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Ella Fitzgerald
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Le 15 juin 1996 à Beverly Hills, à 79 ans meurt Ella Fitzgerald

née le 25 avril 1917 à Newport News en virginie, chanteuse de jazz, swing Blues, Pianiste américaine .
D'abord connue sous le surnom de The First Lady of Swing, qui est devenue The First Lady of Song après l'apogée du Swing, littéralement La Première Dame de la chanson, mais traduit plus volontiers par La Grande Dame du Jazz, elle fut influencé par maxime sullivan et bessie smith, elle a remporté de nombreuses récompenses, dont 13 Grammy Awards.


En bref :
Il y a du conte de fées dans la vie d'Ella Fitzgerald : l'éclosion spontanée de l'extraordinaire talent d'une jeune fille aux origines plus que modestes, la renommée planétaire de la plus pure interprète de la chanson américaine, l'unanime respect des plus grands du jazz, une fraîcheur et une vitalité que seules les heures les plus sombres de sa vieillesse, après soixante ans de carrière, ont réussi à entamer... Véritable incarnation du bonheur en musique, Ella Fitzgerald a su rassembler dans un même et immense public et les puristes sourcilleux et les foules enthousiastes. Cela tient du miracle !
Ella Fitzgerald fait de sa voix un instrument à part entière de l’orchestre avec lequel elle chante, en insistant sur les notes les plus piquantes et en usant de savants glissandos. Sous l’égide de l’imprésario Norman Granz 1918-2001, créateur des concerts Jazz at the Philharmonic qui réunissent les plus grands jazzmen d’après-guerre, elle va collaborer avec un grand nombre d’entre eux. Louis Armstrong est le premier, en 1946, à mettre en valeur ses prouesses vocales dans des standards de légende et lui fait superbement chanter le Porgy and Bess de Gershwin 1948. Dizzy Gillespie l’intronise grande prêtresse du be-bop, à la faveur de jam-sessions qui lui confèrent toute son aura. Avec Count Basie, elle enregistre, en 1963, un album Ella and Basie ! qui reste l’un des temps forts de sa carrière. Duke Ellington, dont elle est l’interprète insurpassable dans Take the A Train, la sollicite pour l’album Passion Flower 1965 et l’emmène dans ses tournées aux États-Unis et en Europe. Entre-temps, Ella enregistre avec le trio de Ray Brown 1926-2002, son mari de 1948 à 1952, et consacre au blues un album mémorable These are the blues, 1963. Dans les concerts où elle se produit comme dans les festivals auxquels elle participe Antibes-Juan-les-Pins, 1964 ; Newport, 1973, elle contribue au rayonnement du répertoire américain de jazz.
Souffrant de troubles de la vue, dus au diabète, Ella commence aussi à perdre la voix dans les années 1980. En 1990, elle enregistre encore All that Jazz, qui lui vaut d’obtenir son 13e Grammy Award la plus haute distinction décernée à un artiste aux États-Unis, puis elle se retire définitivement de la scène en 1994.
Avec une tessiture de trois octaves, elle est remarquable pour la pureté de sa voix et sa capacité d'improvisation, particulièrement en scat.
La chanteuse a réalisé une de ses improvisations les plus célèbres en concert sur Mack the Knife extrait de L'Opéra de quat'sous lors d'un concert à Berlin en 1960, morceau au cours duquel elle a eu un trou de mémoire et qu'elle a poursuivi sans hésitation en alternant scat et paroles improvisées. Cette version de Mack the Knife est certainement l'un des succès les plus connus d'Ella Fitzgerald, avec M. Paganini et How High the Moon.
Une autre de ses improvisations fameuses eut lieu au cours d'un concert à Antibes / Juan-les-Pins à l'été 1964, alors qu'elle se produisait dans la Pinède Gould à l'occasion du Festival Jazz à Juan, quand elle rendit hommage aux cigales qui y chantaient The Cricket Song.

sa vie

Ella Jane Fitzgerald naît le 25 avril 1917 à Newport News en Virginie. Elle grandit près de New York. Sa mère travaillait dans une blanchisserie, son père avait abandonné le domicile conjugal peu de temps après sa naissance. Elle rêvait alors d'être danseuse.
Très tôt orpheline de père, Ella Fitzgerald passe son enfance entre sa mère, blanchisseuse, et sa tante à Yonkers, près de New York. Elle rêve d’être danseuse et se familiarise avec les claquettes.
Elle commence à chanter à 16 ans en 1934 au théâtre Apollo de Harlem à New York dans une des premières Amateurs Nights qu'elle remporte, contribuant autant à la gloire de l'Apollo qu'à la sienne. Elle est remarquée par Bardu Ali en de l'orchestre de Chick Webb, qui convainquit Webb de l'engager.
CBS est sur le point de signer un contrat avec elle, lorsque sa mère meurt, la laissant orpheline. Elle doit alors se contenter de participer à des concours musicaux.
En 1934, lorsqu’elle s’inscrit au concours amateurs qu’organise le Harlem Opera House. Paralysée par le trac, elle ne pourra pas danser, mais elle chantera.
Les deux chansons qu’elle interprète sont empruntées au répertoire d’un trio de jazz vocal féminin connu sous le nom de Boswell Sisters : Connee 1907-1976, Martha 1908-195 et Helvetia 1909-1988. Ainsi, c'est grâce au répertoire du jazz blanc qu'Ella décroche le premier prix, sous l’ovation unanime du public ! Aussitôt engagée au théâtre Apollo de Harlem, elle y est remarquée par l’homme de confiance du batteur Chick Webb 1909-1939, l’un des maîtres du swing dont l’orchestre préside aux soirées du Savoy, le dancing le plus réputé de Harlem.
Ayant gagné en 1935 une audition pour une semaine, elle commence à jouer avec l'orchestre de Webb au Savoy de Harlem. Elle enregistre quelques tubes avec lui, dont le célèbre "If You Can't Sing It", "You'll Have to Swing It", "Love and Kisses", mais c'est sa version de la berceuse A Tisket, a Tasket qui la fit connaître.
C’est alors l’âge d’or des big bands, qui font appel à des chanteuses – dites canaris – pour se forger une image de marque. Recrutée par Chick Webb, Ella obtient ses premiers succès – dont fait partie la berceuse A-Ticket A-Tasket.
Après la mort prématurée du chef d’orchestre, Chick Webb en 1934, c’est elle qui le devient, à 21 ans, en prenant la direction de ses musiciens.
Sous son nom Ella Fitzgerald and Her Famous Orchestra, elle enregistre des titres comme Baby Won’t you Please Come Home et Cabin in the Sky. En 1941, cependant, elle dissout le big band. Commence alors sa carrière personnelle, qui va faire de la chanteuse la reine incontestée du scat.
La partenaire des plus grands

Elle commence une carrière solo en 1941. Malgré sa notoriété, elle a été victime comme beaucoup de noirs à cette époque, de discrimination au Cotton club, elle s'est battu tout au long de sa vie pour le prouver . Au début, chanteuse de swing, elle aborde aussi le bebop. Sarah Vaughan fut une de ses seules rivales dans ce domaine. Elle est la reine du scat, et elle a joué du blues, de la samba, du gospel etc., et même des chants de Noël. Ses concerts sont souvent enrichis par des imitations d'autres chanteurs; elle imite en particulier à la perfection les voix et les gestes aussi bien de Rose Murphy que de Louis Armstrong.
En 1942, elle apparaît dans le film du duo comique Abbott et Costello, Deux nigauds cow-boys, réalisé par Arthur Lubin.
Selon les propres mots d'Ella Fitzgerald, c'est Marilyn Monroe qui apportera un grand soutien à sa carrière en l'imposant littéralement au Mocambo Club de Los Angeles. En effet, Marilyn, très grande admiratrice de Fitzgerald, téléphonera en personne au patron du club et lui demandera de programmer Ella Fitzgerald contre la promesse de réserver, chaque soir où elle se produirait, une table au premier rang. Ne pouvant refuser une telle publicité, le patron accepta et Marilyn tînt parole.

Elle quitte Decca en 1955. La compagnie Verve a été créée au départ pour elle par son manager Norman Granz.
Ses morceaux les plus connus sont une série produite par Norman Granz sur des chansons écrites par les plus grands compositeurs américains du moment comme George Gershwin avec l'orchestre de Nelson Riddle, Cole Porter, Duke Ellington...
Avec l'orchestre de Duke Ellington, elle fait des tournées en Europe et en Amérique du Nord. Elle ouvrait le concert avec le morceau de Duke Ellington Take the 'A' Train; elle fut une des rares à chanter des paroles sur ce morceau.
Elle a joué en concert avec les plus importants groupes et solistes. Son vrai rôle était instrumentiste de la voix. Elle chante avec de nombreux partenaires instrumentaux comme Oscar Peterson, Count Basie On the Sunny Side of the Street, Roy Eldridge, Joe Pass Speak Love, Dizzy Gillespie, et le trio de Tommy Flanagan. Elle a aussi chanté avec d'autres voix du jazz comme Nat King Cole ou Frank Sinatra.
Porgy and Bess est son enregistrement le plus connu avec la légende du jazz qu'était Louis Armstrong, mais elle a également enregistré avec lui le célèbre album Ella and Louis qui eut un tel succès que Granz leur demanda d'enregistrer un Ella and Louis Again, qui fut également un succès.
Ella apparaît aussi avec Peggy Lee comme actrice et chanteuse dans le film de Jack Webb, Pete Kelly's Blues. Elle apparaît aussi dans les films Ride 'Em Cowboy, St. Louis Blues, et Let No Man Write My Epitaph.
Elle s'est mariée deux fois, une première fois avec Benny Kornegay, mais le mariage a été annulé, et une seconde fois avec le célèbre bassiste Ray Brown.

Son diabète la rend aveugle et conduit les médecins à l'amputer des deux jambes en 1993. Elle meurt d'une crise cardiaque le 15 juin 1996 à Beverly Hills, à l'âge de 79 ans.

Style

La célébrité lui sera offerte, sans préliminaires, le soir du 21 novembre 1934, quand elle remporte le premier prix d'un concours de chant amateur au célèbre Apollo Theatre de Harlem. À la fin de janvier 1935, elle remporte de nouveau un concours à l'Opera House de Harlem. Chick Webb l'engage en avril dans son orchestre, qui se produit au Savoy Ballroom, et l'impose. De 1935 à 1939, elle sera, au concert comme au studio, la chanteuse vedette de l'orchestre. Un jour, perdue dans le texte de Mr. Paganini également connu sous le titre You'll Have to Swing It, Ella Fitzgerald se lance dans une improvisation échevelée faite de syllabes et d'onomatopées, rivalisant en abattage avec les plus brillants instrumentistes. Elle vient d'inventer le scat. Son premier enregistrement avec l'orchestre de Chick Webb date de 1935. Elle obtient, en 1938, un succès tel avec A-Tisket, a-Tasket, a Brown and Yellow Basket qu'il faut lui donner une suite, I Found my Yellow Basket. L'année suivante, c'est encore un triomphe avec My Heart Belongs to Daddy. Elle chante chez Teddy Wilson – où elle remplace Billie Holiday – et se produit avec des ensembles vocaux Savoy Eights, Mills Brothers. Si Ella Fitzgerald n'a pas encore l'absolue maîtrise qu'elle montrera dans les années 1940, sa spontanéité et sa sûreté rythmique en font déjà une très remarquable musicienne, que la toute jeune revue Down Beat ne tarde pas à saluer 1937. Après la mort de Chick Webb, en 1939 elle prend la direction de son orchestre, rebaptisé Ella Fitzgerald and her Famous Orchestra 1939-1942. L'expérience est peu concluante. On l'entendra pendant plusieurs années accompagnée par des groupes de chanteurs : Delta Rhythm Boys et Ink Spots 1942-1943, Four Keys et Louis Jordan 1945. Elle commence à travailler avec Louis Armstrong... et à se livrer à d'irrésistibles imitations du grand trompettiste. Son style évolue sous l'influence du bop, qui donne à son scat une liberté pyrotechnique inouïe. En 1946, Norman Granz devient son imprésario et l'associe aux tournées mondiales du Jazz At The Philharmonic J.A.T.P.. Consécration suprême, elle chante, le 29 septembre 1947, sur la scène du Carnegie Hall de New York. En 1957, c'est la scène du Metropolitan Opera qui lui sera offerte.
L'agilité vocale d'Ella Fitzgerald est remarquable, comme sur ses interprétations de You'd be all that I could desire ou dans sa finale « To come home and to love . Sa facilité pour le scat, par exemple le bap bi dou dam entre le deuxième et troisième couplet de You'd Be So Nice to Come Home To est remarquable, et montre son approche très mélodique. Selon Mark C. Gridley3, elle préférait improviser son scat autour de la mélodie originale plutôt que de se pencher vers l'improvisation pure, en paraphrasant, ce qui fait que plusieurs grands compositeurs de musique populaire désiraient lui faire exécuter leurs chansons tant ses lectures étaient proches de l'intention originale.

Rhythm is my Business

Ella Fitzgerald n'a jamais renié ses origines populaires ni méprisé aucun genre. C'est avec un classicisme naturel qu'elle sait chanter les noëls, la bossa-nova et même la pop music. La comédie musicale américaine – qu'elle soit signée George et Ira Gershwin, Cole Porter, Irving Berlin, Rodgers et Hart, Harold Arlen ou Jerome Kern – trouve en elle une incomparable interprète. La chanteuse d'orchestre a rarement été égalée, même si Sarah Vaughan et Anita O'Day constituent une prestigieuse filiation. Dans son chant, aucunes traces de la révolte plaintive du blues. Simplement, une présence lumineuse, une joie amoureuse, une chaleur irradiante qui font merveille dans les ballades et standards du jazz. L'ambitus de la voix est exceptionnel – deux octaves et demi –, la virtuosité rythmique et la justesse, phénoménales. Les amateurs admirent une éblouissante technique, une plastique vocale splendide et contrôlée, une fantaisie poétique qui lui permet d'improviser une conversation avec les jets ou les grillons. Mais qui a pu résister à l'énergie, à la souplesse et à la grâce de son swing, aux couleurs délicieusement ingénues de son timbre, à ses facéties débridées ? Ella Fitzgerald a trouvé la recette de l'éternelle jeunesse.

Récompenses

National Endowment for the Arts - NEA Jazz Master : nomination et récompensé en qualité de Jazz Master en 19854 N.B. : la plus prestigieuse récompense de la nation américaine en matière de jazz.

Hommages

La chanteuse France Gall a chanté une chanson en son hommage Ella, elle l'a en 1987.
Elle est inscrite au National Women's Hall of Fame.
La jeune chanteuse canadienne Nikki Yanofsky interprète son adaptation de Airmal Special à l'âge de 12 ans.
Le lycée de Vienne (Isère) Saint-Romain-en-Gal porte son nom depuis 2012.
Une station du tramway T3b située près du Zénith à Paris porte son nom depuis 2012.

Discographie

1947 : For sentimental reasons Decca
1950 : Ella Sings Gershwin Decca
1954 : Songs in a Mellow Mood Decca
1955 : Songs from Pete Kelly's Blues Decca
1956 : Sings the Cole Porter Songbook Verve
1956: Ella and Louis Verve
1956: Sings the Rodgers & Hart Songbook Verve
1957 : Ella and Louis Again Verve
1957: Sings the Duke Ellington Songbook Verve
1957: Ella at the Opera House Verve
1957: Like Someone in Love Verve
1957: Porgy and Bess Verve
1958 : Ella and Billie at Newport Verve
1958: Ella Swings Lightly Verve
1958: Sings the Irving Berlin Songbook Verve
1958: Ella in Rome: The Birthday Concert Verve
1959 : Get Happy! Verve
1959: Sings Sweet Songs for Swingers Verve
1959: Sings the George and Ira Gershwin Songbook Verve
1960 : Ella in Berlin: Mack the Knife Verve
1960: Wishes You a Merry Christmas Verve
1960: Hello, Love Verve
1960: Sings Songs from Let No Man Write My Epitaph Verve
1960: Sings the Harold Arlen Songbook Verve
1961 : Ella in Hollywood Verve
1961: Clap Hands, Here Comes Charlie! Verve
1961: Ella Returns to Berlin Verve
1962: Rhythm Is My Business Verve
1962: Ella Swings Brightly with Nelson Verve
1962: Ella Swings Gently with Nelson Verve
1963 : Ella Sings Broadway Verve
1963: Sings the Jerome Kern Songbook Verve
1963: Ella and Basie! Verve
1963: These Are the Blues Verve
1964 : Hello, Dolly! album Hello, Dolly! Verve
1964: Sings the Johnny Mercer Songbook Verve
:Lullaby of Birdland (eprise
1965 : Ella at Duke's Place Verve
1965: Ella in Hamburg Verve
1966 : Whisper Not Verve
1966: Ella and Duke at the Cote D'Azur Verve
1967 : Brighten the Corner
1967: Ella Fitzgerald's Christmas
1968 : 30 by Ella
1969 : Watch What Happens
1969: Ella (Reprise)
1970 : Things Ain't What They Used to Be Reprise
1970: Ella in Budapest, Hungary Pablo Records)
1971 : Ella à Nice Pablo Records
1972 : Ella Loves Cole Atlantic
1973 : Newport Jazz Festival: Live at Carnegie Hall Columbia Records
1973: Take Love Easy Pablo Records
1974 : Ella Fitzgerald Jams Pablo Records
1974: Ella in London Pablo Records
1975 : Ella and Oscar Pablo Records
1975: Montreux '75 Pablo Records
1976 : Fitzgerald and Pass... Again Pablo Records
1977 : Montreux '77 Pablo Records
1978 : Lady Time Pablo Records
1978: Dream Dancing Pablo Records
1979 : Digital III at Montreux Pablo Records
1979: A Classy Pair Pablo Records
1979: A Perfect Match Pablo Records. Ce concert public de 1979 au festival de jazz de Montreux est aussi diffusé sur le DVD Ella and Basie - the Perfect Match, '79.
1981 : Ella Abraca Jobim Pablo Records
1982 : The Best Is Yet to Come Pablo Records
1983 : Speak Love Pablo Records
1983: Nice Work If You Can Get It Pablo Records
1986 : Easy Living Pablo Records
1989 : All That Jazz Pablo Records
1958 : Jazz sur la Croisette compilation avec Ella Fitzgerald lors Jazz festival de Cannes - INA Mémoire vive / Abeille Musique

Liens

http://www.youtube.com/watch?v=6pdyiK ... e&list=PL521800BF96306EB0 Playlist
http://www.youtube.com/watch?v=6pdyiK ... e&list=PL521800BF96306EB0 Avec L.Armstrong
http://youtu.be/unGB1_Bwbxs Planet swing album complet


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Posté le : 15/06/2014 00:35

Edité par Loriane sur 15-06-2014 19:16:34
Edité par Loriane sur 15-06-2014 20:37:23
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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