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Rosa Bonheur
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Le 16 mars 1822 à Bordeaux en Gironde naît Marie-Rosalie Bonheur dite Rosa Bonheur

artiste-peintre et sculptrice française, du mouvement réaliste spécialisée dans les représentations animalières. Comme George Sand et Sarah Bernhardt, Rosa Bonheur est une personnalité associée aux débuts du féminisme elle meurt à 77 ans le 25 mai 1899 à Thomery en Seine-et-Marne, en 1865 elle reçoit la médaille de la Legion d'Honneur

L'oeuvre


Peintre et sculpteur animalier, élève de son père puis de Léon Cogniet, Rosa Bonheur se révèle au Salon de 1841 par une facture indépendante et personnelle. Dès 1848, l'État lui commande le Labourage nivernais pour le musée de Lyon (auj. au musée d'Orsay), où, à l'exemple des grands réalistes (Courbet et Millet), elle allie un sens aigu de l'observation à un traitement romantique de la lumière. Sa passion pour la vie animale (le Repos du cerf, 1863, Detroit, Institute of Arts ; la Fenaison, 1855, musée de Fontainebleau) la mène à une réputation internationale lorsque, en 1858, on expose en Angleterre et aux États-Unis le Marché aux chevaux (1853, New York, Metropolitan Museum). Ses œuvres se trouvent dans les musées d'Amsterdam, de Saint-Pétersbourg, de Hambourg, de Londres, et aux musées de Blois, de Bordeaux, de Lille et de Bourg-en-Bresse, et au château de Fontainebleau
La Bordelaise Rosa Bonheur a sans doute été, plus que Troyon par exemple, le peintre animalier le mieux aimé et le plus célèbre de la seconde moitié du XIXe siècle. L'impératrice Eugénie, puis le président Carnot ne se déplacèrent-ils pas pour lui conférer la croix, puis la rosette de la Légion d'honneur ! La vente aux États-Unis du Marché aux chevaux, exposé au Salon de 1853 et acquis plus tard grâce à Vanderbilt par le Metropolitan Museum a été suivie avec passion ; ne reprochait-on pas du reste à l'artiste de trop vendre aux amateurs anglo-saxons, au risque de diminuer le patrimoine français;
Sans avoir reçu d'enseignement académique, Rosa Bonheur expose régulièrement depuis 1841 des scènes d'animaux et assure définitivement sa célébrité avec son Labourage nivernais.
Dans le genre animalier, elle apparaît comme le meilleur représentant des tendances naturalistes des années 1850-1860. Alors que Barye, par son exotisme et son sens de l'énergie animale, est évidemment un romantique, alors que Troyon dépasse le réalisme par son lyrisme de la couleur et de la pâte, tandis que Brascassat fait assez péniblement entrer ses animaux dans des scènes héroïques à la James Ward, Rosa Bonheur s'intéresse surtout à la traduction anatomique et au rendu des robes et des pelages. À partir de nombreuses et remarquables esquisses sculptées, elle exprime avec une exactitude scrupuleuse les caractères propres aux différentes races. Ses animaux préférés, plus encore que les trop célèbres moutons, sont les bovidés, dont elle sait à merveille rendre la force placide. Certes, sa couleur est souvent faible, comme le lui reprochait Thoré-Bürger ; certes, ses grandes compositions, malgré leur ambition Le Marché aux chevaux évoque trop les Chevaux barbes de Géricault, se résolvent presque toujours en simples juxtapositions. Mais Rosa Bonheur a un sens évident de la respiration et de la vie animales. Mieux que ses tableaux achevés, ses études témoignent de son métier et de son goût de peindre et elle mérite finalement la comparaison souvent proposée, et que son art appelait, avec Paul Potter. Dans la tradition du genre animalier, Rosa Bonheur illustre parfaitement le réalisme français des années 1860, où respirent la sympathie et l'émotion devant le motif.

Sa vie

Marie-Rosalie Bonheur naît au 29, rue Saint-Jean-Saint-Seurin, devenue depuis le 55 rue Duranteau. Sa mère Sophie Marquis, 1797-1828, née de parents inconnus, est adoptée par un riche commerçant bordelais, Jean-Baptiste Dublan de Lahet. Rosa Bonheur se plaira à imaginer que le mystère de ses origines maternelles cache quelque secret d'État et qu'elle est de sang royal, quand elle apprendra que Dublan de Lahet était bien son véritable grand-père.
Sophie Marquis épouse son professeur de dessin, le peintre Raymond Bonheur, 1796-1849, qui encouragera ses enfants dans cette voie artistique : outre Rosa, Auguste et Juliette, celle-ci née en 1830, épousera le fondeur d'art François Auguste Hippolyte Peyrol, Auguste et juliette deviendront peintres tandis qu'Isidore sera sculpteur. Influencé par le saint-simonisme, Raymond Bonheur monte à Paris en 1829, où il est rejoint l'année suivante par sa femme et ses enfants. En 1833, la mère de Rosa Bonheur meurt ; son père se remariera quelques années plus tard et aura un dernier enfant, Germain

La famille vit à Paris dans la gêne. Après la mort de sa mère, Rosa Bonheur reçoit une instruction à l'école élémentaire, puis est mise en apprentissage comme couturière, puis en pension ; son père finit par la prendre dans son atelier, où se révèlent ses aptitudes. À l'âge de dix-sept ans, elle commence à étudier les animaux, qui deviendront sa spécialité.
Élève de son père, elle expose pour la première fois à dix-neuf ans au salon de 1841. Elle obtient une médaille de 3e classe, bronze au salon de 1845 et une médaille de 1re classe, or au salon de 1848 pour Bœufs et Taureaux, race du Cantal. Elle reçoit également une commande de l'État pour réaliser un tableau agraire, pour une somme de 3 000 francs.

Reconnaissance

En 1849, ce tableau commandité, intitulé Le Labourage nivernais, obtient un réel succès. La même année, Rosa Bonheur est nommée directrice de l'École gratuite de dessin pour les jeunes filles, en remplacement de son père qui avait obtenu ce poste l'année précédente mais venait de mourir.
Avec son Marché aux chevaux, remarqué au salon de 1853, Rosa Bonheur atteint la notoriété. À une époque où des polémiques opposent sans cesse romantiques et classiques, son tableau a le rare et singulier privilège de ne soulever que des éloges dans tous les camps. ... C'est vraiment une peinture d'homme, nerveuse, solide, pleine de franchise. Le tableau n'obtient aucune récompense, mais le jury des Récompenses publie que Par décision spéciale, Mlle Rosa Bonheur et M
Herbelin, ayant obtenu toutes les médailles qu'on peut accorder aux artistes, jouiront, à l'avenir, des prérogatives auxquelles leur talent éminent leur donne droit. Leurs ouvrages seront exposés sans être soumis à l'examen du jury . Son agent et ami Ernest Gambart en achète le tableau pour 40 000 francs. Elle connaît après ce succès une reconnaissance internationale qui lui vaut d'effectuer des tournées en Belgique et en Angleterre, organisées par Gambart, au cours desquelles elle est présentée à des personnalités telles que la reine Victoria. Le tableau part ensuite aux États-Unis où il est finalement acquis par un Américain pour l'énorme somme de 268 500 francs-or, avant d'être offert au Metropolitan Museum of Art de New-York.
Après 1855, elle s'abstient de paraître au Salon, toute sa production étant vendue d'avance. Nous avons toujours professé une sincère estime pour le talent de mademoiselle Rosa Bonheur, écrit Théophile Gautier cette année-là, avec elle, il n'y a pas besoin de galanterie ; elle fait de l'art sérieusement, et on peut la traiter en homme. La peinture n'est pas pour elle une variété de broderie au petit point.

Installation à By

En 1860, Rosa Bonheur s'installe à By, coteau viticole près du village de Thomery en Seine-et-Marne, où elle fait construire un très grand atelier et aménage des espaces pour ses animaux. En juin 1864, l'impératrice Eugénie vient lui rendre visite. Cette visite a donné lieu à une gravure sur bois d'après un dessin d'Auguste Victor Deroy 1825-1906, conservée au château de Fontainebleau. L'impératrice revient à By l'année suivante, le 10 juin 1865, pour lui remettre elle-même les insignes de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur — faisant ainsi d'elle la première femme artiste à recevoir cette distinction. Elle est aussi la première femme promue officier dans cet ordre, en avril 1894 — soit, selon les termes également en usage dans la presse de l'époque, la première officière de la Légion d'honneur.
En 1880, Rosa Bonheur s'installe à Nice dans la demeure d'Ernest Gambart, la villa L'Africaine , et y peint de nombreuses toiles.
À l'occasion de l'Exposition universelle de 1889, elle invite Buffalo Bill dans son domaine où ce dernier lui offre une panoplie de Sioux.
Ayant contracté une congestion pulmonaire suite à une promenade en forêt, elle meurt le 25 mai 1899 au château de By sans avoir achevé son dernier tableau de grand format, La Foulaison. Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise 74e division dans la concession que la famille Micas lui avait léguée.
Rosa Bonheur ayant fait de sa dernière compagne, Anna Klumpke, son héritière et de fait, déshérité sa famille, un accord permit à Anna Klumpke, après quelques démêlés, de garder sa demeure à By tandis que l'énorme collection d'études accumulées en soixante années de travail fut vendue pour plus d'un million-or ; du 30 mai au 8 juin 1900, 2 100 œuvres tableaux, aquarelles, bronzes et gravures de son atelier et sa collection particulière furent vendus à la galerie Georges Petit à Paris. Peu avant la Seconde Guerre mondiale, Anna Klumpke regagna les États-Unis et y mourut en février 1942. En 1948, ses cendres furent rapatriées et déposées dans la tombe de Rosa Bonheur.
De nos jours, l'atelier de Rosa Bonheur est ouvert au public dans le musée-château de By, à Thomery, près de la forêt de Fontainebleau.

Orientation sexuelle

Au cours de ses années de jeunesse à la campagne, au château Grimont à Quinsac3, Rosa Bonheur a la réputation d'être un garçon manqué, réputation qui la suivra toute sa vie et qu'elle ne cherchera pas à faire mentir, portant les cheveux courts et fumant des havanes. Considérée comme homosexuelle— ce que Rosa Bonheur a toujours réfuté —, elle a vécu avec deux femmes. L'une, Nathalie Micas, rencontrée en 1837 Rosa avait quatorze ans et Nathalie douze, qui deviendra peintre comme elle et dont elle ne sera séparée qu'à la mort de cette dernière en 1889 ; l'autre, après le décès de Nathalie Micas, en la personne de l'Américaine Anna Klumpke, également artiste-peintre qui réalise en 1898 son portrait, boiteuse, de visage ingrat, lui témoignant une admiration totale qui ne demandait qu'à se muer en affection, qu'elle connut à l'automne 1889, qu'elle reverra à plusieurs reprises. Elle vint vivre avec elle à By en juin 1898 pour faire son portrait et écrire ses mémoires. À la demande de Rosa Bonheur, elle y restera et deviendra sa légataire universelle.
La vie excentrique que menait Rosa Bonheur n'a pas fait scandale, à une époque pourtant très soucieuse des conventions. Comme toutes les femmes de son temps, depuis une ordonnance datant de novembre 1800, Rosa Bonheur devait demander une permission de travestissement, renouvelable tous les six mois auprès de la préfecture de Paris, pour pouvoir porter des pantalons dans le but de fréquenter les foires aux bestiaux.

Å’uvres


Peintures
Labourage nivernais (1849), musée d'Orsay, Paris
Sultan et Rosette, les chiens des Famille Czartoryski (1853), musée national de Varsovie
Marché aux chevaux de Paris (1853), Metropolitan Museum of Art, New York
Les Pyrénées, musée d'Évreux.
Le Roi de la forêt (1878), collection d'Ernest Gambart
Veaux (1879), Metropolitan Museum of Art, New York
Relais de chasse (1887), Musée d'art de Saint-Louis, St-Louis (Missouri)
Portrait de Sultan et Saïda (vers 1888), deux des lions du dompteur François Bidel26.
Le Colonel William F. Cody (Buffalo Bill), Buffalo Bill Historical Center (en), Cody
La Foulaison (1899), musée des beaux-arts de Bordeaux.

Labourage nivernais (1849), musée d'Orsay.
Marché aux chevaux (1853), Metropolitan Museum of Art.
Veaux (1879), Metropolitan Museum of Art.
Sultan and Rosette, les chiens des Famille Czartoryski (1852), musée national de Varsovie.
Relais de chasse (1887), Musée d'art de Saint-Louis.
Le Colonel William F. Cody Buffalo Bill 1889), en: Buffalo Bill Historical Center, Cody.

Prix et distinctions

1845 : Médaille de 3e classe section Paysage et Animaux ;
1848 : Médaille de 1re classe ;
1853 : Ses tableaux sont exemptés de jury d'admission au Salon ;
1863 : Membre honoraire de l'Académie des beaux-arts de Pennsylvanie et de la Société des artistes belges ;
1865 : Chevalier de la Légion d'honneur : décret en conseil des ministres du 8 juin, signé par l'impératrice-régente ; Croix de San Carlos du Mexique, octroyée par l'empereur Maximilien et l'impératrice Carlotta ;
1868 : Membre de l'Académie des beaux-arts d'Anvers ;
1880 : Commandeur de l'Ordre royal d'Isabelle par Alphonse XII d'Espagne et croix de Léopold de Belgique ;
1885 : Membre honoraire de la Royal Academy of Watercolorists de Londres et Mérite des beaux-arts de Saxe-Coburg-Gotha ;
1894 : Officier de la Légion d'honneur première femme dans ce grade.

Hommages

La rue Rosa-Bonheur située dans le 15e arrondissement de Paris a été nommée en son honneur dès 1900, ainsi qu'une rue de Bordeaux ancienne rue Cousse avant 1901, tout comme le collège Rosa-Bonheur du Châtelet-en-Brie et de Bray-et-Lû, l’école primaire de Magny-les-Hameaux, et des écoles maternelles à Montceau-les-Mines et à Amiens. Il existe également des rues à son nom à Thomery, Melun, Fontainebleau, Nice, La Rochelle, Belfort, Roubaix et Vesoul.
Une sculpture de Rosa Bonheur par Gaston Veuvenot Leroux est installée dans le jardin public de Bordeaux sa ville natale.
À l'intérieur du parc des Buttes-Chaumont à Paris, le bar-guinguette le Rosa Bonheur propriété de la société cinématographique Why Not Productions s'est ouvert en août 2008 dans l'ancien Pavillon Weber, classé patrimoine historique.
Un monument à Rosa Bonheur, surmonté d'un taureau en bronze, a été offert en 1901 par Ernest Gambart, et érigé sur la place Dénecourt, devenue place Napoléon, à Fontainebleau. Le taureau a été fondu en 1942 comme nombres de sculptures en France, cette année-là). Les trois bas-reliefs latéraux qui ornaient ce monument représentant trois œuvres majeures de Rosa Bonheur ont pu cependant être sauvés et se trouvent actuellement au Dahesh Museum of Art, à New-York.

Iconographie

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Portrait de Rosa Bonheur au berceau (1823) par Raymond Bonheur (Musée des beaux-arts de Bordeaux)
Portrait de Rosa et Auguste Bonheur enfants (1836) par Raymond Bonheur (Musée des beaux-arts de Bordeaux)
Portrait de Rosa Bonheur (1844) peint par Auguste Bonheur (Musée des beaux-arts de Bordeaux)
Profil droit de Rosa Bonheur (1854), médaille par David d'Angers (Musée des beaux-arts de Bordeaux)
Portrait de Rosa Bonheur (1857) par Édouard Louis Dubufe (Musée du château de Versailles)
Rosa Bonheur dans son atelier en compagnie de l'Impératrice Eugénie (1863) par Auguste Victor Deroy, d'après Frédéric Théodore Lix.
Rosa Bonheur à mi-corps (après 1865), lithographie de Louis Soulange-Teissier, d'après une photographie de Louis Auguste Bisson (Musée national du Château de Compiègne)
Rosa Bonheur dans son atelier (1893), par George Achille-Fould (Musée des beaux-arts de Bordeaux)
Trois portraits de Rosa Bonheur (de 1898 à 1899) par Anna Klumpke (New-York, Château de Fontainebleau et Château de By)
Statue de Rosa Bonheur (1910), par Gaston Leroux-Veuvenot (Jardin Public de Bordeaux) ; la même en plâtre (1902) fut détruite accidentellement en Italie.
Portrait de Rosa Bonheur (s.d.) gravure de Charles Michel Geoffroy, d'après un dessin d'Auguste Bonheur (Musée national du Château de Compiègne)

Liens
http://youtu.be/IP1fBFHXdHo musée de Thomery
http://youtu.be/kOnzZHJYzb4 Rosa Bonheur (Anglais)
http://youtu.be/xFIJfHWrUbE Rosa Bonheur par Gonzague St Brice
http://youtu.be/4qm28ScsZmk Ses peintures


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Posté le : 15/03/2014 23:18

Edité par Loriane sur 16-03-2014 09:52:56
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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