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Accueil >> newbb >> Antoine-Jean Gros [Les Forums - Photographe/Peintre]

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Antoine-Jean Gros
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Le 16 mars 1771 à paris naît Antoine-Jean Gros, baron Gros,

mort le 25 juin 1835 à Meudon, peintre français néoclassique et préromantique, il a pour Maîtres Jacques-Louis David, et pour élèves François Debon, Jacques-Émile Lafon, Jean-Hilaire Belloc et Pierre-Jules Jollivet, il est Influencé par Pierre Paul Rubens et il Influença Théodore Géricault, Eugène Delacroix, il meurt le 25 juin 1835 à Meudon

Son style très graphique et foisonnant est influencé par Rubens. De son maître David, il retient surtout le goût du grand genre et le sens de la composition.
Toute son œuvre jusqu'à la fin de l'Empire ouvrait en fait la voie au romantisme par la modernité des sujets ou la vigueur du traitement et du coloris, non seulement dans ses tableaux d'histoire, mais aussi dans ses portraits, qui comptent parmi les plus remarquables de cette époque : Christine Boyer (1800, Louvre), Le Fils du Général Legrand (1810, County Museum of Art, Los Angeles), Le Général Fournier-Sarlovèze (1812, Louvre), Chaptal (1823, Museum of Art, Cleveland). Il forma ainsi dans son atelier une bonne partie de la nouvelle école : Paul Delaroche, Richard Parkes Bonington, Eugène Lami, Camille Roqueplan ou Nicolas Toussaint Charlet ; Delacroix, qui l'admirait, lui demanda comme une faveur, après l'exposition de La Barque de Dante que Gros avait remarquée, de lui laisser étudier ses tableaux impériaux alors décrochés des cimaises et invisibles pour le public. L'action de Gros est en somme majeure dans la transition du néoclassicisme au romantisme, et son influence est capitale dans l'évolution de la peinture française de la première moitié du XIXe siècle.

Sa vie

Sa mère Pierrette Durant est pastelliste. Son père Jean Antoine Gros est peintre en miniatures et un collectionneur avisé de tableaux. Il apprend à son fils à dessiner à l’âge de six ans, et se montre dès le début un maître exigeant. Vers la fin de 1785, Gros entre, de son propre gré, à l’atelier de David, qu’il fréquente assidûment tout en continuant de suivre les classes du collège Mazarin. David devait beaucoup plus tard, lors de son départ en exil, lui en confier la responsabilité. Après avoir concouru sans succès pour le grand prix de peinture en 1792, .

Départ en Italie

La mort de son père, que la Révolution avait atteint dans ses biens, oblige Gros à vivre de ses propres ressources. Dès lors il se dévoue entièrement à sa profession et participe en 1792 au grand prix, mais sans succès. C’est toutefois à cette époque que, sur recommandation de l’École des beaux-arts, il reçoit la commande des portraits des membres de la Convention. Lorsqu’il est interrompu par le développement de la Révolution, en 1793, Gros quitte la France pour l’Italie. Il vit à Gênes de sa production de miniatures et de portraits. Il visite Florence. En retournant à Gênes, il rencontre Joséphine de Beauharnais, et la suit à Milan où il est bien reçu par son mar.La future impératrice Joséphine le mit en relation avec son mari et relança sa carrière tout en lui procurant, pour assurer sa subsistance, un emploi dans les armées ; c'est ainsi qu'il se familiarisa avec la vie militaire.

Rencontre avec Bonaparte

Le 15 novembre 1796, Gros est présent avec l’armée près d’Arcole, où Bonaparte plante le drapeau de l'armée d'Italie sur le pont. Bonaparte lui commande à Milan un tableau pour immortaliser cet évènement. Satisfait par l'œuvre, Bonaparte lui confie le poste d’inspecteur aux revues, ce qui lui permet de suivre l’armée. En 1797, sur la recommandation de Joséphine de Beauharnais, il le nomme à la tête de la commission chargée de sélectionner les œuvres d'art volées destinées à enrichir les collections du musée du Louvre. Gros peint Sappho à Leucate pour le général Desolles.

Retour en France

En 1799, s’étant échappé de Gênes assiégée, Gros se rend à Paris et installe son atelier aux Capucins en 1801.
Gros revint en France, après un long séjour italien qui diffère sensiblement de celui, plus traditionnel, de ses contemporains. Il a en effet peu vécu à Rome, a surtout voyagé dans l'Italie du Nord, et a plus été marqué par les peintres modernes que par la découverte de l'Antiquité. Ses premières œuvres importantes reflètent cette particularité, que ce soit le vibrant portrait de Bonaparte au pont d'Arcole de 1797, actuellement Musée national du château de Versailles ; esquisse au Louvre ou l'audacieuse Sapho à Leucate en 1801, musée Baron-Gérard, Bayeux, très proche dans son esprit de Girodet et des peintres préromantiques allemands et britanniques. Mais Gros se spécialisa très vite dans la représentation des épisodes militaires les plus marquants de l'épopée impériale. Après avoir remporté le concours ouvert en 1800 pour Le Combat de Nazareth, esquisse au musée des Beaux-Arts de Nantes, finalement abandonné, il obtint en compensation Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa, qui triompha au Salon de 1804 au Louvre, Paris. Cet épisode savamment composé, dans le respect des principes traditionnels – unité d'action et expression des passions –, héroïse Bonaparte habilement assimilé par son geste aux rois de France.
Son esquisse pour la Bataille de Nazareth gagne le prix offert en 1802 par les consuls, mais ne lui est pas remis, en raison d'une jalousie supposée de Napoléon envers Junot. Toutefois Napoléon indemnise Gros en lui commandant de peindre sa visite à la maison de la peste de Jaffa, Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa suivi en 1806 par la Bataille d’Aboukir, voir au Château de Versailles, et en 1808 par la bataille d'Eylau musée du Louvre
L'Empereur y est montré compatissant aux malheurs de la guerre, prenant en pitié les Russes vaincus, ordonnant qu'ils soient secourus et soignés ; le paysage de neige dans lequel se déploient son état-major et sa suite ajoute au côté lugubre et dramatique de la scène, décrite dans une gamme colorée assourdie et avec un grand réalisme, des cadavres et des mourants aux chevaux et aux uniformes.

Gros a donné là l'exemple d'une peinture d'histoire véritablement moderne, innovant surtout dans les effets de lumière et de coloris, servi en cela par la rutilance des costumes des militaires, des Turcs et des Arabes. Bien qu'il ne se soit rendu ni en Égypte ni en Palestine, il est avec Girodet un des promoteurs de l'orientalisme en France. Delacroix tira plus tard la leçon de cette œuvre capitale, notant dans l'article nécrologique qu'il consacra à Gros :
L'école française, accoutumée à la discipline de David et aux sujets puisés dans l'antique, s'étonnait de l'intérêt que cette action contemporaine empruntait à la seule fidélité de la représentation. La Bataille d'Aboukir 1806, Musée national du château de Versailles, exploite la même veine, tout comme La Bataille des Pyramides en 1810. La Capitulation de Madrid 1810, ibid. ou La Rencontre de Napoléon et de l'Empereur d'Autriche François II en 1812.

Décoration

Gros est décoré par Napoléon à l'occasion du Salon de 1808 où il expose la Bataille d’Eylau. En 1810, ses Madrid et Napoléon aux pyramides château de Versailles montrent un déclin de sa peinture.
Placé second aux Prix décennaux de 1810, derrière Le Sacre de David, Gros pouvait à bon droit rivaliser avec lui. On lui confia en 1811 la décoration de la coupole du Panthéon, dont il devait modifier le programme iconographique en 1814-1815, au moment du retour des Bourbons, et qu'il acheva seulement en 1824.
Il aurait pu revivifier ainsi la grande peinture décorative, abandonnée en France depuis près d'un siècle, mais l'œuvre déçut et n'eut pas de réelle postérité.
Il n'en va pas de même de François Ier et Charles Quint à Saint-Denis en 1812, Louvre, qui préfigure le développement du genre historique, et connait un succès considérable,si important sous la Restauration et la monarchie de Juillet et qui lui vaudra le titre de baron par Charles X, est une des œuvres des dernières années de Gros qui renoue avec la vigueur de ses débuts.. Mais cette tentative reste isolée dans son œuvre.
Gros continua à peindre l'histoire contemporaine, sans élan sinon sans poésie, avec Louis XVIII quittant les Tuileries dans la nuit du 20 mars en 1815, Musée national du château de Versailles et La Duchesse d'Angoulême s'embarquant à Pauillac en 1819, musée des Beaux-Arts, Bordeaux.
Il sera l'un des plus grands formateurs d'élèves de la première moitié de ce siècle.
Sous la Restauration, il devient membre de l’Institut, et le 5 novembre 1816 il est nommé professeur à l’École des beaux-arts de Paris, succédant à François-Guillaume Ménageot et précédant Horace Vernet. Il est nommé chevalier de l’ordre de Saint-Michel, et baron en 1824.
En 1815, David quitte Paris pour Bruxelles et l'exil.
C'est alors Gros qui malgré quelques réticences reprend l'atelier de David en 1816.

Déclin et suicide

Le changement de régime en 1815 voit l'avènement de la peinture romantique, qui connaît un succès grandissant à partir des années 1820. Partagé entre ses aspirations picturales annonçant le romantisme et l'enseignement classique de son maître David, le baron Gros connut une seconde partie de carrière emprunte de doutes. Alors que David lui reproche de ne pas avoir encore exécuté de chef d'œuvre mythologique, à l'instar de ses confrères Girodet et Gérard, Gros lui obéit et expose à partir de 1825 diverses œuvres mythologiques. Leur accueil par la critique est glacial, le genre étant tombé peu à peu en désuétude. La jeunesse romantique, fascinée par ses peintures napoléoniennes, s'indigne de ce revirement chez un maître qu'elle affectionne particulièrement.
Le Départ de Louis XVIII aux Tuileries en 1817 et l’Embarquement de la duchesse d’Angoulême en 1819, ainsi que le plafond de la salle égyptienne du Louvre et, finalement, son Hercule et Diomède, exposé en 1835, témoignent d'un retour de Gros vers un néoclassicisme plus orthodoxe, dus à l'influence de David.
Il se tourna ensuite délibérément vers des sujets classiques ou mythologiques, refusant ainsi de peindre la prise du Trocadéro, sous l'influence de David et en réaction contre les nouvelles tendances romantiques, qu'il jugeait désastreuses.
Cette crispation pathétique devant une évolution qu'il avait lui-même contribué à provoquer contrariait son sentiment et son instinct, et elle aboutit à des échecs de plus en plus affirmés, Bacchus et Ariane au Salon de 1822, ou encore Hercule et Diomède à celui de 1835, musée des Augustins, Toulouse, tableau dont l'insuccès le conduisit au suicide.
En effet, en 1835, Gros envoie au Salon son Hercule écrasant Diomède, mis à mal par la critique.
Il s'agira de son dernier envoi au Salon, mais aussi de son dernier tableau.
Se sentant délaissé de ses élèves et en proie à des difficultés personnelles, Gros décide de se suicider.
Le 25 juin 1835, il est retrouvé noyé sur les rives de la Seine près de Meudon. Dans un dernier message qu’il laisse dans son chapeau, il écrit que las de la vie, et trahi par les dernières facultés qui la lui rendaient supportable, il avait résolu de s’en défaire.

Å’uvres dans les collections publiques
Peintures

Autoportrait (1795), château de Versailles
Bonaparte au pont d’Arcole (1796), une version au Musée du Louvre, une autre au musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg
Sapho se précipitant du rocher de Leucade (1801), musée Baron Gérard, Bayeux
Bataille de Nazareth (1801), musée des beaux-arts de Nantes
Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa (1804), musée du Louvre
La Bataille d'Aboukir (1806), château de Versailles
Bataille d'Eylau (1808), musée du Louvre
Napoléon aux pyramides (1810), château de Versailles
François Ier et Charles Quint visitent les tombeaux de Saint-Denis, (1812) musée du Louvre
Le Départ de Louis XVIII aux Tuileries, (1817) château de Versailles
L'Apothéose de sainte Geneviève, coupole au Panthéon de Paris
Eléazar préfère la mort au crime de violer la Loi en mangeant des viandes défendues, musée des beaux-arts de Saint-Lô
Bacchus et Ariane, (1821) galerie nationale du Canada, Ottawa

Élèves

(liste chronologique, non exhaustive)
Jean-Hilaire Belloc (1787-1866)
Jean-Baptiste Parelle (1790- vers 1837)
Pierre-Jules Jollivet (1794-1871)
Edme-Jean Pigal (1794-1872), élève en 1816
Paul Delaroche (1797-1856), élève vers 1820
Gilles-François Closson (1796-1842)
Henry Monnier (1799-1877) élève vers 1816-1819
Adolphe Roger (1800-1880)
Louis-Félix Amiel (1802-1864)
Ferdinand Wachsmuth (1802-1869)
Richard Parkes Bonington (1802-1828), élève d'avril 1819 à septembre 1821
Auguste-Hyacinthe Debay (1804-1865)
Alexis-Joseph Perignon (1806-1882)
Alphonse-Léon Noël (1807 - 1884),
Eloy Chapsal (1811-1882), élève de 1833 à 1835
Félix Louis Leullier (1811-1882)
Thomas Couture (1815-1879)
Charles Müller (1815-1892)
François Debon (1816-1872)
Jacques-Émile Lafon

Liens
http://youtu.be/tEs0711fXYU Peintures
http://youtu.be/pFgN07CwDxg Ses peintures
http://youtu.be/OAeIXAxf_Ug portrait du comte Honoré de la Riboisière(anglais)
http://youtu.be/ukl8d3g6TaI peintures (portraits)


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Posté le : 15/03/2014 23:08
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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