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Charles 1er dernier empereur d'Autriche
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Le 17 août 1887 à Persenbeug en Autriche-Hongrie naît

Charles François Joseph de Habsbourg-Lorraine



(Karl Franz Josef von Habsburg-Lothringen) – Funchal Madère, il meurt, à 34 ans, le 1er avril 1922 à Funchal madère, au Portugal.a été, sous le nom de Charles Ier, le dernier empereur d'Autriche du 22 novembre 1916 au 12 novembre 1918 soit 1 an 11 mois et 21 jours, il est le dernier roi apostolique de Hongrie sous le nom de Charles IV . Károly et le dernier roi de Bohême, sous le nom de Charles III, du 22 novembre 1916 au 12 novembre 1918.Empereur d'Autriche 22 novembre 1916 – 12 novembre 1918, son prédécesseur est François-Joseph Ier, son Successeur dans la République d'Autriche est Karl Seitz, il est Roi de Hongrie, Couronné le 30 décembre 1916 à Budapest
Il est le fils aîné de l'archiduc Otto de Habsbourg-Lorraine et de Marie-Josèphe de Saxe.
L'Église catholique l'a déclaré bienheureux en 2004, il est fêté le 21 octobre. Le procès de béatification de son épouse Zita est en cours.


En Bref

Petit-neveu de l'empereur François-Joseph Ier, Charles Ier est le dernier Habsbourg à régner. Devenu archiduc héritier par suite de l'assassinat de son oncle François-Ferdinand en 1914, il monte sur le trône en pleine guerre mondiale en 1916. Armé de beaucoup de bonne volonté, il n'a pas les qualités nécessaires pour sortir la monarchie autrichienne de la situation inextricable où l'avait mise François-Joseph en déclarant la guerre. Charles Ie prend contact avec les puissances de l'Entente afin de conclure une paix séparée, sans avoir mis son allié allemand au courant. Clemenceau rompt les négociations, mais il est fort douteux que l'Allemagne aurait accepté cette trahison sans réagir. Charles Ier, à l'automne 1918, promulgue les réformes qui, cinquante ans plus tôt, auraient pu résoudre la question des nationalités en accordant l'autonomie à chaque groupe ethno-linguistique et en transformant la monarchie en une fédération danubienne. C'est trop tard ; quelques jours plus tard, Tchèques et Slaves du Sud constituent des gouvernements provisoires, tandis que Hongrois et Allemands d'Autriche forment des États autonomes à caractère républicain. Grâce à un armistice maladroitement négocié, la seule force de cohésion de la monarchie, son armée, se voit trahie ; des milliers de soldats sont faits prisonniers par les Italiens, tandis que les autres regagnent leurs foyers dans le plus grand désordre. C'est la dissolution de l'Autriche-Hongrie et le souverain, isolé à Schönbrunn, se retire le 12 novembre 1918 sans pourtant pour autant abdiquer formellement. En février 1919 il quitte le territoire autrichien, mais après le triomphe de la contre-révolution en Hongrie, il tente par deux fois de rentrer dans ce royaume sans roi en mars et en octobre 1921. Les deux fois il se heurte à l'opposition du régent Horthy et surtout des puissances membres de la Petite-Entente. Il meurt de tuberculose en exil, à Funchal, dans l'île de Madère, le 1er avril 1922.

Sa vie

L'archiduc François-Ferdinand Petit-neveu de l'empereur François-Joseph, il est à sa naissance cinquième dans l'ordre de succession au trône et a donc peu de chances de ceindre un jour la couronne.
Les morts de l'archiduc héritier Rodolphe en janvier 1889 sans descendance mâle puis de son grand-père l'archiduc Charles-Louis, frère cadet de l'empereur, en 1896 le rapprochent du trône mais surtout, en 1900, le mariage morganatique de son oncle, l'archiduc héritier François-Ferdinand dont les enfants seront non dynastes, puis la mort prématurée de son père l'archiduc Othon en 1906 fait de lui, à l'âge de 19 ans, l'héritier à terme de la double-monarchie.
Il devient selon la tradition familiale officier dans l'armée austro-hongroise.
L'archiduc Charles et l'archiduchesse Zita, le jour de leur mariage 21 octobre 1911
Le 21 octobre 1911, il épouse la princesse Zita de Bourbon-Parme 1892-1989 fille de Robert Ier, duc de Parme, dont le procès de béatification a été ouvert le 10 décembre 2009.
Il bénéficie de l'affection sincère du vieil empereur François-Joseph accablé par les deuils. Il est également très proche de sa mère et de la troisième épouse de son grand-père l'archiduchesse Marie-Thérèse de Bragance.
Il entretient de bonnes relations tant avec son grand-oncle l'Empereur qu'avec son oncle l'archiduc héritier, entre lesquels les relations sont souvent tendues. Il devient l'héritier du trône le 28 juin 1914 après l'assassinat de son oncle l'archiduc François-Ferdinand à Sarajevo. Il prend la succession de son grand-oncle à la mort de celui-ci le 22 novembre 1916.

Empereur et roi

Son couronnement comme roi de Hongrie a lieu à Budapest dès le 30 décembre 1916. Il n'a jamais été couronné empereur d'Autriche, ni roi de Bohème.
Dès son avènement le 22 novembre 1916, il restreint le train de vie de la cour et, sous l'influence de l'impératrice, engage des réformes sociales ce qui lui vaut la haine - et les calomnies - des nantis création du premier ministère des affaires sociales au monde.
Mais son principal objectif est de trouver les voies de la paix avec les Alliés et notamment la France. Il entame alors une négociation secrète, par l'intermédiaire de ses beaux-frères, les princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, avec le gouvernement français, sous les auspices de Jules Cambon, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, d'Aristide Briand, président du Conseil et du président de la République Raymond Poincaré.
Le 24 janvier 1917, les deux princes sont à Paris où ils ne rencontrent que Jules Cambon, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères.
À l'issue de cette entrevue, les deux frères rédigent ce qu'ils estimaient avoir ressenti comme étant le seuil en deçà duquel le gouvernement français n'entamerait aucune négociation.

Durant la guerre, l'empereur va tout faire pour épargner des vies et quelques-uns de ses officiers seront en désaccord avec cette politique. Ainsi, Charles ordonne de ne pas affecter aux postes dangereux les personnes dont la famille compte déjà deux morts ou les hommes qui sont pères de familles de plus de six enfants. L'Empereur fera tout son possible pour éviter les opérations coûteuses en vie et non nécessaires.
Il interdira également de bombarder des villes non stratégiques.

Le prince Sixte

Sur la base de cette note rédigée par les princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, l'Empereur Charles fait une proposition, par une apostille manuscrite, ajoutée à une note officielle franchement négative du gouvernement austro-hongrois. Selon cette apostille manuscrite, l'empereur Charles, émet les propositions suivantes :
il s'appliquera à faire admettre par son allié, l'Empire allemand, que les droits légitimes de la France sur l'Alsace-Lorraine soient rétablis dans leur totalité ;
il s'appliquera auprès de son allié, l'Empire Allemand, à ce que la Belgique soit rétablie dans sa souveraineté intégrale, y compris dans ses colonies ;
la monarchie austro-hongroise doit être maintenue dans le respect du statu quo de ses frontières ;
la discussion avec la Russie sur le problème de Constantinople n'est pas d'actualité, en raison de la révolution qui vient d'éclater à Petrograd.
On ne peut dire que ces propositions répondent aux attentes du gouvernement français car elles ne correspondent en fait qu'à une vue du prince Sixte de Bourbon-Parme. Ces propositions sont en particulier nettement en retrait par rapport à la note formulée quelques jours auparavant par le gouvernement français 10 janvier 1917 à l'intention du Président des États-Unis Wilson.
Les négociations commencées sous les auspices d'Aristide Briand, continuent avec Alexandre Ribot, nouveau président du Conseil, à la suite du renversement du Cabinet Briand.
Ribot ne croit pas à la sincérité des propositions de l'Empereur et pense que des engagements qui ne prennent que la forme d'apostilles manuscrites ne peuvent être pris au sérieux. En outre, désireux de respecter les propositions françaises de paix telles qu'elles avaient été formulées le 10 janvier 1917 - en particulier les engagements des Alliés envers l'Italie, que le point trois de la contre-proposition ne pouvait pas satisfaire - il fait en définitive répondre qu'il est hostile à la poursuite des entretiens hors d'une concertation préalable avec l'Italie.
Les dirigeants britanniques, sollicités également par les princes de Bourbon-Parme, répondent qu'ils comprennent l'attitude française ainsi que l'intransigeance italienne.

Le comte Czernin contribue à faire échouer la négociation

Cette négociation se termine par un scandale énorme au printemps 1918, suite aux rodomontades du comte Ottokar Czernin, ministre des affaires étrangères de l'Autriche-Hongrie, devant le conseil municipal de Vienne : le comte Czernin affirme devant cette assemblée que le président du conseil français Georges Clemenceau, s'est résigné à faire à l'Autriche-Hongrie des offres de négociations suite aux succès des offensives allemandes.
Face à cette déclaration, le sang du Tigre ne fait qu'un tour : Le Comte Czernin a menti, tonne-t-il, et, à l'appui de cette colère, il fait publier copie de la lettre autographe secrète du 24 mars 1917 où l'Empereur annonçait que
" si l'Allemagne refusait d'entrer dans la voie de la raison, il se verrait contraint d'abandonner son alliance pour faire une paix séparée avec l'Entente."
Cette déclaration met l'Empereur Charles dans une position intenable face à son allié allemand qui l'accuse de trahison, alors que Charles avait pris la précaution d'informer l'empereur Guillaume II qu'il avait engagé des pourparlers de paix, sans toutefois en révéler le contenu exact. L'état-major allemand met en place un plan d'invasion de l'Autriche et d'internement de son souverain. Il ne peut toutefois le mettre à exécution.
Ayant à faire face au problème des nationalités et en réponse aux propositions du président américain Wilson, notamment au quatorzième point sur le " Droit des Peuples à disposer d'eux-mêmes", Charles propose, en octobre 1918, la fédéralisation de l'Empire.
La résistance du gouvernement hongrois, présidé par le comte Istvan Tisza, à toute modification constitutionnelle du compromis imposée par la fédéralisation ne permet pas de réaliser ce programme en temps utile. Dans la proclamation
" À mes peuples " en octobre 1918, Charles l'impose, la Hongrie proclame ipso facto la fin de l'Autriche-Hongrie, en faisant sécession.

Derniers jours de l'Empire d'Autriche et du Royaume de Hongrie

Charles signe sa renonciation au trône plus précisément sa renonciation à la participation au gouvernement autrichien dans le salon chinois bleu du château de Schönbrunn, à midi le 11 novembre 1918, le même jour que l'armistice et fin de la Première Guerre mondiale, scellant ainsi la fin des plus de 600 ans de règne des Habsbourg sur l'Autriche.
Le 12 novembre 1918, la République est proclamée en Autriche après que Charles a accepté de soumettre au vote du Parlement autrichien la forme de l'État, sous la pression, et l’assurance des Chrétiens-sociaux qu'ils voteraient en faveur de la Monarchie5. Ils votèrent contre, de sorte que c'est bien une majorité des représentants du peuple autrichien qui, ce jour-là, permit l'instauration de la République.
Les royaumes et principautés slaves ont proclamé dès la fin octobre leur indépendance.
L'Empereur Charles refuse d'abdiquer, renonçant au pouvoir mais pas à son titre. Il se contente de signer un retrait momentané des affaires publiques le 12 novembre 1918, trois jours après l'empereur Allemand Guillaume II qui a trouvé refuge aux Pays-Bas.
Retiré tout d'abord, dès le 12 novembre 1918, au château d'Eckartsau, en Basse-Autriche, l'empereur Charles, suite aux pressions effectuées par le nouveau chancelier, Karl Renner, qui veut obtenir son abdication en due forme, est contraint de quitter son pays et de demander asile à la Suisse où demeure la mère de l'impératrice, la duchesse douairière de Parme Antonia de Bragance.
Il quitte ainsi l'Autriche en train avec sa famille le 23 mars 1919 sous la protection d'officiers britanniques.
Le long exil de la famille impériale commence par la Suisse tandis que les républiques qui ont succédé à la double-monarchie confisquent les biens de l'ex-famille impériale.
La Hongrie connait une révolution socialiste dirigée par le bolchevik Béla Kun 21 mars-1er août 1919.
Pendant ce temps, le démembrement de l'Autriche-Hongrie est officialisé par le Traité de Saint-Germain le 10 septembre 1919 et le Traité de Trianon le 4 juin 1920.
Sur la demande du pape Benoît XV qui redoute l'expansion du bolchevisme soviétique, l'ex-empereur et roi tente de remonter sur le trône de Hongrie en mars et en octobre 1921.
Le Régent Horthy, ancien officier de marine et proche du défunt empereur François-Joseph, refuse de lui remettre le pouvoir, prétextant que le retour d'un Habsbourg-Lorraine sur un trône ne serait jamais accepté par les Alliés et la Petite Entente qui avait menacé d'envahir la Hongrie.
Ne désirant pas être à l'origine d'une nouvelle guerre civile, Charles, forcé de se rendre, se constitue prisonnier. Remis à l'Angleterre, Charles et Zita, sur décision de la Conférence des Ambassadeurs, sont exilés sur l'île de Madère où le Portugal accepte de les accueillir.
Il arrive dans l'île le 19 novembre 1921 à bord d'un croiseur anglais et s'installe à Funchal dans la maison de vacances Quinta do Monte du banquier Rocha Machado.
Ayant contracté une bronchite le 9 mars, Charles est affaibli par les épreuves et le climat montagnard de cette île. Il meurt le 1er avril 1922 d'une pneumonie, dans la pauvreté8, veillé par l'impératrice enceinte de son huitième enfant, à l'âge de 34 ans et 7 mois quelques semaines après le pape Benoît XV.
Charles est enterré dans l'église Nossa Senhora do Monte sur les hauteurs de Funchal. Son cercueil est déposé dans une alcôve en dessous d'un grand crucifix. Son fils aîné, Othon Otto, âgé de dix ans, devient alors le chef de la maison de Habsbourg-Lorraine.

Béatification

Charles Ier a été béatifié à Rome, le 3 octobre 2004, par le pape Jean-Paul II. Les raisons de cette béatification tiennent à la fois aux tentatives que Charles fit pour trouver les voies de la paix en 1917, tant par la médiation de ses beaux-frères les princes Sixte et Xavier de Bourbon-Parme, que par son soutien apporté à la médiation du pape Benoît XV, et à ses vertus chrétiennes.
Il avait en effet placé sa vie sous le signe de l'Eucharistie et s'était engagé à suivre les enseignements du Christ dans sa vie privée et publique. Il sut également suivre l'enseignement social de l'Église et les premières mesures prises par lui, en tant que souverain, furent de supprimer le train de vie de la cour d'Autriche afin de pouvoir aider les pauvres sur ces économies, et d'adopter les réformes sociales nécessaires.
Il créa, sous l'influence de l'impératrice Zita, le premier ministère des affaires sociales au monde. Il fut en son temps appelé par l'Arbeiter Zeitung Le Journal des Travailleurs, l'Empereur du peuple, ce qui entraîna les moqueries de l'aristocratie.
Le processus de la béatification de l'empereur Charles a été entrepris dès 1923 un an après sa mort et le procès de béatification a été officiellement ouvert en 1949. Les pièces, documents et témoignages représentent plusieurs dizaines de milliers de pages. Le miracle reconnu lors du procès de béatification serait survenu en Amérique du Sud, à Curitiba, dans l’État brésilien du Paranà guérison soudaine d'un ulcère variqueux douloureux entraînant une incapacité de marcher d'une religieuse missionnaire, des Filles de la Charité de saint Vincent de Paul, originaire de Pologne. À l’unanimité, tant de la part des médecins que de celle des théologiens qui ont examiné son cas à Rome, cette guérison a été déclarée scientifiquement inexplicable.

Canonisation

Le 31 janvier 2008, un tribunal ecclésiastique reconnaît miraculeuse une guérison attribuée à l'intercession du bienheureux Charles d'Autriche, réalisée en Floride, aux États-Unis.
Aujourd'hui, le procès en canonisation de Charles d'Autriche est à l'étude et une relique du bienheureux souverain a été déposée en décembre 2013 en la basilique Saint-Epvre de Nancy.

Descendance

L'empereur et sa femme ont eu huit enfants :
Otto 1912-2011, archiduc d'Autriche, épouse en 1951 la princesse Régina de Saxe-Meiningen 1925-2010, dont postérité ;
Adélaïde 1914-1971 ;
Robert d'Autriche-Este 1915-1996, épouse la princesse Marguerite de Savoie-Aoste 1930-, dont postérité Lorenz d'Autriche-Este ;
Félix 1916-2011, épouse en 1952 la princesse Anne-Eugénie d'Arenberg 1925-1997, dont postérité ;
Charles-Louis 1918-2007, épouse en 1950 la princesse Yolande de Ligne 1923-, dont postérité ;
Rodolphe 1919-2010, épouse la comtesse Xénia Czernichev-Bézobrazoff 1929-1968, dont postérité.
En 1971, il se remarie à la princesse Anne Gabrielle de Wrede 1940-, dont postérité ;
Charlotte 1921-1989, épouse Georges de Mecklembourg 1899-1962, sans postérité ;
Élisabeth, née posthume 21 mai 1922-1993, épouse le prince Heinrich de Liechtenstein 1916-1991, dont postérité.
Parmi les nombreux petits-enfants de Charles et Zita se trouve l'archiduc Carl-Christian, qui a épousé en 1982 la princesse Marie-Astrid de Luxembourg fille du couple grand-ducal et l'archiduc Lorenz, qui a épousé en 1984 la princesse Astrid de Belgique et a été titré en 1995 prince de Belgique par son beau-père le roi Albert II ses cinq enfants font partie de l'ordre de succession au trône belge.

Ascendance Ancêtres de Charles Ier d'Autriche

Citations

Jeune officier, il répliqua à un de ses supérieurs : «Au-dessus du règlement, il y a les lois de l'humanité
Ainsi que le rappelait le cardinal José Saraiva Martins en avril 2004 lors de la promulgation du décret reconnaissant un miracle dû à son intercession le jour de leur mariage, le jeune archiduc de 23 ans dit à son épouse : Maintenant nous devons nous conduire l'un l'autre au ciel .
Parlant à son épouse Zita la veille de son couronnement 1916 il dit en parlant du peuple et en faisant allusion à l'entrée du Christ à Jérusalem (Rameaux) :
Aujourd'hui ils m'acclament mais bientôt ils crieront et réclameront ma tête .
Il avait également dit à son fils Otto, lors de graves troubles révolutionnaires en Autriche : Renoncez à tout s'il le faut, mais ne renoncez jamais à la Lorraine . Fidèlement, durant leur long exil, l'archiduc et sa mère l'impératrice Zita portèrent le titre de duc et duchesse de Bar.
Dans une de ses lettres au pape Benoît XV 28 février 1919, il dit Dans les épreuves que la Divine Providence m'a envoyées, j'ai conservé le sentiment d'avoir toujours fait mon devoir et de n'avoir voulu en toute chose que le bonheur de mes sujets, de même que la plus grande gloire de Dieu et le triomphe de notre Sainte Mère l'Eglise .
Jean-Paul II aura ces mots à l'égard de l'Empereur :
" Il était un homme d'une intégrité morale certaine et d'une foi solide, qui a toujours cherché le mieux pour ses peuples, et dans ses actes de gouvernement s'est conformé à la doctrine sociale de l'Église. Il a entretenu les idéaux de justice et de paix avec un appel constant à la sainteté. Il était un chrétien, un père, un mari, un monarque exemplaire."

Liens

http://youtu.be/4QnV_d3dII4 Charles 1
http://youtu.be/YTO31dkDQv8?list=PLLV ... 31-hWFzH_CNLbhdVoclkW6V53 Charles 1 d'Autriche
http://youtu.be/9IrBP_g4sjk Entretien avec le fils de Charles 1
http://youtu.be/bIDuKIc-u3c Zita princesse servante
http://youtu.be/3wFVw4gmAnI?list=PLrZ ... Ue9_NrQwpaeaDgSegnYX5_yNU Cérémonies commémoratives

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Posté le : 15/08/2014 18:34

Edité par Loriane sur 16-08-2014 19:58:34
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Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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