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Accueil >> newbb >> Défi du 26/04/14 de Kjtiti [Les Forums - Défis et concours]

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Re: Défi du 26/04/14 de Kjtiti
Plume d'Or
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Maurizio, c'est original.
Au moins un qui n'est pas fou dans cet aéropage de grands malades.
Et je m'y connais en folie !
Bravo !
Donald.

Posté le : 29/04/2014 16:28
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Re: Défi du 26/04/14 de Kjtiti
Plume d'Or
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Un maroquin vérolé


D’habitude je n’allais jamais aux soirées des anciens de Sciences Po ; d’abord parce que c’était blindé de cagettes et ensuite à cause de mon rôle assumé de vilain petit canard rebelle. Il fallait dire que je n’avais pas voulu intégrer l’ENA en son temps au contraire de la plupart des boutonneux à lunettes qui péroraient sans cesse dans ces raouts pathétiques. J’avais préfére à l’époque m’exiler outre-Manche et mélanger les plaisirs de la fête lysergique avec les avantages d’un MBA option whisky-coca.

Qu’est-ce qui m’avait fait changer d’avis ? Mon pote Charles-Amédée, tout simplement ; le bougre m’avait alléché en me promettant qu’on allait bien rigoler ce dont je doutais franchement sur l’instant. Pour étayer ses dires, il m’avait confirmé qu’un de nos camarades de promotion appelé Hubert Boulon de la Visse était pressenti pour devenir le ministre du bonheur. Rien que ça !
Je me rappelais bien Hubert le coincé à qui nous faisions fumer de l’herbe, manger des space-cakes et courir nu dans la neige lors des sorties de ski organisées par le bureau des élèves. Le bougre ne nous en voulait jamais et nous avions coutume de parler de lui en citant l’adage « heureux les simples d’esprit. ». Comme quoi, il avait de la suite dans les idées l’ineffable Hubert puisqu’il en ferait son métier, selon les potins et rumeurs des premiers de la classe et des forts en thème.

Charles-Amédée était venu me chercher dans sa Ferrari de flambeur en bon directeur de trading qu’il était devenu à tyranniser des plus jeunes et manipuler des indices boursiers. Le jour de ladite soirée, notre vieux copain Hubert venait à peine de recevoir son maroquin de la main du premier ministre français qui lui-même ressemblait au chien Gai-Luron dans la bande dessinée de Gotlib.
Arrivé dans la grande salle où défilaient le cortège des fayots, des lécheurs de bottes et autres affairistes en tous genres, je me dirigeai directement vers le bar histoire de regarder le spectacle en vision panoramique et en Technicolor. Charles-Amédée avait pour mission de nous ramener notre camarade de jeu, notre ancienne tête de Turc devenu un homme important pour la génération des élèves de la rue des Saint Pères au temps des années quatre-vingt. Ce serait plus facile de s’approcher de cette nouvelle célébrité comparé à nos autres illustres condisciples comme le nain à coupe obole du journal télévisé ou la petite grosse humoriste aux cheveux en pétard.

Après quelques rafraichissements à bulles arriva notre turluron de jeunesse, accompagné de l’incontournable Charles-Amédée et d’Anne-Sophie une ancienne fêtarde devenue journaliste parce que papa et maman n’obtenaient plus de crédit pour financer ses études.
— Salut Hubert, lançai-je discrètement. Tu te souviens de moi ?
— Comment aurais-je pu oublier mon facétieux copain Donald ?
— Je me disais bien que tu te souviendrais nos mémorables soirées où tu montrais tes talents de danseur exotique sur les tables des bars du boulevard Saint-Germain.
— Que deviens tu ?
— Je suis désormais un consultant en stratégie dans un cabinet américain. Rien de bien passionnant je te l’avoue surtout si je compare mon travail quotidien avec la tâche herculéenne qui t’attend dans les mois qui viennent.
— Ne m’en parle pas ; je me suis embarqué dans une galère sans nom mais je ne pouvais refuser une telle nomination quand les élites socialistes ont proposé mon nom au président du monde.
— Que penses tu d’un peu de conseil gratuit ?
— C’est exactement ce que j’allais te demander ; Charles-Amédée et Anne-Sophie m’ont vanté tes mérites pour tout ce qui touche à l’organisation d’ensembles très complexes. Il paraitrait même que tu as réussi à redorer le blason d’une marque de baskets impliquée malgré elle dans une sombre histoire de travail d’enfants quelque part aux larges des côtes indonésiennes.
Ces paroles me rappelèrent une de mes missions à l’étranger dont j’avais naguère parlé avec mes potes de beuverie en exagérant sans vergogne mon rôle d’exécutant pour l’habiller de glamour et de diplomatie. Il fallait désormais assurer le service après-vente de ce mensonge puéril qui m’avait juste permis de briller une fois de plus devant la belle Anne-Sophie pour finir avec elle dans une chambre d’hotel du huitième arrondissement de Paris. Je ne me souvenais pas des détails tellement j’avais abusé des cocktails mais ce que je retenais de cette contre-vérité ne m’avait pas servi de leçon. Je continuais à raconter de belles histoires pour les gogos en manque de sensations et les futures matrones coincées dans leur mariage avec un gras du bide plus bourgeois que gentilhomme.
— Allons discuter de tout ceci dans la petite salle du bas, celle où tu dégustais nos bonnes vieilles patisseries au chanvre indien.
— Pourquoi pas ? J’en ai ma claque de chanter la même rengaine à tous nos anciens condisciples dont la plupart ne pensent qu’à me demander un service alors qu’au temps de nos études ils me fuyaient comme la peste et se moquaient de mon nom.

Une fois dans notre cachette d’antan, équipés des réglementaires bouteilles de champagne et loin des strass et des paillettes d’une institution qui nous avait tant bourré le crâne, nous pouvions conseiller à notre dirigeant universel quelques astuces pour bien démarrer son mandat.
— D’abord, j’ai une question qui va te sembler innocente : quelle est la portée de ta mission ?
— Elle se décline au niveau planétaire.
— Il te faut alors fédérer autour d’un concept commun qui illustre le bonheur et la joie de vivre. Ne pense pas comme un Français, ce peuple de raleurs qui se croit encore au Siècle des Lumières et ne connait des autres pays que les aires de camping.
— Dois-je penser comme le plus grand nombre ?
— Ce sera difficile car les Chinois n’ont pas la même notion du bien-être que les Indiens, les Nigérians ou les Américains. Qu’est ce qui te semble universel en termes de vecteur de joie ?
— Ne me parle pas de drogues ; je me souviens de tes blagues de potache qui nous ont bien diverti mais aujourd’hui l’heure est trop grave pour traiter les problèmes par des hallucinogènes.
— Je ne suis plus un étudiant insouciant ; allez, fais un petit effort. Qu’est ce qui rend les gens heureux, du plus pauvre au plus riche ?
— L’art ?
— Je ne crois pas que la fête de la musique ait rendu les Français plus heureux à part les cafetiers.
— La spiritualité ?
— Là c’est toi qu’on va soupçonner d’abuser de substances interdites. Fais un effort de concentration.
— Le sport ?
— Tu as déjà fait du sport ?
— Non.
— Alors oublie cette idée.
— Je ne sais pas.
— Déshabille toi !
— Je croyais qu’on devait discuter sérieusement ?
— Je ne peux pas être plus sérieux ; j’ai utilisé cette technique avec les collaborateurs d’une firme de Seattle versée dans les logiciels bugués et elle a bien fonctionné. J’ai remis le couvert avec une entreprise chinoise spécialisée dans les jouets défectueux et l’ambiance de travail a carrément changé. Tu vas vite comprendre ; reprends un peu de champagne pour te décontracter.

Hubert était toujours aussi naïf et c’en était tellement facile que j’aurais pu m’ennuyer, mais je voulais le voir danser nu sur la table comme au temps de nos vingt ans. Anne-Sophie comprit la manœuvre et elle enleva ses vêtements à son tour, découvrant son corps encore attirant malgré ses trois grossesses. Charles-Amédée fit de même et je me joignis au mouvement. Mon téléphone portable servit de baladeur musical et nous enchanta des titres les plus chauds du chanteur anglais George Michael. La petite pilule rosée que j’avais discrètement mélangée aux bulles rémoises de notre ministre accomplit sur lui son effet au-delà de toutes nos espérances.
La suite vous la connaissez ; Hubert Boulon de la Visse rentra dans l’histoire mondiale par son initiative de créer la journée de la danse de la fesse tous les vingt huit février. Le jour de la première, l’Iran attaqua Israël, la Chine envahit la Russie et la Papouasie-Nouvelle Guinée tenta vainement d’aborder les côtes australiennes avec des pirogues trouées, pendant que les riches de ce monde se tortillaient nus sur des tables, une bouteille à la main. On raconte même qu’au Vatican les gardes suisses assiégèrent un couvent de carmélites pour célébrer avec elles la cérémonie du bonheur.

Posté le : 29/04/2014 17:05
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Re: Défi du 26/04/14 de Kjtiti
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Salut Kjtiti

On rigole, mais dans l'énorme pagaille régnant dans les ministères, je crois qu'on pourrait créer n'importe quel poste sans que personne ne bronche.
Du coup, ça nous permet de vider notre sac. Merci, ça soulage !
Amicalement Bacchus

Posté le : 29/04/2014 17:22
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Re: Défi du 26/04/14 de Kjtiti
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Donaldo,

Oh que j'aime ce genre de blagues ! et on trouve toujours des pigeons qui sont près à faire n'importe quoi dans la mesure où on a le don de leur demander sans l'ombre d'un sourire dans les yeux.
Si on peut considérer que nos hommes politiques sont plus disposés à se fiche à poils que les autres, il nous reste de beaux jours devant nous.
Merci. Vraiment, à toi la palme
Bacchus

Posté le : 29/04/2014 17:35
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Re: Défi du 26/04/14 de Kjtiti
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Salut Couscous !
Tu traites là un aspect positif du Français moyen: l'espèce de tendresse qu'il cultive pour un homme d'état qui sait claquer du fric en courant le guilledou et en festoyant. Au moins, on sait où est passé le pognon.
Je te fiche mon billet que DSK, aurait été élu président si on l'avait laissé se présenter.
Un roi, je ne saurais pas te dire. En principe, avec eux, on a coutume de faire plus court...
Merci Couscous
Bises de Bacchus

Posté le : 29/04/2014 17:43
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Re: Défi du 26/04/14 de Kjtiti
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Maurizio,

Et pourquoi qu'on serait pas indulgents, hein ?
En fin stratège, tu as remarqué que la promesse de pain, de vin et de jeux , même en perdurant depuis des millénaires, faisait toujours marcher la populace.
Si, en plus, tu suggères une utilisation intelligente de peau veloutée et peu farouche, tu te feras vite un nom en politique.
Panum, vinum et bourre-pif. On relance les p'tits bals, quoi...
Salut à toi Bacchus

Posté le : 29/04/2014 17:51
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Re: Défi du 26/04/14 de Kjtiti
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Sans charre !
Y'a Arielleffe qui nous ligote un' bafouille en fonçant au rebecca becaus' qu'é saque pas les gniards qui d'mand' qu'à s'poiler alors qu'é s'défonce au turbin et qu"elle a pas la tronche à la marrad'.
On peut comprendre...
Bon, ben, Arielleffe. Tu seras dans l'opposition. Et tout est en ordre.
Respire fort et reprends du thé..
Bises de Bacchus.

Posté le : 29/04/2014 17:59
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Re: Défi du 26/04/14 de Kjtiti
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Bonjour,
J'ai lu tous vos textes et, je dois l'avouer, je me suis bien marré.
J'ai donc décidé d'écrire un petit texte, un peu à la va vite et bien loin de mon registre habituel. J'espère qu'il vous plaira même si je me suis un peu éloigné du sujet, mon texte n'étant pas vraiment une rencontre fortuite ou je fais part de mes doléances.


La matinée était encore entre chien et loup lorsque Toby Terrier haletait fou comme un jeune chiot dans le long couloir du ministère. Sa langue pendait frénétiquement tandis qu’il suintait lourdement, embaumant sa masse de dossiers d’une odeur de chien mouillé. Le « Carlin Boulotte », comme le surnommait ses collègues, était une bien étrange créature qui avait toute sa vie rêver de se faire une douillette place de fonctionnaire à force de coups de langues râpeuses sur les bottes et les culs. Le « Pitbull Ankylosé », comme le surnommait ses amis, avait fait le beau et mâchouillé les dossiers des fonctionnaires de tout ordre pour se blottir soigneusement dans la niche de l’administration des trente-cinq heures. Cependant, le « Basset Obèse », comme le surnommait sa femme, s’était fait un jour enfilé (pour rester poli) : croyant finir ses jours comme consultant de l’ambassadeur aux Seychelles, il s’était retrouvé aux pieds de Monsieur le Ministre du Bonheur. Depuis désormais six mois, Toby Terrier trimait sauvagement sous les aboiements du Ministre, rédigeant des piles de dossiers à s’en faire des poils blancs.

Toby referma délicatement la porte et alla s’asseoir à sa place, entre « l’Incisive », cette maigre femme blanchâtre porte-parole du Ministre, et son amie « la Molaire », petite enrobée qui trainait toujours quelques miettes de croissant sur son col de tailleur. Le Ministre, quant à lui, hurlait un de ses énièmes discours égocentriques de dictateur en furie tandis qu’un étrange homme lui cirait ses chaussures. Ses joues tombantes virevoltaient dans tous les sens et, de temps à autre, un filet de bave scintillant s’abattait sur son costume bas prix. « Il faut renflouer les caisses de l’Etat ! Si vous souhaitez voir la couleur de Matignon et me virer ce con de José Tango, monsieur j’ai le plus grand chorizo de la Terre, il va falloir me faire pleuvoir du million, peut-être même du milliard ! Réduisez-moi ce foutu budget ballon, virez-moi du clown et démontez-moi tous les châteaux gonflables de France. Que le taux suicide grimpe dans les télécoms, que les enfants pleurent ou que les divorces explosent, je m’en fous, moi, premier ministre, je serais… Je veux être premier ministre et je le veux maintenant ! Je veux que la France m’appartienne. ». Malheureusement, Monsieur le Ministre ne prenait pas soin de ses affaires, encore moins de ses (animaux) domestiques.

Toby avait enclenché son magnétophone au fond de sa poche et faisait semblant de prendre des notes, préférant dessiner des bites et des vagins sur une feuille. Car oui, ce pauvre « Labrador Rondouillard » ne rêvait jour et nuit que de recoucher juste une dernière fois avec sa chère et tendre femme. Certes, les secrétaires dévergondées quémandant une levrette entre deux rendez-vous se comptaient par milliers au ministère du Bonheur, mais bon, cela ne valait pas une bonne friandise de mémère. Cependant, depuis quelqu’un temps, à la maison, l’on s’entendait comme chien et chat et Toby avait dû renoncer à quelques léchouilles.

« Yorkshire ? Chihuahua ? Lévrier ! ». Toby leva la tête et faillit tendre la papatte mais aperçut la tête rougeâtre de Monsieur le Ministre. « Va chercher le café ! ». Toby abandonna son calepin et s’engouffra dans les couloirs du ministère. Dans un bureau, Toby aperçut une affiche, l’affiche que tous les employés se devaient d’avoir dans leurs cases : elle représentait un chat sur le point de tomber avec écrit « Hang There ! ». Mais Toby détestait cette affiche, détestait ce chat et détestait ce ministère.

« Pourquoi avait-il fallu que mes parents m’appellent Toby et qu’ils appellent le chien Joseph ? Toby c’est un nom de chien et Joseph un nom de maitre ! Mes parents n’étaient décidément pas des Colley Monté et les chiens ne font pas des chats ! ». Il n’était que neuf heures et Toby ne rêvait que de se terrer dans un coin tranquille, s’enfuir dans une belle prairie verdoyante où il pourrait se rouler dans l’herbe avec joie.

Lorsqu’il arriva devant la machine à café, Toby flaira un os. Tout paraissait si calme, mais ce soleil ne pouvait présager qu’un temps de chien. On allait lui faire une mauvaise blague, c’était sûr ! La dernière fois, on lui avait offert un sac de croquettes et un collier cuir et clou. Alors, que lui avaient-ils préparés cette fois-ci ! « Le « coup du Trierweiler », pensa-t-il : lui trouver un remplaçant et le muter aux oubliettes ! ».

« Non, cette fois, je ne me laisserai pas avoir ! Cette fois, ils vont m’entendre. ». Toby se précipita jusqu’au bureau du ministre et se mit à aboyer comme un roquet : « Monsieur le ministre : c’est une honte ce que vous faites, à moi comme à la France ! Vous êtes un personnage ignoble ! Je veux que… ». Mais un immense garde surgit de derrière et le fit tomber à terre en chien de fusil. Oui, Toby Terrier avait beaucoup sur le cœur mais malheureusement, face au gorille le chien ne faisait pas long feu et Toby n’était ni Superman, ni Batman, ni Doberman.

« Moi, Ministre du Bonheur, je vais vous museler et vous allez finir dans la rubrique des chiens écrasés ! Mettez-le dehors ! Non, attendez, apportez-moi une collerette et qu’on lui fasse faire un tour du ministère. Depuis qu’il n’y a plus de décolletés, il faut bien nous distraire. Tout le monde rira un bon coup, ça ne peut nous faire que du bien ! ».

« Ah, vraiment, quel métier de chien ! pensa Toby ! ».


Merci de m'avoir lu. Dites-moi honnêtement ce que vous en pensez, soyez sans pitié car oui, je l'ai écrit un peu rapidement et ce n'est vraiment pas mon élément, mais bon, je me suis dit que je n'allais pas faire quelque chose de triste.
Avec toute ma sympathie.
Alexis17

Posté le : 29/04/2014 19:49
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Re: Défi du 26/04/14 de Kjtiti
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Sacré Alexis,

Tu n'as pas fait dans le triste je te le confirme.
Ce serait sympa de ta part de participer plus souvent à ces défis (moi-même je suis un petit nouveau) car ton style est marrant et caustique.

Je suis certain que tu peux encore plus te lâcher; vas-y !
Ce n'est qu'un jeu littéraire sans prétention.

Un coin coin en passant.

Donald.

Posté le : 29/04/2014 20:48
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Re: Défi du 26/04/14 de Kjtiti
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Coin coin à toi et merci pour ton commentaire.
Oui, je sais, je devrais participer plus souvent... Je vais essayer, mais, parfois, l'inspiration a dû mal à venir. Pour me lâcher plus, je vais essayer mais j'ai tendance à partir... pfiou au moins sur Aldebaran. En tout cas, un grand merci à toi.
Alexis17

Posté le : 29/04/2014 21:39
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Il vole à moi un vieux cahier
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Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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