| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Alphonse Karr [Les Forums - Histoire de la Littérature]

Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Alphonse Karr
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9499
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3166 / 56779
Hors Ligne
Le 24 Novembre 1808 naît à Paris, Alphonse Jean-Baptiste Karr, dit Alphonse Karr

romancier, journaliste, pamphlétaire français, il meurt à Saint-Raphaël le 30 septembre 1890.

Sa vie en bref.

Alphonse Karr naît à Paris en 1808 d'un père allemand et d'une mère française.
Après de brillantes études, il se consacre à l'enseignement.
Il mène dans les années 30 une vie de bohème du type jeunes romantiques excentriques d'alors et s'essaie à tous les genres littéraires : poésie, pastiches, théâtre.
Il publie des articles satiriques dans le Figaro, dont il sera plus tard le rédacteur en chef.
Un amour malheureux lui inspire un premier roman "Sous les tilleuls", qui remporte en 1832 un immense succès.
Il fonde en 1839 son propre journal "Les guêpes", où sont " épinglées " les plus grandes célébrités artistiques et politiques de l'époque.
Ce journaliste, tour à tour pamphlétaire, humaniste satirique, romancier, poète, se retire du monde, devient aussi botaniste et jardinier en s'installant à Nice avec sa compagne et sa fille en 1853.
Exproprié par la construction de la Gare SNCF, il s'établit en 1865 à Saint-Raphaël. Ainsi vont se bousculer dans ce petit port de pêche une multitude d'hommes de lettres tels que Hugo, Lamartine, De Nerval, Dumas…
Cet homme, considéré comme le découvreur de Saint-Raphaël, meurt le 30 septembre 1890 dans sa villa "Maison Close".

L'écrivain

Alphonse Karr en 1932, débute dans la littérature avec son roman le plus célèbre, "Sous les tilleuls", qui lui valut son entrée au Figaro.
Ce premier roman, connut immédiatement un succès large et durable ; s'ensuivit alors une série de titres, Une heure trop tard en 1833, Fa dièze en 1834, Vendredi soir en 1835, Einerley en 1838, etc., où se combinent, avec des bonheurs divers, les mêmes composantes : héros exalté, héroïne vaporeusement attendrie, évocation de la nature et du Vergiss-mein-nicht, sentimentalité et sensiblerie à fondement autobiographique, entremêlées de fantaisie ironique et bouffonne.
En 1836, il participe à La Chronique de Paris, fondée par Honoré de Balzac, dont la parution ne durera que six mois, mais qui fut un joyeux intermède.
Il sacrifia peu à la mode du fantastique, Les Willis et La Main du diable en 1835 et trouva dans la vie des pêcheurs sur les côtes normandes, à Sainte-Adresse puis à Étretat, la veine nouvelle de son inspiration, sans modifier cependant sa manière, dont la spécificité avait fait sa réputation et qui bénéficiait d'un public assidu : Le Chemin le plus court en 1836, Histoire de Romain d'Étretat en 1836, La Famille Alain en 1848, Clovis Gosselin, 1851, La Pénélope normande, 1855, etc.

Parmi son abondante production de romans dont le prétexte — l'histoire d'amour difficile — compte moins que les intrusions désinvoltes et humoristiques de l'auteur dans le cours du récit, Ce qu'il y a dans une bouteille d'encre : Geneviève, 1838 ; Clotilde en 1839 ; Hortense, 1841 ; Midi à quatorze heures, 1842 ; Feu Bressier, 1844 ; Agathe et Cécile, 1853..., on remarque un roman dirigé contre les études universitaires classiques, Raoul Desloges, ou Un homme fort en thème en 1851, un conte pour enfants, Les Fées de la mer en 1851, un Voyage autour de mon jardin en 1845, roman par lettres exaltant la botanique et l'horticulture, auquel succédèrent les Lettres écrites de mon jardin, 1853 ; Promenades hors de mon jardin, 1856 ; Le Credo du jardinier, 1875... ; un cas de bovarysme, Hélène en 1891.
Toute une part de l'œuvre d'Alphonse Karr relève en fait d'une "littérature de ciseaux et de colle " ; ainsi, Pour ne pas être treize en 1841, Am Rauchen en 1842, Contes et nouvelles en 1852, Devant les tisons en 1853, Les Soirées de Sainte-Adresse en 1853, Histoires normandes en 1855.

Pour constituer une œuvre romanesque d'importance, "il ne lui fallait plus qu'un peu de vouloir et ne pas mieux aimer se jouer, à chaque pause, du lecteur et de lui-même " Sainte-Beuve.

Après avoir été rédacteur en chef du Figaro, il lança ses célèbres Guêpes, petites brochures satiriques mensuelles qu'il rédigea seul, 1839-1846 ; la livraison de juin 1840 lui valut une tentative d'homicide de la part de Louise Colet qui s'y estimait diffamée. C'est dans les Guêpes que parut notamment son fameux pamphlet sur la peine de mort :
" Que MM. les assassins commencent." Il tentera en vain de retrouver cette verve spirituelle et sarcastique dans les Nouvelles Guêpes, 1853-1855 où l'on ne trouve plus que platitude et aigreur.

En 1848, il fonda Le Journal pour soutenir la candidature de Cavaignac contre celle de Louis-Napoléon Bonaparte, et choisit, après le coup d'État de 1851, de s'établir à Nice, puis à Saint-Raphaël. Là, posant au vieux sage et fort de sa devise "bonne foi, bon sens" , il publia successivement Le Livre des cent vérités en 1848, Une poignée de vérités en 1853, Trois Cents Pages, mélanges philosophiques en 1858, Menus Propos en 1859, Plus ça change et plus c'est la même chose en 1875, Grains de bon sens en 1880, Bourdonnements en 1880, À l'encre verte en 1881, Les Points sur les i en 1882, À bas les masques ! en 1883, Le Pot aux roses en 1887, etc., recueils d'articles déjà parus dans des journaux ou revues divers.

De ses volumineuses Œuvres complètes il convient d'extraire les quatre volumes du Livre de bord, 1879-1880, mémoires qui apportent un témoignage intéressant et original sur le siècle. Mais la réussite incontestable de Karr reste la mise à la mode d'Étretat comme lieu de villégiature, ainsi que l'implantation de l'industrie des fleurs coupées sur la Côte d'Azur.

Opposé à Napoléon III, il se retire sur la côte d'Azur après le coup d'État de 1851. En 1854 à Nice, tout en continuant à écrire, il loue une propriété agricole dans le quartier Saint-Étienne où il développe une activité de floriculture, 1853 à 1867.
Et avec succès, au 8 place du jardin Public, il ouvre un magasin de vente de bouquets de fleurs, de fruits et légumes, destiné à une clientèle d’hivernants3. Une poire, la Poire Alphonse Karr, et un bambou, le Bambusa multiplex Alphonse Karr, ont été nommés en son souvenir.
Toujours ironisant, il a publié un traité intitulé Comment insulter les plantes en latin.
En 1870, il assiste la famille Bayon dans l'affaire Guillaume Bayon, à Saulce-sur-Rhône, une affaire criminelle jugée par la Cour d’assises de la Drôme, le 27 avril 1870.

En 1882, la Ligue populaire contre la vivisection se créait, le Président d'honneur était Victor Hugo et le Président en exercice l'écrivain Alphonse Karr. Comme la SPA, créée en 1845 par le Général-Comte Jacques Philippe Delmas de Grammont, 1792-1862, cette société allait veiller à la stricte application de la loi Grammont.
Cette loi avait été votée le 2 juillet 1850 par l'Assemblée nationale, et punissait d'une amende de un à quinze francs, mais aussi de un à cinq jours de prison "les personnes ayant exercé publiquement et abusivement des mauvais traitements envers les animaux domestiques", une précision était apportée : La peine de prison sera toujours appliquée en cas de récidive

Son style

Selon Patrice Delbourg, Karr, "avec Capu, avec Feydeau, avec Aurélien Scholl, symbolise l'esprit et l'humour du boulevard. [...] Une sorte de prince de l'esprit, d'Aristophane du trottoir."5 Il était un spécialiste des bons mots, tantôt moralistes, tantôt acerbes, parfois misogynes.

Quelques exemples de ses mots :
"Si l'on veut abolir la peine de mort, que messieurs les assassins commencent!"
"Un baiser, c'est une demande adressée au deuxième étage pour savoir si le premier est libre."
"Plus ça change, plus c'est la même chose."
"L'âge où l'on partage tout est généralement l'âge où l'on n'a rien."
"Le vrai Parisien n'aime pas Paris, mais il ne peut vivre ailleurs."
"Les fonctionnaires sont comme les livres d'une bibliothèque. Les plus haut placés sont ceux qui servent le moins."
"Les amis font toujours plaisir — si ce n'est quand ils arrivent, c'est quand ils partent."
"Écrivain, c'est le seul métier, avec l'art de gouverner, qu'on ose faire sans l'avoir appris."
"Les femmes devinent tout — elles ne se trompent que lorsqu'elles réfléchissent."
"Si l’on veut gagner sa vie, il suffit de travailler. Si l’on veut devenir riche, il faut trouver autre chose."

Hommage

Une rue de Paris porte son nom.
Une rue d'Étretat porte son nom.
Une sente de Sainte-Adresse porte son nom.
Une rue de Châlons en Champagne porte son nom.
Une avenue de Saint-Maur-des-Fossés porte son nom.
Une rue de Saint-Raphaël (centre-ville) et une avenue près de Boulouris (Estérel Plage) ont été nommées en son honneur.
Une rue de Nice a été renommée en son honneur.
Un collège Mondoubleau porte son nom.
Son vieil ami Gabriel-Vital Dubray (1813-1892) est mort alors qu'il sculptait un buste destiné à orner sa tombe.

Citations

L'homme est plus malheureux souvent par ses exigences que par des malheurs réels.
Extrait : Pensées, maximes et réflexions - 1855.

Les grands périls grandissent l'homme.
Extrait : Raoul Desloges - 1851.

N'imiter pas ces avares qui épargnent sur les besoins de chaque jour, en prévoyance d'événements qui n'arrivent jamais. Il ne faut pas céder au petit ennui d'aujourd'hui, sous prétexte de se réserver pour le grand combat qui arrivera peut-être demain.
Extrait : Raoul Desloges - 1851.

L'amour est une flamme séparée en deux qui veut se réunir.
Extrait : Un voyage autour de mon jardin - 1845.

La vie nous apprend à pratiquer souvent deux sagesses : l'une de pardonner, l'autre de ne jamais oublier.
Extrait : Sous les pommiers - 1882.

Je crois au Dieu qui a fait les hommes et non au Dieu que les hommes ont fait.
Extrait : Vendredi soir - 1835.

La prière est le refuge du malheureux, c'est un dernier appui quand tous les appuis sont brisés.
Extrait : Vendredi soir - 1835.

Les prières, toutes ne montent pas au ciel ; le poids de leur grossièreté les entraîne vers l'abîme !
Extrait : En fumant - 1861.

Le mariage n'est qu'une association de convenances ; c'est une fraternité d'intérêts et non de sentiments ; c'est une imposture spirituelle pour donner des garanties à la société. Le mariage est une fiction ingénieuse ; les maris eux-mêmes, qui l'entretiennent encore, n'y croient pas ; ils savent bien que la fidélité est impossible ; et il faut leur rendre justice, ils n'y prétendent pas.
Extrait : Agathe et Cécile - 1853.

L'avare, il ramasse tout et ne jette rien.
Extrait : Les guêpes - 1845.

Les tendresses d'une femme sont comme ces fruits amers qui tombent quand on ne les récolte pas.
Extrait : La Pénelope normande, le 13 janvier 1860.

La vanité est une passion avare qui ne laisse rien traîner, et ramasse même dans les ordures.
Extrait : La pêche en eau douce et en eau salée - 1855.

Combien de fois l'homme a son bonheur à ses pieds sans daigner se baisser pour le ramasser !
Extrait : Une heure trop tard - 1833.

Les éloges les plus flatteurs ne satisfont que rarement celui qui les reçoit, il manque toujours quelque chose.
Extrait : La maison de l'ogre - 1890.

Le danger de ce qu'on aime rend lâche.
Extrait : Une histoire invraisemblable - 1860.

Nul n'est honteux de fuir devant un ennemi plus fort que soi.
Extrait : Clovis Gosselin - 1851.

La grâce de la femme est trompeuse et sa bonté n'est que vice
Extrait : Les femmes, I - 1853.

Un homme vraiment sage est celui qui sait jouir de tous les petits bonheurs qu'il rencontre.
Extrait : Une folle histoire - 1839.

Qui n'a pas un jour rencontré une femme qu'on voit pour la première fois, et qu'on croit reconnaître, et à laquelle, au lieu des paroles banales d'une première conversation, on est tenté de dire : Enfin ! te voilà, et je te retrouve.
Extrait : Bourdonnements - 1880.

La fidélité est une vertu dont on veut bien se dispenser, mais dont on dispense difficilement les autres.
Extrait : Nouvelles guêpes - 1853.

Il y a des fidélités qui n'en sont pas, des fidélités qui ne partent ni du cœur ni de l'âme.
Extrait : Clothilde - 1839.

La raison désire l'honnête et l'utile ; la vanité et la passion portent au voluptueux et à l'excessif.
Extrait : La maison de l'ogre - 1890.

Il n'y a de grandes passions que les passions malheureuses.
Extrait : Les guêpes - 1839 à 1849.

À force de persévérance, on creuse la pierre.
Extrait : Les fleurs animées - 1847.

Un premier amour trompé laisse de l'amertume dans le présent et de la défiance dans l'avenir.
Extrait : Feu Bressier - 1844.

L'amour de la propriété impose à l'homme toutes sortes de corvées qu'il accomplit avec joie et avec ténacité.
Extrait : Histoire de Romain d'Étretat - 1836.

Les impôts indirects sont des impôts hypocrites, personne ne sait en réalité ce qu'il paye !
Extrait : Pendant la pluie - 1880.

Si vous souhaitez battre un chien méchant, attendez qu'il vous mord, sinon vous allez passer pour un brutal !
Extrait : Sous les orangers - 1848.

Il n'y a rien de si rare que les gens entièrement bons, si ce n'est peut-être les gens tout à fait mauvais.
Extrait : Sous les orangers - 1848.

Une ou deux qualités, bonnes ou mauvaises, constituent l'homme honnête et le coquin.
Extrait : Sous les orangers - 1848.

Le crédit met le pauvre à la merci du marchand.
Extrait : L'art d'être malheureux - 1876.

Sans le crédit, le buveur qui n'a plus d'argent serait bien forcé de retourner à l'ouvrage !
Extrait : L'art d'être malheureux - 1876.

Le crédit est la source des abus les plus ruineux pour les consommateurs.
Extrait : Le règne des champignons - 1885.

L'amour d'une femme est le soleil de l'âme ; il donne la vie et la force.
Extrait : Sous les tilleuls, XII - 1832.

La femme est une fée bienfaisante, un ange qui élève l'âme de l'homme aux joies du ciel.
Extrait : Sous les tilleuls, XII - 1832.

Dieu a voulu faire partager à l'homme le bonheur qu'il s'est réservé, et c'est la femme qui le dispense.
Extrait : Sous les tilleuls, XII - 1832.

En fait de politique, l'opposé du faux et de l'absurde se trouve plus souvent absurde et faux.
Extrait : Une heure trop tard - 1833.

La pire des cruautés est la cruauté gratuite.
Extrait : Les guêpes - 1839 à 1849.

La corruption du langage est un signe certain de la corruption des mœurs.
Extrait : Au soleil - 1890.

Le premier trait de la corruption des mœurs est le bannissement de la vérité.
Extrait : Le siècle des microbes - 1891.

Je ne suis l'ennemi que de l'injustice, de l'hypocrisie, de l'absurdité, de la sottise et des platitudes.
Extrait : Les guêpes - 1841.

À un despote, il est doux d'entendre tout le monde être de son avis.
Extrait : De loin et de près - 1862.

La vie est partagée en deux parts : l'espérance et les regrets.
Extrait : Sous les tilleuls, XVIII - 1832.

L'amitié des jeunes filles n'est que l'apprentissage de l'amour.
Extrait : La famille Alain - 1848.

Le langage de l'amour a une si douce musique que l'on se préoccupe peu des paroles.
Extrait : La famille Alain - 1848.

Les Français ont eu longtemps un ridicule, c'est la prétention d'être invincibles.
Extrait : Les guêpes - Mars 1841.

Le médiocre est toujours estimé et adoré du vulgaire.
Extrait : Les guêpes - Avril 1845.

Prétendre trouver un bonheur parfait dans ce monde, c'est vouloir faire un canapé d'un buisson d'épines.
Extrait : La maison de l'ogre - 1890.

Faites-vous un bonheur modeste de tous les maux qui vous sont épargnés.
Extrait : La maison de l'ogre - 1890.

Il y a des malheureux imaginaires, comme des malades imaginaires.
Extrait : La maison de l'ogre - 1890.

— Les amis font toujours plaisir : si ce n'est pas quand ils arrivent, c'est quand ils partent.

— Les savants sont des gens qui, sur la route des choses inconnues, s'embourbent un peu plus loin que les autres.

— Les voyages prouvent moins de curiosité pour les choses que l'on va voir que l'ennui de celles que l'on quitte.

— Plus ça change... plus c’est la même chose.

— On ne voyage pas pour voyager,mais pour avoir voyagé.

On n'invente qu'avec le souvenir. (Les Guêpes)

Plus ça change, plus c'est la même chose. (Les Guêpes)

Si l'on veut abolir la peine de mort, que Messieurs les assassins commencent. (Les Guêpes)

Un baiser : c'est une demande adressée au deuxième étage pour savoir si le premier est libre.

Les amis : une famille dont on a choisi les membres.

La Providence est le nom chrétien, le nom de baptême du hasard.

Les auditoires ne se composent pas de gens qui écoutent, mais de gens qui attendent leur tour pour parler. (Une poignée de vérités)

Les hommes ne vous trouvent sage que lorsqu'on partage ou approuve leur folie.

Une belle-mère, c'est une dame qui donne sa ravissante fille en mariage à un monstre horrible et dépravé pour qu'ils fassent, ensemble, les plus beaux enfants du monde.

Les femmes devinent tout ; elles ne se trompent que quand elles réfléchissent.

On ne voyage pas pour voyager mais pour avoir voyagé.

Ecrire : c'est le seul métier avec la politique que l'on ose faire sans l'avoir appris.

L'amour donne de l'esprit aux gens bêtes. C'est sans doute celui qu'il enlève aux gens d'esprit.

Je crois au Dieu qui a fait les hommes, et non au Dieu que les hommes ont fait.

La raison humaine est une plaisante chose : dans votre bouche, comme dans celle de tout le monde, "il a tort" veut dire : "il ne pense pas comme moi". "Il a raison" signifie : "Il est de mon avis".

Un service qu'on rend est une dette qu'on contracte.

Ne pas honorer la vieillesse, c'est démolir la maison où l'on doit coucher le soir.

Chez les Saxons, on pendait la femme adultère ou on la brûlait. Chez les Egyptiens, on lui coupait le nez. Chez les Romains, on lui coupait la tête. Aujourd'hui en France, on se moque du mari. (Une poignée de vérités)

L'âge auquel on partage tout est généralement l'âge où on n'a rien.

Il vaut mieux faire rougir une femme que de la faire rire.

Défiez-vous des mots sonores : rien n'est plus sonore que ce qui est creux.

On diminue la taille des statues en s'éloignant, celle des hommes en s'approchant.

Il ne faut pas attribuer à la vieillesse tous les défauts des vieillards.

Jamais il n'a été aussi facile de gouverner. Autrefois, il fallait chercher avec finesse par quelle monnaie on devait marchander les gens ; aujourd'hui tout le monde veut de l'argent.

Le roman est l'histoire éternelle du coeur humain. L'histoire vous parle des autres, le roman vous parle de vous.

Les apôtres deviennent rares ; tout le monde est Dieu.

Deux espèces de femmes : les unes veulent avoir de belles robes pour être jolies ; les autres veulent être jolies pour avoir de belles robes.

Si l'on veut gagner sa vie, il suffit de travailler. Si l'on veut devenir riche, il faut trouver autre chose. (Les Guêpes)

Ce que le monde vous pardonne le moins, peut-être, c'est de vous passer de lui.

Tout le monde veut avoir un ami. Personne ne s'occupe d'en être un.

La propriété est un piège : ce que nous croyons posséder nous possède.

Chaque homme a trois caractères : celui qu'il a, celui qu'il montre et celui qu'il croit avoir.

Entre deux amis, il n'y en a qu'un qui soit l'ami de l'autre.

L'amoureux est presque toujours un homme qui ayant trouvé un charbon ardent, le met dans sa poche croyant que c'est un diamant.

Des malheurs évités, le bonheur se compose.

Tant de gens échangent volontiers l'honneur contre les honneurs.

Entre tous les ennemis le plus dangereux est celui dont on est l'ami.


Attacher un fichier:



jpg  41JSJ3SE2BL.jpg (30.14 KB)
3_52912b6c14707.jpg 304X475 px

jpg  jean-baptiste-alphonse-karr--1508.jpg (41.25 KB)
3_52912b7553144.jpg 490X600 px

jpg  jean-baptiste-alphonse-karr-the-more-things-change-the-more-they-stay-the-same.jpg (40.65 KB)
3_52912b81d4183.jpg 477X600 px

jpg  ravignan-alphonse-Karr.jpg (24.75 KB)
3_52912b93523d6.jpg 234X299 px

jpg  DP116731.jpg (125.52 KB)
3_52912ba23409c.jpg 534X842 px

jpg  quote-the-more-things-change-the-more-they-are-the-same-alphonse-karr-98877.jpg (46.40 KB)
3_52912bad580ae.jpg 850X400 px

jpg  51862-o.jpg (40.07 KB)
3_52912bc00f50e.jpg 488X269 px

jpg  1688483-alphonse-karr-le-bon-mot.jpg (81.29 KB)
3_52912bceac257.jpg 540X360 px

jpg  0f61_35.JPG (13.65 KB)
3_52912be5c5fc6.jpg 234X300 px

jpg  04_MA_Alphonse_Karr.jpg (137.66 KB)
3_52912bf4102d7.jpg 976X976 px

jpg  crette_luigi-alphonse_karr~OMf87300~11162_20121219_14951_20.jpg (8.46 KB)
3_52912bffd8b8b.jpg 227X300 px

jpg  nad_bin012.jpg (143.19 KB)
3_52912c0dc3cf1.jpg 901X697 px

jpg  voyage-autour-de-mon-jardin-de-alphonse-karr-920093425_ML.jpg (11.10 KB)
3_52912c1950713.jpg 270X270 px

Posté le : 23/11/2013 23:28
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant




[Recherche avancée]


Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
42 Personne(s) en ligne (23 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 42

Plus ...