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L'Ordre du Temple Solaire(OTS)
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Le 15 Décembre 1995, dans la nuit, l'Ordre du temple solaire (OTS)

au trou de l'enfer dans le vercors, sacrifie treize adultes, dont 3 enfants, ce sera le deuxième et avant dernier massacre de cette secte aux ramifications internationales.

Ordre du Temple solaire

L'Ordre du Temple Solaire (OTS), d'abord appelé Ordre International Chevaleresque de Tradition Solaire, était un groupe ésotérique néo-templier fondé en 1984 à Genève par Luc Jouret et Jo di Mambro à la suite de la Fondation Golden Way de ce dernier. Ce faux-ordre est principalement connu pour des affaires d'assassinats ou de suicides collectifs en France, en Suisse et au Canada ayant fait en tout 74 victimes en 1994, 1995 et 1997 et pour les controverses qui ont suivi. L'affaire a été un facteur majeur du durcissement de la lutte contre les sectes en France.
L'OTS est considéré comme une secte par le rapport de la commission d'enquête parlementaire de 1995.

Les protagonistes

Luc Jouret 1947, ex-Congo belge - 1994, Salvan, Suisse est diplômé en médecine à l'Université libre de Bruxelles en 1974, il se spécialise en homéopathie qu'il exercera plus ou moins régulièrement quinze ans durant. Il s'intéresse parallèlement à des thérapies alternatives macrobiotique, iridologie et prend parti pour les guérisseurs à mains nues philippins qu'il a rencontrés à Manille à plusieurs reprises. Après avoir pris la succession du Grand Maître de l'Ordre Rénové du Temple (ORT), en 1983, Luc Jouret en est expulsé en 1984.
Joseph Di Mambro dit Jo di Mambro (19 août 1924 à Pont-Saint-Esprit dans le Gard en France - 5 octobre 1994 à Salvan, canton du Valais en Suisse) a été bijoutier et a a fait 6 mois de prison pour escroquerie4. Dans les années 1950, Di Mambro commence à pratiquer le spiritisme. Avant l’OTS, il fréquente un groupement successeur du service d’action civique (S.A.C ), fondé par Charles Pasqua.
Michel Tabachnik, né le 10 novembre 1942 à Genève en Suisse, est un chef d'orchestre et compositeur Suisse de renommée internationale.

Fondation

En 1977, Jo di Mambro rencontre Michel Tabachnik, passionné de philosophie, d'ésotérisme et de spiritualité. Les deux hommes décident de créer l'année d'après à Genève la Fondation Golden Way5. En 1981, Michel Tabachnik en devient le président.
Après avoir créé en 1982, le Club Amenta, qui devint Atlanta7, Luc Jouret, à la mort de Julien Origas, leader d'un certain Ordre rénové du temple qui avait été créé avec des anciens rosicruciens de l'AMORC, lui succède en 1983, ce qui provoque immédiatement une scission d'où va naître l'Ordre chevaleresque international tradition solaire dont il prend alors la direction.
En 1984, les trois hommes fondent l'Ordre du Temple solaire9 en mêlant divers principes des structures précédentes.

Historique

Avant les massacres

Selon Françoise Champion, sociologue, ce groupe a une « filiation templière bricolée ». Jean-François Mayer décrit certaines croyances du groupe, telles que les notions de « transit »(voyage de l'âme vers une autre planète, par le biais du suicide, notion similaire à celle du groupe Heaven's Gate) ou l'importance de « transporter le germe de vie sur une autre planète », comme les causes de la dérive ultérieure. Une bonne part des concepts et principes de l'Ordre étaient inspirés des écrits « hermétiques » de Tabachnik, « Les Archées » Les objectifs affichés du groupe étaient :
Reconnaître et rassembler une élite spirituelle afin de la préparer, par l'étude des Hautes Sciences, à participer à des Travaux en vue de perpétuer la Conscience UNE et la VIE dans le temps et l'espace.
Prendre une part prépondérante et active à l'édification des Centres de Vie.
Former à travers le monde une chaîne de fraternité véritable, au service des forces positives et du Temple unifié, constitué par l'Ordre TS.
La hiérarchie de l'Ordre est absolue. Les cérémonies rituelles auraient été mises en scène par un membre du nom de Tony Dutoit16. Selon les termes du jugement rendu en 2001 pour Michel Tabachnik, les lieux de culte ont été le « théâtre d'apparitions et de manifestations perçues comme surnaturelles au cours de cérémonies rituelles (...) De nombreux témoins ont rapporté avoir vu (...) des matérialisations d'objets ou de personnages ». Une ancienne adepte déclare avoir assisté à « l'apparition de Maîtres, du Saint-Graal, de l'épée Excalibur, des douze apôtres et même du Christ ».

La naissance de « l'enfant cosmique »

Dominique Bellaton, jeune femme toxicomane qui aurait été recherchée par des proxénètes cherchant à l'assassiner, s'intègre à l'Ordre à la demande de ses parents. Di Mambro a rapidement le projet d'en faire la mère porteuse de « l'enfant cosmique ». Une cérémonie dans la crypte de l'Ordre, avec effets spéciaux (une épée touche le ventre de la jeune femme devant l'assistance et un éclair de lumière surgit), contribue à confirmer aux membres les pouvoirs surnaturels des dirigeants. Di Mambro appelle son rituel : « conception théogamique », une conception sans rapport sexuel, alors que dans la réalité, Dominique est sa maîtresse et qu'elle est enceinte depuis quelques semaines. Emmanuelle naîtra le 22 mars 1982. Elle et sa mère Dominique sont mortes lors du premier massacre à Salvan.

Octobre 1994 : 1er massacre

Le 30 septembre 1994, au Québec, au 199 chemin Belisle à Morin Heights18, 3 personnes sont retrouvées assassinées et deux suicidées (les meurtriers des trois premières) dans un chalet ensuite incendié, comme les autres lieux avec des dispositifs de mise à feu commandés par téléphone.
Le 5 octobre 1994, en Suisse, 25 personnes sont retrouvées mortes au lieu-dit « les roches de cristal » à Salvan, en Valais, et 23 à la ferme de « la rochette » à Cheiry, dans le canton de Fribourg. Les victimes étaient, dans la plupart des cas, « revêtues d'une cape rituelle blanche, noire ou dorée, selon le degré d'initiation atteint ». À Salvan, il se révèle qu'il a été injecté aux victimes (ou qu'elles se sont injectées elles-même) un poison à base de curare, d’opioïde et de benzodiazépine. À Cheiry, 20 victimes sont mortes d'une ou plusieurs balles dans la tête, 2 étouffées par un sac plastique autour de leur tête et une autre probablement de la même manière. En Suisse, c'est le juge d'instruction de Fribourg, André Piller qui est chargé de l'affaire. L'affaire se présentant selon lui comme un suicide collectif flagrant, sans indice à rechercher, il ordonne la destruction des lieux « pour ne pas choquer les croyants ni attirer les curieux », une décision qui soulèvera des controverses.
Thierry Huguenin, ancien membre de l'OTS qui avait alors quitté le groupe, témoigne avoir été appelé 4 octobre à Salvan sur la promesse que de l'argent qui lui était dû lui serait rendu ce jour-là. Mais, pressentant un danger, il aurait quitté les lieux. Il explique ensuite qu'il pense que le projet était de l'assassiner avec les autres afin d'atteindre le nombre de 54 victimes, en rapport avec les 54 chevaliers de l'Ordre du Temple exécutés sur le bûcher le 18 mars 1314 sous le règne de Philippe IV le Bel.
Le matin du 5 octobre, 300 plis destinés aux médias, à d'autres adeptes et à plusieurs personnalités politiques ou publiques, dont Charles Pasqua, seront envoyées par un membre selon les consignes de Di Mambro. Ces courriers divers contenaient principalement des messages extraits des croyances de l'Ordre.

Décembre 1995 : 2e massacre

Dans la nuit du 15 au 16 décembre 1995, seize personnes - treize adultes et trois enfants de 2, 4 et 6 ans - ont été immolés par le feu au lieu-dit « le trou de l'enfer », dans une clairière isolée du plateau du Vercors, près de Saint-Pierre-de-Chérennes (Isère). L'enquête policière a déterminé que quatorze personnes avaient été tuées par une ou deux balles de pistolet 22 long rifle, après avoir absorbé des sédatifs, puis incendiées à l'aide de white spirit. Les deux exécuteurs sont l'inspecteur Jean-Pierre Lardanchet et André Friedli. Ils se sont également aspergés de white spirit et se sont jetés dans le feu après s'être tiré une balle de 9 mm parabellum dans la tête armes retrouvées près de leurs corps. Le Procureur de Grenoble a alors ouvert une information judiciaire pour "assassinats" et "association de malfaiteurs" avec possibilité de complicité extérieure.

Mars 1997 : 3e massacre

5 autres membres sont retrouvés morts à Saint-Casimir au Québec, le 22 mars 1997, dont trois français ; 3 adolescents sont retrouvés vivants, ayant survécus parce qu'ils ont négocié avec leurs parents leur droit à vivre

Suites judiciaires

1997 : Du fait de la mort des deux dirigeants à Salvan en 1994, le chef d'orchestre et compositeur Michel Tabachnik est l'unique prévenu dans le cadre de l'affaire du Temple solaire. Il publie pour sa défense Bouc émissaire. Dans le piège du Temple Solaire, avec une préface de Pierre Boulez.
25 juin 2001 : le tribunal correctionnel de Grenoble relaxe Michel Tabachnik au bénéfice du doute.
Le Parquet, lui reprochant d'avoir « par ses écrits ésotériques », poussé les adeptes à un « transit vers Sirius », fait appel et Michel Tabachnik est à nouveau jugé en 2006. L'avocat général, estimant que le prévenu n'était pas membre actif de l'Ordre et que « sa responsabilité dans les décès n'était pas établie », ne requiert aucune peine contre lui. Il est une seconde fois relaxé en décembre 2006.

Controverses et théories du complot Suicide ou assassinat

Selon le fils et frère de deux des victimes, menant une enquête privée parallèle depuis 199526, Alain Vuarnet, les « suicides collectifs » des membres de l'Ordre du Temple Solaire en décembre 1995 dans le Vercors n'ont toujours pas été véritablement élucidés. Il s'est plaint de l'absence de coopération de la justice, qui a toujours refusé d'enquêter sur la piste d'un assassinat. Selon lui, du phosphore a été trouvé sur les lieux, dénotant l'usage de lance-flammes », ce qui impliquerait qu'il n'y aurait pas eu de suicide mais une mise en scène. Selon M. Vuarnet « Nous restons persuadés, mon père et moi, que ce n'est pas avec quelques branchages humides que ces seize corps ont été carbonisés à ce point». Le résultat des expertises révèle « un excès en phosphore de plus de 21 à 40 % » ; certaines victimes avaient des sacs en plastique sur la tête, ce qui a été expliqué selon la thèse de l'instruction, comme un signe rituel ; enfin, certaines victimes ont été droguées.
Dans le documentaire d'Yves Boisset sur cette affaire, Bernard Geiger, un responsable de la police du Valais, a déclaré « Je le vois davantage comme un meurtre collectif. Je rejette formellement la thèse du suicide collectif décidé par tous – cette idée est du pur cinéma. ». Le réalisateur construit son argumentaire autour de la question : « 74 morts et pas de coupable ? ». La justice soulignant également, lors du procès de 2001, « le caractère improbable de ce nouveau massacre plus d'un an après la disparition des dirigeants » et les investigations qui viennent confirmer « un assassinat collectif suivi du suicide des assassins », tout en établissant que, selon les témoins, la plupart des victimes de 1995, comme celles de 1994, avaient « consenti le sacrifice de leur vie ».
En plus d'Alain Vuarnet, d'autres membres de la famille des victimes, René et Muguette Rostan, Willy et Giséla Schleimer, ont demandé en 2001 puis en 2004 une réouverture de l'instruction afin de contester la thèse du suicide collectif29,12. Réouverture, également demandée par Jean-Pierre Brard en 2006.
Maurice Fusier, reporter à Radio France, relance la même thèse de l'assassinat au phosphore en 2006

Piste politico-mafieuse

Une thèse présentant une origine politico-mafieuse à l'affaire est étayée par certaines sources, dont le psychiatre Jean-Marie Abgrall, évoquant de possibles liens de Luc Jouret avec des membres de Gladio.
En 2006, le cinéaste Yves Boisset dénonce également la piste « politico-mafieuse » qu'auraient négligé les enquêteurs. Il souligne en particulier les liens de Di Mambro avec Jean-Louis Fargette, un « parrain » de Toulon assassiné en 1993. Le cinéaste a réalisé un film « Les mystères sanglants de l'OTS » pour exposer son point de vue. Il dit voir « l'ombre de Charles Pasqua dans cette affaire » et a parlé de « trafics d'armes entre le Canada et l'Angola », ce que le journal Le Monde a nommé Angolagate. Yves Boisset déclare également que le juge Piller aurait « brûlé des pièces à conviction » en détruisant le châlet, scène du crime. Il déclare également que l'inspecteur Jean-Pierre Lardanchet, trouvé mort dans le Vercors, était un agent des renseignements généraux et proche de Charles Pasqua. Lardanchet est présenté par d'autres sources comme un agent de la Police de l'Air et des Frontières ou comme une « taupe » infiltrée dans l'Ordre.

Les cassettes audio

Plusieurs mois après l'affaire, deux journalistes de France 2 se rendent dans les décombres du chalet de Salvan et déclarent trouver, dans la poubelle de la cuisine, des cassettes audio en excellent état où sont enregistrées des conversations téléphoniques d'adeptes, espionnés par Di Mambro. Bien que cette découverte semble incroyable, des extraits du contenu des cassettes sont diffusés et jugés conformes aux croyances et thèses de l'Ordre.

L'affaire Yann Piat

L'enquête de Boisset le conduit à trouver un lien avec l'affaire Yann Piat (ex-députée du Front national de 1986 à 1988 puis députée de la 3e circonscription du Var sous l'étiquette UDF de 1988 à sa mort), qui s'était intéressée à un projet immobilier d'un membre de l'OTS peu de temps avant d'être assassinée, en février 1994 par deux motards. Arnaud Palisson, ancien analyste de la Direction centrale des Renseignements généraux (DCRG) à Paris, considère pour sa part que Boisset « s’est fait balayer par les arguments prodigieusement fallacieux de journalistes de province en quête de leur Watergate en Vercors ».

Texte de Jocelyne Duplessis

Lors des fouilles de l’appartement de Joseph Di Mambro un document a été retrouvé, ainsi qu'un exemplaire imprimé dans un chalet, et attribué à Jocelyne Duplessis, épouse de Di Mambro, dont le contenu, rapporté par le réseau Voltaire indique :
« Suite au tragique Transit de Cheiry, nous tenons à préciser, au nom de la Rose + Croix, que nous déplorons et nous nous désolidarisons totalement du comportement barbare, incompétent et aberrant du docteur Luc Jouret. Prenant la décision d’agir de sa propre Autorité, à l’encontre de toutes nos règles, il a transgressé notre code d’honneur et est la cause d’un véritable carnage qui aurait dû être un Transit effectué dans l’Honneur, la Paix et la Lumière. Ce départ ne correspond pas à l’Ethique que nous représentons et défendons face à la postérité. »

Liens

http://youtu.be/EWBedOwuNIQ Le temple solaire
http://youtu.be/OsY__0wpjy8 temple solaire le dossier
http://youtu.be/xbG2yutTDGU histoire du temple de l'ordre solaire
http://youtu.be/xbG2yutTDGU le deuxième massacre

http://youtu.be/zVo-qRuV9Zo OTS 1
http://youtu.be/CoIfmBRzGXE OTS 2
http://youtu.be/ptI1iTleLHo OTS 3
http://youtu.be/eW9GP6wny00 OTS 4
http://youtu.be/ozjsBzShInE OTS 5
http://youtu.be/xDZhdJL_I_0 OTS 6
http://youtu.be/A-UZ5ZqvpAw OTS 7



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Posté le : 14/12/2013 15:58
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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