrire sa vie, pour décrire son œuvre
Benvenuto Cellini est un artiste qui sans cesse prend la pose : à le lire – sa Vie est un roman, où à chaque page il se donne le beau rôle –, on est naturellement enclin à mettre en doute la valeur artistique de ses œuvres. Quand il réplique à un rival, sous le coup de la colère il est vrai, d'égal à moi, peut-être n'y en a-t-il pas un seul dans le monde entier , comment le croire ?
Même si l'autobiographie qui assura sa gloire posthume ne fut connue qu'en 1728, l'esprit qui l'anime perçait dans les Traités de l'orfèvrerie et de la sculpture qu'il avait publiés ensemble en 1568. La même année, Vasari, qu'il détestait, donnait la deuxième édition de ses Vies : avec ses Traités, Cellini s'octroie lui-même la place que le biographe ne lui accorde pas dans son panthéon des artistes.
Sous couvert d'objectivité technique, feignant d'expliquer comment fondre un bronze à la dimension d'une statue, c'est à la sienne en réalité qu'il travaille, monument de mots qu'il édifie pour la postérité. Certaines pages de La Vie ont le rythme des récits picaresques : voyages entre Rome et Mantoue, Paris et Florence, rixes, assassinats, empoisonnements à la poudre de diamant, évocation de la cour pontificale, des ateliers d'artistes, épisode de l'évasion du château Saint-Ange – un climat propre à éveiller l'imagination romantique.
Au-delà de ses rodomontades, de ses accès de violence, de ses traits d'esprit, il faut lire entre les lignes les raisons qui le poussent à écrire.
Découvrir que ce sont celles qui animent sa carrière d'artiste n'a pu surprendre que les critiques qui voulaient opposer l'écrivain au créateur – déçus, par exemple, de ne pas retrouver dans la salière de François Ier l'écho de ses descriptions de la cour de France.


Benvenuto Cellini meurt le 13 février 1571 et il est enterré dans l'église de Santissima Annunziata.

Benvenuto Cellini dans la culture


Il est le premier artiste à écrire son autobiographie "Vita", impertinente et irrévérencieuse, éditée pour la première fois en 1728, traduite par Goethe en 1803, adaptée à l'opéra par Berlioz en 1834. Alexandre Dumas le fait héros de Ascanio en 1843 et Giorgio Vasari écrit à l'égard de Cellini
"qui a été en tout audacieux, fier, vivace, rapide, terrible, capable de dire leur fait aux princes autant que d'employer son esprit et sa main aux œuvres d'art".
Cellini apparaît dans le roman d'Alexandre Dumas Ascanio, ou L'Orfèvre du Roi, en 1843.
Ce roman s'inspire très librement des Mémoires de Cellini.
Benvenuto Cellini de Paul Meurice, drame en 5 actes et 8 tableaux, 1852, est inspiré du roman de Dumas.
Ascanio, 1890, opéra de Saint-Saëns sur un livret de Louis Gallet, est tiré de la pièce de Paul Meurice.
Benvenuto Cellini, 1890, opéra d'Eugène-Emile Diaz de la Pena, contient l'air "De l'art splendeur immortelle".
Un roman a été consacré à Benvenuto Cellini : Messire Benvenuto10.
Cellini apparaît dans le tome 4: Les clefs de Saint Pierre de la bande dessinée l'Histoire secrète publiée aux Éditions Delcourt.
Hector Berlioz, composa en 1838 un opéra du même nom : Benvenuto Cellini.
Benvenuto Cellini est un opéra en deux actes d'Hector Berlioz, sur un livret de Léon de Wailly et Auguste Barbier, retraçant un épisode romancé du sculpteur et orfèvre florentin Benvenuto Cellini (1500-1571).
Composé entre 1834 et 1837, il fut créé à l'opéra de Paris le 3 septembre 1838 avec Gilbert Duprez dans le rôle-titre, mais n'eut aucun succès et fut retiré de l'affiche après trois représentations.
Étienne Mélingue, acteur ayant interprété Cellini dans le drame de Paul Meurice.
Georges Meliès réalise en 1904 un court métrage Benvenuto Cellini ou Une curieuse évasion.
1945 : The Firebrand of Florence, L'incendie de Florence, musical de Kurt Weill, livret de Edwin Justus Meyer et Ira Gershwin.
Un épisode de la série télévisée Les Évasions célèbres lui est consacré.
Un film italien Una vita scellerata, titre français : Cellini, l'or et le sang, de 1990 par Giacomo Battiato.

Å’uvres

Sculpture

Persée tenant la tête de Méduse, 1554, Florence, Loggia dei Lanzi.
Nymphe de Fontainebleau, bronze, musée du Louvre, Paris.
Narcisse, marbre, Musée national du Bargello, Florence.
Cosimo I de Medici, 1545-1547, bronze, Musée du Bargello, Florence.
Ganymède et l'Aigle, v.1548, marbre, Musée du Bargello, Florence. Il s'agit de la restauration d'un torse antique par Cellini.
L'enlèvement de Ganymède, bronze, Musée du Bargello, Florence.
Apollon et Hyacinthe, marbre, Musée du Bargello, Florence.
Satyre, 1542, bronze, J. Paul Getty Museum, Los Angeles.
Crucifix de marbre (1556-1557), conservé à l'Escurial.
Un Christ en ivoire de 93 centimètres qui lui est attribué a été exposé de 1968 à 1995 année où il fut volé, en la collégiale Notre-Dame-de-Grâce de Sérignan dans l'Hérault. Don du pape Pie VII au cardinal Isoard de Vauvenargues, cette œuvre est classée au patrimoine historique.
National Gallery of Art, Washington D.C. :
Alessandro de' Medici, 1510-1537, premier duc de Florence 1532, 1500-1571,
Pégase sur la Fountaine Hippocrene, 1537/1547.
Saints Côme et Damien, 1500/1571.
Flacon, vers 1550, en fer damasquiné en or et en argent, hauteur 33 cm, Novara - Italie, Urbano Quinto Collection.
Clé du secrète du coffre, 1550-1555, fer sculpté dans une seule pièce, ciselé, gravé et ajouré, hauteur 11 cm, Novara - Italie, Urbano Quinto Collection.

Orfèvrerie

Neptune et Amphitrite, salière en ébène et or en partie émaillé. Vienne, Kunsthistorisches Museum. Elle fut réalisée pour François Ier, roi de France. Estimée entre 35 et 50 millions d'euros en 2006, elle avait été volée par un voleur amateur sans préparation en mai 2003 et récupérée en 2006 peu abîmée (photo).

Galerie

Un des satyres prévus pour la porte de Fontainebleau
Un des satyres prévus pour la porte de Fontainebleau
Buste du duc Cosme Ier


Liens

http://youtu.be/LO6XoSB0xHA Ses plus belles oeuvres
http://youtu.be/ecsBoGL-D2c
Roberto Alagna - Berlioz "Sur les monts les plus sauvages" Benvenuto Cellini

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Posté le : 02/11/2013 23:57
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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