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Jules César 2 suite
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Les monnaies

Les guerres civiles menées par César lui imposent de forts besoins financiers, pour entretenir de plus en plus de légions, qui se déplacent d’un secteur à l’autre de l’Empire. Il se dote donc à partir de 49 av. J. C. d’un atelier monétaire qui suit ses déplacements sur les théâtres d’opération, et frappe les espèces monétaires dont il a un besoin croissant. Cette pratique n’est pas nouvelle, le Sénat romain l’avait autorisée pour les grands corps expéditionnaires de Lucullus ou de Pompée en Orient, mais César se l’arroge en s’emparant de la réserve d’or de la République. De surcroît, César apporte deux grandes innovations, qui servent sa politique, que ses successeurs Octave et Marc Antoine pérenniseront, et qui s’institutionnaliseront sous l’Empire romain :
la frappe de monnaie en or ;
la figuration de son portrait sur les monnaies.
Rome n’avait émis de monnaies en or que temporairement, essentiellement aux moments les plus difficiles de la Deuxième Guerre punique et en puisant dans les réserves de métal précieux thésaurisées par le Sénat. L’émission d’aureus renoue donc avec l’idée de puiser dans les réserves pour sauver la République.
De plus, la forte valeur de cette monnaie un aureus pour 25 deniers d’argent ou 100 sesterces facilite les importantes gratifications aux soldats de César et contribue à leur prestige.
Les motifs qui apparaissent sur les monnaies émises par César participent à sa propagande : outre son nom ou son portrait, une première sous la République, figurent principalement les motifs suivants :
Vénus, de profil ou en pied, que César présente comme son ancêtre, est le thème le plus fréquent ;
des accessoires du culte, qui rappellent sa piété et ses qualités d’augure et de pontifex maximus ;
des Victoires, des enseignes militaires, et des trophées de victoire contre les Gaulois.
Articles connexes : Ærarium, Monnaie romaine et économie romaine.

Le calendrier Calendrier julien.

Les fonctions de Pontifex maximus exercées par César comportaient la fixation du début de chaque année. César la met à profit pour réformer le calendrier romain, pour que la durée moyenne de l’année soit exactement de 365,25 jours, la meilleure approximation connue à l’époque en Occident. Il donne ainsi son nom de famille au calendrier julien. L’historien romain Suétone précise cette modification du calendrier effectuée par César :
" Il régla l’année sur le cours du soleil, et la composa de trois cent soixante-cinq jours, en supprimant le mois intercalaire, et en augmentant d’un jour chaque quatrième année. Pour que ce nouvel ordre de choses pût commencer avec les calendes de janvier de l’année suivante, il ajouta deux autres mois supplémentaires, entre novembre et décembre, à celle où se fit cette réforme ; et elle fut ainsi de quinze mois, avec l’ancien mois intercalaire, qui, selon l’usage, s’était présenté cette année-là."

Le titre de Caesar.

Le nom de César, pris par Octave comme fils adoptif de J. César, devint par la suite un titre que portèrent tous les empereurs et les princes romains, quoique étrangers à la famille des Césars. Il fut ensuite attribué aux héritiers présomptifs de l’empire, usage qui devint une règle à partir de Dioclétien. Depuis cette époque les empereurs prirent le titre d’Auguste et s’adjoignirent avec le titre de César un prince qui devait leur succéder. Le nom de César a donné le mot Kaiser en allemand, ainsi que le mot Tsar ou Czar en russe et en bulgare.

Étymologie du nom César

Pline l’Ancien a avancé que le surnom de Caesar pourrait venir du fait qu’un des ascendants de César soit né par césarienne caesar, aris : enfant né par incision. En revanche et quoi qu’en dise Pline l’Ancien, la naissance de César lui-même par césarienne est invraisemblable, car sa mère vécut encore une vingtaine d’années après sa naissance.
Une tradition populaire postule que c’est à la suite d’un exploit accompli pendant la Première Guerre punique par un représentant de la gens Julia, qui avait vaincu au cours d’un combat un éléphant de l’armée carthaginoise, en lui tranchant les jarrets, qu’on l’aurait honoré du surnom de Caesor, trancheur. Puis le terme punique késar, éléphant, donna caesar, et le sobriquet devint héréditaire. La découverte de monnaies émises au début de la guerre civile, représentant un éléphant piétinant un serpent ou un carnyx au-dessus du nom Caesar.
Enfin, une dernière hypothèse émise par Sextus Pompeius Festus considère que le premier César de la gens Julia aurait été surnommé ainsi à cause d’une abondante chevelure, en latin caesaries.
L’auteur latin Spartianus dans son ouvrage Vie d’Aelius, fait une synthèse des différentes origines possibles du nom César :
"Les conjectures auxquelles a donné lieu le nom de César, le seul titre qu’ait porté le prince dont j’écris la vie, me paraissant devoir y être rapportées, je dirai que, suivant l’opinion des plus doctes et plus savants auteurs, ce mot vient de ce que le premier qui fut ainsi nommé avait tué dans un combat un éléphant, animal appelé Caesa dans la langue des Maures ; ou de ce qu’il fallut, pour lui donner le jour, faire à sa mère, qui était morte avant de le mettre au monde, l’opération appelée césarienne ; ou de ce qu’il naquit avec de longs cheveux ; ou enfin de ce que ses yeux étaient d’un bleu céleste et d’une vivacité extraordinaire. Mais il faut proclamer heureuse la nécessité, quelle qu’elle fût, de créer un nom devenu si fameux, et qui durera l’éternité du monde."

La famille de César Arbre généalogique des Julio-Claudiens

Ses parents
Caius Julius Caesar III et Aurelia Cotta.
Le père de Jules César, Caius Julius Caesar III, né vers 135 av. J.-C. et mort en 85 av. J.-C., est le fils de Caius Julius Caesar II. Issu d’une famille patricienne comptant plusieurs consuls Sextus Julius Caesar II et Sextus Julius Caesar III il exerce au cours de sa vie les fonctions de questeur 99 av. J.-C. ou 98 av. J.-C., préteur 92 av. J.-C. puis gouverneur d’Asie 91 av. J.-C.. Il meurt brusquement de cause naturelle à Pisae en 85 av. J.-C.20.
Sa mère Aurelia Cotta, née en 120 av. J.-C. et morte en 54 av. J.-C. ou 53 av. J.-C, est issue d’une famille patricienne et consulaire, ses trois frères furent consuls. Pour Tacite et Plutarque148, elle incarne la matrone romaine, exemplaire par l’éducation et le dévouement qu’elle porte à ses enfants et à sa famille et en particulier à son fils. Devenue veuve en 85 av. J.-C., elle ne se remarie pas et continue d’habiter avec ce dernier.

Ses sœurs

À l’exception de César, Caius Julius Caesar III et Aurelia Cotta ont eu deux autres enfants, deux filles, Julia Caesaris Maior l’ancienne et Julia Caesaris Minor la jeune.
Les informations concernant Julia Caesaris « Maior » sont peu nombreuses. Suétone confirme l’existence de cette dernière car elle aurait selon lui participé à l’accusation de Clodius Pulcher poursuivi pour sacrilège et adultère. Elle avait au moins un fils, car différents auteurs mentionnent la part réservée à cet enfant dans le testament de César.
Julia Caesaris Minor naît en 101 av. J.-C. et meurt en 51 av. J.-C. Elle épouse Marcus Atius Balbus, originaire d’Aricie et est la mère de Atia Balba Caesonia et la grand-mère d’Octave, qui sera adopté par César et deviendra l’empereur Auguste.

Ses épouses

Cossutia, Cornelie Cinna, Pompeia Sulla et Calpurnia Pisonis.
Selon Suétone, Cossutia fut la première femme de César, dont il divorça pour épouser Cornelia, la mère de sa fille Julia pour des motifs politiques : "et quoiqu’on l’eût fiancé, dès son enfance, à Cossutia, d’une simple famille équestre, mais fort riche, il la répudia, pour épouser Cornélie, fille de Cinna, lequel avait été quatre fois consul dimissa Cossutia quae familia equestri sed admorum dives praetextato desponsata furat… ".
L’examen des rares sources et la compilation des études sur le sujet mènent à dégager l’hypothèse suivante. César, venant juste de revêtir la toge virile, a épousé Cossutia, issue d’une riche famille de l’ordre équestre, entre juillet 85 av. J.-C. et juillet 84 av. J.-C. sans doute à l’instigation de ses parents et pour des raisons financières, la famille n’étant pas spécialement riche et en divorça l’année suivante, sous le consulat de Lucius Cornelius Cinna, dont il épousa la fille, Cornelia un choix plus personnel traduisant une orientation politique qui ne s’est jamais démentie par la suite, César, bien qu’encore très jeune étant devenu le chef de famille à la mort de son père.
Plutarque, quant à lui, n’apporte pas une solution satisfaisante, car le récit qu’il fait de la vie de César comporte certaines incohérences :
" Au retour de sa questure, il épousa en troisièmes noces Pompeia ; il avait de Cornélia, sa première femme, une fille, qui par la suite fut mariée au grand Pompée." Le passage comporte une contradiction que Napoléon III avait déjà relevée en son temps. Enfin, si Pompeia Sylla est la troisième femme de César, et Cornélia sa première, Plutarque ne mentionne pas l’identité de sa seconde épouse. Il semble plus vraisemblable que Cornélia fut la seconde épouse de César et Cossutia sa première.
En 68 av. J.-C., après avoir exercé les fonctions de questeur en Hispanie, César épouse Pompeia Sylla, car sa deuxième femme Cornélia était morte l’année précédente154.
Cinq ans plus tard, en 63 av. J.-C., César est élu pontifex maximus et décide de divorcer à la suite de relations supposées entre sa femme et un jeune patricien, Clodius Pulcher.
Enfin, en 59 av. J.-C., il épouse Calpurnia Pisonis avec laquelle il restera lié jusqu’à sa mort en 44 av. J.-C..

Ses enfants Julia fille de Jules César, Ptolémée XV et Auguste.

Cornelia Cinna lui donne son unique enfant légitime, une fille prénommée Julia, qui naît en 83 av. J.-C. ou 82 av. J.-C. et épouse Pompée en 60 av. J.-C.. Elle meurt en 54 av. J.-C..
Au cours de son séjour en Égypte, César entretient des relations avec Cléopâtre VII qui accouchera plus tard (vers 47 av. J.-C., ou plus probablement vers 44 av. J.-C. d’un enfant, Ptolémée XV dit Césarion. Cependant, la paternité de César envers cet enfant est discutée par les historiens et semble déjà être l’objet d’une polémique peu de temps après la mort du dictateur. Césarion est assassiné très jeune 15 ou 17 ans par Octavien futur Auguste, le fils adoptif de César et premier empereur romain.
En 46 av. J.-C., César, sans descendance légitime, adopte son petit-neveu Octave par testament qui, selon l’usage romain en cas d’adoption, est désormais appelé Caius Julius Caesar Octavianus Octavien. Il deviendra plus tard Auguste, premier empereur de Rome.
Enfin, César est peut-être le père de Brutus, qu’il aurait eu avec Servilia Caepionis en 85 av. J.-C.. En effet, Plutarque dans son œuvre, Vie de Brutus, rapporte la bienveillance de César envers celui-ci et la croyance qu’il avait acquise d’être le père naturel, l’enfant étant né durant la période où il fréquentait Servilia Caepioni.

La vie amoureuse de César

César entretint des relations particulières avec Servilia Caepionis, la mère de Brutus, dont la passion pour lui était publiquement connue à Rome et qu'il semblait lui-même tout spécialement apprécier. Ainsi, Suétone rapporte les divers présents et avantages qu’il offrit à sa bien-aimée, dont une perle d’une valeur de six millions de sesterces.
César eut des relations amoureuses avec Eunoé, femme de Bogud, roi de Maurétanie. C'est cependant sa liaison avec Cléopâtre VII qui est restée la plus célèbre. Suétone rapporte comment il remonta le Nil avec la reine égyptienne et la fit venir à Rome où il la combla d’honneurs et de présents. C’était aussi pour lui un bon moyen de tenir sous contrôle l’Égypte, où trois légions étaient présentes, et dont la place dans l’approvisionnement en céréales de l’Italie commençait à devenir prépondérante. Toujours est-il que Cléopâtre est présente à Rome au moment de l’assassinat de son amant et qu’elle rentre rapidement dans son pays après le meurtre.

Réputation amoureuse Sexualité dans la Rome antique.

Suétone fait état d’une rumeur selon laquelle César, au début de sa carrière, se serait laissé aller avec Nicomède, roi de Bithynie, à des relations sexuelles où il aurait tenu le rôle passif : l'histoire le suivit sa vie durant. Reprise par Cicéron, Caius Memmius et d'autres de ses adversaires politiques, elle lui valut de Bibulus, son collègue au consulat, le surnom de reine de Bithynie. Lors de son triomphe à Rome, après les campagnes en Gaule, ses soldats chantaient encore : César a soumis les Gaules, Nicomède a soumis César. Lui-même, selon Dion Cassius, rejetait l'accusation, jusqu'à la nier sous serment.
Deux poèmes de Catulle laissent entendre que César et Mamurra, son ingénieur, auraient été amants ; toutefois leur auteur, nous dit Suétone, s'en est par la suite excusé. Quant à l'allégation, émise par Marc Antoine, selon laquelle Octave aurait obtenu d'être adopté par César au prix de faveurs sexuelles, elle relève pour le même Suétone de la catégorie des bruits infâmes les plus facilement démentis.
César s'est aussi vu attribuer des conquêtes féminines nombreuses, particulièrement dans les rangs de la haute société romaine : à Servilia Caepionis, Suétone ajoute Postumia, femme de Servius Sulpicius, Lollia, femme d’Aulus Gabinius, et Tertulla, femme de Marcus Crassus ; il évoque également des soupçons concernant Mucia, la femme de Pompée, et Tertia, la propre fille de Servilia. Ce penchant de César pour les amours illicites est lui aussi chanté en vers par ses soldats lors de ses entrées triomphales rappelant que la calvitie dont il souffrait était un symbole de virilité :

" Citoyens, surveillez vos femmes : nous amenons un adultère chauve.
Tu as forniqué en Gaule avec l’or emprunté à Rome. "

Le mot qui le proclame mari de toutes les femmes et femme de tous les maris, que Suétone attribue à Curion l'Ancien, rassemble les deux imputations de sodomite et d' adultère. Comme le relèvent Florence Dupont et Thierry Éloi, si cette formule, lue avec le regard d'aujourd'hui, explique pour une bonne part la présence de César dans des recensions de bisexuels célèbres, elle n'avait pas le même sens pour ses contemporains, dont les conceptions reposaient sur d'autres catégories. La société romaine ne réprouvait pas qu'un citoyen ait des partenaires sexuels des deux sexes ; en revanche, elle faisait d'un comportement sexuel passif le signe d'une soumission ou d'une infériorité indignes de son statut : une infamie qui, dans le cas de César, était contrebalancée, selon Eva Cantarella, par la réputation de virilité tirée de ses conquêtes, tant féminines que militaires. Cependant les deux allégations symétriques renvoient au fond à la dénonciation d'une même hypersexualité, incontrôlée et dégradante ; Florence Dupont et Thierry Éloi y lisent un lieu commun, un topos des discours sur les tyrans, qui vise plus particulièrement, à propos de César, son aspiration supposée à la royauté.

L’état de santé de César

Selon l’historien grec Plutarque, la santé de César était fragile, ce dernier étant en effet sujet à de fréquents maux de tête et à des attaques d’épilepsie.
Cette faiblesse de César et son mauvais état de santé semblent également être attestés par Suétone. Toutefois, Suétone souligne aussi l’endurance de César à la marche ou à la nage lors de ses campagnes.
D’autres auteurs font état, quant à eux, de malaises survenus à la toute fin de sa vie.
Néanmoins, César n’aurait pas pu commander aussi efficacement ses troupes en Gaule s’il avait été en mauvaise santé. Quelle que soit la maladie l’affectant, il ne semble l’avoir éprouvée que tardivement. Les attestations de son épilepsie datent seulement des dernières années de sa vie, à Thapsus et peut-être à Munda. S’il en avait été autrement, Cicéron, qui ne le portait pas dans son cœur, ne se serait sûrement pas privé de l’attaquer sur le sujet, comme il l’a fait à propos d’une prétendue aventure avec le roi Nicomède IV de Bithynie.
De plus, le diagnostic des maladies n’obéissait pas aux mêmes critères qu’aujourd’hui et des symptômes ressemblant à ceux décrits très imprécisément par Plutarque et Suétone peuvent être dus à de nombreuses autres causes, hypoglycémie, malaise vagal, coup sur la tête, tumeur, etc.. Certaines de ces affections peuvent également s’accompagner d’une altération du comportement et il semble que cela ait été le cas pendant les derniers mois que César passa à Rome avant d’être assassiné. La lecture de ces documents, qui n’ont pas été rédigés par des contemporains, ne permet pas de trancher de manière définitive.
Il est également fort probable qu’un filtrage des sources de l’époque ait été opéré par Auguste, censurant tout ce qui ne s’inscrivait pas dans le cadre de sa propagande, y compris et surtout les œuvres de César autres que les Commentaires. César est mort entre 56 et 58 ans, ce qui constitue un âge honorable et une longue durée de vie pour l’époque. La vie tumultueuse qu’il a menée, aura sûrement laissé des traces, étant donné qu’il ne se ménageait pas.
Selon la tradition, Jules César était gaucher, mais cette affirmation est démentie par Pierre-Michel Bertrand.

Oeuvres inspirées par la vie de César Moyen Âge

César, roi de carreaux, vestige de la série des Neuf Preux
Jules César fait partie des personnages historiques les plus saillants de la culture mondiale. Sa popularité ne cesse de croître dès le XIIe siècle avec la diffusion du motif des Neuf Preux, neuf grandes figures historiques ou mythiques qui incarnent l'idéal du roi chevalier. De cette tradition subsiste encore aujourd'hui le roi de carreaux de nos jeux de cartes.
Les Faits des Romains, au début du XIIIe siècle, est la première biographie en français entièrement consacrée à César, qui s’inspire des œuvres de César lui-même, Lucain, Suétone et Salluste ; ce texte historique fait aussi appel à des procédés empruntés au roman ou à la chanson de geste, et aura une grande influence sur l’image de César au Moyen Âge.

De la Renaissance à l'âge moderne

César inspira à William Shakespeare, l’une de ses tragédies, Jules César, sans doute vers 1599, publiée pour la première fois dans l'in-folio de 1623.
La Mort de César, tragédie en trois actes, écrite par Voltaire en 1731, publiée en 1736 et représentée le 29 août 1743 par le Théâtre-Français. L’œuvre sur Gallica
Jules César en Égypte, opéra de Haendel, a été créé à Londres en 1736 au théâtre Haymarket.
De nombreuses sculptures le figurent, dont :
Jules César, sculpture en pied réalisée en marbre en 1713 par Nicolas Coustou et François Girardon, dans la cour Puget au musée du Louvre.
Jules César, de Ambrogio Parigi, exposée au jardin des Tuileries.
César et Cléopâtre, pièce de théâtre créée en 1898 par George Bernard Shaw

Å’uvres modernes

Jules César au faîte du pouvoir est, à partir de 1959, un personnage récurrent de la bande dessinée Astérix, créant une vision humoristique mais non ridicule qui sera une constante dans la représentation française grand public de César.
Au cinéma, il eut droit à des péplums burlesques de réalisation française :
en 1982, Deux heures moins le quart avant Jésus-Christ où il est interprété par Michel Serrault
Astérix et Obélix contre César, en 1999, où il est interprété par Gottfried John, et ses suites : Mission Cléopâtre en 2002 Alain Chabat, Astérix aux Jeux Olympiques en 2008 Alain Delon et Au service de sa Majesté en 2012, Fabrice Luchini.
Inversement, les réalisateurs anglo-saxons le figurent de façon plus dramatique, notamment dans les nombreuses versions cinématographiques de Cléopâtre :
en 1917 dans Cléopâtre de J. Gordon Edwards, avec Fritz Leiber dans le rôle de César.
en 1945, César et Cléopâtre, film britannique réalisé par Gabriel Pascal, où Claude Rains joue le rôle de César.
en 1953, Jules César, film américain réalisé par Joseph L. Mankiewicz, d’après la pièce de William Shakespeare, avec Louis Calhern dans le rôle-titre.
en 1960 dans Spartacus, film américain réalisé par Stanley Kubrick et partiellment par Anthony Mann, avec John Gavin dans le rôle de César. Dans la realité, César n'a exercé de commandement militaire que plus tard, étant trop jeune à cette époque.
en 1963 dans Cléopâtre de Joseph L. Mankiewicz, avec Rex Harrison dans le rôle de César.
en 1997, 1998, 1999 et 2001 dans la série télévisée Xena, la guerrière, avec Karl Urban dans le rôle de César.
en 2002, Jules César Julius Caius passe au petit écran, réalisé par Uli Edel. Son rôle est interprété par Jeremy Sisto.
en 2005, la série télévisée Rome, coproduite par HBO et la BBC, retrace de façon assez correcte historiquement, bien que simplifiée son parcours en tant que dictateur, son rôle est interprété par Ciarán Hinds.
en 2013, dans la série télévisée Spartacus : La Guerre des damnés, avec Todd Lasance dans le rôle de César. Le rôle de César dans la série est une invention dramatique, car il n'y a aucune trace historique de sa participation, s'il en exista, dans la guerre contre Spartacus.
D’innombrables historiens ont entrepris des biographies de Jules César, on peut citer Jérôme Carcopino, Joël Schmidt, Robert Étienne et Max Gallo parmi les contemporains. Sa vie a été reprise de façon plus romancée par des auteurs tels que Colleen McCullough et Conn Iggulden.
Dernièrement des auteurs ont adapté le livre de Jules César en bande dessinée :
La guerre des Gaules, tome 1, Caius Julius Caesar, de Tarek et Vincent Pompetti, Tartamudo, 2012.

Citations

Plusieurs phrases attribuées à Jules César sont passées à la postérité :
Les hommes croient en ce qu’ils désirent.
J’aimerais mieux être le premier dans un village que le second à Rome 188.
La femme de César ne doit pas être soupçonnée
Alea jacta est. Le sort en est jeté
Veni, vidi, vici Je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu
Tu quoque mi fili Toi aussi mon fils
Portraits
Sur près de deux cents portraits représentant César, seuls vingt à vingt-cinq sont antiques et seulement trois sont considérés comme une représentation de son vivant : les pièces de monnaie à son effigie sept types de pièces montrant son portrait vu de profil, le portrait du musée archéologique de Turin découvert à Tusculum et un portrait du musée d’Arles découvert en 2007 dans le Rhône, dont l'identification à César ne fait toutefois pas l'unanimité. Les caractéristiques de ces deux derniers portraits, fortement individualisés, les situent entre 50 et 44 av. J.-C. dans les dernières années de vie du dictateur. On distingue dans les deux cas un cou allongé, marqué de plusieurs plis, la pomme d’Adam saillante, de petits yeux enfoncés dans les orbites, des arcades sourcilières étirées, la disposition décalée des oreilles, les rides de vieillesse et d’expression, la fossette supra-thyroïdienne qui constitue une marque individuelle relativement rare, la calvitie avancée avec deux grandes plages dégarnies et masquée par une mèche de cheveux ramenée en avant par vagues successives, des déformations pathologiques, clinocéphalie — aplatissement du sommet du crâne — et hypertrophie bitemporale un peu plus marquée à gauche, signe de plagiocéphalie probablement liées à un traumatisme à la naissance, enfin la même organisation des boucles de cheveux sur les tempes. Le dessin de profil est identique dans les deux représentations.

Parmi les autres portraits antiques de César, deux sont devenus des représentations canoniques célèbres à l’époque augustéenne, quand se mettent en place la propagande et l’image officielle du défunt : celui du musée Chiaramonti au Vatican et celui du Camposanto de Pise. Dans les deux cas, le visage est allongé, anguleux, les joues sont creuses, les lèvres serrées, la frange horizontale qui efface tout souvenir de la calvitie, ce qui fait penser à une œuvre de propagande augustéenne.

Liens
http://youtu.be/ChbtM4mwS7c Jules César et la guerre des Gaules
http://youtu.be/dpk46ZFnyUE Jules césar conquérant de la Gaule film entier
http://youtu.be/tvC86IYRhdw Les bâtisseurs d'empire 1
http://youtu.be/esn2EQ_hkIQ Les bâtisseurs d'empire 2
http://youtu.be/VujTD6Fb-gw La légion romaine
http://youtu.be/1aFRo_CpDgA Assassinat de Jules César et conséquences
http://youtu.be/e0gbafNBjx4 L'histoire de Cléopâtre reine d'Egypte
http://youtu.be/KL8EERi7Jy0 L'Egypte le dernier de pharaons Cléopâtre
http://youtu.be/RjB7sMmI-h4 La mort de Cléopâtre
http://youtu.be/k-HBXcqFp6I Jules César opéra de Haendel


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Posté le : 13/07/2014 00:05

Edité par Loriane sur 13-07-2014 12:09:30
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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