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les Parnassiens
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La langue, La littérature Française

Le Parnasse

Comme la plupart des mouvements littéraires qui naissent au XIXe siècle, le Parnasse cherche avant tout à se démarquer, à refouler les excès de la plume romantique. Cet élan littéraire est fondé par Le conte de Lisle puis relayé par des poètes plus jeunes, lesquels créent le mouvement du Parnasse contemporain, organisé autour de trois recueils : le premier en 1866 marque la naissance du Parnasse, le second en 1871, et le dernier en 1876, qui constitue la fin du Parnasse contemporain.
Qu’est-ce que le Parnasse ?

L’influence de Victor Hugo, considéré comme le patriarche de la littérature, est indubitable : les Parnassiens se reconnaissent dans le Victor Hugo jeune, et non à travers le partisan de l’art engagé. Baudelaire sera récupéré par le Parnasse du fait du travail constant effectué par le poète sur le vers. Banville jouera un rôle important également en donnant à la rime la place centrale de la création poétique dans son Petit Traité de poésie française. Néanmoins, le mouvement parnassien s’appuie avant tout sur Théophile Gautier, associé à la doctrine de « l’art pour l’art », bâtissant une poésie n’ayant d’autre finalité qu’elle-même.
Le nom « Parnasse » adopté dès 1866 avec la publication de la première œuvre poétique collective, fait allusion au mont Parnasse, où s’assemblaient les neuf muses, sous la conduite d’Apollon. Le mouvement a été fondé par quelques poètes voulant prolonger et élargir les principes de l’art pour l’art. Contesté par de nombreux poètes novateurs (symbolistes), il s’éteint en 1876 en tant que mouvement, même si les poètes parnassiens continuent de publier par la suite.

Les grandes figures du Parnasse

Gautier, Théophile (1811-1872) : Émaux et Camées.
Le conte de Lisle, Charles (1818-1894) : Poèmes antiques, Poèmes barbares.
Ban ville, Théodore (1823-1891) : Les Stalactites, Les Princesses.

Poétique du Parnasse

Religion du beau : la poésie n’est plus considérée comme un divertissement, elle vise à atteindre les sommets de l’Art. Les poètes parnassiens cherchent l’équilibre des formes pour atteindre l’irréprochable beauté.
Lyrisme impersonnel : refus du culte du moi. L’émotion personnelle est donc proscrite : en faisant abstraction du moi, les Parnassiens veulent et prétendent atteindre l’universel. La poésie doit permettre de s’exprimer au nom de tous.
Culte du travail :

les Parnassiens ne croient pas à l’inspiration romantique. Pour eux, ciseler le langage est un métier. Le poète, devenant sculpteur, doit transformer une matière difficile, le langage, en beauté grâce à un patient labeur. Ils préconisent une versification rigoureuse, s’appuient sur des formes fixes, sur des vers isométriques, sur la richesse de la rime. Plus la poésie se soumet aux contraintes (métriques, sonores, etc.), plus elle est de qualité.

Posté le : 22/07/2012 15:25
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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