| A + A -
Connexion     
 + Créer un compte ?
Rejoignez notre cercle de poetes et d'auteurs anonymes. Lisez ou publiez en ligne
Afficher/Cacher la colonne
Accueil >> newbb >> Le 15 Août, fête de l'assomption [Les Forums - Le RDV des Copains]

Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes





Le 15 Août, fête de l'assomption
Administrateur
Inscrit:
14/12/2011 15:49
De Montpellier
Messages: 9501
Niveau : 63; EXP : 93
HP : 629 / 1573
MP : 3167 / 56493
Hors Ligne
Signification de la fête religieuse de l'assomption le 15 Aout


Le mot 'Assomption' provient du verbe latin ‘assumere’, qui signifie" prendre , enlever". L’Assomption de la Bienheureuse Vierge-Marie est une fête liturgique qui, dans l’Église catholique, se célèbre le 15 août. Dans le calendrier anglican la fête de l’Assomption a disparu en 1549 mais le 15 août est resté la fête principale de la Vierge Marie, sans référence à son Assomption. La date du 15 août serait celle de la consécration à Jérusalem de la première église dédiée à Marie, au Ve siècle.

Premières croyances

Depuis la nuit des temps, depuis que les hommes ont quitté les arbres pour se dressser debout dans la savane (env 250 000 ans) la divinité qui donnait sens à leur existence, la croyance qui les rassurait était la déesse-mère. Puis vers 4000 ans avant JC, au passage à la sédentarisation, les hommes ont cassés les statues de la déesse, on en trouve des quantités enfouies en terre, tête en bas, et sont alors nés sous l'impulsion des guerriers, les religions monothéistes essentiellement masculines. Malgré tout, en dépit de ce bouleversement la déesse-mère, comme une constante inneffaçable, apparaît dans chaque culture, dans chaque croyance elle perdure avec de simples variantes locales, de lieu, de langue ... mais le mythe de la vierge qui enfante dans une grotte, une étable, appartient à notre histoire humaine. Le mythe n'aest pas une fable, un conte, il apparaît comme l'expression d'une pensée symbolique, en relation avec la totalité du psychisme humain, l'histoire, et les préoccupations communes des hommes: "tout l'humain est engagé dans le mythe" dit Gaston Bachelard. La question du mythe constitue l'un des problèmes les plus complexes de l'anthropologie, en raison de ce "chaos théorique". écrit Claude Lévi-Strauss
Certains prétendent que chaque société exprime, dans ses mythes, des sentiments fondamentaux tels que l'amour, la haine ou la vengeance, qui sont communs à l'humanité tout entière. Pour d'autres, les mythes constituent des tentatives d'explication de phénomènes difficilement compréhensibles, astronomiques, météorologiques, etc. Quelle que soit la situation réelle, une dialectique qui gagne à tous coups trouvera le moyen d'atteindre à la signification.

L'Assomption de Marie
Cliquez pour afficher l


est un dogme de l'Église catholique romaine qui traduit la fin de la vie sur terre de celle qui a porté en son sein Jésus, le Fils de Dieu. Célébré chaque année le 15 Août, l'Assomption célèbre l’élévation de Marie au ciel.

Origine et signification religieuse de l'Assomption de Marie

Jésus ayant souffert la mort pour racheter le monde, Marie, dans le plan de la Providence, devait suivre son divin Fils et mourir. Mais, sa mort ne fut pas comme celle réservée à tous les autres humains car, vint pour elle l’heure de sa récompense, pour avoir acceptée d’être la mère du Sauveur, et pour avoir été fidèle à la parole de Dieu. Ainsi, La Vierge Marie ne connut aucune douleur, ni même la corruption du tombeau, la mort et fut enlevée au ciel avec son corps, elle ne monta pas comme son Fils au ciel. L’intérêt de l’Assomption de Marie pour les chrétiens, est la victoire de la vie sur la mort. Celle-ci est toutefois rendue possible et garantie grâce à la foi manifestée en la résurrection du Christ.

Autres fêtes de la Vierge Marie

1er janvier : Sainte Marie, Mère de Dieu
25 mars : Fête de l'Annonciation
31 mai : Visitation de la Vierge Marie
8 septembre : Nativité de la Vierge Marie
8 décembre : Immaculée Conception de la Vierge Marie

Proclamation du dogme

Le 1er novembre 1950, l'Assomption au ciel de la Vierge Marie fait l'objet d'un dogme catholique proclamé par le pape Pie XII dans la constitution apostolique Munificentissimus Deus. Ce document déclare que l'Assomption est un dogme divinement révélé. Il en précise la signification et le contenu dans ces termes : L'Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, une fois achevé le cours de sa vie terrestre a été assumée élevée corps et âme à la gloire céleste.Dès 1946, Pie XII avait demandé par lettre à l'épiscopat du monde entier s'il était souhaitable de procéder à la définition de ce dogme. La réponse ayant été affirmative, presque à l'unanimité, le pape se dispensa de réunir un concile et annonça qu'il confirmait de lui-même l'enseignement unanime du magistère ordinaire de l'Église et la croyance unanime du peuple chrétien .

Histoire de la date de l'Assomption de Marie

Au 6ème siècle, un empereur byzantin imposa en Orient, le 15 Août comme la fête de la Dormition, mort sans souffrance et montée au ciel avec le corps de la Vierge Marie pour la commémoration d’une église inaugurée et dédiée à la Vierge, le Sépulcre de Marie. Le pape Théodore l’impose en Occident parmi les fêtes obligatoires au 7ème siècle. Ensuite, le roi Louis XIII de France, donna une grande importance à cette fête en demandant à tous ses sujets d’effectuer une procession dans caque paroisse tous les 15 août afin d'avoir un héritier, un fils. L'engouement pour cette fête prit beaucoup d'ampleur car le vœu du roi fut exaucé l’année d’après. Depuis 1950, sous l’impulsion de Pie XII, le 15 août devint officiellement la fête maritale proclamant la croyance de l’Assomption de Marie. Actuellement, l'Assomption de Marie est célébrée tous les 15 août par les catholiques du monde entier.

Le Dogme vu par les théologiens

Les théologiens admettent pourtant que ce dogme n'a pas de base directe et formelle dans l'Écriture. Les textes qu'on pourrait invoquer, dans la Genèse, le Cantique des cantiques, l'Apocalypse, l'Évangile de Matthieu ou dans la Ire Épître aux Corinthiens ont tous un autre sens. La tradition des Pères ou des Docteurs est elle-même incertaine : les uns sont pour l'Assomption corporelle de Marie, d'autres sont contre, les autres — les plus nombreux — n'en disent rien.

Tout est issu, semble-t-il, de récits apocryphes Ve s., puis d'une fête de la Dormition, Orient, VIe s. ; Rome, VIIe s., qui célébrait la mort de Marie et qui, aux VIIIe et IXe siècles, se mit à célébrer son Assomption, c'est-à-dire son entrée au ciel, à l'instant même de sa mort et dans l'intégrité de sa personne, âme et corps unis, on notera qu'il n'est pas parlé de résurrection, car l'Assomption coïncide avec la mort elle-même ; on notera aussi qu'il s'agit d'assomption, non d'ascension, car assomption est un terme passif : Marie ne s'élève pas au ciel d'elle-même ; elle y est élevée, assumée.
L'idée d'un tel dogme a jailli du sentiment chrétien : la mère du Sauveur, la Pleine de grâce, l'Immaculée, n'avait pu connaître la pourriture du tombeau. Mais ce sont des raisonnements théologiques qui ont fortifié cette vue. Exemption du péché, maternité divine, virginité perpétuelle, participation hors de pair à l'œuvre rédemptrice, c'était là un ensemble d'attributs exceptionnels, privilégiés, avec lesquels un sort commun, une condition commune semblaient peu compatibles, le dogme atteste une certaine volonté de cohérence sur des points précis : si la mort, comme destruction ou décomposition, est le salaire du péché, Marie, qui échappe au péché, doit échapper aux conséquences de la mort physique ; si l'Homme-Dieu confère l'immortalité, il la confère par priorité à celle dont il est la chair de la chair, etc..
Isolée du reste de la dogmatique chrétienne, cette croyance apparaît toute mythique. Réintégrée dans la masse des données, elle prend un rang subalterne, mais prescrit par l'ordre total. En outre, elle manifeste ce qu'est, en religion, un travail de piété, une élaboration de représentations secondaires : l'intuition est d'abord affective, à base de respect et d'amour, indifférente aux catégories du réel ; puis elle se raisonne, elle se change en déduction du détail ; et parfois il faut vingt siècles pour que l'autorité sanctionne comme officielle une mise au point qui laisse voir sa double origine : mi-scolaire et mi-populaire.

Texte du Voeu de louis XIII

Consécration de La France au Coeur Immaculé de Marie
" A ces causes, nous avons déclaré et nous déclarons que, prenant la très sainte et très glorieuse Vierge Marie pour protectrice spéciale de notre royaume, nous lui consacrons particulièrement notre personne, notre Etat, notre couronne et nos sujets, et nous avertissons le sieur Archevêque de Paris, et néanmoins lui enjoignons que tous les ans, fête et jour de l'Assomption, il fasse faire, commémoration de notre présente déclaration à la grand'messe, qui se dira en son église cathédrale, et qu'après les vêpres dudit jour, il soit fait une procession en la dite église, à laquelle assisteront toutes les compagnies souveraines et les corps de ville, avec pareilles cérémonies que celles qui s'observent aux processions générales les plus solennelles; ce que nous voulons aussi être fait en toutes les églises, tant paroissiales que celles des monastères de la dite ville et faubourg, et en toutes les villes, bourgs et villages du dit diocèse de Paris. Exhortons pareillement les archevêques et évêques de notre royaume, et néanmoins leur enjoignons de faire célébrer la même solennité en leurs églises épiscopales, et autres de leurs diocèses entendant qu'à la dite cérémonie les cours de Parlement et autres compagnies souveraines, et les principaux officiers des villes y soient présents, et d'avertir tous les peuples d'avoir une dévotion particulière à la Vierge, d'implorer en ce jour sa protection afin que, sous une si puissante patronne, notre royaume soit à couvert de toutes les entreprises de nos ennemis, qu'il jouisse longtemps d'une bonne paix, que Dieu y soit servi et révéré si saintement que nous et nos sujets puissions arriver heureusement à la dernière fin pour laquelle nous avons tous été créés, car tel est notre plaisir."

Croyances et apparitions maritales

Il faut noter que les appartions divines sur terre, sont à plus de 90% des appartions maritales
Et donc nous constatons que le culte catholique de "la vierge" en tant que mère de Dieu est bien antérieur à l’avènement du christianisme. La quasi-totalité des enseignements et structures de l’Eglise catholique trouvent leur origine dans le paganisme.

Ainsi en est-il du culte voué à Marie qui constitue une part essentielle de la foi catholique. Ainsi, pour ceux qui ne le sauraient pas, le culte que l’on voue à la mère de Dieu, selon le dogme promulgué par Pie XII, avance même que Marie aurait été accueillie dans les Cieux en chair et en os. Or, en réfléchissant à la façon dont ce culte est né et à la personnalité de ses précurseurs, on découvrira des choses fort intéressantes. Jésus de Nazareth quant à lui n’a jamais parlé de Sa mère comme étant la mère de Dieu. Sa mère dans la chair, Marie, était une personne simple, modeste et soumise à la volonté de Dieu. Alors, comment expliquer ce passage du statut de simple femme à celui de mère de Dieu ? En creusant la question, on découvrira que le culte de la mère de Dieu trouve ses racines profondes dans l’antiquité païenne, et cela bien avant l’ère chrétienne.
Pour illustrer ce propos, rappelons que les déesses Isis, en Egypte, et Artemis, en Grèce, faisaient l’objet de la même adoration que celle que l’on voue à Marie aujourd’hui encore dans l’Eglise catholique. Toutes deux étaient même souvent qualifiées de reines des cieux, ou d’étoiles de mer, expressions que l’on retrouve communément dans des chants entonnés lors de pèlerinage en l’honneur de la vierge Marie. En Egypte comme en Grèce, ces déesses étaient souvent qualifiées de grandes mères des dieux. Dans ces conditions, ce n’est sans doute pas un hasard si le dogme faisant de Marie la Mère de Dieu, et non celle Jésus, fut ratifié en 431 après J-C, lors du concile d’Ephèse, cette ville étant alors un grand centre de culte voué à l’adoration de la déesse Diane considérée comme la Mère de Dieu. Il est donc clair que cette croyance, issue du paganisme, s’est infiltrée dans l’Eglise.

Il est intéressant également de se rappeler que Diane était la déesse de la chasse. Déesse de la chasse et mère de Dieu, voilà qui est pour le moins insolite.
On a donc transformé la mère de Jésus en un objet de culte païen et parfois de façon assez incroyable. Ainsi en est-il du culte à la vierge noire tel qu’il était par exemple pratiqué jusqu’au 20ème siècle à Altötting, lieu de pèlerinage situé en Bavière, dans le sud de l’Allemagne. La vierge noire d’Altötting était sensée posséder des pouvoirs de guérison ce qui lui conférait une grande popularité. Chaque année, les pèlerins affluaient en masse pour racler quelques éclats de cette statue en terre cuite qu’ils recueillaient précieusement avant de les réduire en poudre pour mieux les ingérer lors d’un repas. Cette coutume qui consiste à racler de petits morceaux de statue de la vierge est d’ailleurs décrite dans un ouvrage consacré aux remèdes médicaux d’inspiration religieuse. La vierge noire à racler de Altötting est l’une des plus célèbres, de même que ses copies reproduites à Einsiedeln, en Suisse, également très prisées des fidèles. Au cours des différentes étapes qui jalonnaient le pèlerinage, il était possible d’acheter de petites répliques de cette statue. On attribuait à ces dernières des vertus miraculeuses et curatives car la terre et le mortier qui servaient à les fabriquer provenaient d’une chapelle sainte et contenaient des particules de reliques pieuses. Bien entendu, le miracle ne pouvait s’opérer qu’avec les statuettes vendues au cloître même ou provenant de celui-ci ! Récapitulons : des fragments de reliques, donc de cadavres, étaient mélangés à la terre qui servait à fabriquer les statuettes de la vierge. On raclait ensuite les statues avant d’ajouter les résidus ainsi obtenus à son repas. En quelque sorte, ce sont donc ses aïeuls que l’on consommait ainsi et on pourrait considérer cela comme une forme de cannibalisme. Cette coutume relevant du paganisme, on a peine à croire qu’elle ait pu survivre avec la bénédiction de l’Eglise catholique. Le cloître en question, lui, a fait de bonnes affaires jusqu’au 20ème siècle ! Cet exemple nous permet de réaliser à quel point le paganisme s’insinue jusqu’au cœur même de l’Eglise catholique sans que nous n’en ayons conscience.

De telles pratiques n’ont évidemment rien à voir avec la religion et encore moins avec le christianisme, c’est-à-dire avec les enseignements du Nazaréen. Des dignitaires ecclésiastiques chercheront bien sûr à les expliquer voire à les excuser en prétendant qu’il s’agit là de croyances populaires ayant quelque peu dévié pour finalement s’apparenter à de la superstition. Mais, en vérité, il n’en est rien. De fait, à la base de ce culte à Marie on trouve le dogme édicté par l’Eglise qui en fait la Mère de Dieu. L’Eglise catholique la vénère en tant que vierge entourée d’une couronne d’étoiles en forme de demi-lune, ce qui est très proche de certaines représentations figurant la déesse égyptienne Isis.
La figure de Marie que l’Eglise catholique a récupérée pour l’élever au rang de Mère de Dieu, se situe donc dans la filiation directe des déesses égyptiennes, telles Isis, et d’autres icônes de la mythologie païenne comme Diane, Artémis ou encore Astarté, divinité phénicienne de la fertilité. Comme cela a déjà été dit plus haut, le dogme par lequel Marie a été élevée au statut de Mère de Dieu - faisant d’elle quasiment la déesse d’un culte de mystère - a été édicté à Ephèse, ville qui depuis des siècles entretenait un tel culte envers Diane. D’ailleurs, lors de la tenue du concile, une foule fanatique déambulait dans les rues d’Ephèse pour exiger que l’ancien culte de Diane, la Mère de Dieu, soit intégré au sein de l’enseignement catholique, ce qui était précisément en train de se passer.
Marie est donc femme et mère au-dessus de toutes les autres femmes et mères. Il est intéressant ici de faire le rapprochement avec le célibat des prêtres que l’on pourrait interpréter ainsi : le prêtre catholique n’a pas droit au mariage car il s’unirait alors à une simple femme. Or, celle qui lui est destinée est la femme au-dessus de toutes les femmes et la mère au-dessus de toutes les mères.
Ne faut-il pas y voir la racine psychologique profonde du célibat pratiqué dans l’Eglise catholique ? L’archétype de la Grande Mère s’est emparé du subconscient des hommes bien des millénaires avant que le christianisme ne voit le jour. Dès cette époque, le culte de la Grande Mère était l’apanage de prêtres à qui il était interdit de se marier. Ceux-ci, qui se considéraient comme les enfants de la Grande Mère, portaient des vêtements féminins.
Ici, il est intéressant de se demander pourquoi l’Eglise a éprouvé le besoin de reprendre à son compte le culte païen de la déesse mère ? C’est peut-être qu’après avoir fait de Dieu un être cruel, arbitraire et sanguinaire, qui punit Ses enfants et les envoie souffrir les feux de la damnation éternelle, il lui fallait compenser cette vision plutôt noire par une image réconfortante aux yeux des fidèles afin qu’ils ne restent pas dans la peur d’un dieu punissant et vengeur.

Croyance obligatoire

Ne pas croire à l’enfantement immaculé de Dieu par la vierge Marie voue à la damnation éternelle.
Les fidèles de l’église en sont-ils conscients ?
Celui qui n’admet pas le culte voué à Marie et donc refuse de la vénérer comme Mère de Dieu, mais qui, en revanche, la reconnaît et la respecte comme étant la mère de Jésus par la chair, est-il déjà voué à la damnation éternelle ?
La réponse ne fait aucun doute ainsi qu’on peut le lire dans un document officiel de l’Eglise ainsi rédigé :
Si quelqu’un ne confesse pas, selon les saints Pères, en un sens propre et véritable, Mère de Dieu la sainte, toujours vierge et immaculée Marie, puisque c’est en un sens propre et véritable Dieu Verbe lui-même, engendré de Dieu le Père avant tous les siècles, qu’elle a, dans les derniers temps, conçu du Saint-Esprit sans semence et enfanté sans corruption, sa virginité demeurant inaltérable aussi après l’enfantement, qu’il soit condamné.
Ce passage soulève la question suivante : Les protestants qui rejettent le culte à Marie sont-ils eux aussi voués à la damnation éternelle et donc perdus ? Et dans ce cas, pourquoi s’ingénier alors à faire des avances au Saint-Siège ?
A un moment où l’on parle tant d’œcuménisme, la question ne mérite-t’elle pas d’être posée ? On pourrait également se demander si les protestants ne se comportent pas en aveugles spirituels pour se laisser ainsi duper par les paroles douceureuses de l’Eglise catholique et quelles sont leurs réactions aux propos du Cardinal Meissner de Cologne qui affirme : Il n’y aura jamais d’œcuménicité avec les protestants.

Des vierges bien fécondes


Tonantzin la mexicaine
Cliquez pour afficher l
Statue anthropomorphe de Tonatzin (Churubusco, Museo Nacional de las Intervenciones


Tonantzin dans la mythologie aztèque est la représentation1 de une déesse mère, comme Tlaltecuhtli, elle est souvent représentée sous la forme d'un crapaud avalant un couteau sacrificiel en pierre.
D'autres titres et attributs semblent lui être liés : "déesse de la nourriture", "Grand-mère vénérée", "Serpent", en tant que déesse aztèque de la Terre. Elle apporta aussi le maïs "Mère du maïs". Elle est aussi appelée Chicomexochitl ou Chalchiuhcihuatl, ce qui veut dire "Sept Fleurs" ou "Femme à la Pierre précieuse", et invoquée lors de la fête de Xochilhuitl.
Dans le Mexique moderne, la basilique de Guadalupe est construite à l'emplacement de l'ancienne pyramide de Tonantzin. Des anthropologues pensent que "Notre-Dame de Guadalupe" est une christianisation de Tonantzin. En art et en littérature, Tonantzin est l'héroïne tragique de la bande dessinée Palomar de Gilbert Hernandez, qui gagne sa vie en vendant des limaces grillées babosas dans son village d'Amérique centrale. Elle est explicitement nommée d'après la déesse.

Krishna

Les similitudes entre la figure chrétienne et le Messie indien sont particulièrement nombreuses: Krishna fut engendré de la Vierge Devaki ("une qui est divine"). Il est appelé le Dieu-berger. Il est la deuxième personne de la trinité divine. Il fut persécuté par un tyran qui aurait commandé la mise à mort de milliers d'enfants en bas âge. Il fit des miracles et des merveilles. D'après certaines traditions il mourut attaché à un arbre. Il est monté aux cieux.

Mithra

L'histoire de Mithra, le "Dieu-Soleil" de Perse, précède le mythe chrétien d'au moins 600 ans. Mithra a les caractéristiques suivantes en commun avec le Christ: Mithra est né dans une grotte d'une vierge un 25 décembre. Il était considéré comme un grand sage et un maître qui voyageait beaucoup. Il était appelé "le bon berger". Il était considéré comme "la voie, la vérité et la lumière". Il était encore appelé "le rédempteur", "le sauveur", "le Messie". Il était associé au taureau. Son jour sacré était le dimanche, le "jour du Seigneur," des centaines d'années avant l'émergence du mythe du Christ. Il était particulièrement célébré autour de la période de l'année qui deviendra les fêtes de Pâques. Il avait 12 compagnons ou disciples. Il accomplissait des miracles. Il fut enterré dans un tombeau. Après trois jours il se leva. Sa résurrection était célébrée chaque année. Les paroles de la Cène sont empruntées à celle des sectateurs de Mithra.

Prométhée

On a affirmé que le Dieu Grec Prométhée venait d’'Egypte, mais son drame se situa en fait dans les montagnes du Caucase. Prométhée partage avec le Christ de nombreux points communs. Prométhée descendit du ciel comme un Dieu pour s’incarner en homme afin de sauver l’humanité. Il fut crucifié, souffrit et fut ressuscité. Il fut appelé le Verbe ou le Mot. Cinq siècles avant l’ère chrétienne, le célèbre poète Grec Eschyle écrivit Le Bond de Prométhée,

Pachamama

La Pachamama Terre-Mère, étroitement liée à la fertilité dans la cosmogonie andine, est la déesse-terre dans certaines cultures présentes essentiellement dans l'espace correspondant à l'ancien empire inca. La figure de Pachamama est particulièrement forte chez les peuples Aymara et Quechua. Elle constitue une déesse majeure de la culture pré-inca Tiwanaku en Bolivie.
Pachamama ne serait pas complète sans son illustre apprentie et amie Pichimimi.
La culture inca ne distingue pas l'espace et le temps ; l'espace-temps est appelé pacha , en quechua et en aymara. Le nom de Pachamama est intimement associé à ce concept. Les Incas réalisaient en l'honneur de Pachamama, des sacrifices de vigognes.
Avec l'arrivée des Espagnols, l'imposition du Christianisme et l'influence du métissage, la Pachamama a commencé à régresser et à être remplacée par l'image de la Vierge Marie.
Actuellement la tradition de l'offrande se maintient et se pratique toujours, principalement dans les communautés quechuas et aymaras, à travers une offrande appelée Challa ou Pago. La Terre-Mère est considérée comme un être vivant. Elle est à la base de tout : être vivants, végétaux, minéraux, textile, technologie, etc. Il convient donc de lui faire des cadeaux pour s'attirer ses bonnes grâces. Ainsi, on creuse un trou dans le sol, pour y déposer de la nourriture, de la bière et des feuilles de coca, à l'attention de Pachamama ou la Vierge Marie selon ses croyances.

Nu Wa
Cliquez pour afficher l

Nü Wa créa l’homme et répara le ciel
Depuis la mort de PAN GU, une déesse sans homme qui s’appella Nu wa s’occupa du monde. Un jour, elle se sentit solitaire, donc Nu wa créa l’homme par le sol et l’eau. Avec l’homme passionné, le monde fut plein de vitalité. A le voir, Nu wa fit satisfaite et dormit ! Le temps passa vite, la déesse s’éveilla et trouva un grand problème car l’homme était mort de vieillesse. Elle se sentit triste et décida qu’il fallait se marier et faire enfanter les gens.
Grace à cette gentille déesse , l’homme vécut bien sur la terre.
Mais une catastrophe terrible arriva ! Deux personne firent un combat acharné pour être empereur, dont les noms sont GONGGONG et ZHUANXU (extrait du livre sacré)
Nuwa en chinois simplifié : 女娲 ; chinois traditionnel : 女媧 ; pinyin : nǚwā, aussi transcrit Nügua est un personnage de la mythologie chinoise dont l’origine remonte à l’antiquité. Déesse créatrice, elle a façonné les premiers hommes avec de la glaise, leur a donné le pouvoir de procréer, a réparé le ciel brisé. On lui prête souvent un corps de serpent. Elle forme un couple avec son frère Fuxi. À partir des Tang, ils sont présentés comme les inventeurs des rites du mariage, dont elle est la patronne. Elle est également donneuse d’enfants.
Dans le Shiji qui relate l'histoire de la Chine depuis l’antiquité, Sima Qian des Han occidentaux ne mentionne pas Nuwa, qu’il remplace par un homme nommé Feng Lixi. Dans son complément du Shiji, Sima Zhen des Tang la fera réapparaitre, lui conservant avec son frère Fuxi le nom de famille Feng.
Le Traité des coutumes de Ying Shao Han inclus dans l’Encyclopédie impériale Taiping yulan des Song enrichit le mythe de la création : ayant fabriqué la première centaine d’humains, Nuwa, fatiguée, réfléchit à une solution plus efficace. Elle prit une corde, la trempa dans la boue et fouetta l’air ; les gouttes de boue se transformèrent en autant de personnes. Les premières, façonnées à la main, constituèrent la noblesse, et les autres le peuple.
Cliquez pour afficher l

Posté le : 15/08/2014 17:14
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant




[Recherche avancée]


Mes préférences



Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

Connexion
Identifiant :

Mot de passe :

Se souvenir de moi



Mot de passe perdu ?

Inscrivez-vous !
Partenaires
Sont en ligne
60 Personne(s) en ligne (29 Personne(s) connectée(s) sur Les Forums)

Utilisateur(s): 0
Invité(s): 60

Plus ...