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Arthur Nikisch
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Le 12 octobre 1855 à Lébény-Szentmiklós-Autriche-Hongrie naît

Arthur Nikisch


est un chef d'orchestre, violoniste et pédagogue hongrois, Chef d'orchestre, violoniste, dans l'Orchestre symphonique de Boston, puis Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, et Orchestre philharmonique de Berlin, conservatoire de Leipzig, il a pour maîtres Felix Otto Dessoff, Johann von Herbeck, Josef Hellmesberger II, il meurt à 66 ans, à Leipzig le 23 janvier 1922.


Parmi les grands chefs d'orchestre qui ont assuré la transition entre le XIXe et le XXe siècle, Arthur Nikisch est l'un des rares dont il soit encore possible d'apprécier les qualités car, à la veille de la Première Guerre mondiale, il a signé quelques enregistrements qui nous révèlent un musicien passionné, instinctif et méticuleux. La beauté du son était l'élément primordial de ses interprétations et il l'obtenait de façon irrationnelle, ne sachant souvent pas lui-même comment il y parvenait. Sa gestique est restée célèbre et elle devait certainement évoquer quelque chose de concret pour les instrumentistes qui jouaient sous sa baguette

Vienne où il travaille le violon avec Hellmesberger, la composition avec Dessoff et le piano avec Schenner. Dès 1873, il fait partie de l'orchestre de la Cour où il joue sous les plus prestigieuses baguettes ; il participe également au concert inaugural du festival de Bayreuth en jouant la Neuvième Symphonie de Beethoven sous la direction de Wagner. En 1878, il débute comme chef des chœurs au théâtre de Leipzig où il nommé chef permanent un an plus tard. Il se montre le champion de toutes les musiques nouvelles, impose Wagner et Liszt, crée en 1884 la Septième Symphonie de Bruckner et donne leur chance à des compositeurs comme Goldmark, Götz, Goldschmidt ou Rubinstein en faisant jouer certains de leurs opéras que la postérité n'a pourtant pas retenus. Il dirige aussi les premières œuvres d'un tout jeune compositeur, Mahler, et laisse s'exprimer librement tous les courants nationalistes dont la musique de l'Europe centrale se fait l'écho. En 1889, il est appelé à la tête de l'orchestre symphonique de Boston et y reste jusqu'en 1893. De retour en Europe, il dirige pendant deux ans l'Opéra de Budapest puis, en 1895, il est nommé simultanément à la tête de l'orchestre du Gewandhaus de Leipzig et de la Philharmonie de Berlin où il succède à Bülow. Deux ans plus tard, il prend également la direction des concerts philharmoniques de Hambourg. Par la suite, il sera nommé directeur des études au conservatoire de Leipzig et chef d'orchestre au Stadttheater de cette même ville 1905-1906. Il s'éteindra le 22 janvier 1922 à Leipzig.
La carrière de Nikisch a servi de modèle à nombre de ses successeurs. Si la formation de chef lyrique était une base traditionnelle en Allemagne à cette époque et l'est encore aujourd'hui, les chefs d'orchestre respectaient un attachement quasi exclusif à l'orchestre ou au théâtre qui les employait. En menant une carrière de chef invité parallèlement aux nombreuses fonctions permanentes qu'il a occupées, Nikisch a ouvert la voie aux carrières itinérantes qui n'ont fait que se développer, la rapidité des déplacements aidant.

Sa vie

Il fait ses études musicales au conservatoire de Vienne où il apprend le violon, le piano et la composition avec comme professeurs Felix Otto Dessoff, Johann von Herbeck et Josef Hellmesberger II.

Dès l'année 1872 à Bayreuth, il participe comme violoniste à l'exécution historique, pour la pose de la première pierre du Festspielhaus de la Symphonie n° 9 de Beethoven sous la direction de Richard Wagner dont il sera un des héritiers spirituels de par sa vision expressionniste de la direction d'orchestre. Entre 1874 et 1877, il est premier violon à l'Opéra de Vienne.
Il joue sous la direction de compositeurs illustres, alors souvent chefs d'orchestre, tels que Johannes Brahms, Franz Liszt, Richard Wagner ou Giuseppe Verdi.

En 1877, il est nommé chef des chœurs à l'opéra de Leipzig. Un an plus tard, il est assistant à la direction de l'orchestre, puis premier chef de 1882 à 1889. En 1884, il donne en création la Symphonie n° 7 de Bruckner.
Entre 1889 et 1893, il dirige l'Orchestre symphonique de Boston. De retour en Europe, il prend en charge la direction musicale de l'opéra de Budapest jusqu'en 1895.

Berlin.

En 1895, il est appelé à conduire la destinée de deux des plus grands orchestres allemands : l'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig et l'Orchestre philharmonique de Berlin comme successeur de Hans von Bülow, fonctions qu'il conservera pendant plus d'un quart de siècle, jusqu'à sa mort en 1922.
Son successeur à la tête de l'Orchestre philharmonique de Berlin sera Wilhelm Furtwängler à qui il lègue un orchestre de très haute qualité artistique.
Il se consacre également à la pédagogie, directeur des études au conservatoire de Leipzig de 1902 à 1907.

Le chef itinérant

À l'aune des chefs d'aujourd'hui, il parcourt le monde avec de nombreux orchestres en Europe d'abord, principalement en Angleterre. En 1912, il dirige la tournée de l'Orchestre symphonique de Londres aux États-Unis, une première pour un orchestre européen, témoignage de son engagement pour une diffusion plus internationale de la musique.

Son art

Chef élégant au charisme inégalé, il est un peu abusivement considéré comme l'archétype du chef d'orchestre moderne : pourtant sa fine analyse des œuvres, le respect de l'esprit, démentent l'image de poseur que certains de ses contemporains lui ont collée.
Sa prodigieuse technique de la direction d'orchestre, avec une battue très simple, lui permettait d'obtenir de tous ses orchestres une sonorité pleine, chaleureuse, chantante jusqu'aux tréfonds de la partition.
Arthur Nikisch fut admiré par de nombreux chefs d'orchestre et son art eut un impact immense sur celui de Wilhelm Furtwängler. Ce dernier fut présenté à Nikisch en 1912 et eut toujours une admiration sans borne pour son aîné.
À la mort de Nikisch, c'est Wilhelm Furtwängler qui le remplaça, entre autres, au prestigieux Orchestre philharmonique de Berlin. Furtwängler se considéra toujours comme le fils spirituel de Nikisch. Madame Elisabeth Furtwängler, la femme du chef d'orchestre, raconta :
Furtwängler affirmait qu'il n'avait appris que d'Arthur Nikisch. Bien sûr, l'immense personnalité de Hans Pfitzner, son maître à Strasbourg, avait beaucoup compté, mais sur un autre plan. À ses yeux, parmi les chefs d'orchestres, nul autre qu'Arthur Nikisch n'était digne de considération.
"... De lui j'ai appris le son, la façon d'obtenir le son ".

Discographie

Ludwig van Beethoven, Symphonie n° 5, op.67 1913, premier enregistrement mondial de l'œuvre et premier enregistrement d'une symphonie dans son intégralité, avec l'Orchestre philharmonique de Berlin. Dans le domaine public, disponible chez de nombreux éditeurs.
Ludwig van Beethoven, ouverture d'Egmont London Symphony Orchestra, 1914
Wolfgang Amadeus Mozart, ouverture des Noces de Figaro London Symphony Orchestra, 1914
Carl Maria von Weber, ouverture du Freischütz et d'Oberon London Symphony Orchestra, 1914
Franz Liszt, Rhapsodie hongroise n°1 London Symphony Orchestra, 1914, et Berliner Philharmoniker, 1920
Hector Berlioz, Le Carnaval romain Berliner Philharmoniker, 1920
v · d · m
Arthur Nikisch
Précédé par Suivi par
Wilhelm Gericke
Directeur musical, Orchestre symphonique de Boston
1889–1893
Emil Paur
Carl Reinecke
Chef principal, Orchestre du Gewandhaus de Leipzig
1895–1922
Wilhelm Furtwängler
Richard Strauss
Directeur musical, Orchestre philharmonique de Berlin
1895–1922
Wilhelm Furtwängler
Edward Elgar
Chef principal, Orchestre symphonique de Londres
1912–1914
Thomas Beecham
Portail de la musique classique Portail de la Hongrie

Liens

http://youtu.be/Gn7Wk5w25oM Direction de la 5ème de Beethoven (très vieil enregistrement)
http://youtu.be/8vV7q0k91gc Direction du Mariage de figaro (très vieil enregistrement )


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Posté le : 11/10/2014 16:57
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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