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Taras Chevtchenko
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Le 9 mars du calendrier grégorien ou 25 février, calendrier Julien, 1814

naît à Moryntsi près de kiev, Taras Hryhorovytch Chevtchenko,


en ukrainien : Тарас Григорович Шевченко, poète, peintre et humaniste ukrainien, il décéde à Saint-Pétersbourg le 10 mars calendrier grégorien, 26 février 1861, calendrier Julien.
Il est généralement considéré comme le plus grand poète romantique de langue ukrainienne.
Figure emblématique dans l'histoire de l'Ukraine, il marque le réveil national du pays au XIXe siècle. Sa vie et son œuvre font de lui une véritable icône de la culture de l'Ukraine et de la diaspora ukrainienne au cours des XIXe et XXe siècles siècles. L'université de Kiev Taras-Chevtchenko porte son nom.

Chevtchenko est né dans une famille de paysans serfs à Moryntsi, un village près de Tcherkassy, en Ukraine, qui à l'époque faisait partie de l'Empire russe. Il perd très vite sa mère, en 1823, puis son père, en 1825, devenant orphelin à l'âge de douze ans, ce qui rajoute de la douleur à sa vie qui en est déjà remplie. Enfant il montra de véritables talents pour la peinture. Il travaille et étudie chez un diacre. C'est à cette époque qu'il découvre certaines œuvres de la littérature ukrainienne. Mais il aime aussi dessiner, alors il fait ses premiers essais chez un peintre.
À 14 ans, Chevtchenko devient un serviteur chez un seigneur nommé Pavel Engelhardt. Il part avec lui pour Vilnius, ce dernier y demeura de l'automne 1828 jusqu'au début de l'année 1831. Un soir, le seigneur surprend Chevtchenko dessiner à la lueur d'une bougie devant l'un des tableaux de la maison. Il l'accuse d'avoir failli brûler le précieux tableau et le fait battre aux écuries. Mais la femme d'Engelhardt, une âme charitable, fait remarquer que s'il l'envoie en apprentissage d'art il l'aura pour peintre personnel. Le jour suivant, Chevtchenko suit les cours du peintre Yan Roustem à l'Université de Vilnius.
Plus tard, Engelhardt part pour Saint-Pétersbourg et Taras Chevtchenko poursuit son apprentissage durant 4 ans en compagnie d'un peintre nommé Shiriaev. Taras Chevtchenko passa son temps libre en esquissant les statues des jardins impériaux d'été de la capitale. C'est à ce moment qu'il fait la connaissance de l'artiste ukrainien Ivan Soshenko. Ce dernier le présentera à d'autres compatriotes comme Yevhen Hrebinka et Vasyl Hryhorovytch, ainsi qu'au peintre russe Venetsianov. Grâce à eux, il put rencontrer un célèbre peintre et professeur nommé Karl Briullov. Ce dernier mit en jeu dans une loterie son portrait du poète russe Vassili Joukovski, ce qui lui permit d'acheter et de rendre pour 2 500 roubles la liberté à Taras Chevtchenko le 5 mai 1838. Vassili Joukovski lui-même avait usé de son influence pour obtenir sa liberté, il en fut remercié en 1838 à travers un poème de Taras Chevtchenko nommé Kateryna.

Artiste et chantre national

Peu après, Taras Chevtchenko s'inscrit à l'Académie impériale des beaux-arts de Saint-Pétersbourg et y fait ses études sous la direction de Briullov. En 1840, sa première collection de poésie, Kobzar Le Barde, composée de huit poèmes romantiques, fut publiée à Saint-Pétersbourg. Pour illustrer son poème Kateryna, Chevtchenko peint en été 1842 un tableau homonyme, qui reste de nos jours une des images emblématiques de la peinture ukrainienne.

Puis ce fut la publication de son poème épique Haidamaky en 1841 et de la ballade Hamaliia en 1844. Tout en vivant à Saint-Pétersbourg, Taras Chevtchenko effectua trois voyages en Ukraine, le premier en 1843, le deuxième en 1845 et le troisième en 1846. Ces voyages le marquèrent profondément. Il rendit visite à ses parents et son entourage. Il rencontra, à l'aide de la famille princière Repnine de grands auteurs et intellectuels ukrainiens comme Panteleimon Kulish et Mykhailo Maksymovych.
Scandalisé par l'oppression tsariste et la destruction de son Ukraine natale, Taras Chevtchenko décida de saisir, dans un album de gravures, certaines des ruines historiques de sa patrie et des monuments culturels qu'il appela Zhyvopysna Ukraina, l'Ukraine pittoresque.
Après avoir terminé ses études à l'Académie des beaux arts en 1845, Taras Chevtchenko devint un membre de la Commission d'archéologie de Kiev et voyagea partout en Ukraine pour esquisser des monuments historiques, architecturaux et recueillir les traditions folkloriques. À ce même moment, il écrivit certains de ses poèmes d'histoire les plus satiriques et politiquement subversifs, comme le Fils, un rêve, Sova, le hibou, Ieretyk, l'hérétique Slipyi, l'homme aveugle, Velykyi lokh, la grande voûte, et Kavkaz, le Caucase. Il les réunit avec d'autres poèmes dans un album intitulé Try lita, Trois ans.
Au contact des réalités sociales, sa pensée se radicalise et son œuvre, en 1846 à Kiev, Taras Chevtchenko rejoignit la Confrérie de "Cyrille et Méthode", organisation politique secrète qui avait pour objectif d'abolir le servage et d'établir l'égalité sociale. Comme les autres membres de la fraternité, il fut arrêté le 5 avril 1847, déporté à Orsk, puis à Novopetrovsk, privé du droit d'écrire et de peindre : il n'abdique pas, mais exhale sa nostalgie, flétrit l'autocratie, les Rois, 1848 et compose en russe des récits autobiographiques, le Musicien, l'Artiste, 1854-1856. Amnistié, 1857, la santé ruinée, il rallie le camp démocrate, exalte ses martyrs, les Néophytes, 1857, prêche l'abolition du servage et prophétise un avenir meilleur, le Songe, 1858. Il compose une édition augmentée du Kobzar, mais celle-ci ne parut intégralement qu'en 1876 à Prague, avec les poèmes interdits par la censure russe. Il est considéré comme le père de la littérature nationale ukrainienne.
Le poète fut mis en prison à Saint-Pétersbourg. De plus, après la découverte et la confiscation par les autorités impériales de ses poèmes satiriques anti-tsaristes issus de son album, Taras Chevtchenko reçut une punition particulièrement sévère. Il fut condamné à servir comme simple soldat dans le corps spécial d'Orenburg, un régiment installé dans une région lointaine de Russie, près de la mere noire.

Ce fut la période la plus difficile dans la vie du poète. Le tsar Nicolas Ier en personne donna l'ordre d'interdire à Chevtchenko d'écrire et de peindre. Durant son exil, Chevtchenko servit également dans une forteresse d'Orsk. Le poète réussit toutefois à continuer de peindre et d'écrire en cachette. Il inscrit ses poésies dans quatre petits livrets qu'il avait l'habitude de cacher dans ses bottes. Dans ses œuvres, il parle toujours de son pays natal, l'Ukraine, qui lutte contre l'oppression et aspire à la liberté. Beaucoup de ses dessins et peintures faits au cours de son exil représentent la vie des Kazakhs. Plus tard, de 1848 à 1849, il partit comme peintre dans une expédition militaire pour étudier et décrire la mer d'Aral.
Peintre et poète, Tarass Chevtchenko est unanimement considéré comme le grand poète de l'Ukraine et le fondateur de la littérature ukrainienne.
Le Kobzar, recueil des poésies de Chevtchenko, paraît la même année que Un héros de notre temps de Lermontov, en 1840. Entre ces deux livres, que de choses différentes et que de choses communes. Remarquons que le titre de Lermontov convient à désigner Chevtchenko lui-même, car il fut un héros (et un héraut...) de son temps, comme ses contemporains à qui il fait penser : Mickiewicz, Peto″fi.

L'Ukrainien et sa terre

Et commence alors sa vie de peintre, de poète, de révolutionnaire. Pour lui c'est tout un, car il vécut pour l'indépendance d'une Ukraine démocratique, et pour cette cause il ne cessa de peindre, d'écrire et d'agir. Il participa à des organisations et des mouvements patriotiques ; il connut la prison, l'exil, la surveillance policière et même l'interdiction de peindre et d'écrire. Sa courte vie fut bien remplie. On ne peut qu'être étonné par l'abondance de ses œuvres : de très nombreux poèmes, dont certains sont fort longs, des milliers de vers, deux romans historiques, une vingtaine de romans, des dessins et des tableaux, malgré le temps consacré à l'action et les années de prison et de forteresse. L'enthousiasme l'a porté à travers sa vie :
Pourquoi suis-je né dans ce monde ?
Pourquoi tant aimer mon Ukraine ?
L'Ukraine, toujours l'Ukraine. Elle est présente partout dans les poèmes de Chevtchenko, comme elle l'était dans ses pensées. Présence physique de son territoire, de la plaine, du Dniepr qui, avec ses îles, ses récifs, le vent sur ses eaux, est comme une personnification de l'Ukraine vivante ; présence des villages, des chaumières, des kourgans, ces éminences tumulaires. Présence de ses traditions populaires, de son histoire, de l'aujourd'hui ; espoir et inquiétude pour son avenir. Toute l'œuvre du poète a ses assises dans l'histoire de son peuple en lutte constante pour son indépendance : contre les rois de Pologne, les sultans de Turquie, les tsars de Russie. Toute son œuvre est une exaltation de l'héroïsme cosaque. Elle est pleine de bruit et de fureur, pleine de batailles, de violences, de sang, d'incendies, de larmes, d'invectives, d'appels.

Un conteur épique

La poésie de Chevtchenko est souvent une poésie épique. Épiques, non seulement ses longs poèmes – récits évoquant les exploits passés des Ukrainiens, comme les Gaïdamaks dont le sujet est emprunté à l'insurrection paysanne de l'Ukraine en 1768, mais aussi des poèmes moins longs, comme Gamalia, ce récit de l'expédition des Cosaques partis arracher aux Turcs leurs frères prisonniers. Il est aussi de courts poèmes où le lyrisme personnel rejoint un souffle d'épopée, celui de la lutte et de la souffrance de l'Ukraine.
Si Chevtchenko est un conteur, le plaisir de raconter et de versifier n'est pas son principal mobile. Il est clair que dans chaque récit Chevtchenko projette ses préoccupations actuelles, que chaque poème est écrit à la lumière de celles-ci, que ces poèmes doivent servir le patriotisme ukrainien, fonder l'espoir et l'action de son peuple : le passé garantit l'avenir. Aux yeux de Chevtchenko, l'épopée est écrite par le peuple ukrainien, pour lui, pour son action libératrice. Comme font les auteurs d'épopée, Chevtchenko s'est servi des récits historiques, des contes populaires, des légendes, des poèmes transmis par la tradition orale, par les kobzars, les kobzars, des bardes en somme, chantaient en s'accompagnant de la kobza, une sorte de vielle ; c'est pourquoi les poèmes de Chevtchenko ont été réunis sous le titre de Kobzar, les éditions successives ayant été enrichies de poèmes nouveaux.
Et notre poète a tout refondu au feu de sa forge. Puissante forge que cet homme bon, sensible, sentimental, impatient, véhément, si tendre pour ses amis et compagnons de lutte, qui parfois se sent bien seul et las, mais qui malgré tout ne désarme pas.

Poète naïf et révolutionnaire

Il veut donc une Ukraine indépendante. Il appelle sans relâche le peuple à s'unir, à lutter : "Levez-vous... Fraternisez... Brisez vos chaînes... Aiguisez la hache... " Ces expressions reviennent constamment. Il sait que la liberté n'est jamais octroyée, qu'elle doit être conquise par le peuple. Et ce peuple, il l'aime, c'est sa passion, son espoir. Mais il n'est pas sans clairvoyance à son égard, pas sans impatience non plus ; il va jusqu'à le traiter de lâche, d'imbécile, vautré qu'il est dans la mare de l'esclavage.
S'il hait tous les tyrans, c'est au tsar de Russie que va sa plus forte haine, pour lui sont ses plus violentes invectives. Il n'épargne pas non plus les seigneurs ukrainiens, plus attachés à leurs biens, à leurs privilèges qu'à leur pays. L'Église aussi est un ennemi. Elle est l'alliée des puissants, elle trompe le peuple.
À l'égard de Dieu, les sentiments de Chevtchenko ne sont pas simples. Il refuse le dieu de l'Église ; son Dieu est plutôt celui de Hugo. Il est bon, mais comment laisse-t-il commettre de pareils crimes ? Est-il aveugle, ignorant, impuissant ? A-t-il partie liée avec les seigneurs ? En tout cas, il ne faut pas s'en remettre à lui, il faut agir.
Récits, évocations, appels à l'action, recommandations, confidences, les poèmes de Chevtchenko sont des rêves éveillés. Il n'y a pas plus rêveur que cet homme d'action. Est-ce lui qui rêve ? Est-ce l'Ukraine ? Est-ce le Dniepr ? On serait tenté de dire que cet homme rêve assez fort pour être la voix même de sa terre et de son peuple.
"... Et de moi-même à moi si grande est la distance
Que je ne comprends plus ce que dit l'innocence."
Ces vers d'Alfred de Vigny sont le négatif de Chevtchenko : de lui-même à lui, il n'y a pas de distance ; quel poète a plus d' innocence ? Pas de distance non plus entre son peuple et lui, entre lui et sa parole. Pas d'humour entre lui et lui ; de l'ironie, certes, mais à l'égard des puissants.
Il croit entièrement, sans la moindre réserve, en ce qu'il est, en ce qu'il pense. En ce sens, Chevtchenko est ce poète naïf dont rêvait Goethe. Chevtchenko rêvant son pays, son peuple et leur histoire, rêve dans un langage qui est en puissance le langage de son peuple, qui sera celui de son peuple. Le langage a la simplicité nécessaire à sa fonction. Il est frais et neuf. Il s'adapte au mouvement des poèmes, car ceux-ci sont pleins de mouvements ; leur allure varie, mais, le plus souvent, ils sont rapides. Il n'y a pas de temps à perdre. Il faut aller au but, le plus vite possible.
Un serf, un autodidacte, un kobzar. Un barde, donc primitif, naïf. Un poète très loin de nous, tellement différent... Est-ce bien sûr ? Est-ce toujours vrai ? Certes, Chevtchenko est marqué par son époque, son esthétique est celle de son temps. On craignait moins alors les longueurs, les répétitions. Ce qui peut nous paraître lieu commun avait alors besoin d'être proféré. Et si la pensée ne nous paraît pas toujours claire, n'oublions pas qu'il y avait la censure.
Reste le sauvage, le tendre Tarass, quand il est lui-même, et la voix qui vient de loin dans le temps, de sa terre incarnée en lui. Alors, l'abrupte poésie, cet accent rauque et impérieux, ces raccourcis, tout à coup cette ouverture sur des profondeurs qu'il est comme étonné d'entrevoir. Il y a sa fougue, son élan, il y a aussi dans les récits cette espèce d'incohérence qui tient des rêves, des cauchemars, qui est celle des très vieux poèmes épiques, où se manifeste quelque chose que la poésie moderne cherche à faire apparaître.

Dernières années

En 1850, Taras Chevtchenko fut transféré à la forteresse de Novopetrovskoïe, au bord de la mer Caspienne, où les consignes sur son exil furent plus durement respectées. Il réussit cependant à créer plus de cent aquarelles et dessins. Il écrivit également plusieurs nouvelles en langue russe. Il fut libéré de son exil militaire en 1857, deux ans après la mort de Nicolas Ier. Mails il lui fut alors interdit de vivre en Ukraine. Après avoir passé une grande partie des années suivantes à Nijni Novgorod, au bord de la Volga, il s'établit à Saint-Pétersbourg. Ce n'est qu'1859, qu'il fut autorisé à rendre visite à ses parents et à ses amis en Ukraine. Mais il y fut retenu, interrogé, puis renvoyé à Saint-Pétersbourg. Taras Chevtchenko resta sous la surveillance de la police jusqu'à sa mort, en 1861.
Il fut enterré à Saint-Pétersbourg. Deux mois plus tard, conformément à ses vœux, ses restes furent transférés en Ukraine. Le peuple ukrainien organisa à son poète de grandes funérailles. Sa dépouille fut inhumée sur Chernecha Hora, la Montagne du Moine près de Kaniv, une ville proche de son lieu de naissance. Depuis, sa tombe est considérée comme un lieu de pèlerinage par des millions d'Ukrainiens.
Il fait l'objet d'un tel culte que, pendant la Seconde Guerre mondiale, ce fut à l'arme blanche que le mont au sommet duquel il est enterré fut repris aux Allemands, comme l'a conté l'écrivain russe Polévoï.

Influence

Taras Chevtchenko occupe une place exceptionnelle dans l'histoire culturelle de l'Ukraine. Son nom reste un des symboles les plus marquants du réveil de l'esprit national ukrainien au XIXe siècle. Vers la fin du xixe siècle, son Kobzar devient le livre de référence d'enseignement de la langue ukrainienne.
Le poème Testament est maintenant chanté par toute l'Ukraine, elle qui reconnaît en Chevtchenko son poète et qui célébra en 1964 le cent cinquantième anniversaire de sa naissance par de grandioses et émouvantes cérémonies.
De ses 47 ans, Chevtchenko en vécut 24 au servage et 10 en exil. Sa vie tragique et son amour pour son pays et sa langue reflètent dans l'imaginaire de ses compatriotes le destin du peuple ukrainien qui lutta à travers des siècles pour sa culture et sa liberté. L'influence de son œuvre dans la vie culturelle et politique de l'Ukraine est immense.
Taras Chevtchenko est le poète national des Ukrainiens.

Œuvres

1840 : Kobzar
1841 : Les Haïdamaques
1844 : Le Rêve ; La Servante ; Caucase
1845 : L'Hérétique ; Testament, son plus célèbre poème ; Trois ans
1848 : Les Rois
1856 : L'Artiste
1857 : Les Néophytes

Legs

Au cours des années 1880, le promoteur principal de Taras Chevtchenko fut le radical et prééminent galicien Ivan Franko. Il écrivit, pour évoquer les aspects différents de sa créativité, Des contributions à l'évaluation de la poésie de Taras Chevtchenko.
De nombreux monuments au poète furent érigés en Ukraine et à travers le monde.
Un square Taras-Chevtchenko (abritant un buste du poète) se trouve dans le 6e arrondissement de Paris.
La ville d’Aktaou, au Kazakhstan, porta le nom de Chevtchenko de 1964 à 1992, en l’honneur de Taras Chevtchenko qui fut envoyé en exil dans la région. En revanche, l'ancienne forteresse de Novopetrovskoïe, où le poète avait été exilé, également au Kazakhstan, est aujourd'hui la ville de Fort-Chevtchenko.

Filmographie

La vie de Taras Chevtchenko a inspiré la réalisation de plusieurs films ou programmes télévisés. Parmi ceux-ci, on compte notamment :
Taras Chevtchenko de Piotr Tchardynine, 1926
Taras Chevtchenko de Igor Savtchenko, Alexandre Alov et Vladimir Naumov, 1951

Musique

Les paroles de chansons du groupe de black metal atmosphérique ukrainien Drudkh sont inspirées entre autres des poèmes de Taras Chevtchenko.
Il s'agit également du titre d'une chanson du groupe anglais New Order, jouée en 1981 à l'Ukranian National Home de New York

Liens
http://youtu.be/5HyJtaerOCM Poème pour l'Ukraine
http://youtu.be/9c4oVzxyn5U Chevtchenko poème Anglais/Ukrainien
http://youtu.be/ZtK4_vddehE Statue de Chevtchenko à Yalta
http://youtu.be/ZuqEepVl4Ks Poèmes dits en Ukrainine illustrés
http://youtu.be/3WUi15lAgfw dits en Ukrainien
http://youtu.be/06fUP12oIRw Chant Ukrainien
http://youtu.be/pas5upWWLlI Hymne Ukrainien
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Posté le : 08/03/2014 23:21
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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