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De Montpellier
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Le 12 janvier 1949 naît à Kyōto, Haruki Murakami-村上 春樹-
Murakami Haruki, écrivain, traducteur, essayiste, Japonais contemporain de genre Fiction, réalisme magique, surréalisme, picaresque, dit murakamien ses oeuvres principales sont "La Ballade de l'impossible" en 1987, "Chroniques de l'oiseau à ressort" en 1995, "Kafka sur le rivage" en 2002, "1Q84" en 2009
Le temps du désenchantement
Fils d’un professeur de littérature japonaise, le jeune Murakami Haruki passe son enfance à Ashiya, ville de la banlieue de Kōbe, il opte pour les arts théâtraux et souhaite devenir scénariste de cinéma, sans rien avoir encore à raconter, après ses études à l'université Waseda, il est pendant huit ans responsable d'un bar de jazz, le Peter Cat, dans le quartier de Kokubunji à Tōkyō. IL tombe très tôt anormalement amoureux des livres, et notamment des auteurs russes, français et anglais du XIXe siècle, Dostoïevski, Tchekhov, Tolstoï, Flaubert, Balzac, Dickens, mais aussi de Kafka, Marx, Engels ou encore de l’œuvre de son compatriote Natsume Sôseki, seul écrivain japonais dont il admet une certaine filiation. Solitaire, il grandit à Kobe et a pour principaux compagnons des chats, animaux qui apparaissent souvent dans son œuvre. Haruki Murakami est du reste un passionné des chats, ses seuls véritables amis tout au long d'une enfance solitaire, ceci expliquant la présence invariable de cet animal dans sa littérature. Il appartient à la génération qui a vu le Japon passer de l'état de pays vaincu en ruines à celui de troisième puissance économique mondiale. Mais cette génération est désenchantée. Elle sait que l'histoire n'est que violence, sentiment qui trouve son expression politique dans les grandes luttes étudiantes de la fin des années 1960. Murakami, alors étudiant de la section d'études théâtrales de l'université Waseda à Tōkyō, reste à l'écart de la contestation Cette expérience le nourrit un peu à son insu et lui permet d'écrire son premier roman Écoute le chant du vent, publié au Japon en 1979, pour lequel il reçoit le prix Gunzo Si les auteurs japonais, en raison de la tendance générale à la mondialisation que connaît la littérature, sont de moins en moins lus comme des écrivains japonais à part entière, c'est certainement avec Murakami Haruki que cette évolution s'avère la plus nette. Au Japon, mais aussi en Asie (Chine, Corée, Taïwan), aux États-Unis ou en Europe, cet écrivain est désormais perçu comme le représentant d'une contemporanéité qui neutralise les frontières. Dès le début des années 1960, il se tourne vers la culture américaine : j’écoutais leur jazz, dit-il, leur rock, je regardais leur télévision et lisais leur roman. Murakami Haruki trouve les auteurs américains radicalement différents des auteurs japonais : ils offraient, poursuit-il, une petite fenêtre ouverte sur le mur de ma chambre, d’où je pouvais voir un paysage étranger, un monde fantastique. Il apprend l’anglais pour lire Francis Scott Fitzgerald et Truman Capote dans le texte et entre à l’université de Tokyo en section cinéma. De ses maîtres américains, il confiera plus tard s’être efforcé d’apprendre de Fitzgerald sa capacité à décrire des sentiments qui toucheront l’âme des lecteurs, de Capote, l’élégance et la précision extrême du style et de Carver, la spontanéité stoïque, et l’humour caractéristique. Une langue et une écriture toujours renouvelées
Refusant le conformisme de la société japonaise, il cherche son indépendance qu’il trouve en se mariant en 1971 et en ouvrant un club de jazz 1974. Ce n’est que tardivement qu’il comprend, comme une révélation soudaine, que l’écriture – qu’il pratique déjà mais sans grand succès – lui est indispensable. Écrire, coûte que coûte, rien que pour lui-même. Mais la langue japonaise ne lui paraissant pas adaptée à son univers personnel, et faute de maîtriser suffisamment la langue anglaise, il se met alors à réinventer sa langue maternelle, à innover en simplifiant les phrases, à raconter avec des mots différents des autres écrivains nippons. Ce qui lui vaut, en 1979, le prix Gunzô des nouveaux auteurs pour son premier roman Écoute la chanson du vent. Il publie ensuite le Flipper de l'an 1973 1980 et la Course au mouton sauvage 1982 qui forment avec son premier roman ce que l’on appelle aujourd’hui la "trilogie du rat". Son succès ne se dément pas, mais l’écriture romanesque étant prenante, Murakami n’hésite pas à faire une pause entre deux romans, en écrivant notamment de nombreuses nouvelles, des essais, des traductions, Capote, Carver, Irving ou en voyageant. Après avoir écrit un roman, je me repose ensuite un moment, puis quand j’ai repris mon souffle, il me vient l’envie d’écrire des nouvelles. Quand j’en ai fini avec les nouvelles, j’entre de nouveau dans une période durant laquelle je n’ai rien envie de faire, durant cette période, je travaille principalement sur des traductions. Dans ce sens, la traduction remplit chez moi le rôle d’une certaine forme de réhabilitation littéraire, à la suite de quoi l’envie d’écrire un roman revient de plus belle. Publiées dans des journaux et dans des recueils, les nouvelles de Murakami, à travers lesquelles il expérimente de nombreuses techniques narratives, témoignent d’une écriture plus juste et spontanée que ses romans. Essentielles dans son œuvre, elles s’enchâssent dans les trames de ses romans ou servent de brouillon ou de point de départ à des récits plus longs.
Influences
L'une des influences essentielles sur son œuvre remonte à cette période : à savoir celle des États-Unis, de leur musique, de leur cinéma, de leur littérature. Murakami ouvre un café jazz en 1974, alors qu'il est encore étudiant. Les références musicales – au jazz, mais aussi à la musique classique, au pop ou au rock – sont d'ailleurs omniprésentes dans son œuvre. Si son amour du cinéma l'amène à consacrer en 1975 son mémoire de fin d'études à La pensée du voyage dans le cinéma américain, l'influence du septième art sur son œuvre se lit à travers l'importance qu'il accorde à la dimension visuelle dans l'organisation de ses romans : c'est ainsi que son roman After Dark, 2004 trad. franç. Le Passage de la nuit a en partie pour cadre un hôtel dénommé Alphaville ... Enfin, la littérature américaine est omniprésente chez lui : non seulement il a reconnu l'influence de Kurt Vonnegut Jr, Richard Brautigan ou Raymond Chandler, mais il est aujourd'hui l'un des plus célèbres traducteurs au Japon d'écrivains américains tels que Francis Scott Fitzgerald, Tim O'Brien, Truman Capote ou J.D. Salinger. Il a également traduit et édité les œuvres complètes de Raymond Carver.
Les mondes parallèles
Les débuts littéraires de Murakami remontent à 1979, avec la parution de Kaze no uta o kike, Écoute le chant du vent, roman d'une jeunesse désabusée emportée par le temps. Suivent deux autres titres, 1973 nen no pinbōru, Le Flipper de 1973 en 1980, et Hitsuji o meguru bōken, trad. franç. La Course au mouton sauvage en 1982. Ces trois romans forment ce que la critique appelle La trilogie du Rat, du nom de l'un des protagonistes, ami du narrateur. L'univers de Murakami se dessine nettement dès ces premiers textes, avec ses thèmes de prédilection, dont le sentiment de la perte, et l'idée que ses personnages se définissent par ce qu'ils perdent bien plus que par ce qu'ils gagnent. Pour autant, ils ne se révoltent pas contre leur sort, mais attendent, résignés, que le temps apporte des solutions ou une consolation.
En 1980, Murakami prend la décision de vivre de sa plume et cède son café-bar. La décennie voit sa renommée confirmée, avec la publication en 1985 de l'une de ses œuvres les plus importantes, Sekai no owari to hādo boirudo wandārando, trad. franç. sous le titre La Fin des temps. Cet ambitieux roman repose sur un dispositif d'écriture complexe mettant en place deux mondes parallèles, auxquels les chapitres sont consacrés alternativement : la jonction des deux mondes s'opère lorsque les deux récits se croisent. Les deux narrateurs, héros de chacun des mondes, s'identifient alors l'un à l'autre à l'instant même de leur disparition. Par la suite, un événement éditorial majeur crée en 1987 un véritable phénomène Murakami, tant sociologique que culturel : il s'agit de la publication de Noruwē no mori, trad. franç. sous le titre La Ballade de l'impossible, qui atteint des records de vente. Pour toute une génération, ce roman joua le rôle de requiem pour sa jeunesse passée.
Une œuvre ambitieuse
En 1985, Murakami Haruki publie l’ambitieux roman de science-fiction, cérébral et poétique, la Fin des temps, 1985, prix Junichirô-Tanizaki, basé sur une nouvelle écrite en 1973 la Ville et ses murs incertains. Il sort de cette expérience épuisé – peut-être, avoue-t-il, parce que j’avais l’impression d’écrire en ayant placé la barre une fois et demi au-dessus du maximum de mes capacités ». Il se remet alors aux nouvelles L’éléphant s’évapore, 1984 et aux traductions. En 1986, il part pour l’Europe Mykonos, Rome, désireux de créer selon ses propres mots un nouvel influx. Il y rédige la Ballade de l'impossible 1987, roman de formation, réaliste à sa façon, nombre de critiques dénoncent sa conception du réalisme. Il entend alors cimenter par des mensonges intégraux et continus ce qu’on nomme le réalisme. En faisant prendre un tournant supplémentaire à ce réalisme usé jusqu’à la corde et sur-maculé de traces de doigts, il voulait essayer à sa façon de le faire renaître. Le roman se vend à plusieurs millions d'exemplaires. Dans la foulée, Murakami publie Danse, danse, danse 1988, mais bientôt dépassé par ce succès bien qu’il vive loin du Japon, il sombre dans une dépression qui l’empêche d’écrire : Je ne parvenais même plus à tenir un journal, et j’étais devenu complètement vide. La maturité littéraire
La publication du recueil TV people 1990 est une renaissance littéraire. De retour au Japon, le romancier publie abondamment – des nouvelles, des carnets de voyages, des traductions –, mais étouffé par la société nippone il profite d’une invitation à l’université de Princeton pour quitter son pays, trop arrogant, et s’installer, en 1991, aux États-Unis où il demeure jusqu’en 1995. En 1992, paraît Au sud de la frontière, À l'ouest du soleil, un roman d’amour, s’inspirant des contes de la période d’Edo : J’ai voulu présenter ce monde romanesque de frontière indistincte entre conscient et inconscient, éveil et songe en tant que récit contemporain. Ce roman est constitué de chutes d’un roman total, un grand roman de synthèse, prévu en deux tomes, mais prolongé par un troisième volet qu’il rédige alors et qu’il publiera en tomes en 1994-1995 sous le titre Chroniques de l'oiseau à ressort. Le retour aux sources
En 1995, le tremblement de terre de Kobe et l’attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo le rappellent au Japon. L’attentat lui inspire un recueil de témoignages des victimes, Underground, 1997-1998, le séisme un recueil de nouvelles, Après le tremblement de terre, 2000. En 1999, il publie les Amants du Spoutnik ; en 2002, Kafka sur le rivage, une fable initiatique ; en 2004, le Passage de la nuit ; en 2009, 1Q84, en référence à 1984 de George Orwell, vendu à un million d’exemplaires à peine un mois après sa parution. Dans la plupart de ces ouvrages, derrière une plume mélancolique, le fantastique, le loufoque se mêlent au réalisme et le narrateur fait pénétrer le lecteur dans le quotidien et les états d’âme de personnages banals, s’interrogeant sur la vacuité de leurs existences. En filigrane, Murakami esquisse une critique des dérives de la société, japonaise et mondiale, dans laquelle l’individu peine à trouver sa place. Murakami Haruki, écrivain libre et peu enclin à l’exégèse de ses œuvres, a obtenu de nombreux prix littéraires et reçu en 2009 le prix Jérusalem pour la liberté de l’individu dans la société. Certains de ses textes, notamment ses nouvelles, ont été adaptés au cinéma (Norwegian Wood, par Anh Hung Tran, 2010) et au théâtre (Après le tremblement de terre, Kafka sur le rivage. Il a également écrit une œuvre autobiographique, Autoportrait de l'auteur en coureur de fond 2007.
Un écrivain planétaire ?
Dès lors, tous les romans de Murakami connaissent des ventes impressionnantes. Les thèmes de prédilection de l'auteur s'enrichissent avec l'importance croissante prise par le thème du mal, incarné par des figures menaçantes que le narrateur, presque malgré lui, devra affronter. Le héros est alors confronté à sa propre histoire, comme dans Umibe no Kafuka, 2002, trad. franç Kafka sur le rivage, mais aussi au passé récent du Japon comme dans Nejimakidori Kuronikuru, 1992-1994, trad. franç. Chroniques de l'oiseau à ressorts. Cette évolution vers une forme d'engagement explique également que Murakami ait publié en 1997 Underground, recueil d'entretiens avec les victimes de l'attentat au gaz sarin dans le métro de Tōkyō, auquel fait écho l'année suivante un autre recueil d'entretiens avec d'anciens membres de la secte Aum, responsable de ce carnage.
La production littéraire de Murakami se signale par sa diversité : nouvelles, dont il est l'un des meilleurs spécialistes, essais, récits de voyage... Fiction et non-fiction, en ce sens, se font écho. Et sans doute parce que ses caractéristiques, emblématiques d'une modernité urbaine, répondent à un modèle aujourd'hui universel, son œuvre a rencontré ses lecteurs bien au-delà du Japon.
Œuvre
Le fantastique
Les écrits de Murakami sont volontiers du domaine du fantastique, mettant en scène l'entrée de l'étrange dans une vie banale. Le point culminant de cette vision fantastique est sans doute 1Q84, dans lequel les personnages principaux sortent du « monde réel » de l'année 1984 pour entrer dans une réalité déformée de l'année 1Q84, où se mélangent l'étrange et le rêve.
La musique
Les œuvres musicales ont une très grande place dans l’œuvre de Murakami. L'auteur était lui-même un passionné de jazz, et tenait un club dans Tokyo, dont il parle dans Underground et dans Autoportrait de l'auteur en coureur de fond. Dans ce dernier ouvrage, il évoque également sa collection de disques et son goût pour le rock. Dans 1Q84, l'entrée dans la réalité déformée se fait au son de la Sinfonietta de Leoš Janáček, qui revient tout au long de la trilogie. Dans Le Sans Couleur Tasaki Tsukuru et ses années de pèlerinage, c'est l'œuvre pour piano Années de pèlerinage de Franz Liszt qui accompagne le voyage intérieur du personnages principal.
La lecture
Une grande partie des personnages de Murakami, sans pour autant être des lecteurs acharnés, alimentent leurs réflexions d'œuvres qu'ils ont lues ou sont en train de lire, ce qui permet une mise en abîme de la construction romanesque. Ainsi, dans la nouvelle Sommeil, l'héroïne lit Anna Karénine de Léon Tolstoï pendant ses insomnies. Dans 1Q84, Aomamé réfléchit sur Tchekhov et le rôle de l'objet, puis lit À la recherche du temps perdu de Marcel Proust à partir de Livre 2, ce qui l'amène à réfléchir sur le temps.
Liste des œuvres
Romans Titre français Titre d'origine Date de publication Date de publication en français Éditeur français Prix et distinction Écoute la voix du vent Kaze no uta o kike / 風の歌を聴け 1979 Jamais paru en français Prix Gunzō Le Flipper de 1973 Sen-kyū-hyaku-nana-jū-san-nen no pinbōru / 1973年のピンボール 1980 Jamais paru en français La Course au mouton sauvage Hitsuji o meguru bōken / 羊をめぐる冒険 1982 1990 Le Seuil Prix Nomā pour la traduction française de Patrick De Vos La Fin des temps Sekai no owari to hādo-boirudo wandārando / 世界の終わりとハードボイルド・ワンダーランド 1985 1992 Le Seuil Prix Tanizaki La Ballade de l'impossible Noruwei no mori / ノルウェイの森 1987 2007 Belfond Prix Yomiuri Danse, danse, danse Dansu dansu dansu / ダンス・ダンス・ダンス 1988 1995 Le Seuil Au sud de la frontière, à l'ouest du soleil Kokkyō no minami, taiyō no nishi / 国境の南、太陽の西 1992 2002 Belfond Chroniques de l'oiseau à ressort Nejimaki-dori kuronikuru / ねじまき鳥クロニクル 1995 2001 Le Seuil (puis rééd. par Belfond en 2012) Les Amants du Spoutnik Supūtoniku no koibito / スプートニクの恋人 1999 2003 Belfond Kafka sur le rivage Umibe no Kafuka / 海辺のカフカ 2002 2006 Belfond Prix World Fantasy 2006 Le Passage de la nuit Afutā dāku / アフターダーク 2004 2007 Belfond 1Q84 - Tome I & II Ichi-kyū-hachi-yon / いちきゅうはちよん 2009 2011 Belfond 1Q84 - Tome III Ichi-kyū-hachi-yon / いちきゅうはちよん 2010 2012 Belfond Le sans couleur Tasaki Tsukuru et son année de pèlerinage Shikisai wo motanai Tasaki Tsukuru to, Kare no Junrei no Toshi / 色彩を持たない多崎つくると、彼の巡礼の年 2013 Automne 2014 Belfond
Nouvelles
Recueils de nouvelles Les nouvelles de Haruki Murakami, d'abord publiées dans diverses revues, ont ensuité été rassemblées (et parfois remaniées) au fil de trois volumes au Japon, de même contenu en français : 1991. L'éléphant s'évapore (1998, Seuil ; 2008, Belfond) – 17 nouvelles (1980-1991) 2000. Après le tremblement de terre (en) (2002, 10/18) – 6 nouvelles (1999-2000) 2006. Saules aveugles, femme endormie (en) (2008, Belfond) – 24 nouvelles (1980-2005) D'autres titres listés dans les bibliographies ne sont pas des inédits mais des tirés-à-part ou des tirages limités (antérieurs ou ultérieurs aux recueils ci-dessus) de certaines nouvelles. En japonais : 2005. Tōkyō kitanshū [Les Mystères de Tōkyō] – 5 nouvelles reprises dans Saules aveugles En français : 1996. Tony Takitani (1996, Belfond) – nouvelle tirée de Saules aveugles, femme endormie 2010. Sommeil (2010, Belfond, ill. Kat Menschik) – nouvelle tirée de L'éléphant s'évapore Chronologie des nouvelles Année Titre japonais Titre français Contenu dans le recueil 1980 Chūgoku-yuki no surou bōt / 中国行きのスロウ・ボート Un cargo pour la Chine L'éléphant s'évapore Binbō na obasan no hanashi / 貧乏な叔母さんの話 L'histoire d'une pauvre tante Saules aveugles, femme endormie 1981 Nyū Yōku tankō no higeki / ニューヨーク炭鉱の悲劇 La tragédie de la mine de New-York Supagetī no toshi ni / スパゲティーの年に L'année des spaghettis Shigatsu no aru hareta asa ni 100-paasento no onna no ko ni deau koto ni tsuite / 四月のある晴れた朝に100パーセントの女の子に出会うことについて À propos de ma rencontre avec la fille cent pour cent parfaite par un beau matin d'avril L'éléphant s'évapore Kaitsuburi / かいつぶり Le petit grèbe Saules aveugles, femme endormie Kangarū-biyori / カンガルー日和 Le bon jour pour les kangourous Kangarū tsūshin / カンガルー通信 Le communiqué du kangourou L'éléphant s'évapore 1982 Gogo no saigo no shibafu / 午後の最後の芝生 La dernière pelouse de l'après-midi 1983 Kagami / 鏡 Le miroir Saules aveugles, femme endormie Tongari-yaki no seisui / とんがり焼の盛衰 Les vicissitudes des piqu'crocks Hotaru / 螢 La luciole Naya wo yaku / 納屋を焼く Les granges brûlées L'éléphant s'évapore 1984 Yakyūjō / 野球場 Les crabes Saules aveugles, femme endormie Ōto 1979 / 嘔吐1979 Nausée 1979 Hantingu naifu / ハンティング・ナイフ Le couteau de chasse Odoru kobito / 踊る小人 Le nain qui danse L'éléphant s'évapore 1985 Rēdāhōzen / レーダーホーゼン Les Lederhosen Panya saishūgeki / パン屋再襲撃 La seconde attaque de boulangerie Zō no shōmetsu / 象の消滅 L'éléphant s'évapore Famirī afea / ファミリー・アフェア Family Affair 1986 Rōma-teikoku no hōkai・1881-nen no Indian hōki・Hittorā no Pōrando shinnyū・soshite kyōfū sekai / ローマ帝国の崩壊・一八八一年のインディアン蜂起・ヒットラーのポーランド侵入・そして強風世界 La chute de l'Empire romain, la révolte indienne de 1881, l'invasion de la Pologne par Hitler, et le monde des vents violents Nejimaki-dori to kayōbi no onnatachi / ねじまき鳥と火曜日の女たち L'oiseau à ressort et les femmes du mardi 1989 Nemuri / 眠り Sommeil TV pīpuru no gyakushū / TVピープルの逆襲 TV People Hikōki-arui wa kare wa ika ni shite shi wo yomu yō ni hitorigoto wo itta ka / 飛行機―あるいは彼はいかにして詩を読むようにひとりごとを言ったか "" L'avion ou Il se parlait à lui-même comme s'il lisait un poème Saules aveugles, femme endormie Warera no jidai no fōkuroa-kōdo shihonshugi zenshi / 我らの時代のフォークロア―高度資本主義前史 Un récit folklorique de notre temps : la préhistoire du capitalisme à son stade ultime 1990 Tonī Takitani / トニー滝谷 Tony Takitani 1991 Chinmoku / 沈黙 Le silence L'éléphant s'évapore Mado La fenêtre Midori-iro no kemono / 緑色の獣 Le monstre vert Kōri otoko / 氷男 L'homme de glace Saules aveugles, femme endormie Hito-kui neko / 人喰い猫 Les chats mangeurs de chair humaine 1995 Mekurayanagi to, nemuru onna / めくらやなぎと、眠る女 Saules aveugles, femme endormie 1996 Nanabanme no otoko / 七番目の男 Le septième homme 1999 UFO ga Kushiro ni oriru / UFOが釧路に降りる Un OVNI a atterri à Kushiro Après le tremblement de terre Airon no aru fūkei / アイロンのある風景 Paysage avec fer Kami no kodomotachi wa mina odoru / 神の子どもたちはみな踊る Tous les enfants de Dieu savent danser Tairando / タイランド Thaïlande Kaeru-kun, Tōkyō wo sukuu / かえるくん、東京を救う Crapaudin sauve Tokyo 2000 Hachimitsu pai / 蜂蜜パイ Galette au miel 2002 Bāsudei gāru / バースデイ・ガール Le jour de ses vingt-ans Saules aveugles, femme endormie 2005 Gūzen no tabibito / 偶然の旅人 Hasard, hasard Hanarei Bei / ハナレイ・ベイ La baie de Hanalei Doko de are sore ga mitsukarisō na basho de / どこであれそれが見つかりそうな場所で Où le trouverai-je ? Hibi idō suru jinzō no katachi wo shita ishi / 日々移動する腎臓のかたちをした石 La pierre-en-forme-de-rein qui se déplace chaque jour Shinagawa saru / 品川猿 Le singe de Shinagawa
Essais et récits biographiques
Titre français Titre d'origine Date de publication Date de publication française Éditeur français N/A Uten Enten / 雨天炎天 1990 Jamais paru en France Portrait en Jazz Pōtoreito in jazu / ポ-トレイト・イン・ジャズ 1997 Jamais paru en France Underground Andāguraundo / アンダーグラウンド 1997–1998 2013 Belfond Portrait en jazz 2 Pōtoreito in jazu 2 / ポ-トレイト・イン・ジャズ 2 2001 Jamais paru en France Autoportrait de l'auteur en coureur de fond Hashiru koto ni tsuite kataru toki ni boku no kataru koto / 走ることについて語るときに僕の語ること 2007 2009 Belfond N/A 意味がなければスイングはない 2008 Jamais paru en France
Adaptation
2004 : Tony Takitani réalisé par Jun Ichikawa 2011 : La Ballade de l'impossible (Norwegian Wood) réalisé par Trần Anh Hùng
Prix et récompenses
Haruki Murakami a reçu le titre de docteur honoris causa de l'Université de Liège le 18 septembre 2007, puis de l'Université de Princeton en 2008. Il reçoit en 2006, le prix Kafka2. Il a reçu, le 15 février 2009, le prix Jérusalem pour la liberté de l'individu dans la société3,4. Il a été pressenti à plusieurs reprises comme un possible lauréat du prix Nobel de littérature5,6.
Liens
http://youtu.be/DoQoB1etl6U extrait de la ballade de l'impossible http://youtu.be/eekLtFR08x4 Irene Jacob lit 2 histoires Murakami
Posté le : 12/01/2014 11:46
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