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Bourvil
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Le 27 juillet 1917 à Prétot-Vicquemare en Seine-Maritime, naît

André Robert Raimbourg connu sous le nom de Bourvil


acteur, chanteur et humoriste français, mort à 53 ans, le 23 septembre 1970 à Paris XVIe.Ses films les plus notables sont "La Traversée de Paris", "La Grande Vadrouille", "Le Corniaud", "Le Cerveau", "Le Cercle rouge"

En bref

Sans aucun doute possible, Bourvil a été le plus grand acteur comique de sa génération. Son registre s'étendait à tous les genres, de l'humour bouffon au drame, avec une subtilité qui lui a permis de passer d'un extrême à l'autre en donnant l'impression de rester toujours naturel. Tout au long de sa carrière, il eut, à plusieurs reprises, le courage de ne pas se satisfaire d'un succès trop facile, faisant preuve d'exigence vis-à-vis de lui-même et de son métier de comédien.
Bourvil est sans doute le seul fantaisiste de music-hall avec Raimu et Fernandel à avoir réussi au cinéma une carrière qui ait exploité toutes les facettes de sa riche personnalité. Étiqueté amuseur , il parviendra, malgré les réticences des producteurs qui le cantonnèrent pendant plusieurs années dans les emplois de « niais », à prouver qu'il était un interprète d'une absolue diversité.
Mais le cinéma accapare Bourvil, qui alterne avec un instinct très sûr les aventures de cape et d'épée Le Bossu, 1959, et Le Capitan, 1960, de Hunebelle, le mélodrame Le Miroir à deux faces, 1958, de Cayatte ; Fortunat, 1960, de Joffé et le drame Les Bonnes Causes de Christian-Jaque, sans oublier les superproductions américaines comme Le Jour le plus long 1961 de Zanuck, où il incarne le maire de Sainte-Mère-l'Église. Il revient toujours, malgré tout, à la comédie. C'est à Gérard Oury, qui a la bonne idée de l'opposer à Louis de Funès dans Le Corniaud (1965), que Bourvil devra son plus grand succès commercial.
La gloire et la fortune n'ont pas statufié le paysan-Bourvil : il est le premier comédien prestigieux à faire confiance au jeune cinéaste Jean-Pierre Mocky, pour Un drôle de paroissien 1963, comédie grinçante qui sera un succès. Le public boudera leur Cité de l'indicible peur 1964, avec des dialogues de Queneau, d'après Jean Ray, refusant d'admettre Bourvil en détective anglais : il y était pourtant excellent. La Grande Lessive 1968, satire de la télévision, et L'Étalon 1969 donneront deux preuves supplémentaires du désir de Bourvil de se renouveler, sous la direction de Mocky.
Pendant les dix dernières années de sa vie, le comédien accumulera les succès publics, avec des films comme Le Magot de Josépha 1963, Autant-Lara, Les Grandes Gueules 1967, Enrico et Le Cerveau 1968, Oury. Peu de temps avant de disparaître, Bourvil verra exaucé le rêve de sa carrière : jouer le rôle d'un commissaire de police dans Le Cercle rouge 1970 de Jean-Pierre Melville, avec Alain Delon et Yves Montand. Loin des tics comiques de ses débuts, Bourvil s'y montre remarquable de sobriété et de finesse. Sa disparition, à l'âge de cinquante-trois ans, nous a privés de chefs-d'œuvre potentiels.

Sa vie

André Raimbourg, alias Bourvil ou, de 1940 à 1942, Andrel en référence à Fernandel qu'il admirait, n'a jamais connu son père, Albert Raimbourg 1889-1918, tué durant la Première Guerre mondiale. Il passa son enfance avec sa mère, Eugénie Pesquet 1891-1970, et le nouveau mari de celle-ci, un agriculteur nommé Ménard, dans le village de Bourville. Il eut ainsi un demi-frère, Marcel Ménard, futur maire de Bourville. Son cousin germain, Lucien Raimbourg, étant déjà dans le métier, il prit un nom de scène afin d'éviter toute confusion et choisit Bourvil en référence au village de son enfance. Il sera parfois nommé André Bourvil, il existe d'ailleurs un Théâtre André Bourvil à Paris, XIe arrondissement. C'est sous ce nom qu'il apparaît au générique et à l'affiche de l'avant-dernier film qu'il a tourné, Le Cercle rouge.

Apprenti boulanger, il s'amuse à jouer du cornet à piston : une passion qui lui ouvre le chemin du royaume des saltimbanques. À Paris, où il fait son service militaire, en 1937, dans la musique, au 24e régiment d'infanterie, le futur Bourvil pousse volontiers la chansonnette, et hante les caf'conc' de quartier. À la Libération, il tente sa chance dans les radios-crochets en imitant son idole, Fernandel, et débute au cabaret et à la radio. Vêtu, comme le veut la tradition, d'un costume de paysan endimanché, Bourvil mène l'art de la chansonnette faussement naïve jusqu'à un raffinement jamais atteint. Entre ses mains, les couplets assez consternants de Elle vendait des cartes postales... et aussi des crayons deviennent le canevas d'une petite comédie irrésistible : la gestuelle de Bourvil est aussi éloquente que sa parole et ses silences.
Il épousa le 23 janvier 1943, Jeanne Lefrique 1918-26 janvier 1986, avec qui il eut deux fils :

Dominique Raimbourg né le 28 avril 1950, avocat pénaliste et député de la Loire-Atlantique ;
Philippe Raimbourg né le 18 mars 1953, professeur de finance à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l'ESCP Europe.
Après un apprentissage de boulanger, il partit en région parisienne pour tenter une carrière musicale, qu'il commença par des radio-crochets. Jeune artiste en quête de succès, il s’installe avec son épouse à Vincennes, dans un minuscule appartement du 25 rue des Laitières, au septième étage sous les toits, où il restera jusqu’en 1947.
Il enchaîna ensuite avec des numéros de comique-paysan dérivé du comique troupier, mais c'est avec la chanson Les Crayons que sa carrière débuta vraiment en 1945. C'est d'ailleurs avec cette chanson qu'il fit sa première apparition au cinéma, en 1945 dans La Ferme du pendu, de Jean Dréville.

Le succès

Le jeu comique de Bourvil a reposé principalement sur des rôles de gentil, parfois un peu bête ou naïf, comme les rôles qu’il a tenus face à l’énergique Louis de Funès : le personnage incarné par Bourvil parvient toujours, par sa gentillesse, non seulement à faire rire, mais aussi à échapper aux manipulations des personnages machiavéliques interprétés par de Funès.

Très vite, Bourvil débute au cinéma où il se contente de reprendre à l'écran son personnage de music-hall. Pendant cinq ans, et ce dès La Ferme du pendu 1945, Bourvil sera le paysan naïf, plein de bon sens, l'amoureux niais, l'archétype du comique troupier. Sa drôlerie et son ton très personnels rendent visibles des films comme Blanc comme neige, Par la fenêtre ou Le Rosier de Mme Husson. Fort heureusement, Henri Georges Clouzot a l'œil : avec Miquette et sa mère 1949, il lui permet d'affiner son personnage comique. Cette première « mue » de Bourvil sera suivie d'une seconde, encore plus spectaculaire, avec La Traversée de Paris 1956, où Claude Autant-Lara, pressentant les possibilités dramatiques et l'épaisseur humaine de Bourvil, lui confie son premier très grand rôle face à Jean Gabin. Son interprétation lui vaudra le grand prix d'interprétation au festival de Venise.
Il n'en néglige pas la scène pour autant : il reste plusieurs années à l'affiche de l'ABC dans La Route fleurie de Lopez et Vinci, avec Georges Guétary et Annie Cordy et connaîtra d'autres succès populaires avec Pacifico, Ouah ! Ouah ! et La Bonne Planque, comédie où il a Pierrette Bruno pour partenaire.

Bourvil a cependant tenu des rôles plus dramatiques, comme l’homme à tout faire dans L'Arbre de Noël, dans lequel il aide un petit garçon atteint d'une leucémie à assouvir sa passion pour les loups. Dans ce film comme dans les films comiques, le spectateur peut facilement s’identifier au personnage joué par Bourvil, car c’est un homme simple. Dans Le Miroir à deux faces, son jeu est méconnaissable : face à Michèle Morgan, il incarne un homme qui manipule une femme laide pour pouvoir l'épouser, puis lorsque celle-ci devient belle grâce à une opération, il devient ignoble avec elle, jusqu'à la harceler et lui retirer ses enfants. On peut enfin citer son rôle de l'odieux Thénardier dans l’adaptation cinématographique des Misérables, ou encore son avant-dernier rôle, celui d’un commissaire de police dans Le Cercle rouge. Ce grand comique arrive même à verser des larmes dans Fortunat à l'annonce de la mort d'une institutrice qu'il considérait comme sa mère.

Bourvil était un homme très cultivé. Dans les années cinquante, aimant le calme de la campagne, il choisit le petit village de Montainville, car bien relié à Paris par l'autoroute de l'Ouest. Son ami Georges Brassens, qui habitait non loin de là, à Crespières au Moulin de La Bonde, confiait qu’il était le parfait honnête homme, façon XVIIe siècle et lui suggérait des lectures. Il partageait avec Brassens une connaissance encyclopédique sur la chanson française.
Il connaissait aussi Jean-Paul Sartre et on pensa à lui pour la Comédie-Française.

Il reste aujourd'hui une référence pour de nombreux artistes. François Morel et Antoine de Caunes ont notamment réalisé un portrait de lui, en mars 2005, dans le cadre de l’émission télévisée sur le plus célèbre des Français à travers les siècles, classement dans lequel il arrivait en 7e position, gage d’une très grande popularité, 35 ans après sa disparition. Il parlait le français, l'anglais et un peu l'espagnol dans les films qu'il tournait.
Jean-Pierre Mocky a tourné quatre films avec Bourvil dont Un drôle de paroissien, La Cité de l'indicible peur, La Grande Lessive et L'Étalon. Mocky a donné à Bourvil des rôles à contre-emploi.

Derniers films et décès

Puis en 1967, lors du tournage des Cracks, Bourvil apprend qu'il est atteint de la maladie de Kahler, aussi connue sous le nom de myélome multiple. Ses jours sont comptés alors qu'il est au faîte de la gloire. Il vivra encore trois ans, jusqu'au 23 septembre 1970, où il s'éteint à l'âge de 53 ans dans son appartement parisien du boulevard Suchet. Il venait de terminer le tournage du Cercle rouge avec Alain Delon et Yves Montand.
Son dernier film, tourné juste après Le Cercle rouge, fut Le Mur de l'Atlantique, dans lequel il jouera en souffrant énormément pendant le tournage. Ces deux films sortirent quelques semaines après sa mort.
Bourvil repose à Montainville Yvelines, village où il avait sa maison de campagne.
La mort de Bourvil mit fin à plusieurs de ses projets cinématographiques, L'Albatros de Jean-Pierre Mocky ; une Guerre des Gaules et les tribulations de deux frenchies aux États-Unis, avec Louis de Funès, et toujours par Gérard Oury ; les aventures d'un tonique curé de campagne du Pays de Caux imaginées par l'abbé Alexandre… et théâtraux, Le Contrat avec de Funès, écrit par Francis Veber et mis effectivement en scène par Jean Le Poulain.

Seuls La Folie des grandeurs, tirée de Ruy Blas, Yves Montand le suppléant et L'Emmerdeur, issu du Contrat avec Jacques Brel comme premier François Pignon furent ensuite réalisés.

Jeanne Lefrique, son épouse, née en 1918, meurt le 26 janvier 1986 dans un accident de voiture, alors qu’elle se rend de Paris à Montainville sur la tombe de son époux.

Rôles et œuvres

Bourvil a reçu le prix du meilleur acteur du festival de Venise la Coupe Volpi pour son rôle dans le film La Traversée de Paris d’après l’œuvre de Marcel Aymé. Comédien complet, il a choisi à maintes reprises des rôles traitant de sujets de société, notamment en coproduisant les films avec Jean-Pierre Mocky La Cité de l'indicible Peur ou La Grande Frousse, La Grande Lessive !…. Il a également assuré le doublage de ses films en anglais.

Filmographie de Bourvil.

Théâtre, opérettes, opéra, radios, tournées

1937 : L'Anglais tel qu'on le parle, théâtre aux Armées, caserne de la Pépinière 24e régiment d'infanterie, Paris 8e
1937 : L'Arlésienne, à la Gaîté-Lyrique de Paris, théâtre aux Armées
1938 : Le Music-hall des Jeunes Amateurs, sur Radio Cité
1942 : La Revue du Rire, Théâtre de l'Alhambra octobre avec Ouvrard, Roger Pierre…
1943 : Ça sent si bon la Revue, Théâtre de l'Alhambra juillet avec Georges Guétary…
1945 à fin 1947: Pêle-Mêle, sur Radio-Luxembourg, émission de Jean-Jacques Vital (l'inventeur de La Famille Duraton, futur Directeur de Air Production), avec Monsieur Champagne aux jeux, Ray Ventura et ses Collégiens, Henri Génès..; Robert Rocca assure ses textes
1946 : La Bonne Hôtesse opérette de Jean-Jacques Vital et Serge Veber, musique Bruno Coquatrix, mise en scène Fred Pasquali, Théâtre de l'Alhambra
1946 : tournée estivale de trois mois en première partie vedette des Collégiens de Ray Ventura, patronnée par Bruno Coquatrix
1947 : Le Maharadjah opérette de Jean-Jacques Vital et Serge Veber, musique Bruno Coquatrix, mise en scène Fred Pasquali, Théâtre de l'Alhambra
1947 et 1948 : Constellation 48, émission radiophonique de music-hall sur la RDF écrite par Robert Picq et Pierre Ferrary, présenté par Mauricet, avec Ray Ventura et son orchestre, Henri Salvador..; textes de Bourvil encore avec Robert Rocca
1948 : Les Contes d'Hoffmann, opéra de Jacques Offenbach, Théâtre des Champs-Élysées avec l'orchestre de l'Opéra-Comique
1949 : Le Bouillant Achille comédie de Paul Nivoix, mise en scène Robert Dhéry, Théâtre des Variétés
1949 et 1950: Le Café du coin, émission radiophonique sur Radio-Luxembourg par Jean-Jacques Vital, avec des textes de Maurice Horgues et Robert Rocca, patronnée par Verigoud puis Cinzano. Jacques Grello est le Barman, et Bourvil Monsieur Chose
1950 : Quelques Pas dans le Cirage, pour trois mois au Québec, avec Roger Pierre (complice deux ans plus tard dans Le Trou normand), Jean Richard, Darry Cowl, dans le cadre de la troupe Les Burlesques de Paris (dont Louis de Funès fera partie quelques mois plus tard, comme pianiste-comédien) dirigée par Max Révol
1950 : M’sieur Nanar opérette de Jean-Jacques Vital, Pierre Ferrari et André Hornez, musique Bruno Coquatrix, mise en scène Fred Pasquali, Théâtre de l'Étoile
1951 et 1952 : Les Aventures de Bourvil, sur Radio-Luxembourg, réalisées par André Sallée, textes de Robert Picq, patronnées par les pâtes Milliat. Bourvil est Marcel Lapierre
1951 : Soucoupes volantes, sur Radio-Luxembourg avec Jean Nohain, émission de Louis Merlin. Bourvil est alors Le Professeur Soucoupe, aux côtés de Pauline Carton et de André Gillois
1952 : La Route fleurie opérette de Raymond Vincy, musique Francis Lopez, mise en scène Max Révol, avec Georges Guétary, Théâtre des Célestins, Théâtre de l'ABC. L'œuvre durera 4 ans sans interruption. Soit 1302 représentations a Paris, et une tournée en province
1952 : Phi-Phi enregistrement de la célèbre opérette de Albert Willemetz
1956 : Cavalcade avec Georges Guétary, sur Radio-Luxembourg, chacun coachant un groupe d'artistes en compétition, puis
1956 : La Course à l'émeraude, toujours sur Radio-Luxembourg, et Radio Monte-Carlo, et toujours avec Georges Guétary, pour un feuilleton musical cette-fois
1958 : Knock ou le Triomphe de la médecine de Jules Romains, mise en scène Jean-Louis Barrault
1958 : Pacifico opérette de Paul Nivoix, musique Jo Moutet, mise en scène Max Revol, Théâtre de la Porte-Saint-Martin, avec ses principaux complices de La Route fleurie
1962 : La Bonne Planque de Michel André, mise en scène Roland Bailly, Théâtre des Nouveautés
1965 : Ouah ! Ouah ! opérette de Michel André, mise en scène Roland Bailly, musique Étienne Lorin et Gaby Wagenheim, Théâtre de l'Alhambra
entre 1969 et 1970 : Paillasson, émission quotidienne matinale sur Europe 1, avec Robert Rocca et Maurice Horgues, sous la direction de Lucien Morisse, durant quelques semaines. Jean Richard lui succéda

Discographie

Article détaillé : Discographie de Bourvil.
Article détaillé : Liste des chansons de Bourvil.
Un hommage lui a été rendu par Tom Novembre en 2006 par l'interprétation de quatorze chansons dans son CD André.

Sketchs et monologues

L'Histoire du jockey
L'ingénieur
L'inventeur
L'unique mousquetaire
La Causerie anti-alcoolique, sketch écrit par Roger Pierre enregistrement audio, transcription
Le ministre de l'agriculture
La plume
Le vélo
Les castagnettes
Mon chien
Une redingote
Le conservatoire
Quand il pleut
Père nourricier
Les terrassiers
Le charcutier
La laide
Frédo le porteur
Vive la mariée

Musique

Harmonica, mandoline, accordéon, guitare, cornet à pistons, trompette, bugle…:

1934 : harmonie municipale de Fontaine-le-Dun
1935 : trio musical à Saint-Laurent-en-Caux, à la trompette, avec Victor Gemptel mécanicien, à l'accordéon, et le Dr Piory médecin, au violon
1935 : harmonie municipale de Rouen-Saint-Sever
1936 : harmonie municipale de Rouen
1937 : section musique du 24e régiment d'infanterie Paris
1941 et 1942 : cours de trompette du Conservatoire de Paris en candidat libre
Accordéoniste de Bordas, la femme à barbe, à l'ABC en 1941, avec Étienne Lorin

Récompenses

1er du concours de Georges Briquet au Poste parisien en 1938
Prix Byrrh du radio-crochet Les Fiancés de Byrrh à Radio Paris en 1938
Grand Prix de l'Académie du disque français en 1953, avec les Pierrots Parisiens et l'orchestre Nelly Marco
Comique français le plus populaire de l'année pour Radio-Luxembourg en 1953 sondage
Prix d’interprétation masculinenote 1 coupe Volpi à la Mostra de Venise en 1956 pour La Traversée de Paris
Prix d’interprétation de l’Académie du Cinéma français Étoile de Cristal en 1957 pour La Traversée de Paris
Victoire du Cinéma français du meilleur acteur en 1959 pour Le Miroir à deux faces
Prix Georges Courteline de l'humour en 1961 pour Le Tracassin
Prix Courteline de l'humour en 1964 pour La Cuisine au beurre également décerné à Fernandel
Nommé Chevalier des Arts et des Lettres en 1968
… alors que la même année, il a refusé – toujours par modestie – d'être intronisé dans l'Ordre de la Légion d'Honneur, Charles de Gaulle s'étant proposé en personne pour éventuellement la lui remettre
Durant les années 1960, il a aussi obtenu la Médaille d'Honneur de la ville de Paris

Anecdotes

Il fut reçu premier du canton au certificat d’études primaires en 1931 à l'âge de 14 ans. Dans Le Trou normand , film de 1952, 21 ans plus tard, le personnage qu'il incarne (qui est censé avoir 30 ans) réussit cette même épreuve par inadvertance.
Il forma d’éphémères duos au cabaret en 1941, avec Étienne Lorin clowns musicaux, puis Jean Richard
Bourvil devient un personnage de dessin animé, dans le court métrage Grrr de 1952
Lucien Raimbourg, son cousin germain, tourna avec lui dans Sérénade au Texas en 1958
Il refusa le rôle du commissaire Juve dans Fantômas, confié à Louis de Funès, pour cause d'emploi du temps surchargé
Le triporteur du film Les Cracks lui tomba dessus dans un fossé en 1967 : ses douleurs osseuses vertébrales se dévoilèrent alors
Un timbre postal « Bourvil » a été édité par la poste française en 1994, dans le cadre d’une série consacrée aux acteurs du cinéma français.
L'astéroïde n° 6207 a été nommé en son honneur.
Peu de jours avant sa mort, alité, il refusa le cachet qui lui était versé pour son rôle dans Le Cercle rouge.

Autobiographie autre projet

C'est l'Piston : une soixantaine de feuillets manuscrits, inachevés… et perdus

Bibliographie

1949 : Le Miroir des vedettes, no 2, article Bourvil, comique paysan, Jean Polbernar, dans le supplément illustré de Radio-Revue
1951 : Le Film vécu, no 32, mars, spécial Bourvil, éd. Cinémonde
sd : Les Grandes stars du grand écran, no 1, spécial Bourvil, Bourvil: le génie du comique, éd. du page
1969 : Notre ami Bourvil, Catherine Claude, éd. Éditeurs français réunis
1972 : André Bourvil, Maurice Bessy, éd. Denoël
1975 : Bourvil, du rire aux larmes, Pierre Berruer, éd. Presses de la cité
1981 : Bourvil, Jacques Lorcey, éd. P.A.C.
1983 : Bourvil, Christian Plume et Xavier Pasquini, éd. Bréa
1990 : Un certain Bourvil, Catherine Claude, éd. Messidor
1990 : Bourvil, Jean-Jacques Jelot-Blanc et James Huet, éd. Stock
1990 : Bourvil, ou la tendresse du rire, Philippe Huet et Élizabeth Coquart, éd. Albin Michel
2000 : Bourvil… c'était bien, Gérard Lenne, éd. Albin Michel
2003 : Chansons de Bourvil en bandes dessinées (coll.), éd. Petit à Petit
2006 : répliques de Bourvil, Jean-Jacques Jelot-Blanc, éd. du Rocher
2006 : Bourvil. De rire et de tendresse, Philippe Crocq et Jean Mareska, éd. Privat
2008 : Dictionnaire des comédiens français disparus, Yvan Foucart, Mormoiron : Éditions cinéma, 2008, 1185 p. (ISBN 978-2-9531-1390-7)
2010 : Bourvil : ça va, ils sont contents, Pascal et Annie Delmotte, Gilles Verlant, préface de Dany Boon, Flammarion.

Documentaires

Légende Bourvil, Air Production (la société de Jean-Jacques Vital, grand ami de Bourvil), 52' (VHS)
1982 : Bourvil, un éclat de rire, réalisateur Catherine Dupuis, scénario Catherine Chanteloup et Jocelyne Triquet (téléfilm)
1996 : Bourvil, réalisateur Jacques Pessis, 25' (téléfilm)
2000 : Sur les traces de Bourvil, évocations avec les Frères Taloche, réalisateur Pierre Dupont, RTBF/ARTE/TSR, 30' (TV et DVD)
2005 : portrait sur France 2 par François Morel et Antoine de Caunes, dans le cadre de l'émission Les 100 plus grands français de tous les temps, (TV - cf. supra)
2006 : Bourvil, l'homme qui s'était fait artiste. Portrait d'une star pas comme les autres, réalisateur Armand Isnard, Cat Productions, 58' (téléfilm)
2007 : L'air du temps, réalisateur Jacques Plessis, 55' (téléfilm)
2013 : "La rage de vaincre" Un jour, Un destin - présenté par Laurent Delahousse



Bourvil vu par son fils, le député Dominique Raimbourg
Par AFP, publié le 29/09/2012 à 19:47, mis à jour à 19:47

NANTES - Elu député socialiste de Loire-Atlantique en juin, Dominique Raimbourg, un des deux fils du célèbre acteur Bourvil, a accepté exceptionnellement de livrer sa vision de son père - fantaisiste et travailleur - dans un entretien accordé vendredi à France 3 Pays de la Loire.
"J'ai été élu député en juin 2012. Donc, après l'élection, je peux parler de mon père", explique M. Raimbourg, avocat pénaliste de formation, qui avait reconnu publiquement sa filiation en 2001, en accédant pour la première fois à l'Assemblée Nationale comme suppléant, mais souhaitait alors "pouvoir parler d'autre chose".
"J'ai considéré que je voulais être estimé sur ma valeur personnelle et non pas en me présentant comme le fils de...".
Pour lui, Bourvil est "un acteur qui a incarné, dans presque tous les films qu'il a joués, presque tous les personnages qu'il a joués, au fond la même histoire, c'est à dire qu'il a dit: quel que soit son rang, quelle que soit sa place sociale, dès l'instant où on se comporte correctement, on est porteur d'une part d'humanité".
"C'est le message de la Traversée de Paris, où le porteur de valise devient l'égal de l'artiste peintre", et aussi dans "la Grande Vadrouille, le peintre en bâtiment devient l'égal du chef d'orchestre prestigieux", ajoute M. Raimbourg.
André Robert Raimbourg, dit "Bourvil", est né en 1917 et décédé en 1970, à 53 ans seulement. Outre Dominique Raimbourg, il a eu un autre fils, Philippe, devenu professeur. Au cours de sa carrière, qui n'a véritablement commencé qu'en 1945, il connu des grands succès populaire, comme, outre "La Grande Vadrouille" ou "La traversée de Paris", "Le Corniaud" ou "Un drôle de paroissien".
Bourvil, selon son fils, avait "un goût aussi pour la fantaisie, pour voir derrière les situations les plus solennelles et parfois les plus tristes, le cocasse, mais à l'inverse, derrière les situations drôles, parfois le tragique; et cette capacité, il l'a gardée toute sa vie".
"C'est un homme qui a toujours travaillé, qui avait l'amour du travail (...) c'est un homme que j'ai vu répéter des textes des heures.."
Il était "comme un père ordinaire, mais c'est vrai que c'était un homme drôle, il aimait la rigolade, moi, je l'ai connu comme ça".
"Ce qui est un peu difficile, c'est de se forger une personnalité quand on a un père très célèbre; quand on est dans la jeunesse, c'est une situation un peu écrasante", ajoute le député, qui n'a jamais songé à devenir comédien. "C'était à mon avis infaisable de passer derrière une carrière de ce type-là".
Dominique Raimbourg a accepté de donner cet entretien, en ligne sur le site de France 3 Pays-de-la-Loire, pour accompagner la projection samedi soir, dans un cinéma de l'agglomération nantaise, de deux films de Jean-Pierre Mocky avec Bourvil, "Un drôle de paroissien" et "La cité de l'indicible peur" à laquelle il assistera avec le réalisateur.

liens

http://youtu.be/pFwFj6SIMLE Un jour un destin la rage de vaincre
http://youtu.be/WizGTZtjgvo?list=PLEF8C081A4ED6CC5E Ses plus belles chansons
http://youtu.be/VtXa14O0koQ Un drôle de paroissien film complet
http://youtu.be/TLj_5NQwE3s 1970 Un mois avant sa disparition
http://youtu.be/C8cq31UOTPc De l'autre côté du miroir avec Annie cordy
http://youtu.be/ifWCyhBkAlk La bonne planque Bourvil au théâtre
http://youtu.be/9CwP_5ziEn4 Dernier interview
http://youtu.be/4A6Wce5YiSw L'eau ferrugineuse
http://youtu.be/vpWMAQ2BVcc Le dernier jour de tournage du cercle rouge
http://youtu.be/I3H3vtzJbK4 La route fleurie Bourvil est Raphaël
http://youtu.be/oHhPUNEArhI C'est la vie de Bohème
http://youtu.be/l4v4abYRZaQ Avec Louis de Funès la pêche
http://youtu.be/DEmpMsUQeyI Le mur de l'Atlantique bande annonce
http://youtu.be/cD2qcN3R5hA Bourvil/de Funès
http://youtu.be/fYWGzUZcIr0 La traversée de Paris
http://youtu.be/7uuv8siquoA Scène du Corniaud
http://youtu.be/m-2thDZpjEo La grande Vadrouille annonce




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Posté le : 25/07/2014 19:10

Edité par Loriane sur 26-07-2014 23:14:35
Edité par Loriane sur 27-07-2014 11:25:03
Edité par Loriane sur 27-07-2014 15:11:35
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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