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Accueil >> newbb >> Johan Barthold Jongkind [Les Forums - Photographe/Peintre]

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Johan Barthold Jongkind
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14/12/2011 15:49
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Le 9 février 1891, à St Egrève en France, meurt Johan Barthold Jongkind,

né à Lattrop, aux Pays-Bas, le 3 juin 1819, Néerlandais, peintre aquarelliste et graveur néerlandais, considéré comme l'un des précurseurs de l'impressionnisme, il a pour maître Andreas Schelfhout, puis Jean-Baptiste Isabey, Précurseur de l’impressionnisme.
Il a pour mécènes Guillaume III des Pays-Bas, puis Sophie de Wurtemberg, il Influença Eugène Boudin et Claude Monet.
Héritier des paysagistes hollandais du XVIIe siècle Ruisdael, Van Goyen, l'artiste construit des perspectives classiques aux vastes horizons où se répand une lumière de très grande qualité, Le Port d'Honfleur, crayon noir et lavis de bistre, 1864, musée du Louvre ; La Seine à Argenteuil, aquarelle, 1869, musée du Louvre. Son œuvre est pourtant inégale.
Ses tableaux à l'huile se rattachent très directement à la grande tradition hollandaise ; il n'est donc pas possible de rattacher Jongkind à l'impressionnisme, car ni la division du ton ni l'emploi de la couleur-lumière n'apparaissent dans ces huiles.
En revanche, dans ses dessins et dans ses merveilleuses aquarelles, Jongkind fait preuve d'une rapidité d'exécution que les impressionnistes s'efforceront à leur tour d'acquérir.
En 1871, Edmond de Goncourt écrit dans son Journal : Tout le paysage qui a une valeur à l'heure qu'il est descend de ce peintre, lui emprunte ses ciels, ses atmosphères, ses terrains.

Sa vie

Il est le huitième enfant d'une famille de paysans. Âgé de dix-sept ans, il entre à l’académie des beaux-arts de La Haye dans l'atelier du peintre romantique Andreas Schelfhout. Il étudie le dessin et surtout à l’aquarelle d’après nature.
Il passe son enfance à Vlaardingen et, bien qu'il soit destiné au notariat, son goût pour le dessin le décide à suivre une carrière artistique. Il se rend à La Haye en 1837 et y reçoit l'enseignement du paysagiste Andreas Schelfhout.
De 1838 à 1842, il travaille assidûment le dessin à Massluis et à La Haye et obtient en 1843 une bourse dont il bénéficiera pendant dix ans.
Il fait la connaissance d'Eugène Isabey à La Haye en 1845 et fréquente à Paris l'année suivante son atelier ainsi que celui de François-Édouard Picot.
En 1846, il s'installe à Paris au 127, boulevard du Montparnasse et devient l'élève de Jean-Baptiste Isabey. Il expose deux toiles au Salon de 1852 et obtient une médaille de troisième classe parmi les douze décernées.
La même année, le roi Guillaume III des Pays-Bas qui est monté sur le trône trois ans plus tôt, lui retire le bénéfice d'une pension.
Sur ses vieux jours, quand le délire de la persécution le prendra, il se plaindra que son roi l'avait abandonné au moment où il avait le plus besoin de son aide.
Déçu de n'avoir obtenu aucune récompense au Salon de 1855, et sujet à de graves ennuis financiers, il quitte Paris et rentre aux Pays-Bas. Il s'installe à Rotterdam où il sera soutenu par la reine Sophie, épouse malheureuse et opposante affichée de son époux.
Entre-temps, la plus grande partie de ses œuvres, une centaine, restée à Paris, est mise en vente par son ami Pierre-Firmin Martin. Le résultat de la vente permettra de solder ses dettes.

Jusqu'en 1855, Jongkind s'inspire surtout de Paris, nombreuses vues des quais, telles que l'Estacade 1853, musée d'Angers, le Quai d'Orsay, 1852, musée de Bagnères-de-Bigorre et des ports de la Normandie (Honfleur, Fécamp, Le Havre, Étretat, où il séjourne dès 1849 ; ses aquarelles et ses tableaux le montrent en possession d'un métier accompli, respectueux du motif, mais sans servilité, dans la tradition du paysage hollandais le Pont Marie, 1851, Paris, coll. part. ; Étretat, 1851, Orsay.
Son échec à l'Exposition universelle de 1855 le décide à retourner en Hollande, où il réside à Rotterdam, à Klaaswall, à Overschie jusqu'en 1860. Mais il regrette Paris et, à l'instigation de ses amis, Cals, le comte Doria, qui redoutent pour lui les résultats de son intempérance, il regagne la capitale. Il rencontre alors une compatriote, Mme Fesser, au dévouement de laquelle il s'abandonne désormais.
De 1862 à 1866, il réside l'été en Normandie. En 1862, il exécute ses premières eaux-fortes, Six Vues de Hollande il laissera 27 planches gravées, et participe l'année suivante au Salon des refusés, Ruines du château de Rosemont, 1861, Paris, Orsay.
En 1863, il se fixe à Honfleur. Ses marines et scènes côtières ont une grande fraîcheur. Contrairement aux impressionnistes, il exécute ses toiles à l'atelier d'après ses croquis et ses aquarelles réalisés à l'extérieur. La même année, il participe au Salon des Refusés avec Ruines du château de Rosemont, aujourd’hui dans les collections du musée d'Orsay.
En 1864, il rencontre Claude Monet à Honfleur, où les deux hommes travaillent ensemble. Après 1860, sa facture s'allège, la touche se fragmente, divise spontanément les tons pour suggérer la vibration de la lumière, Effet de lune sur l'estuaire, 1867 ; la Rade d'Anvers, 1867.

Toujours sous les auspices de Martin, il expose au Salon de Dijon de 1858 et obtient une médaille de seconde classe. Il est de retour à Paris en avril 1860. Cette même année, il rencontre Madame Joséphine Fesser, née Borrhée, à Namur en 1819, qui devient son bon ange.
Il s'installe rue de Chevreuse, près du boulevard du Montparnasse.
Dans les années 1860, il travaille et expose avec les peintres de l'école de Barbizon. Son goût des marines l’attire sur la côte normande, par exemple au Havre, à Sainte-Adresse, Honfleur et Trouville.
Il y fait en 1862, grâce à Moret, un élève d’Isabey, la connaissance d’Eugène Boudin sur qui il a une grande influence. De même, Claude Monet qu'il rencontre en 1862 lors de séjours communs à la Ferme Saint-Siméon à Honfleur, reconnaîtra sa dette envers Jongkind : c'est à lui que je dois l'éducation définitive de mon œil ». L’artiste hollandais construira une longue amitié avec ces deux peintres.
En 1869, il effectue son dernier séjour aux Pays-Bas, mais servi par sa grande mémoire visuelle, jusqu’à la fin de son existence, il continuera à s’inspirer de son pays natal pour certaines de ses œuvres. D’autres voyages en Suisse, en Belgique, et dans le sud de la France lui permettent de multiplier les études et de varier ses motifs. Il acquiert petit à petit la célébrité, le succès auprès du grand public ne vient pas avant 1870, et certains des marchands d'art les plus célèbres du temps, tels Hector Brame ou Adolphe Beugniet, exposent ses toiles dans leurs galeries.
De son vivant, des faux Jongkind commencent même à circuler. En 1871, Edmond de Goncourt écrit dans son Journal : Tout le paysage qui a une valeur à l'heure qu'il est descend de ce peintre, lui emprunte ses ciels, ses atmosphères, ses terrains.
En août 1873, Jongkind découvre le Dauphiné. Il arrive à la gare de Châbons. Il réside alors à Pupetières avec le couple Fesser pendant une partie de l'année. Monsieur Fesser est cuisinier au château de Pupetières, au service du marquis de Virieu. En 1878, il vient habiter à La Côte-Saint-André, village natal d'Hector Berlioz, pour y mener une existence paisible. Il produira, dans sa période dauphinoise, beaucoup d'aquarelles.
L'art de Jongkind est dû à la fraîcheur d'une vision que matérialisent un crayon ou un pinceau extrêmement subtils, et c'est surtout peut-être par cette attitude devant la nature que l'artiste est le précurseur des impressionnistes.
L'artiste est représenté en particulier dans les musées hollandais, Rijksmuseum ; Rotterdam, B. V. B. ; La Haye, Gemeentemuseum, français (Paris, Orsay, Petit Palais ; Grenoble, Aix-les-Bains, Reims et dans de nombreuses coll. part.

Fin de vie

Au cours de ses nombreux déplacements en Belgique, Hollande, Normandie, Nivernais, il pratique surtout l'aquarelle, souvent à titre d'étude pour un tableau, mais de plus en plus pour elle-même Le Havre, plage de Sainte-Adresse, 1863, Orsay. Il fréquente le Dauphiné à partir de 1873 et s'installe à La Côte-Saint-André Isère, ville natale de Berlioz, en 1878.
En 1880, il fait un voyage dans le Midi Marseille, Narbonne, La Ciotat et, de 1881 à 1891, revient travailler l'hiver à Paris. L'aquarelle devient alors sa technique de prédilection ; d'un dessin très sûr, suggérant rapidement et avec une vérité intense le lieu et le moment, la tache de couleur fluide, ménageant beaucoup les blancs, ajoute d'abord une dimension complémentaire ; elle s'épanouit librement, sans soutien graphique préalable, utilisant une gamme réduite où dominent les jaunes et les ocres, Paysage de neige en Dauphiné, 1885.
Il n'est plus tenu à peindre de commande, il est au contact des habitants et des paysans qu'il croque.
À la fin de sa vie, l'abus de l'alcool provoqua un traumatisme psychologique

Cependant l’abus d’alcool et sa sensibilité exacerbée l'amènent à être interné à Saint-Egrève, où il meurt.
Il est enterré à La Côte-Saint-André.


Å’uvres


Le Port de Honfleur, musée national des beaux-arts d'Alger, Alger.
Vue de Paris, la Seine, l'Estacade, musée des beaux-arts d'Angers.
Clair de Lune à Overschie, (1855), Petit Palais, Paris.
Un port, aquarelle, (1855), musée des beaux-arts de Rennes.
Couché de soleil, Notre Dame de Paris, au Musée des Beaux-Arts de Reims.
La grande jetée de Honfleur (1865), musée Van Gogh, Amsterdam.
Quai à Honfleur (1866), musée Malraux, Le Havre.
Honfleur (1863), aquarelle, musée Albert-André, Bagnols-sur-Cèze.
Paris, le pont Marie et le quai des Célestins (1874), musée Malraux, Le Havre.
L'Isère à Grenoble, aquarelle, (1877), Louvre, Paris.
Rue Saint-Jacques, Église Saint-Séverin, Cimetière des Balbins, ... musée Faure d'Aix-les-Bains, (Savoie).

Galerie

Sélection d’œuvres de Jongkind.
Paris, Notre-Dame vue du quai de la Tournelle, (1852), Petit Palais, Paris.

Port d’Étretat, (1852), musée Kröller-Müller, Otterlo.

Liens

http://youtu.be/qilF2lJoGXY panorama sur sa peinture
http://youtu.be/VDpyKj5II9M
http://youtu.be/m5iyStzmWnY
http://youtu.be/smsk0yn8RVE
http://youtu.be/5S2D2Y3NOz0
http://youtu.be/LtipDumcDQY
http://youtu.be/y7GcBMfe0J0
http://youtu.be/Vz4B0dqD9mM

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Posté le : 07/02/2014 20:02

Edité par Loriane sur 08-02-2014 20:12:47
Edité par Loriane sur 08-02-2014 20:21:31
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Il souffle des mots à l'estrade
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Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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