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Agnès Sorel
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Le 9 février 1450 meurt prématurément Agnès Sorel,

Le Mesnil-sous-Jumièges alors qu'elle n'a que 28 ans, Anneville en Normandie et après avoir donné naissance à une quatième fille qui n'a pas survécu, au grand désespoir du roi.Elle est née au début du xve siècle, vers 1422 selon le père Anselme.
Demoiselle d'honneur d' Isabelle Ire de Lorraine, épouse du duc René d'Anjou, elle devient en 1443 la favorite du roi de France Charles VII, auquel elle donne trois filles qui seront officiellement légitimées en tant que princesses de France et mariées à de grands seigneurs de la cour.


Agnès Sorel est la dernière demoiselle d’honneur de la reine de Sicile Isabelle de Lorraine qui la rémunère dix livres par an, même pas de quoi acheter un mauvais cheval.Elle se réfugie à la cour de France avant même l’éviction définitive du roi René de Naples. Nouvelle, elle est cependant au premier rang et le roi Charles VII la remarque. Pourtant elle n’est que de petite noblesse puisque son père est un simple mercenaire du roi.
Brézé, le favori qui a noté le regard de son souverain, s’arrange pour lui présenter la petite nouvelle.Très vite Agnès Sorel impose son art de vivre. En quelques mois elle devient la meilleure cliente du célèbre Jacques Coeur, marchand international et grand argentier du roi. Ses queues de robe atteignent huit mètres de long, elle consomme des quantités astronomiques de tissus.
Toutes les femmes l’imitent.Ce qu’elle dilapide en bas, elle le rattrape en haut, en inventant le décolleté épaules nues, si nues qu’un chroniqueur hypocrite mais pas aveugle déplore cette ribaudise et dissolution. En un an le roi lui offre 20 600 écus de bijoux dont le premier diamant taillé connu à ce jour, la fait châtelaine de Loches, dame de Beauté-sur-Marne d’où son nom de Dame de Beauté et comtesse de Penthièvre.Intelligente, belle et féconde, Agnès Sorel donne trois filles à Charles VIl qu’il légitimera. Les moralistes Thomas Basin ou Juvénal des Ursins, la rendent responsable du réveil sensuel de Charles VII. Ils jugent sévèrement sa liberté de moeurs et l’accusent de faire de ce roi chaste un roi débauché entièrement livré à ses maîtresses. Le dauphin, futur Louis XI, pendant quelques mois tente bien de faire des efforts lui offrant même des tapisseries prises au comte d’Armagnac, mais un jour, ne supportant plus que cette reine des coeurs prenne la place de sa propre mère, il laisse éclater sa rancoeur et poursuit l’infortunée Agnès, l’épée à la main, dans les pièces de la maison royale. Pour sauver sa vie, elle doit se réfugier dans le lit du roi, ce que précisément le dauphin voulait éviter. Charles VIl, courroucé par tant d’impertinence, chasse son fils de la Cour et l’envoie gouverner le Dauphiné.
Le roi doit réorganiser ses finances et sa belle le pousse à achever la conquête de son royaume en reprenant la Guyenne et la Normandie aux Anglais.
Agnès Sorel ne verra pas la belle victoire de Formigny. Se languissant de son royal amant, elle part en plein hiver le rejoindre à Jumièges près de Rouen. Enceinte de six mois, Agnès est la proie d’une dysenterie et meurt si rapidement que l’on croit à un empoisonnement. On accusa tout d’abord Jacques Coeur, sans doute plus qu’un ami et un protégé, mais il fut lavé de ce chef d’inculpation. Les soupçons se portèrent alors sur le dauphin, le futur Louis XI, ennemi du parti qu’elle soutenait. Elle s’éteint le 11 février 1450. Éploré, le roi commande deux magnifiques tombeaux de marbre, l’un contenant son coeur à Jumièges, l’autre son corps à Loches.

Il est à noter qu’Agnès Sorel à été la première maîtresse officielle d’un roi de France.


Sa vie

Agnès Sorel est née en Picardie, à Coudun, près de Compiègne.
Son père, Jean Sorel ou Soreau est châtelain et seigneur de Coudun. Il avait épousé Catherine de Maignelay, fille de Jean Tristan de Maignelay, châtelain et seigneur de Verneuil-en-Bourbonnais et de Marie de Jouy. La famille Sorel appartient à noblesse d'ancienne extraction. Agnès Sorel a quatre frères : Charles, écuyer-d'Hôtel du roi né av.1428. Louis, écuyer. André, chanoine à Paris 1452.
Et Jean , seigneur de Saint-Gérand. Certains membres de la famille ne sont pas inconnus pour les historiens : Geoffroy III Sorel de Saint-Gérand, neveu d'Agnès Sorel, qui fut évêque de Châlons de 1453 à 1503, et Jean de Maignelay, capitaine-gouverneur de Creil.
C’est en Picardie qu’elle reçut une éducation soignée, on pense qu'elle aurait vécu au château de Maignelay-Montigny dans l'Oise. On l’y prépara à occuper à la cour la charge enviée de demoiselle de compagnie d'Isabelle de Lorraine, reine de Sicile et femme du roi René. Cette charge n'était pas convoitée pour les avantages matériels qu’elle procurait : Agnès Sorel ne recevait que dix livres par an, contrairement à d'autres demoiselles de cette cour telle Catherine de Serocourt, cousine de Jean de Serocourt, capitaine de Tarascon, qui se voyait octroyer la somme de quinze livres tournois. Elle lui était destinée dès son plus jeune âge du fait de sa naissance et des recommandations dont elle bénéficiait.


À la cour

La jeunesse et la beauté d'Agnès Sorel, entrée au service de la maison angevine , la font très rapidement remarquer par le roi de France, Charles VII, de vingt ans son aîné.
Pierre de Brézé, qui a remarqué les regards de son suzerain pour cette nouvelle venue à la cour, présente à Charles VII celle qui sera regardée comme la plus jolie femme du royaume.
Très rapidement, en 1444, Agnès Sorel passe du rang de demoiselle d’honneur d’Isabelle de Lorraine à celui de première dame officieuse du royaume de France, peut-être à la suite de manœuvres de Pierre de Brézé, dont l'ascendant s'établissait alors sur la politique royale. Le roi la combla de présents Officiellement, elle est demoiselle de la maison de la reine Marie d'Anjou. Elle a le statut de favorite officielle, ce qui est une nouveauté : les rois de France avaient jusque-là des maîtresses mais elles devaient rester dans l'ombre. Charles VII a d'ailleurs eu d'autres maîtresses, mais elles n'ont pas eu l'importance d'Agnès Sorel. Son art de vivre et ses extravagances rejettent la reine dans l’ombre. Les voiles et autres guimpes sont abandonnés, et elle invente le décolleté épaules nues qualifié de ribaudise et dissolution par quelques chroniqueurs religieux de l’époque. De vertigineuses pyramides surmontent sa coiffure. Des traînes allant jusqu’à huit mètres de long allongent ses robes bordées de fourrures précieuses : martre ou zibeline. Rien qu’en 1444, le roi lui offre vingt mille six cents écus de bijoux dont le premier diamant taillé connu à ce jou.

Pour se procurer ces atours précieux, elle devient la meilleure cliente de Jacques Cœur, marchand international et grand argentier du roi, qui a amassé des trésors dans son palais de Bourges. Elle consomme de grandes quantités d'étoffes précieuses et, bien sûr, toutes les femmes de la cour l’imitent.
Agnès Sorel sait jouer de son influence auprès du roi en compagne aimante de l'homme d'État. Elle impose ses amis au roi ou s'acquiert la faveur des conseillers de la Couronne, qui voient en elle le moyen de s’assurer la bienveillance royale. C’est grâce à ces manœuvres que le roi, en l'espace de quelques mois, lui octroie les fiefs de Beauté-sur-Marne d’où le surnom bien connu de Dame de Beauté, Vernon, Issoudun, Roquesezière et lui offre le domaine de Loches. Elle y fait aménager le château qui surplombe la ville.
Le dauphin, futur Louis XI, ne supporte pas la relation d’Agnès avec son père. Il estime que sa mère est bafouée et a de plus en plus de mal à l'accepter. Un jour il laisse éclater sa rancœur et poursuit, l’épée à la main, l’infortunée Agnès dans les pièces de la maison royale. Pour lui échapper, elle se réfugie dans le lit du roi. Charles VII, courroucé par tant d’impertinence, chasse son fils de la cour et l’envoie gouverner le Dauphiné.

La vie avec le roi

Agnès porte les enfants du royal géniteur et accouche, attend avec ses suivantes à Razilly près de Chinon, dans sa résidence de Loches, à Beaulieu la ville voisine de Loches où elle s'installe au château ouvert de Courcelles Loiret, à Dames près de Mehun-sur-Yèvre, le retour du guerrier ou du chasseur. Croyante, elle fait régulièrement des pèlerinages et des offrandes à l'Église, favorisant de manière généreuse les chanoines de Loches. Elle donne à son royal amant quatre filles bâtardes de France puisque nées hors mariage, mais qu'il légitime :
Marie de Valois qui épouse, en 1458, Olivier de Coëtivy, sire de Coëtivy et de Taillebourg et sénéchal de Guyenne ;
Charlotte de Valois qui devient, en 1462, l’épouse de Jacques de Brézé, sénéchal de Normandie, et qui est assassinée par lui quelques années plus tard d'un coup d'épée entre les épaules pour avoir été surprise dans les bras de son amant à quelques pas du lit conjugal. Son fils, Louis de Brézé, épousera Diane de Poitiers
Jeanne de Valois, née à Beauté-sur-Marne, que Louis XI marie à Antoine de Bueil, comte de Sancerre et chancelier du roi.
Une fille née le 3 février 1450 au manoir du Mesnil près de l'abbaye de Jumièges en Normandie et morte à l'âge de six mois.
Ces naissances font écrire aux moralistes Thomas Basin et Jean Jouvenel des Ursins qu’Agnès est responsable du réveil sensuel de Charles VII. Ils jugent sévèrement sa liberté de mœurs et l’accusent de faire de ce roi chaste un roi débauché, entièrement soumis à ses maîtresses.
Est-ce Agnès Sorel qui souffle à Charles VII que la réorganisation des finances royales passe par la reconquête de la Guyenne et de la Normandie occupées par les Anglais ? Toujours est-il que c'est alors qu'elle allait mettre au monde un quatrième enfant, qu'Agnès entreprend, en plein hiver, d'aller retrouver le roi à Rouen où il commande son armée. Nul ne connaît les raisons de ce voyage ; se languissait-elle de son royal amant, ou voulait-elle le prévenir d'un nouveau complot ourdi par le dauphin Louis ?

Sa mort

Dès qu’elle est installée par Charles au Manoir de la Vigne au Mesnil-sous-Jumièges près de Rouen, elle est soudainement prise d'un flux de ventre selon Jean Chartier chroniqueur officiel de la cour et meurt en quelques heures le 9 février 1450, non sans recommander son âme à Dieu et à la Vierge Marie. En donnant naissance à un enfant prématuré de sept mois sa dernière fille meurt quelques semaines après elle, celle qui fut la première maîtresse officielle d’un roi de France meurt officiellement à l’âge de vingt-huit ans d'une infection puerpérale. Elle a le temps de léguer ses biens à la collégiale de Loches pour que des messes y soient dites pour le repos de son âme, à l'abbaye de Jumièges où est déposé son cœur, ainsi qu'aux membres de sa famille et au roi à qui elle lègue ses bijoux.
Sa mort est si rapide qu’on croit tout d’abord à un empoisonnement. On accuse même Jacques Cœur, désigné comme exécuteur testamentaire, de l’avoir fait assassiner, mais il fut lavé de ce chef d’inculpation. Les soupçons se portèrent alors jusqu'au XXIe siècle sur le Dauphin, le futur Louis XI, ennemi du parti qu’elle soutenait.
Une autopsie de son cadavre, effectuée à l'occasion de l'ultime déplacement de son tombeau dans la collégiale Saint-Ours de Loches en juin 2004, programmé par le conseil général d'Indre-et-Loire, a révélé une ascaridiose, tube digestif infesté d'œufs d'ascaris, et qu'elle avait absorbé des sels de mercure, purge associée à de la fougère mâle utilisée pour bloquer la croissance des parasites.
C'est l'ingestion d'une dose anormale de ce métal lourd qui a entraîné une mort très rapide moins de 72 heures.
Cependant, les doses de mercure observées par l'analyse d'un poil de l'aisselle sont telles dix mille à cent mille fois la dose thérapeutique qu'il est difficile de croire à une erreur médicale. Le suicide ou l'empoisonnement, à cette époque le mercure était donné avec de la mie de pain agglomérée avec le métal liquide pour éviter qu'il ne brûle l'estomac de cette jeune mère vulnérable qui relève de couches ne sont donc pas à écarter. Parmi les proches coupables idéaux restent sa cousine germaine, Antoinette de Maignelais, qui trois mois après la mort d'Agnès Sorel prenait sa place dans le lit du roi, et son médecin, Robert Poitevin, qui était aussi son exécuteur testamentaire.

Sa sépulture

Éploré, le roi commande deux magnifiques tombeaux de marbre, l’un se trouve à Jumièges en Seine-Maritime et contient son cœur, l’autre est à Loches, dans le chœur de la Collégiale Saint-Ours nommée à l'époque Notre-Dame de Loches, et son corps y repose avec la légende :
"Cy gist noble dame Agnès de Seurelle, en son vivant dame de Beaulté, de Roquecisière, d'Issoudun et de Vernon-sur-Seine, piteuse envers toute gens et qui largement donnait de ses biens aux églises et aux pauvres ; laquelle trépassa l'an de grâce MCCCCXLIX. Priez Dieu pour le repos de l'âme d'elle. Amen."
Les chanoines de Loches connaissant les sentiments de haine de l'ancien Dauphin envers Agnès s'enquirent, quelques mois après la mort de Charles VII et le couronnement de son héritier, s'ils pouvaient déplacer son encombrant tombeau de la collégiale. Le roi Louis XI répondit alors non en ancien rival mais en roi de justice. Il dit que le déplacement pouvait assurément se faire, et ajouta avec fermeté en prenant à parti son entourage mais il leur faut rendre ce qu'elle leur a donné.
À la suite de cet avis à valeur de jugement moral, oncques ne surprit les riches chanoines de Loches à proposer de se débarrasser du tombeau de l'ancienne favorite. Ce tombeau est déplacé dans la nef en 1777 sur ordre de Louis XVI qu'on avait persuadé que sa masse gênait les services religieux.
En 1794, après que son tombeau porté au dehors eut été saccagé par les volontaires de l'Indre croyant que son gisant est celui d'une sainte, ses restes composés uniquement de dents, de chevelure et d'une tête sont mis dans une urne et déposés dans l'ancien cimetière du chapitre.
En 1795 le 21 prairial an III, un soldat rouvre l'urne, dérobe des dents et cheveux.
En 1801, le vase funéraire est retrouvé et remis dans le tombeau restauré en 1806 par le préfet Pomereul qui décide sa mise en place dans la tourelle ou Logis royal. On l'a déplacé en 1970 dans une autre salle du château13. Le 2 avril 2005 le tombeau d'Agnès Sorel a réintégré la Collégiale Saint-Ours.

Les représentations d'Agnès Sorel

Agnès Sorel était blonde avec la peau claire. Certains de ses contemporains disent qu'entre les belles c'était la plus belle du monde. Suivant la mode de l'époque, elle portait de profonds décolletés qui laissaient voir sa poitrine.
La Vierge représentée sous les traits d'Agnès Sorel, Musée royal des beaux-arts Anvers
Les représentations qui restent d'Agnès Sorel sont :
La Vierge à l'enfant entourés d'anges de Jean Fouquet, partie droite du diptyque de Melun, conservé autrefois à la collégiale Notre-Dame de Melun et maintenant au musée des beaux arts d'Anvers Belgique. Agnès Sorel est vraisemblablement le modèle de cette Vierge Marie couronnée.
Elle est représentée avec une petite bouche, un front haut et avec un sein découvert.
son gisant : attribuée au sculpteur Jacques Morel, la statue a été restaurée en 1807. À cette occasion, la tête et les mains ont été remplacées, Voir Tombeau d'Agnès Sorel.
Les habitants de Loches et de Beaulieu-lès-Loches, deux villes alors rivales, se faisant face sur chaque rive de l'Indre, mais loin des intrigues de cour ont gardé longtemps de la jeune et charmante Agnès une image semblable de la charitable donatrice et un même souvenir de sa grande popularité.
Son légendaire pouvoir de séduction est né de ce souvenir populaire, amplifié par l'art de Touraine.

Anecdote

Depuis deux siècles, l'Hôtel Lallemant de Bourges, maintenant Musée des Arts Décoratifs, possède une mèche de cheveux bruns attribuée à Agnès Sorel, qui était blonde. L'étude effectuée en 2004/2005 sur les restes de la favorite du tombeau de Loches a permis d'authentifier la mèche de cheveux de Bourges. La couleur actuelle serait le résultat naturel du passage des siècles.

Liens

http://youtu.be/gZ1OxA9pL_g Histoire n°11 Le décolleté d'Agnès Sorel est-il vraiment un pousse au crime
http://youtu.be/KLyvr7IhEVI Le tombeau d'Agnes Sorel
http://youtu.be/Hi4bN0aAVD4 La métamorphose D'Agnes Sorel



Posté le : 07/02/2014 16:10
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A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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