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De Montpellier
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Le 16 novembre 1945 est crée l'UNESCO
L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture en anglais United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization, Unesco ou UNESCO institution spécialisée de l'Organisation des Nations unies. sigle de United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization, en français Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture Institution spécialisée de l'O.N.U., créée le 16 novembre 1945 à la suite de la réunion à Londres des représentants de 44 pays, en vue de la rédaction de son acte constitutif ratifié le 4 novembre 1946. L'Unesco a pour but, notamment, de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité internationales en resserrant par l'éducation, la science, la culture et la communication la collaboration entre nations afin d'assurer le respect des droits de l'homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion. Singapour s'est retiré de l'Unesco en 1985. Les États-Unis ont délaissé l'organisation de 1984 à 2003, la Grande-Bretagne de 1985 à 1997. Le siège de l'Unesco, à Paris, est un ensemble de cinq bâtiments construits entre 1955 et 1970 par B. Zehrfuss (en collaborationavec M. Breuer et P. L. Nervi pour les deux premiers. À leur décoration ont participé Picasso, Miró et Artigas, Arp, Moore, Calder, Bazaine, Tamavo, Soto, etc., ainsi que Noguchi jardin japonais et Burle Marx patios-jardins..
Rôle
Elle a pour objectif selon son acte constitutif de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations unies reconnaît à tous les peuples. Le siège de l'Unesco est situé à Paris France, au 7/9 place de Fontenoy, dans le 7e arrondissement. Sont rattachés au siège plus de cinquante bureaux, plusieurs instituts et centres dans le monde entier, comme l’Institut de statistique à Montréal ou le Bureau international d'éducation à Genève. L'Organisation compte 195 États membres en 2014. L'Unesco poursuit son action à travers cinq grands programmes : l’éducation, les sciences exactes, naturelles, sociales et humaines, la culture, la communication et l’information. Des périodiques spécialisés sont publiés comme le Bulletin du droit d’auteur, Perspectives pédagogie, la Revue internationale des sciences sociales, Museum muséographie. L'Unesco anime la Décennie internationale pour la promotion d’une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde 2001-2010 proclamée par l’ONU en 1999.
Éducation
Les missions pour l’éducation de l’Unesco sont : conduire au niveau international l’édification de structures permettant à toutes les populations d’accéder à l’éducation ; offrir une expertise et encourager les partenariats afin de renforcer le leadership de l’éducation au niveau national ainsi que la capacité des pays à offrir une éducation de qualité à tous ; l’Unesco pousse les États et la communauté internationale à accélérer la marche du progrès vers la réalisation de ces objectifs ; l’organisation facilite la mise en place de partenariats et mesure les progrès accomplis.
Sciences naturelles
L'Unesco abrite la Commission océanographique intergouvernementale, organe de coordination scientifique. Dans le cadre du programme MAB Man and Biosphere a établi un réseau de réserves de biosphères qui se propose de protéger la nature, tout en préservant l’activité humaine sur toute la planète.
Sciences humaines et sociales
En agissant dans l’un des cinq secteurs spécialisés de l’Unesco : éducation, sciences naturelles, sciences sociales et humaines, culture ainsi que communication et information , la mission est de faire avancer les connaissances, les normes et la coopération intellectuelle afin de faciliter les transformations sociales porteuses des valeurs universelles de justice, de liberté et de dignité humaine.
Culture
Logo du Patrimoine mondial de l'Unesco. La collection Unesco d'œuvres représentatives est un projet de traduction de l'Unesco qui a été actif de 1948 à 2005. L'Unesco est connue depuis 1972 pour sa liste du patrimoine mondial pour le patrimoine matériel, culturel et naturel. Une liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité existe également depuis 2001. L'Unesco a aussi adopté la Déclaration universelle de l'Unesco sur la diversité culturelle en 2001 pour promouvoir la diversité culturelle. La Bibliothèque numérique mondiale est une bibliothèque numérique lancée par l'Unesco et la Bibliothèque du Congrès des États-Unis opérationnelle depuis le 21 avril 2009.
Communication et information
L'Unesco a également créé en 1992 le programme Mémoire du monde, visant à sensibiliser la communauté internationale à la richesse du patrimoine documentaire, à la nécessité d’assurer sa conservation pour les générations futures et à le rendre accessible à un large public. Il s’est doté pour cela d’un Registre mondial, liste des éléments du patrimoine documentaire identifiés par le Comité consultatif international CCI et approuvés par le directeur général de l'Unesco. L'Unesco est par ailleurs, à l’origine de la création, en mai 1994, conjointement avec l’Université du Québec à Montréal, du réseau Orbicom, réseau mondial associant des universitaires et des professionnels de la communication et des médias, ayant pour objet de stimuler l’échange d’informations et le développement de projets conjoints, afin d’examiner comment ce domaine en constante évolution peut contribuer à promouvoir la démocratie et un développement durable. Situé au carrefour de l’enseignement, de la recherche et des pratiques professionnelles, il s’est fixé pour mission première de développer et promouvoir le partage de savoir et d’expertise en communication par l’éducation, la recherche et l’action concrète. Reliant les spécialistes à travers le monde qui travaillent dans différents secteurs des communications, et soutenu par des institutions internationales, des médias, des gouvernements et des entreprises, il s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de la communication de l'Unesco, adoptée à l’unanimité lors de la Conférence générale de 1989.
Historique
L'Unesco et son mandat pour la coopération intellectuelle sur le plan international ont leurs racines dans la décision de la Société des Nations du 21 septembre 1921 d'élire une commission chargée d'étudier la question. Cette Commission internationale de coopération intellectuelle CICI, située à Genève, a été créée le 4 janvier 1922 comme un organe consultatif composé de personnalités élues pour leurs compétences personnelles. L'Institut international de coopération intellectuelle IICI a été établi à Paris le 9 août 1925 comme l'agence exécutive de la CICI. Le 18 décembre 1925, le Bureau International d'Éducation BIE a commencé son action comme organisation non-gouvernementale au service du développement international dans le domaine éducatif. Néanmoins, le travail de ces prédécesseurs de l'Unesco, a été interrompu par la Seconde Guerre mondiale. À la suite des signatures de la Charte de l'Atlantique et de la Déclaration des Nations unies, la Conférence des Ministres alliés de l'éducation CAME a commencé à se réunir à Londres, du 16 novembre 1942 au 5 décembre 1945. Le 30 octobre 1943, la Chine, les États-Unis, le Royaume-Uni et l’URSS ont exprimé la nécessité d'une organisation internationale dans la Déclaration de Moscou. Cela a été suivi par les propositions du 9 octobre 1944 lors de la Conférence de Dumbarton Oaks. À partir de la proposition de la CAME et conformément aux recommandations de la Conférence de San-Francisco, tenu entre avril-juin 1945, la Conférence des Nations unies pour l'établissement d'une organisation éducative et culturelle ECO/CONF a été convoquée à Londres du 1er au 16 novembre 1945. Elle a rassemblé les représentants de 44 états. Pendant l'ECO/CONF, l'Acte constitutif de l'Unesco a été introduit et signé par 37 états, et une Commission préparatoire a été également établie. La Commission préparatoire a effectué son travail du 16 novembre 1945 au 4 novembre 1945 - jour où l'Acte constitutif entra en vigueur avec le dépôt de la vingtième ratification d'un état membre. Tenue entre le 19 novembre et le 10 décembre 1946, la première Conférence générale a élu le docteur Julian Huxley au poste de Directeur général de l'Organisation. En novembre 1954, la Conférence générale a amendé l'Acte constitutif de l'Organisation en décidant que les membres du Conseil devraient désormais représenter des gouvernements de leur état. Ce changement de gouvernance a distingué l'Unesco de son précurseur, la CICI compte tenu de la collaboration des États dans les domaines de compétence de l’Unesco. À mesure que les États membres coopéraient pour réaliser le mandat de l'Unesco, des évènements historique et politique ont influencé les activités de l'Organisation, notamment lors les périodes de la guerre froide, de la décolonisation, et de la dissolution de l’URSS. Parmi les réalisations notables de l'Organisation, on peut citer son travail de lutte contre le racisme. Ainsi, les déclarations autour de la question raciale, notamment celle des anthropologues datant de 1950, parmi lesquels figure Claude Lévi-Strauss et la Déclaration sur la race et les préjugés raciaux de 1978. Estimant quelques publications de l'Unesco comme une ingérence dans les problèmes raciaux du pays, la République d'Afrique du Sud a quitté l'Organisation en 1956, avant de revenir, sous la direction de Nelson Mandela, en 1994. Le projet de l'éducation de base dans la vallée de Marbial en Haïti est un exemple du travail que l'Unesco mène à ses débuts dans le secteur de l'éducation. Amorcé en 1947, ce projet a été suivi par les missions d'experts dans d'autres pays, comme l'Afghanistan en 1949. En 1948, l'Unesco a proposé aux États membres d'instituer un enseignement primaire obligatoire, gratuit et universel. En 1990, la Conférence mondiale sur l'éducation pour tous, à Jomtien en Thaïlande, a lancé un mouvement global afin de fournir une éducation de base pour tous, enfants, jeunes et adultes. Dix ans plus tard, lors du Forum mondial sur l'éducation à Dakar, les gouvernements se fixent jusqu'à 2015 pour s'engager à l'éducation de base pour tous. Dans le domaine de la culture, l'Unesco à ses débuts a lancé la Campagne de Nubie en 1960. Le but de cette Campagne était de déplacer le Temple Abou Simbel pour le sauver des eaux montantes du Nil après la construction du barrage d'Aswan. Pendant cette Campagne de 20 ans, 22 monuments et complexes architecturaux ont été déplacés. Elle était la première campagne, et la plus importante, d’une longue série, parmi lesquelles celles de Moenjodaro Pakistan, Fès Maroc, Katmandou Népal, Borobudur Indonésie et l’Acropole d’Athènes Grèce. Le travail de l'Unesco dans le domaine du patrimoine a abouti à l'adoption en 1972 de la Convention pour la protection du patrimoine mondial, culturel et naturel. Le Comité du patrimoine mondial est créé en 1976 et les premiers sites sont inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en 1978. Depuis lors, quelque instruments juridiques internationaux ont été adoptés par les États membres de l'Unesco en 2003 Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel, et en 200, Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. En décembre 1951, une réunion intergouvernementale qui s'est tenue à l'Unesco, a mené à la création du Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire CERN. Le CERN a notamment permis la création en 1989 du World Wide Web. Dans le domaine des sciences naturelles, l'Unesco a initié très tôt un projet majeur concernant la zone aride. En 1968, l'Unesco organisa la première conférence intergouvernementale visant à la réconciliation de l'environnement et du développement, questions toujours d'actualité dans le domaine du développement durable. Le principal résultat de la conférence a été la création du Programme sur l'homme et la biosphère. Dans le domaine de la communication, la libre circulation de l'information reste une priorité de l'Unesco depuis ses débuts. Lors de l’immédiat après-guerre, les activités de l'Unesco ont été concentrées sur la reconstitution et les besoins des moyens de communication de masse partout dans le monde. L'Unesco a commencé à organiser la formation et l'éducation pour les journalistes à partir des années 1950. Afin de répondre aux exigences d'un Nouvel ordre mondial de l’information et de la communication à la fin des années 1970, Unesco a établi la Commission internationale d'étude des problèmes de la communication qui a abouti au rapport MacBride, du nom du Président de la Commission et lauréat du Prix Nobel de la paix Seán MacBride. Après ce rapport, l’Unesco a introduit les programmes La Société de l'information pour tous et Vers les sociétés du savoi, en anticipant les questions des Sommets mondiaux sur la société de l'information, Genève, 2003 et Tunis, 2005. En 2011, la Palestine est devenue un membre de l’Unesco faisant suite au vote avec 107 États Membres pour et 14 contre. Des lois passées aux États-Unis en 1990 et 1994 stipulent qu'ils ne peuvent contribuer financièrement à des organisations des Nations-Unies qui reconnaissent la Palestine comme État membre. En conséquence, il retire son financement, qui représente environ 22 % du budget de l'Unesco. Israël a également réagi à l'admission de la Palestine à l'Unesco par le gel des paiements d'Israël à l'Unesco et en imposant des sanctions à l'Autorité palestinienne, affirmant que l'admission de la Palestine pourrait être préjudiciable "aux pourparlers potentiels de paix ". Le budget est donc passé de 653 à 507 millions de dollars américains.
Sièges
1946-1958 : hôtel Majestic 16e arrondissement de Paris. Depuis 1958 : maison de l'Unesco 7e arrondissement de Paris.
États fondateurs
L'Unesco a été fondé par vingt-et-un États, signataires de l'Acte constitutif en 1946 :
Afrique du Sud Arabie saoudite Australie Brésil Canada Chine Danemark Égypte États-Unis Arménie France Grèce Inde Liban Mexique Norvège Nouvelle-Zélande République dominicaine Royaume-Uni Tchécoslovaquie Turquie
Crise d'identité et de vocation
Depuis l’élection de son directeur général en 1999, et surtout depuis le retour des États-Unis au sein de l’organisation en 2003, l'Unesco s’est engagée dans un plan sévère de réduction des dépenses, assorti d’une réforme de sa stratégie : furent ainsi décidés le non-renouvellement de nombreux postes subalternes, la suppression du magazine généraliste Le Courrier de l'Unesco, l’abandon des activités en faveur des logiciels open source, la réduction nette du budget général au profit de programmes désormais financés, et donc aussi pilotés ou gérés, par des États membres ou des entreprises commerciales, dont Microsoft et L'Oréal. Pour tenir un budget en baisse depuis l'arrêt de la contribution américaine en 2011, quelque 300 personnes risquent de perdre leur emploi en 2013. L'agence onusienne employait en 2012 1 200 personnes au siège installé à Paris et 900 à travers le monde.
Liste des directeurs généraux
Julian Huxley, 1946–1948 Jaime Torres Bodet, 1948–1952 John Wilkinson Taylor, 1952–1953 Luther Evans, 1953–1958 Vittorino Veronese, 1958–1961 René Maheu, 1961–1974 Amadou-Mahtar M'Bow, 1974–1987 Federico Mayor Zaragoza, 1987–1999 Kōichirō Matsuura, 1999–2009 Irina Bokova, depuis le 15 novembre 2009
Composition Au 23 novembre 2011, l’Unesco compte 195 États membres, ainsi que huit membres associés :
Membres : Afghanistan (04/05/1948) Afrique du Sud (12/12/1994) Albanie (16/10/1958) Algérie (15/10/1962) Allemagne (11/07/1951) Andorre (20/10/1993) Angola (11/03/1977) Antigua-et-Barbuda (15/07/1982) Arabie saoudite (04/11/1946) Argentine (15/09/1948) Arménie (09/06/1992) Australie (04/11/1946) Autriche (13/08/1948) Azerbaïdjan (03/06/1992) Bahamas (23/04/1981) Bahreïn (18/01/1972) Bangladesh (27/10/1972) Barbade (24/10/1968) Belgique (29/11/1946) Belize (10/05/1982) Bénin (18/10/1960) Bhoutan (13/04/1982) Biélorussie (12/05/1954) Birmanie (27/06/1949) Bolivie (13/11/1946) Bosnie-Herzégovine (02/06/1993) Botswana (16/01/1980) Brésil (04/11/1946) Brunei (17/03/2005) Bulgarie (17/05/1956) Burkina Faso (14/11/1960) Burundi (16/11/1962) Cambodge (03/07/1951) Cameroun (11/11/1960) Canada (04/11/1946) Cap-Vert (15/02/1978) Chili (07/07/1953) Chine (04/11/1946) Chypre (06/02/1961) Colombie (31/07/1947) Comores (22/03/1977) Corée du Nord (18/10/1974) Corée du Sud (14/06/1950) Costa Rica (19/05/1950) Côte d'Ivoire (27/10/1960) Croatie (01/06/1992) Cuba (29/08/1947) Danemark (04/11/1946) Djibouti (31/08/1989) Dominique (09/01/1979) Égypte (04/11/1946) Émirats arabes unis (20/04/1972) Équateur (22/01/1947) Érythrée (02/09/1993) Espagne (30/01/1953) Estonie (14/10/1991) États-Unis (01/10/2003) Éthiopie (01/07/1955) Fidji (17/07/1983) Finlande (10/10/1956) France (04/11/1946) Gabon (16/11/1960) Gambie (01/08/1973) Géorgie (07/10/1992) Ghana (11/04/1958) Grèce (04/11/1946) Grenade (17/02/1975) Guatemala (02/01/1950) Guinée (02/02/1960) Guinée équatoriale (29/11/1979) Guinée-Bissau (01/11/1974) Guyana (21/03/1967) Haïti (18/11/1946) Honduras (16/12/1947) Hongrie (14/09/1948) Îles Cook (25/10/1989) Inde (04/11/1946) Indonésie (27/05/1950) Iran (06/09/1948) Irak (21/10/1948) Irlande (03/10/1961) Islande (08/06/1964) Israël (16/09/1949) Italie (27/01/1948) Jamaïque (07/11/1962) Japon (02/07/1951) Jordanie (14/06/1950) Kazakhstan (22/05/1992) Kenya (07/04/1964) Kirghizistan (02/06/1992) Kiribati (24/10/1989) Koweït (18/11/1960) Laos (09/07/1951) Lesotho (29/09/1967) Lettonie (14/10/1991) Liban (04/11/1946) Liberia (06/03/1947) Libye (27/06/1953) Lituanie (07/10/1991) Luxembourg (27/10/1947) Macédoine (28/06/1993) Madagascar (10/11/1960) Malaisie (16/06/1958) Malawi (27/10/1964) Maldives (18/07/1980) Mali (07/11/1960) Malte (10/02/1965) Maroc (07/11/1956) Îles Marshall (30/06/1995) Maurice (25/10/1968) Mauritanie (10/01/1962) Mexique (04/11/1946) Micronésie (19/10/1999) Moldavie (27/05/1992) Monaco (06/07/1949) Mongolie (01/11/1962) Monténégro (01/03/2007) Mozambique (11/10/1976) Namibie (02/11/1978) Nauru (17/10/1996) Népal (01/05/1953) Nicaragua (22/02/1952) Niger (10/11/1960) Nigeria (14/11/1960) Niue (26/10/1993) Norvège (04/11/1946) Nouvelle-Zélande (04/11/1946) Oman (10/02/1972) Ouganda (09/11/1962) Ouzbékistan (26/10/1993) Pakistan (14/09/1949) Palaos (20/09/1999) Palestine (23/11/2011) Panama (10/01/1950) Papouasie-Nouvelle-Guinée (04/10/1976) Paraguay (20/06/1955) Pays-Bas (01/01/1947) Pérou (21/11/1946) Philippines (21/11/1946) Pologne 06/11/1946) Portugal (11/09/1974) Qatar (27/01/1972) République centrafricaine (11/11/1960) République démocratique du Congo (25/11/1960) République du Congo (24/10/1960) République dominicaine (04/11/1946) République tchèque (22/02/1993) Roumanie (27/07/1956) Royaume-Uni (01/07/1997) Russie (21/04/1954) Rwanda (07/11/1962) Saint-Christophe-et-Niévès (26/10/1983) Sainte-Lucie (06/03/1980) Saint-Marin (12/11/1974) Saint-Vincent-et-les Grenadines (14/01/1983) Salomon (07/09/1993) Salvador (28/04/1948) Samoa (03/04/1981) Sao Tomé-et-Principe (22/01/1980) Sénégal (10/11/1960) Serbie (20/12/2000) Seychelles (18/10/1976) Sierra Leone (28/03/1962) Singapour (08/10/2007) Slovaquie (09/02/1993) Slovénie (27/05/1992) Somalie (15/11/1960) Soudan (26/11/1956) Soudan du Sud (27/10/2011) Sri Lanka (14/11/1949) Suède (23/01/1950) Suisse (28/01/1949) Suriname (16/07/1976) Swaziland 25/01/1978) Syrie (16/11/1946) Tadjikistan 06/04/1993) Tanzanie (06/03/1962) Tchad (19/12/1960) Thaïlande (01/01/1949) Timor oriental (05/06/2003) Togo (17/11/1960) Tonga (29/09/1980) Trinité-et-Tobago (02/11/1962) Tunisie (08/11/1956) Turkménistan (17/08/1993) Turquie (04/11/1946) Tuvalu (21/10/1991) Ukraine (05/12/1954) Uruguay (08/11/1947) Vanuatu (10/02/1994) Venezuela (25/11/1946) Viêt Nam (06/07/1951) Yémen (02/04/1962) Zambie (09/11/1964) Zimbabwe (22/09/1980)
Membres associés :
Aruba Îles Caïmans Curaçao Îles Féroé Îles Vierges britanniques Macao Saint-Martin Tokelau Le Saint-Siège possède un observateur permanent à la conférence générale et au Conseil exécutif en la personne de Mgr Francesco Follo.
Résultant du vote concernant l'adhésion de la Palestine à l'Unesco : Pour Contre Abstention Absent Non-membres, ne pouvant voter Le dernier membre à avoir rejoint l'organisation est la Palestine, acceptée au sein de l'Unesco en tant que membre titulaire le 23 novembre 2011. En réaction, les États-Unis décident de suspendre leur contribution financière, soit 1/5e du budget de l'organisation.
Fonctionnement
La Conférence générale, qui réunit les représentants de l’ensemble des États membres, siège tous les 2 ans les années impaires. Le directeur général est élu par la conférence générale pour un mandat de 4 ans renouvelable une fois depuis 2005. Le Conseil exécutif siège au moins 2 fois par an dans l’intervalle des sessions de la Conférence générale. Ses membres sont au nombre de 58, et sont élus par la Conférence générale pour un mandat de 4 ans. Ses effectifs sont d’environ 2 400 fonctionnaires internationaux dont un millier d’administrateurs.
Siège à Paris
Enseigne de l'Unesco. Le siège de l'Unesco à Paris, construit par les architectes Bernard Zehrfuss, Marcel Breuer et Pier Luigi Nervi, est représentatif du style architectural des années 1950. Il renferme des compositions murales de Picasso et de Miró en collaboration avec Artigas, Rufino Tamayo, Afro Basaldella et Roberto Matta ainsi qu’un stabile de Calder dans les jardins. Le jardin de la Paix d’Isamu Noguchi se visite lors de la journée parisienne portes ouvertes des jardins. Le site possède des œuvres d’art d'artistes renommés, comme Bazaine, Giacometti ?, Le Corbusier, Henry Moore, Takis, ou Tsereteli. Il y a aussi des points remarquables comme l’ange de Nagasaki, l’Espace de méditation de Tadao Ando, le Square de la Tolérance de Dani Karavan et le Globe symbolique d’Erik Reitzel, Totes les coses de Tapies, Guinovart, La Liberté : la paix le jour d'après d'Abelardo Espejo Tramblin. L'Unesco organise et parraine de nombreuses manifestations culturelles et scientifiques. En 1998, le Palais de l'Unesco à Paris a ainsi accueilli le 24e Congrès international des sciences administratives organisé par l'Institut français des sciences administratives sur le thème Le citoyen et l'administration.
Élections
Les élections 2009 pour le poste de directeur général ont eu lieu à Paris du 7 au 23 septembre. Huit candidats étaient en lice pour recueillir les votes de 58 pays votants. L'élection peut comporter jusqu'à cinq tours, selon que les candidats parviennent, ou non, à obtenir une majorité rapidement. L'élection 2009 est particulièrement controversée en raison des diatribes antisémites du candidat favori, le ministre égyptien de la Culture Farouk Hosni. En 2001, il avait déclaré que la culture israélienne était inhumaine et raciste, puis dénoncé l'infiltration des juifs dans les médias internationaux. En 2008, il avait répondu à un député islamiste au Parlement vouloir brûler les livres en hébreu dans les bibliothèques d'Égypte, s'il en trouvait. Des intellectuels, dont le prix Nobel de la paix et survivant d'Auschwitz Elie Wiesel, avaient alors condamné une candidature dangereuse, termes repris depuis par de nombreux journaux, comme le New York Times, la BBC et France. L'élection 2009 a finalement été remportée par la Bulgare Irina Bokova, par 31 voix contre 27 à Farouk Hosni. Élection confirmée le 15 octobre suivant par le vote de la Conférence générale.
ONG officielles de l’Unesco
L’Unesco entretient des relations avec 319 Organisations non gouvernementales ONG internationales. La plupart sont opérationnelles et une partie d’entre elles sont formelles.
Les relations opérationnelles sont réservées aux ONG très actives dans leur domaine, capables de mener des expertises et de canaliser les intérêts de leurs clients. Les demandes d’admission à l’Unesco pour des relations opérationnelles peuvent être adressées à tout moment au Directeur Général. Les relations formelles sont réservées aux ONG qui exercent un rôle soutenu de coopération en direction, et à partir de l’Unesco. L’admission pour une reconnaissance formelle n’est accordée qu’aux ONG internationales représentatives et qui agissent en tant qu’experts et représentent le plus largement leur domaine d’activité, grâce à une structure internationale étendue. Les relations formelles sont elles-mêmes sous-divisées en deux groupes, consultatif ou associatif, selon le rôle et la structure de l’ONG. Les instances du bureau exécutif de l’Unesco décident de l’admission à l’un ou l’autre groupe sur la base des recommandations du Directeur Général. Ces relations formelles sont établies pour des périodes de six ans renouvelables.
La forme d’affiliation la plus étroite à l’Unesco est l’ association formelle et dix ONG entrant dans cette catégorie ont leur bureau au siège même de l’Unesco55. Ce sont : l'Association internationale des universités AIU ; le Conseil international du cinéma, de la télévision et de la communication audiovisuelle CICT; le Conseil international des musées ICOM ; le Conseil international de la musique IMC ; le Conseil international de la philosophie et des sciences humaines CIPSH ; le Conseil international des sciences sociales (ISSC)60 ; la Fédération mondiale des associations, centres et clubs Unesco WFUCA ; l'Institut international du théâtre ITI ; le Conseil international des sciences de l'ingénieur et de la technologie ICET ; le Comité de coordination du service volontaire international CCSVI.
L'ONU sigle de Organisation des Nations unies
Cet article fait partie du dossier consacré à la guerre froide. Organisation internationale constituée par les États qui ont accepté de remplir les obligations prévues par la Charte des Nations unies en vue de sauvegarder la paix et la sécurité mondiales et d'instituer entre les nations une coopération économique, sociale et culturelle.
La création de l'ONU
L'organisation des Nations unies ONU est née officiellement le 24 octobre 1945, date officielle d'entrée en vigueur de la Charte des Nations unies, signée le 25 avril de la même année, à San Francisco, par la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, l'Union soviétique et 45 autres pays. À ces membres originaires s'ajoutait la Pologne, qui, absente à la conférence, signa le texte peu après. L'idée maîtresse qui présida à la création de l'Organisation des Nations unies était la préservation de la paix. Les nations fondatrices étaient alors engagées solidairement dans la lutte contre les forces de l'Axe Allemagne, Italie et Japon. Pour en savoir plus, voir l'article Charte des Nations unies.
Avant l'ONU, la SDN
Une autre institution intergouvernementale ayant les mêmes buts existait avant l'ONU : la Société des nations SDN, créée en 1919 par le traité de Versailles, et qui avait pour mission, après la Première Guerre mondiale, d'asseoir définitivement la paix entre les nations et de fournir des garanties réciproques d'indépendance politique et territoriale aux États, petits ou grands. Mais la SDN ne parvint à rassembler que les démocraties européennes et se limita rapidement à une simple association de ces dernières. Les États-Unis n'en firent jamais partie, en raison du refus du Sénat de ratifier le traité. L'entrée décisive, en 1933, de l'Union soviétique – qui fut exclue en 1939 après qu'elle eut attaqué la Finlande, campagnes de Finlande – coïncida avec le départ du Japon et de l'Allemagne. La SDN, dont on ne retient le plus souvent que la faiblesse ou l'inefficacité, réussit pourtant à introduire au sein de la communauté internationale l'idée d'une grande organisation intergouvernementale à vocation mondiale et à caractère égalitaire ; cette idée prit définitivement corps pendant la Seconde Guerre mondiale. Pour en savoir plus, voir les articles Seconde Guerre mondiale, Société des nations SDN.
Les étapes de la création de l"ONU
– 12 juin 1941 : Franklin Roosevelt et Winston Churchill, réunis à Londres au Saint James Palace, font la première déclaration interalliée, réclamant que fût fondée une organisation pour assurer la paix partout dans le monde. – 14 août 1941 : Roosevelt et Churchill se retrouvent en tête à tête, avant de faire une déclaration connue sous le nom de charte de l'Atlantique, dans laquelle ils s'engagent à appliquer des principes communs dans les politiques nationales des pays où leurs pays respectifs jouissent d'une influence : c'est le prélude à la décolonisation. Intégrée à la conférence de Washington de 1942, la charte de l'Atlantique devient ipso facto le programme de paix des Nations unies. – 1er janvier 1942 : Roosevelt utilise pour la première fois l'expression nations unies. Ce jour-là, ces nations unies au nombre de 26 s'engagent à poursuivre la lutte contre les forces de l'Axe, ensemble, jusqu'à leur défaite. – 20 octobre 1943 : alors que la guerre est à son paroxysme, l'Union soviétique, le Royaume-Uni, les États-Unis et la Chine affirment, dans leur Déclaration des quatre nations clôturant la conférence de Moscou, la nécessité d'établir, aussi tôt que possible, une organisation internationale fondée sur le principe de l'égalité souveraine entre tous les États pacifiques. – 28 novembre-1erdécembre 1943 : dans une déclaration signée à Moscou le 30 octobre 1943, l'URSS, le Royaume-Uni, les États-Unis et la Chine préconisent la création d'une organisation internationale chargée du maintien de la paix et de la sécurité. Cet objectif est réaffirmé à la conférence de Téhéran, le 1er décembre 1943. – 21 août-7 octobre 1944 : réunis à Dumbarton Oaks, près de Washington, les délégués de l'URSS, du Royaume-Uni, des États-Unis et de la Chine s'entendent pour établir la paix et la sécurité internationales. Cette conférence élabore le plan de l'Organisation des Nations unies et fixe les dispositions qui devaient assurer, du point de vue économique et social, les libertés essentielles de l'être humain. – 4-11 février 1945 : conférence de Yalta. Roosevelt, Staline et Churchill achèvent l'examen de ce projet et décident de convoquer une conférence internationale en vue de la création de l'Organisation. – 25 avril-26 juin 1945 : conférence de San Francisco. La conférence des Nations unies sur l'organisation internationale convoquée par les États-Unis, le Royaume-Uni, l'URSS et la Chine, regroupe 50 États. Elle adopte un traité multilatéral signé le 26 juin 1945 : la Charte de l'Organisation des Nations unies. La Pologne, non représentée à la conférence, signera la Charte plus tard, mais est néanmoins devenue l'un des 51 membres originels.
• Winston Churchill • conférence de San Francisco • conférence de Téhéran • conférence de Yalta • Franklin Roosevelt • plan de Dumbarton Oaks • Joseph Staline – 24 octobre 1945 : l'entrée en vigueur de la Charte de l'ONU, ratifiée par la Chine, les États-Unis , la France, le Royaume-Uni, l'URSS et la majorité des autres pays signataires, marque l'existence officielle de l'Organisation des Nations unies. États membres de l'Organisation des Nations Unies
La Charte de l'ONU
La Charte est l'instrument constitutif de l'Organisation des Nations unies. Elle fixe les droits et les obligations des États membres et établit les organes et les procédures. Elle comprend 111 articles regroupés en 19 chapitres auxquels se rajoute le statut de la Cour internationale de justice (CIJ). Le principe de base qui y est affirmé est l'égalité souveraine de tous les membres. Néanmoins, un droit de veto est reconnu de fait à chacun des cinq membres du Conseil de sécurité. Les buts et les principes de l'ONU, définis dans les premiers chapitres, sont les suivants : – le maintien de la paix et de la sécurité internationale ; – le développement des relations amicales entre les nations ; – la coopération internationale et le développement des droits fondamentaux de l'homme. À cet égard, la Déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale réunie à Paris le 10 décembre 1948, demeure le texte de référence. L'attachement aux libertés fondamentales, aussi bien de l'homme respect universel et effectif des droits de l'homme, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion que des peuples égalité des droits et droit à disposer d'eux-mêmes, est explicitement proclamé. Pour en savoir plus, voir les articles Charte des Nations unies, Déclaration universelle des droits de l'homme.
Siège de l'ONU
Créée par la Charte des Nations unies en 1945, l'Assemblée générale est le principal organe délibérant, directeur et représentatif de l'ONU. Elle est composée des représentants de tous les États membres, chacun d'entre eux disposant d'une voix. Diverses questions y sont débattues. Pour celles afférentes aux sujets de première importance – sécurité internationale, admission d'un État, budget – les décisions sont prises à la majorité des deux tiers. Sur les autres sujets, la majorité simple suffit. L'Assemblée tient chaque année une session ordinaire de septembre à décembre. Elle peut se réunir en session extraordinaire, convoquée par le Conseil de sécurité, par la majorité des États membres, ou par un seul État appuyé par une majorité des autres. Les décisions votées par l'Assemblée ne constituent aucune obligation juridique pour les gouvernements nationaux. Toutefois, l'interdépendance croissante des États et des continents, la médiatisation des événements de toute nature donnent aux résolutions adoptées un poids moral qui n'échappe pas à l'opinion publique mondiale. De plus, l'œuvre entreprise durant l'année par l'Organisation découle, en grande partie, des décisions prises par l'Assemblée générale.
Le Conseil de sécurité
Le Conseil de sécurité, à la fois organe exécutif et organe d'initiative, assume la responsabilité principale du maintien de la paix. Il est appelé à œuvrer « par voie de négociation, d'enquête, de médiation, de conciliation, d'arbitrage, de règlement judiciaire, de recours aux organismes ou accords régionaux. Une singularité le distingue des autres institutions, puisqu'il est le seul organe à prendre des décisions que les membres de l'Organisation sont tenus d'appliquer. Quinze membres siègent au Conseil de sécurité, dont cinq membres permanents : il s'agit de la Chine, des États-Unis, de la Fédération de Russie qui a succédé à l'Union soviétique, de la France et du Royaume-Uni. Les dix autres membres sont élus tous les deux ans par l'Assemblée générale, qui les choisit en fonction d'une répartition géographique et d'un dosage politique. La nécessité d'un élargissement du nombre de membres permanents pour une meilleure représentativité au Conseil de sécurité fait l'objet, depuis les années 1990, de longues et difficiles négociations. Pour en savoir plus, voir l'article Conseil de sécurité.
Le Conseil économique et social
Composé de 54 membres élus pour trois ans par l'Assemblée générale selon un critère de répartition géographique et disposant chacun d'une voix, le Conseil économique et social est l'instance où sont examinées les questions économiques et sociales internationales, et où sont réalisées les études et les rapports sur ces questions. Il convoque les conférences internationales sur les sujets de sa compétence. Il consulte 900 organisations non gouvernementales ONG, qui travaillent sur le terrain. Le Conseil s'emploie à faire respecter les droits de l'homme et les libertés fondamentales. Il agit par recommandations, les décisions sont prises à la majorité simple.
Le Conseil de tutelle
Le Conseil de tutelle se compose de représentants de 7 États membres et des 5 membres permanents du Conseil de sécurité. Il a pour tâche de surveiller l'administration des territoires placés sous le régime de la tutelle (chapitre XIII, articles 86 et suivants de la Charte de l'ONU. Ce régime a pour but de confier l'administration de territoires non autonomes à une autorité chargée de tutelle, et de faire en sorte que les gouvernements chargés de cette administration prennent les mesures qui conviennent pour préparer ces territoires à la réalisation des objectifs énoncés dans la Charte. Au cours des premières années d'existence de l'ONU, 11 territoires furent placés sous régime de tutelle. Ces territoires ont tous aujourd'hui accédé à l'indépendance ou se sont volontairement unis à un État pour constituer un pays indépendant. En 1994, le Conseil de sécurité a mis un terme à l'accord de tutelle régissant le dernier territoire – celui des îles du Pacifique (Palau), administré par les États-Unis – après que la population de ce territoire se fut prononcée pour son autonomie. Palau devint indépendant en 1994 et adhéra à l'ONU en tant que 185e État membre. Avec l'indépendance de Palau, dernier territoire sous tutelle des Nations unies, le régime de tutelle avait ainsi achevé sa mission historique, et le Conseil décida officiellement de suspendre ses activités à partir du 1er novembre 1994. Il demeure toutefois un organe de l'ONU à part entière.
La Cour internationale de justice CIJ
Créée en 1945, la Cour internationale de justice est l'organe juridictionnel des Nations unies. Elle applique, conformément à l'article 38 de son statut, partie intégrante de la Charte des Nations unies, les conventions internationales qui établissent les règles reconnues par les États nationaux en litige, mais aussi la coutume internationale acceptée comme le droit et les principes généraux de droit reconnus par les nations. Chaque membre de l'ONU est partie au statut de la Cour. Siégeant à La Haye, la Cour se compose de 15 magistrats élus indépendamment par l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité, pour une durée de 9 ans. La Cour siège en séance plénière, mais peut constituer des organes plus restreints, appelés chambres, à la demande des parties. Les délibérations sont secrètes et les arrêts sont pris à la majorité des juges présents. Pour en savoir plus, voir l'article Cour internationale de justice CIJ.
Le Secrétariat des Nations unies
Environ 7 500 personnes, appartenant à 170 pays, composent le Secrétariat, dont le siège est à New York. Ces fonctionnaires internationaux sont en principe indépendants de leur pays d'origine : au terme de l'article 100 de la Charte, les États membres s'engagent à reconnaître le caractère exclusivement international de l'activité du secrétaire général et du personnel du Secrétariat et à ne pas chercher à les influencer. Ces fonctionnaires sont choisis en fonction de leur compétence et selon un subtil dosage géographique. Ils sont nommés par le secrétaire général. Considéré comme la machine administrative de l'ONU, le Secrétariat se voue à des tâches multiples, touchant à l'administration des opérations du maintien de la paix, à la traduction de documents dans les langues officielles, à l'analyse des problèmes économiques et sociaux, enfin, à l'organisation des conférences internationales.
Le secrétaire général
Il est nommé par l'Assemblée, sur recommandation du Conseil de sécurité. La Charte ne précise pas la durée de ses fonctions, mais elle est habituellement de cinq ans. Le secrétaire général est rééligible. Décrit par la Charte comme « le plus haut fonctionnaire de l'Organisation », il en est de fait l'emblème. Il a pour mission d'attirer l'attention du Conseil de sécurité sur toute affaire qui, selon lui, pourrait mettre en danger la paix et la sécurité partout dans le monde. Mais la Charte lui demande également de remplir « toute autre fonction » dont il serait chargé par le Conseil de sécurité, l'Assemblée générale et les organes principaux de l'ONU. Dans les faits, il est le porte-parole de la communauté internationale, tout en étant au service des États membres. Il propose ses bons offices dans l'intérêt général, donc, par définition, en toute impartialité. Pour cela, il est amené tout naturellement à rencontrer les chefs d'État et dirigeants mondiaux. Chaque secrétaire général a défini sa mission dans le contexte des événements mondiaux de l'époque. Il est notable qu'aucun d'entre eux n'ait appartenu à une grande puissance. C'est que le choix du titulaire doit véritablement reposer sur un consensus. D'une part, une entente entre les deux organes souverains s'impose, car le secrétaire général étant nommé par l'Assemblée générale sur recommandation du Conseil de sécurité, il doit recueillir non seulement l'aval des grandes puissances mais aussi l'assentiment des pays du Sud. Le plus haut fonctionnaire de l'Organisation ne s'est pas cantonné à la place que lui avaient assignée les fondateurs de l'ONU. Il a été amené à jouer un rôle de plus en plus important dans la politique internationale, en multipliant missions de bons offices et initiatives diversement appréciées par exemple pour empêcher in extremis, en 1998, une nouvelle intervention armée, souhaitée par les États-Unis, contre l'Iraq.
Les secrétaires généraux de l'ONU
– Trygve Lie 1946-1952 : ce Norvégien a accompli son mandat durant la guerre de Corée, à l'occasion de laquelle les soldats furent dépêchés pour s'interposer entre les belligérants. L'hostilité de l'URSS envers lui était telle qu'il décida de démissionner un an avant l'expiration de son mandat. – Dag Hammarskjöld 1953-1961 : le mandat de ce Suédois s'est déroulé dans le contexte de la crise de Suez et de celle du Congo. Il est mort en Afrique, à la suite d'un accident d'avion aux causes non élucidées. Il a obtenu le prix Nobel de la paix à titre posthume. – Sithu U Thant 1961-1971 : représentant permanent auprès de l'ONU, ce diplomate birman a été le premier secrétaire général issu d'un pays du tiers-monde. Du fait du décès de son prédécesseur, il a occupé le poste par intérim, avant d'être élu. Son mandat s'est déroulé alors que la guerre du Viêt Nam s'intensifiait. Ses incessants efforts pour que s'ouvrent des négociations ne furent guère récompensés. – Kurt Waldheim 1972-1981 : cet Autrichien a effectué deux mandats pleins. Désireux de se présenter pour un troisième, il dut retirer sa candidature. L'opinion publique, en effet, s'était penchée – fort tardivement – sur son attitude durant la Seconde Guerre mondiale, à laquelle il participa comme officier de l'armée allemande, et avait estimé que son passé ne pouvait s'accorder avec des fonctions conférant une haute autorité morale. – Javier Pérez de Cuéllar 1982-1991 : représentant permanent auprès de l'ONU, ce diplomate péruvien a accompli deux mandats successifs, alors que s'écroulait le mur de Berlin, annonciateur de la fin de la guerre froide. Javier Pérez de Cuéllar était encore en poste lors de la guerre du Golfe.
Cinquantième anniversaire de l'ONU
– Boutros Boutros-Ghali 1992-1996 : Ce diplomate égyptien a accompli son mandat alors que sévissaient des crises majeures : Somalie, Rwanda, ex-Yougoslavie. Énergique et autoritaire, il a voulu s'atteler à réformer l'Organisation. Les États-Unis n'ont guère apprécié ses prises de position et se sont opposés à ce qu'il se présente pour un second mandat. La France le soutint d'abord, à la satisfaction de nombre d'États arabes et africains, mais, quand un successeur africain sachant s'exprimer en français fut pressenti, elle renonça à maintenir le candidat sortant jusqu'au bout. Boutros-Ghali a été nommé secrétaire général à la francophonie peu après.
Accord sur l'inspection des installations militaires iraquiennes par l'ONU, 1998
– Kofi Annan 1997-2006 : la carrière de ce diplomate ghanéen s'est déroulée essentiellement à l'ONU. S'étant donné comme tâche prioritaire de rénover les Nations unies, il cherche, par ailleurs, à maintenir l'engagement de la communauté internationale en faveur de l'Afrique, le plus désavantagé des continents, et doit gérer maintes situations politiques essentielles telles que la réintégration de l'Iraq dans le concert international ou le conflit israélo-palestinien. Réélu à l'unanimité pour un second mandat, K. Annan se voit décerner, conjointement à l'Organisation, le prix Nobel de la paix en septembre 2001.
Ban Ki-moon – Ban Ki-moon depuis 2007 : diplomate sud-coréen, il intègre les Nations unies dès 1975 et défend inlassablement la vision d'une péninsule coréenne pacifique. EN SAVOIR PLUS • Kofi Annan • Ban Ki-moon • Boutros Boutros-Ghali • Dag Hammarskjöld • Javier Pérez de Cuéllar • Trygve Lie • Sithu U Thant • Kurt Waldheim
Les moyens de l'Organisation Les moyens financiers
Le budget ordinaire de l'ONU tourne autour de 3 milliards d'euros. Les États membres sont soumis au paiement de leur contribution en fonction de leur capacité financière. Les plus riches, tels les États-Unis, contribuent à hauteur de 22 % de ce budget, le Japon 12,5 %, l'Allemagne 8,01 %, le Royaume-Uni 6,6 %, la France 6,1 %, l'Italie 4,9 %, alors que le Burkina, la Bolivie ou le Cambodge ne doivent couvrir chacun que 0,01 % de ce budget. Les États membres sont également appelés à financer les opérations de maintien de la paix. De plus, toutes sortes d'activités de l'ONU sont assurées par des contributions volontaires, en dehors du budget ordinaire, tels que les programmes du Programme des Nations unies pour le développement PNUD, du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés HCR, du Programme alimentaire mondial PAM.
Les moyens juridiques
L'article premier de la Charte ne laisse planer aucun doute sur la mission des Nations unies, appelées à régler les différends internationaux par des moyens pacifiques, conformément au principe de la justice et du droit international. Hormis le Conseil de sécurité, qui élabore des recommandations, mais qui prend aussi des décisions. l'Assemblée générale, elles ne constituent pas un moyen d'action. Tout au plus servent-elles de bases aux recommandations et autres décisions. La Charte ignore le mot sanction . Mais les articles 5 et 6 prévoient la suspension et l'exclusion d'un État membre, la suspension du droit de vote à l'Assemblée générale article 19 ou encore article 41 la rupture, ou la réduction, des relations diplomatiques, économiques, sportives et culturelles avec l'État membre incriminé.
Les moyens humains
Aux fonctionnaires rattachés aux sièges de New York, de Genève et de Vienne s'ajoute le personnel des institutions et programmes rattachés environ 50 000 personnes. Les délégués des pays ne sont pas comptabilisés, car ils travaillent pour leurs gouvernements respectifs. L'ONU utilise aussi du personnel pour les opérations de maintien de la paix : ce sont des soldats appartenant aux contingents militaires des pays membres – l'Organisation n'a pas d'armée propre –, auxquels se joignent aussi des civils. Ces volontaires civils, selon leur appellation officielle, sont des professionnels qualifiés et expérimentés, spécialistes dans quelque 115 domaines. Ils participent aux opérations humanitaires et aux programmes de développement. On en dénombre 4 000 environ qui travaillent dans 130 pays.
Les programmes d'action Le maintien de la paix
L'objectif majeur de l'ONU est de maintenir partout la paix et la sécurité. Depuis sa fondation, elle a été souvent sollicitée pour empêcher qu'une situation dangereuse ne dégénère en conflit armé. Les méthodes et les moyens utilisés à cette fin varient. Force militaire et diplomatie peuvent être utilisées alternativement ou simultanément.
Des Casques bleus sur le terrain
Si la Charte prévoit que les États membres doivent régler leurs différends par la voie pacifique, elle stipule aussi que c'est au Conseil de sécurité qu'incombe la responsabilité de la paix et de la sécurité dans le monde. Ce dernier met donc en place un dispositif de maintien de la paix que dirige le secrétaire général. Ces opérations revêtent diverses formes. La plus spectaculaire consiste en l'envoi des fameux Casques bleus, soldats de la paix issus des contingents des pays membres. Les Casques bleus agissent dans le cadre d'un mandat qu'ils se doivent de respecter scrupuleusement. Ces forces militaires ont obtenu en 1988 le prix Nobel de la paix. Le dispositif de maintien de la paix consiste aussi à envoyer des missions d'observation militaire composées d'officiers non armés. Dans tous les cas, les forces onusiennes gardent le contact avec les deux parties, qui sont traitées sur un pied de stricte égalité.
Arrivée des Casques bleus à Pale, 1994
L'envoi de forces armées pose un problème politico-diplomatique majeur aux États du monde. L'expédition, sous mandat onusien, de forces coalisées pour forcer l'Iraq à évacuer le Koweït, qu'il avait envahi le 2 août 1990, l'a démontré, guerre du Golfe. Les coalisés, épaulant le gendarme américain, se muaient en bras armé de l'Amérique. De même, en juillet 1995, l'ONU a-t-elle confié à trois pays, États-Unis, Royaume-Uni et France, le soin d'opérer, mandatés par elle certes, mais sous leurs propres couleurs, les engagements militaires rendus nécessaires par la situation en Bosnie-Herzégovine. La FORPRONU s'était montrée incapable de les assumer.
L'assistance électorale
Dans le cadre des efforts onusiens pour garantir les conditions de paix, la surveillance des élections est une intervention qui a fait ses preuves. Inaugurée en 1989 en Namibie, cette mission s'est généralisée, au Nicaragua et en Haïti 1990, en Angola 1992, au Cambodge 1993, et ainsi chaque année en divers points du globe. Plusieurs fois honorée, l'Organisation est pour la première fois en tant que telle lauréate du prix Nobel de la paix en septembre 2001.
La réglementation de l'armement et le désarmement
En 1959, la notion de désarmement général et complet fut mise à l'ordre du jour de l'Assemblée générale en tant que sujet distinct. Au début des années 1960, les États-Unis et l'URSS soumirent bien des plans à cet effet, mais on se rendit vite compte que l'objectif d'un désarmement complet s'éloignait chaque jour davantage. Depuis, une autre approche a vu le jour. Elle s'appuie sur des organes subsidiaires : le Département des affaires de désarmement créé en 1982, supprimé en 1992 et rétabli en 1998, et la Conférence du désarmement, autonome de l'Assemblée générale. • arme nucléaire • armes chimiques • désarmement • prolifération • sécurité collective En 1993 est conclue la Convention sur les armes chimiques. En matière nucléaire, plusieurs traités, allant de la non prolifération nucléaire à l'interdiction complète des essais nucléaires, ont vu le jour depuis 1963. Certains d'entre eux interdisent la mise en place d'armes nucléaires dans l'espace extra-atmosphérique (1967) ou sur le fonds des mers et des océans 1971.
Le développement économique et social
La philosophie onusienne privilégie les actions de développement économique, social et culturel, gage de stabilité. C'est là le second rôle majeur de l'Organisation. Consciente de leur importance, l'ONU entend faire progresser le consensus mondial en la matière. Elle agit au moyen de programmes et d'institutions spécialisées.
Les programmes
Avec les programmes et les stratégies de développement approuvés par l'Assemblée générale, l'ONU met en œuvre des projets globaux, mais aussi des actions ponctuelles concernant tous les domaines économiques et sociaux. Ces programmes revêtent diverses formes : coopération technique, enquêtes et études, organisations de conférences internationales, etc. En outre, certains de ces programmes sont liés à des catégories de populations spécifiques, tels les enfants, les femmes, les vieillards, les réfugiés, les migrants, les handicapés, et d'autres encore. Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), constitue, pour les 177 pays où il est présent, la principale source de financement gratuit pour le développement humain.
Les institutions spécialisées
L'ONU s'est donnée des institutions spécialisées qui sont des organisations internationales disposant d'une autonomie budgétaire et d'une indépendance de fait. Elles sont rattachées au Conseil économique et social par accords latéraux approuvés par l'Assemblée générale article 63 de la Charte. L'article 57 en précise la création par accords intergouvernementaux, la définition de leurs compétences dans leur domaine spécifique, et leur rattachement à l'ONU. Ces institutions, sous leur appellation propre, ont en commun d'être dotées, classiquement, de trois organes : une Assemblée plénière ou Conférence, un organe exécutif restreint le Conseil, ou Conseil exécutif, voire Conseil d'administration, un Secrétariat ou Bureau international. On distingue les organisations à vocation globale : – l'Organisation internationale du travail OIT, – l'Organisation mondiale de la santé OMS, – l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture FAO, – l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture Unesco. Parmi les organisations à vocation économique et financière figurent notamment le groupe de la Banque mondiale, le Fonds monétaire international FMI. Les organisations fonctionnelles à vocation technique regroupent par exemple : – l'Union internationale des télécommunications UIT, – l'Organisation maritime internationale OMI, – l'Organisation mondiale de la propriété intellectuelle OMPI, – l'Union postale universelle UPU
Les débats d'idées et les droits de l'homme Débats d'idées
Plusieurs fois par an, par le biais de ses institutions, programmes ou conférences, l'ONU mobilise l'opinion publique mondiale, sur des sujets variés et d'intérêt commun. Ainsi la protection de l'environnement fut-elle à l'honneur à Rio de Janeiro en 1992. Le développement des micro-États insulaires Bridgeton, 1994, la prévention des catastrophes naturelles Yokohama, 1994, l'égalité des femmes 4e conférence mondiale sur ce thème à Pékin, en 1995 ou encore le racisme Durban, 2001 ont aussi capté l'attention mondiale.
Droits de l'homme
Le 10 décembre 1948, l'Assemblée générale adopte la Déclaration universelle des droits de l'homme, l'idéal commun à atteindre par tous les peuples et toutes les nations . Plus tard, deux pactes sont élaborés et entrent en vigueur en 1976 : – le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, qui concerne le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, la libre circulation, la présomption d'innocence, la liberté de pensée, de conscience et religieuse, etc. – Le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, qui concerne le droit de travailler dans des conditions justes et favorables, la protection sociale, le droit à l'éducation, etc. En outre, il existait une Commission des droits de l'homme, principal organe chargé de la promotion des droits de l'homme du monde. Créée en 1946, avec pour objectif l'élaboration de normes relatives aux droits de l'homme, elle consacrait une grande part de son activité aux problèmes de leur mise en œuvre et se réunissait en session annuelle à Genève. Dans le cadre de la réforme de l'ONU, la Commission, discréditée par la présence dans ses rangs de régimes jugés répressifs, a été remplacée, en juin 2006, par le Conseil des droits de l'homme CDH, qui regroupe 47 pays membres, élus par l'Assemblée générale pour trois ans maximum. Parmi les mécanismes créés par la Commission des droits de l’homme et repris par le Conseil des droits de l’homme figurent les rapporteurs spéciaux ou groupes de travail mandatés pour examiner la situation particulière d’un pays ou des thèmes spécifiques alimentation, logement, racisme, discrimination raciale, xénophobie, etc.. Lors de sa création, le CDH s'est doté d'un nouveau mécanisme, l'examen périodique universel EPU, qui contraint les 192 États membres de l'ONU à se soumettre tous les quatre ans à une évaluation par les autres États membres du respect des droits de l'homme.
Liens
http://youtu.be/rsKHpJXpAJE Histoire de l'unesco http://youtu.be/A1R2Qlg-YJwLa France au patrimoine mondial http://youtu.be/jd-WK4YYxhU?list=PLDFE920B7E333672DPatrimoine mondial http://youtu.be/j5mUF1ZeApc Patrimoine de l'UNESCO 2 http://youtu.be/oWDHO4z9JXY Patrimoine mondial marin de l'Unesco
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Posté le : 16/11/2014 21:04
Edité par Loriane sur 17-11-2014 13:48:41 Edité par Loriane sur 17-11-2014 13:49:42 Edité par Loriane sur 19-11-2014 20:17:52
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