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Stendhal 3 suite et fin
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Le romancier

Chez Stendhal comme chez Balzac, Gautier, Baudelaire, l'expérience et la réflexion esthétiques ne se séparent pas de l'écriture. Stendhal, plus nettement que tout autre, est passé par cette méditation sur les arts pour élargir son idéal de beauté et de style : en apparence, il s'éloigne de la littérature, il la réduit à sa personne le journal, il la déborde en découvrant les effets qui le passionnent dans la peinture et la musique. En fait, l'artiste-écrivain aspire à une nouvelle littérature, et souffre dès le début d'une insuffisance du classicisme qui le conduit à revenir à la littérature enrichi et fortifié par son passage par l'esthétique ; celle-ci suppose une autonomie nette de l'art, un pouvoir global de signification et, surtout, de suggestion, plus de confiance aussi dans les capacités créatrices de l'imagination. À rebours du classicisme, ce que Stendhal appelle le style, le sien, suppose un brisement des continuités, d'où l'importance du fragment, de la parataxe, de l'ellipse, du détail, un refus de la construction et une préférence pour l'implicite et sa capacité illimitée de sens. Stratégie d'inachèvement, polyphonie ludique : l'effet Cimarosa ou l effet Corrège sont chez Stendhal des données stylistiques.

Conteur, anecdotier, Stendhal a pratiqué le récit, sans jamais songé à écrire un roman. Il s'y met pour des motifs personnels : dans Armance, il conçoit le personnage d'Octave, héros impuissant, en plein désespoir amoureux, en pleine défaite de lui-même. Le roman est alors une manière impersonnelle de dire le moi. Ses souvenirs jamais avoués de la passion pour Métilde sont dans Lucien Leuwen. Le plus intime de sa vie, les impressions de l'arrivée à Milan, impossibles dans Henry Brulard, sont permises dans La Chartreuse. Et puis, en 1827, le roman est un genre dont les romantiques s'emparent. Stendhal y vient par le romanesque, patrie utopique de ceux qui rêvent de passions et d'héroïsme, d'exploits et de bonheur absolu. C'est son monde, celui de ses premières lectures, le Tasse, l'Arioste, Cervantès, qui le placent dans l'univers enchanté et magique de l'éternel romance. Le romanesque est un monde complet, c'est ce qu'il nomme l'espagnolisme, ce culte du beau en tout, l'engagement illimité dans la chimère qui annule la réalité et en fait une terre d'exil. Tout commence donc avec Don Quichotte, et Stendhal, comme tant de romanciers du XIXe siècle, en revient à cette fondation du roman moderne. Tous ses héros sans exception sont définis par le conflit entre l'idée qui peut être l'idéalisme politique, l'abus des livres, l'a priori du cœur et le monde tel qu'il est.

Car, en 1827, le roman, c'est aussi le roman historique et politique, à l'exemple de Walter Scott, et le premier roman de Stendhal adapte au monde contemporain les procédés de saisie de l'histoire. Le romantique découvre la modernité du roman, qui s'adresse à un public démocratique, raisonnable et positif, qui se méfie des conventions du genre et de l'imagination, et qui veut satisfaire à la fois son goût du romanesque et son incrédulité. Renonçant à la fiction, le roman, qui se dit miroir, veut être vrai et propose un ensemble de faits authentiques. Stendhal n'invente pas le sujet de ses romans ; le plus souvent, il emprunte son schéma directeur à un autre texte, Latouche pour Armance, son amie Mme Gaulthier pour Lucien Leuwen, à un fait-divers notoire, l'affaire Berthet pour Le Rouge et le Noir ou réécrit, en changeant les données temporelles, un autre récit, Le Philtre ; La Chartreuse, née des Origines de la famille Farnese. Mais il lui faut encore la caution continuelle de la vérité stricte, le renvoi au référent précis et prouvé, au monde de petits faits vrais. Le roman qui déjoue la méfiance, sans cesser d'être pur roman, sera par excellence un roman politique, la politique, c'est l'actualité, ou un roman de la politique.

Certes, son roman évolue : violent, sombre, tendu, avec Armance et Le Rouge qui ont des tonalités tragiques, il tend à devenir, par un changement de manière, plus large, plus moqueur, et carrément comique dès Lucien Leuwen. Mais il reste fidèle à cet équilibre générique entre la tradition du romance et sa profanation par un réalisme antihéroïque et bas. Il faudrait dire que ces deux niveaux évoluent contradictoirement. Car c'est toujours à partir d'une courtoisie radicale que s'organise l'œuvre : le désir veut l'obstacle, la passion se fonde sur son impossibilité, elle implique le dévouement absolu, le renoncement, la prouesse de l'amant, le rayonnement idéal, tendre ou cruel, mystérieux ou violent, de la beauté féminine, le cœur du roman stendhalien, c'est bien l'érotique courtoise. Stendhal fait varier l'obstacle, ou encore le radicalise, l'impuissance d'Octave, la froideur de Lamiel, la pureté d'Armance, le complique d'aspects sociaux, Julien et son infériorité sociale, ou surtout son complexe d'infériorité, le purifie, Lucien et Mme de Chasteller, voire le sacralise, le vœu de Clélia. Son romanesque même évolue vers plus de rigueur, il retrouve ses sources avec le contexte italien et historique, L'Abbesse de Castro, La Chartreuse de Parme, où le récit d'aventure, la prouesse courtoise, le picaresque allègre sont regroupés, tandis que s'accentuent la lourdeur et la laideur du niveau bas, avec les scènes de la vie politique moderne dans Lucien Leuwen, les scènes de cour à Parme, la généralisation d'un ton burlesque dans Lamiel.
Il y a un comique, une ironie inhérents au roman stendhalien ou à son romanesque tombé dans la réalité d'une époque non héroïque. Le romancier mis à part L'Abbesse de Castro, qui relève du roman de chevalerie ne peut pas présenter un héroïsme intégral : les personnages sont des modernes, et le lecteur les aimera d'autant plus qu'il pourra se moquer d'eux. Leurs grandes actions, prendre la main de Mme de Rênal, suivre l'escorte de Napoléon à Waterloo sont petites, parodiques, paradoxales. Ce qui compte, c'est le degré d'effort, ou la mesure de la force qui est utilisée ; l'énergie selon Stendhal est justement là : non dans le résultat de la force, mais dans l'effort interne. Cet héroïsme intérieur et ironique est au centre des interventions du narrateur stendhalien, dont la voix et les intrusions infinies, se moquant de tout, et brisant toute cohérence, déploie autour des personnages une atmosphère d'ambiguïté qui tour à tour les abaisse et les élève. Roman de l'anxiété du moi, le roman de Stendhal la montre violente et sombre chez Julien, désespérée chez Octave, ingénue et naïve chez Lucien et en délivre un Fabrice plus attaché à la quête de l'amour qu'à la quête de lui-même.

Les nouvelles

S'il change de genre, il change de thèmes : Stendhal est un auteur de nouvelles, et l'on a tout intérêt à considérer comme un ensemble parallèle aux romans et différent d'eux ses textes courts qui comportent, avant ses romans, les récits, qui vont de l'anecdote à la nouvelle ou à la chronique, puis les nouvelles qu'il publie avec Mérimée dans la Revue de Paris en 1829-1830, Vanina Vanini, Le Coffre et le Revenant, Le Philtre, celles qu'il écrit alors et ne publie pas, Mina de Vanghel, puis San Francesco a ripa, à quoi il faut joindre les récits tirés des manuscrits italiens, Vittoria Accoramboni, Les Cenci, 1837 ; La Duchesse de Palliano, 1838. Stendhal les croit d'une authenticité totale mais, avant eux, il a présenté certains de ses récits courts comme des chroniques et considéré que les grands recueils italiens de nouvelles étaient aussi vrais. Le Touriste, dans ses Mémoires, insère encore des nouvelles, certaines tirées des chroniques judiciaires. Le titre de Chroniques italiennes n'est pas dû à Stendhal, mais à son cousin, Romain Colomb. L'Abbesse de Castro, originale pour l'essentiel, n'est pas une nouvelle et moins encore une chronique, c'est un romanzetto, comme bien des récits inachevés de la fin de la vie de Stendhal.
Histoires de justice ou causes célèbres, les nouvelles de Stendhal sont d'une manière ou d'une autre des histoires tragiques, le plus souvent violentes, où l'héroïne, opposée à l'héroïne romanesque, joue un rôle néfaste, perfide, honteux même, ou sanglant.

Influence et réception

Une légende veut que Stendhal de son vivant ait été méconnu et qu'il n'ait écrit que pour les lecteurs de 1880, date où le stendhalisme a pris son essor. La vérité est que, s'il n'a pas eu les gros tirages et les succès de masse, Stendhal a connu la gloire, moins peut-être pour ses romans que pour son esthétique et ses essais, qu'il a été médité par Delacroix ou Baudelaire, et qu'après sa mort sa présence n'a cessé de s'affirmer. Ses disciples, ce sont Taine ou Barbey d'Aurevilly. Avec Bourget qui en fait un contemporain et Zola qui en fait un naturaliste, Stendhal devient la référence presque obligatoire de la modernité ; tant que la littérature s'est bien portée, il aura été le classique des modernes, le modèle de ceux qui n'en veulent pas, mais qui ont voulu faire comme lui, et s'assimiler son intransigeance égotiste, sa liberté d'esprit, la tonalité d'un style-moi, l'absence de préjugés d'un esprit fort.

Å’uvres

La Chartreuse de Parme, page de titre.
Vies de Haydn, Mozart et Métastase titre complet de la première édition : Lettres écrites de Vienne en Autriche, sur le célèbre compositeur Haydn, suivies d'une vie de Mozart, et des considérations sur Métastase et l'état présent de la musique en France et en Italie
Histoire de la Peinture en Italie, Paris, 1817 édition de 1929 : tome 1 disponible sur Gallica, tome 2 disponible sur Gallica
Rome, Naples et Florence, disponible, Angoulême, 1817 et 1827
De l'amour, Paris, 1822 édition de 1927, tome 1 disponible sur Gallica et tome 2 disponible sur Gallica
Racine et Shakespeare, Paris, 1823, édition de 1927 disponible sur Gallica
Vie de Rossini, disponible Paris, 1823
Racine et Shakespeare, II, Paris, 1825
D’un nouveau complot contre les industriels, Paris, 1825 disponible sur Gallica
Armance. Quelques scènes d'un salon de Paris en 1827, Paris, 1827 édition de 1927 disponible sur Gallica
Vanina Vanini, Paris, 1829
Promenades dans Rome, Paris, 1829
Le Rouge et le Noir, Paris, 1830
Mémoires d'un touriste, Paris, 1838 disponible sur Gallica
La Chartreuse de Parme, Paris, 1839 : édition de 1846 disponible sur Gallica ; édition de 1927, tome 1 disponible sur Gallica, tome 2 disponible sur Gallica.
Chroniques italiennes :Vittoria Accoramboni, Les Cenci, La Duchesse de Palliano, L'Abbesse de Castro, Trop de faveur tue, Suora Scolastica, San Francesco a Ripa, Vanina Vanini, Paris, 1837 - 1839
Idées italiennes sur quelques tableaux célèbres, Paris, 1840

Publications posthumes

Correspondance édition de 1927, tome 1 1800-1805 disponible sur Gallica, tome 2 disponible sur Gallica, tome 3 disponible sur Gallica, tome 4 disponible sur Gallica, tome 5 disponible sur Gallica, tome 6 disponible sur Gallica, tome 7 disponible sur Gallica, tome 8 disponible sur Gallica, tome 9 disponible sur Gallica, tome 10 disponible sur Gallica
Journal 1801-1817 tome 1 1801-1805 disponible sur Gallica, tome 2 1805-1806 disponible sur Gallica, tome 3 1806-1810 disponible sur Gallica, tome 4 1810-1811 disponible sur Gallica, tome 5 1811-1823 disponible sur Gallica
Filosofia nova 1931
Plusieurs pièces de Théâtre 1931 : Les quiproquos, Le ménage à la mode, Zélinde et Lindor (tome 1 disponible sur Gallica, Ulysse, Hamlet, Les deux hommes tome 2 disponible sur Gallica, Letellier, Brutus, Les médecins, La maison à deux portes, Il forestiere in Italia etc. disponible sur Gallica
Molière, Shakespeare, la Comédie et le Rire 1930 disponible sur Gallica
Écoles italiennes de peinture 1932 : tome 1 disponible sur Gallica, tome 2 disponible sur Gallica, tome 3 disponible sur Gallica
Pages d'Italie 1932 disponible sur Gallica
Les Tombeaux de Corneto de Stendhal
Mélanges de politique et d'histoire 1933, tome 1 disponible sur Gallica et tome 2 disponible sur Gallica
Courrier anglais 1935-1936
Mélanges d'art 1867 et 1932 disponible sur Gallica
Romans et nouvelles 1854 et 1928
Souvenirs d'égotisme 1892 et 1950 disponible sur Gallica
Lucien Leuwen, inachevé(1894 et 1926
Vie de Henry Brulard 1890 et 1949 : édition de 1927, tome 1 disponible sur Gallica, tome 2 disponible sur Gallica
Voyage dans le Midi de la France 1930 disponible sur Gallica
Lamiel, inachevé éditions de 1889 disponible sur Gallica et de 1928 disponible sur Gallica
Mélanges intimes et Marginalia 1936
Le Rose et le Vert 1928
Stendhal. Histoire d'Espagne : depuis la révolution du 28 avril 1699 jusqu'au testament du 2 octobre 1700 : édition du manuscrit conservé à la Bibliothèque municipale de Grenoble. Édition établie, annotée et présentée par Cécile Meynard, avec la collaboration de Christiane François. Paris : Éditions Kimé, 2007, 150 p.
Vie de Napoléon, éditons Payot, 1969 édition annotée par Louis Royer et Albert Pingaud.
Privilèges, Rivages Poche, Petite Bibliothèque no 570,

Adaptations audios

La Chartreuse de Parme, lu par Guillaume Gallienne, éditions Thélème, 2008
Le Rouge et le Noir, lu par Michel Vuillermoz, éditions Thélème, 2008

Hommages

Timbre émis pour le centenaire de la mort de Stendhal
L'université de Grenoble III Lettres, Arts, Langues, Sciences du Langage et Communication porte son nom, ainsi que lycée français de Milan.
L'appartement du docteur Gagnon ou musée Stendhal se visite à Grenoble.
Une rue du 20e arrondissement de Paris porte le nom de Rue Stendhal, prés du cimetière du Père-Lachaise
En 2011, Charles Dantzig a recréé le Stendhal Club, composé de douze membres, quatre membres fondateurs, quatre membres français et quatre membres étrangers. Le premier numéro de la Revue du Stendhal Club paraîtra en mars 2012124.
La revue littéraire Stendhal Club
La revue littéraire Stendhal Club fut fondée à Grenoble par Victor Del Litto et Ernest Abravanel en octobre 1958.La revue a cessé ses parutions avec le numéro 149 au mois d'octobre 1995.Les deux tables qui contiennent les index des articles, des sujets et des auteurs sont conservées à la Bibliothèque Municicpale de Grenoble.
Table générale 1958-1978 publiée le 15 octobre 1980 supplément au no 89.
Deuxième Table Générale 1979-1993 publiée le 15 avril 1994 dans le Stendhal club.

Syndrome de Stendhal

Stendhal, par Johan Olaf Sodemark (1840).
Le syndrome de Stendhal est une maladie psychosomatique qui provoque des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations chez certains individus exposés à une surcharge d’œuvres d’art. Ce syndrome, assez rare, fait partie de ce qu’on peut appeler les troubles du voyage ou syndromes du voyageur.

Origine

Florence et le fleuve Arno au niveau des Offices, du Ponte Vecchio et du corridor de Vasari.
Ce syndrome est appelé ainsi en référence à l'expérience vécue par l’écrivain français Stendhal lors de son voyage en Italie, à l’étape de Florence, en 1817. Il écrit alors :
« J’étais arrivé à ce point d’émotion où se rencontrent les sensations célestes données par les Beaux Arts et les sentiments passionnés. En sortant de Santa Croce, j’avais un battement de cœur, la vie était épuisée chez moi, je marchais avec la crainte de tomber.
— Rome, Naples et Florence, éditions Delaunay, Paris - 1826, tome II, p. 102
Stendhal n’a rien fait pour s’en prémunir puisque, s’asseyant sur un banc de la place, il lut un poème pour se remettre, et vit que ses visions empiraient à la lecture de cette somme de culture ambiante dans les lieux : il fut épris et malade à la fois de tant de profusion.

Identification

Ce syndrome ne fut pas décrit comme un syndrome spécifique avant 1979. La psychiatre italienne Graziella Magherini, officiant à l’hôpital central de la ville, a observé et décrit plus de 100 cas similaires parmi les touristes de Florence, le berceau de la Renaissance. Sa description figure dans un livre éponyme qui classe les cas de manière statistique selon leur provenance et leur sociologie. En résumé :
les touristes provenant d’Amérique du Nord et d’Asie n’en sont pas touchés, il ne s’agit pas de leur culture ;
les touristes nationaux italiens en sont également immunisés ; ils baignent dans cette atmosphère depuis leur enfance ;
parmi les autres, sont plus touchées les personnes vivant seules et ayant eu une éducation classique ou religieuse, indifféremment de leur sexe.
Le facteur déclenchant de la crise a lieu le plus souvent lors de la visite de l’un des 50 musées de la ville. Le visiteur est subitement saisi par le sens profond que l’artiste a donné à son œuvre, et perçoit toute l’émotion qui s’en dégage d’une façon exceptionnellement vive qui transcende les images et le sujet de la peinture. Les réactions des victimes subjuguées sont très variables : des tentatives de destruction du tableau ou des crises d’hystérie ont été observées. En effet, le regard d'un autre peut, à leurs yeux, mettre en danger leur propre perception de l’œuvre. Les gardiens de musée de Florence sont formés à l’intervention auprès de visiteurs victimes du syndrome de Stendhal, bien que cela reste assez rare.
On trouve aussi la dénomination de syndrome de Florence .

Dans la culture populaire Au cinéma

Dans La Nuit des généraux (1967), film franco-britannique réalisé par Anatole Litvak, le personnage du général Tanz, joué par Peter O'Toole, est atteint du syndrome de Stendhal face à une œuvre de Van Gogh.
Un film appelé Le Syndrome de Stendhal (1996) a été réalisé par Dario Argento. Dans ce film, une femme policier souffrant de ce syndrome est la proie d’un tueur en série.
Sans elle (2005), film de Jean Beaudin : À son retour de Florence, où elle a été victime du syndrome de Stendhal, une jeune violoniste québécoise entreprend des recherches pour retrouver sa mère disparue depuis deux ans.
Dans le film court Syndrome (2008) réalisé par Yannick Delhaye, un homme entre au Cimetière du Père-Lachaise pour reprendre son souffle après avoir commis un acte horrible. Devant les statues du cimetière, il subit un syndrome de Stendhal. Le syndrome est ici transposé au sentiment de culpabilité.
Dans Mariage à Mendoza (2013) réalisé par Édouard Deluc, Marcus, protagoniste du film, est dit atteint de cette affection par une médecin argentine.

À la télévision

Mentionné dans la série télévisée The L Word dans l’épisode 4, Liaisons, de la saison 1, Bette Porter, interprétée par Jennifer Beals, est totalement captive lorsqu’elle aperçoit une photographie grandeur nature titrée The Last Time I owned You (La dernière fois que je t’ai possédé), par la photographe de fiction Carla Marie Freed.
Mentionné dans la série télévisée Mentalist dans l'épisode 15 de la saison 3 : au début de l'épisode lorsque Patrick Jane arrive sur les lieux d'un crime, il dit que la victime est peut-être morte de bonheur face à la beauté du paysage en ajoutant on appelle ça le Syndrome de Stendhal Le shérif lui répond alors non, il a reçu une balle dans la tête ».
Mentionné dans la série télévisée Royal Pains dans l'épisode 10 de la saison 3 : Hank Lawson soigne un homme dénommé Eric Kassabian qu'il diagnostiquera comme étant atteint du syndrome de Stendhal car ce dernier était pris des vertiges lorsqu'il observait "Isabella" (une peinture). Mais le diagnostic final sera l'épilepsie réflexe

Dans la littérature

Le Syndrome de Stendhal (2003) d'Isabelle Miller transpose le syndrome au sentiment amoureux.

Équivalences : Syndrome de Jérusalem

Le syndrome de Jérusalem est équivalent au syndrome de Stendhal, à ceci près qu’il ne se rapporte pas aux œuvres d’art mais au sens religieux révélé lors du pèlerinage dans la ville sainte des trois monothéismes.

Liens

http://youtu.be/sU0HElej2qY Le dictionnaire amoureux de Stendhal D. Fernandezhttp://youtu.be/J4UJSow3TBw le musée Stendhal Grenoble
http://youtu.be/DkbNM8DzZm8 exposition stendhal
http://youtu.be/EKOg_4Qehxc Appelle moi Stendhal

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Posté le : 22/03/2014 20:22
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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