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Tomaso Albinoni
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Le 8 juin 1671 à Venise naît Tomaso Giovanni Albinoni

violoniste et compositeur italien de musique baroque, mort le 17 janvier 1751 également à Venise

Albinoni a été un violoniste et un maître de chant renommé, mais on ignore quelle a été sa formation certains musicologues avancent le nom de Legrenzi.
Il se disait dilettante veneto, mais cela ne veut rien dire de plus que le fait, pour Tomaso Albinoni, de ne pas vivre de la musique, étant de famille noble et riche. C'est en fait un des très grands musiciens de cette époque, contemporain et, croit-on, ami de Vivaldi.
Son œuvre considérable pour le théâtre a pratiquement disparu, à part quelques airs isolés : mais on possède le livret de cinquante opéras, et le Mercure François lui attribue plus de deux cents œuvres théâtrales en 1731. Seule son œuvre instrumentale nous est parvenue ; elle est considérable par le nombre et la qualité, ainsi que par des innovations importantes. Comme Torelli, Albinoni oriente de manière définitive le concerto vers le concerto de soliste dans les trois recueils de Concerti a cinque, dont les deux derniers, admirables, sont destinés au hautbois. Il est l'auteur de plusieurs recueils de Sinfonie : le dernier, datant de 1735, adopte la forme en quatre mouvements, allegro, andante, menuet, presto dont on attribue généralement l'initiative à Carl Philipp Emanuel Bach. C'est cette forme même qu'adopteront Haydn, Mozart et Beethoven. Dans la sonate, Albinoni s'en tient à la sonata da chiesa en quatre mouvements, adagio, allegro, andante, allegro.
Dans tous ces domaines, Albinoni fait preuve d'une science certaine de l'écriture, d'un style ample, généreux, chaleureux et d'une grande invention mélodique. On ne sait plus rien de lui à partir de 1741, la seule trace de lui étant un acte de décès daté de 1750, mais qui pourrait être celui d'un homonyme. On peut signaler que le fameux Adagio qui l'a rendu célèbre, de nos jours, est une reconstitution réalisée par le musicologue Jean Witold à partir d'un fragment de concerto perdu.

Sa vie

Issu d'une famille très aisée de marchands de papier de Venise, Albinoni peut se consacrer à la musique sans crainte de soucis financiers, il resta toute sa vie, comme son compatriote Benedetto Marcello, un amateur Il dilettante veneto, ce qui signifie qu'il n'eut jamais besoin de composer pour vivre.
Il se qualifie lui-même de dilettante veneto. En tant que fils aîné, son père le destine à reprendre les intérêts de l'entreprise familiale. Cependant, après la mort de celui-ci en 1709, Tomaso abandonne la responsabilité de l'entreprise à ses deux frères cadets et se consacre uniquement à la musique, se qualifiant cette fois de musico di violino. Il épouse la cantatrice d'opéras Margherita Raimondi, décédée en 1721.
Peut-être élève de Legrenzi, il étudia le chant, le violon et le contrepoint.
À part quelques brefs voyages, il passa toute son existence à Venise. Son premier opéra, Zenobia, fut représenté en 1694, et, en 1703, il se rendit probablement à Florence, où l'on donnait La Griselda.
En 1722, il organisa les fêtes musicales en l'honneur du mariage du prince électeur Albert de Bavière avec la fille de l'empereur Joseph Ier, et, en 1724, il rencontra Métastase, dont il mit en musique, l'année suivante, la Didone abbandonata.
Mais, de ses quelque 50 opéras, dont le dernier date de 1741, n'ont survécu entièrement que Zenobia en 1694, Engelberta en 1709 et la Statiza en 1726, ainsi que l'intermède bouffe Vespetta e Pimpinone en 1708.
Ses œuvres instrumentales le placent en revanche au premier rang des compositeurs vénitiens de son temps, à côté d'Antonio Vivaldi et de Benedetto Marcello. Tout au long de cette production, dont une partie seulement fut éditée de son vivant, sonates et concertos alternent, parfois au sein d'un même opus, et il en va de même des ouvrages adoptant la coupe de l'ancienne sonate d'église, lent-vif-lent-vif ou du concerto moderne, vif-lent-vif.
De même, des pages d'écriture polyphonique alternent avec d'autres où se manifeste une nette volonté novatrice, rythmes originaux, harmonies audacieuses. Bach, qui appréciait fort Albinoni, édifia deux fugues pour orgue à partir de thèmes de lui.
À partir de 1741, dix ans avant sa mort, il n'existe plus aucun document le concernant peut-être à cause d'une maladie.
Bach s'est intéressé à ses compositions, et lui a même emprunté des thèmes musicaux. Il laissait aussi réaliser par ses élèves des partitions d'Albinoni ne contenant que la basse chiffrée.

Å“uvres de Tomaso Albinoni.

Albinoni a composé environ quatre-vingts opéras dont il ne reste pratiquement rien. En effet, près de soixante-dix de ces partitions furent détruites pendant le bombardement de Dresde en février 1945. On sait cependant que ses opéras étaient fréquemment représentés hors d'Italie dans les années 1720, notamment à Munich. Outre une trentaine de cantates, dont une seule a été publiée, Amsterdam vers 1701, c'est son œuvre instrumentale qui nous est parvenue, grâce à une publication imprimée :

Op. 1 : 12 Suonate a tre, publiées à Venise en 1694 ;
Op. 2 : 6 Sinfonie & 6 concerti a cinque, publiées à Venise en 1700 ;
Op. 3 : 12 Baletti a tre, publiés à Venise en 1701 ;
Op. 4 : 6 Sonate da chiesa pour violon & B.C., publiées chez Roger à Amsterdam vers 1709 ;
Op. 5 : 12 Concerti a cinque & B.C., publiés à Venise en 1707 ;
Op. 6 : 12 Trattenimenti armonici per camera pour violon, violone et clavecin, publiés à Amsterdam vers 1712 ;
Op. 7 : 12 Concerti a cinque pour un violon solo no 1, 4, 7, 10, deux hautbois no 2, 5, 8, 11 ou un hautbois solo no 3, 6, 9, 12 & cordes, publiés à Amsterdam en 1715 ;
Op. 8 : 6 Balletti e 6 Sonate a tre, publiés à Amsterdam en 1722 ;
Op. 9 : 12 Concerti a cinque pour un violon solo no 1, 4, 7, 10, un hautbois solo no 2, 5, 8, 11 ou deux hautbois no 3, 6, 9, 12 & cordes, publiés à Amsterdam en 1722 ;
Op. 10 : 12 Concerti a cinque pour trois violons, alto, violoncelle & B.C., publiés à Amsterdam ? 1735-36.
Ainsi qu'une vingtaine d'autres œuvres sans numéro d'opus, dont la plupart subsistent sous forme de manuscrits.

L'Adagio d'Albinoni, très connu du grand public, est en réalité une œuvre composée en 1945 par Remo Giazotto et éditée en 1958 à partir du fragment d'une sonate perdue d'Albinoni. Le thème de cet adagio se retrouve néanmoins dans plusieurs œuvres musicales du XVIIIe siècle Andante moderato du concerto en ré majeur pour alto de Carl Stamitz, ce pastiche réalisé au xxe siècle mais qui fut néanmoins pour beaucoup dans la redécouverte du compositeur depuis 1950.

Liens
http://youtu.be/XMbvcp480Y4 adagio
http://youtu.be/8nyJvHhZlcc concerto opus 7
http://youtu.be/A-HUzWAbbFY Concerto opus 2
http://youtu.be/8J4mWbpzZvs concerto cinque opus 1à


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Posté le : 07/06/2014 19:52
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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