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Puvis de Chavannes
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Le 14 décembre 1824 naît Pierre Cécile Puvis de Chavannes

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à Lyon mort à 73 ans, à Paris le 24 octobre 1898, peintre français, considéré comme une figure majeure de la peinture française du XIXe siècle. Il a pour maîtres Henry Scheffer, Thomas Couture, et pour élèves Henry Daras - Émile Dezaunay, appartenant au mouvement artistique Symboliste, il est influencé par Ingres, Théodore Chassériau, et il influença Odilon Redon et Maurice Denis.

En Bref

La révélation des fresquistes primitifs lors de deux séjours en Italie 1846-1848 et l'exemple de Chassériau ont guidé ses premiers pas dans la peinture murale, moyen d'expression qu'il privilégiera tout au long de sa carrière : cycles des musées d'Amiens 1861-1882, de Marseille palais de Longchamp, 1867-1869, de Lyon le Bois sacré cher aux arts et aux Muses, 1884-1886 ; grands ensembles parisiens du Panthéon 1874-1898, Vie de sainte Geneviève, de la Sorbonne 1886-1889 et de l'Hôtel de Ville 1887-1894. Son art, classique et idéaliste, d'un symbolisme simple et d'une grande sobriété d'exécution, remarquable également dans ses tableaux de chevalet le Pauvre Pêcheur, 1881, musée d'Orsay, a influencé des peintres aussi divers que Redon, Gauguin, Seurat, Maurice Denis et les nabis, Matisse, etc.
Puvis n'est pas le peintre froid et académique dont l'image s'est peu à peu imposée au public au cours du XXe siècle. Jusqu'à la dernière décennie de sa vie, son œuvre fut l'objet de vives critiques et de controverses, surtout de la part des milieux officiels. En revanche, les peintres d'avant-garde, de Gauguin à Seurat, lui portèrent toujours la plus vive admiration, et l'on ne saurait oublier non plus que Puvis soutint un Courbet, un Bazille, un Degas, au moment où ils étaient le plus vivement attaqués. Né à Lyon, sa formation repose avant tout sur la tradition idéaliste de cette importante école provinciale et sur la leçon des maîtres de la Renaissance qu'il découvre en Italie, au milieu du siècle. L'exemple de Chassériau le marque aussi très fortement, et les décorations de celui-ci pour la Cour des comptes 1848 l'orientent définitivement vers la peinture murale qui constitue la part la plus importante de son œuvre, encore qu'il n'ait pas peint véritablement à fresque, mais sur des toiles collées ensuite sur le mur dites marouflées. Ses débuts sont difficiles, et il essuie plusieurs refus jusqu'à ce qu'une médaille vienne récompenser, en 1861, Bellum et Concordia Amiens. C'est le début d'une longue suite de décors muraux qui culmine avec la Vie de sainte Geneviève au Panthéon 1874-1878, puis 1896-1898, le grand escalier du musée de Lyon 1883-1886, l'Allégorie des sciences à la Sorbonne 1887, l'escalier de l'Hôtel de Ville 1891-1894 et la bibliothèque de Boston 1894-1896. Mais les peintures de chevalet ont leur importance ; L'Espérance env. 1871, musée d'Orsay, Paris et Le Pauvre Pêcheur 1881, musée d'Orsay sont des œuvres capitales dans l'histoire de la peinture : la nouveauté de leur conception formelle tout autant que leur inspiration pèsent d'un poids déterminant dans l'œuvre d'un Gauguin, d'un Seurat ou encore dans celle des nabis, comme Maurice Denis ; et Puvis est incontestablement l'un des patrons du mouvement symboliste, bien qu'il se soit toujours défendu lui-même de travailler en ce sens. La peinture plate, l'application très sobre de la touche, la construction savante de la toile, l'élaboration du sujet faisaient un contrepoids utile à la liberté et au bariolage impressionniste, délibérément tourné vers le temps qui passe. Puvis, auquel cinq cent cinquante artistes des tendances les plus opposées rendirent hommage lors d'un grand banquet présidé par Rodin, en 1895, est l'un des maîtres de la peinture française.

Sa vie

Appartenant à une famille de la grande bourgeoisie lyonnaise, il reçut une solide éducation classique. Après des études de rhétorique et de philosophie au lycée Henri-IV de Paris, il fait un premier voyage en Italie, puis commence à étudier la peinture auprès de Henry Scheffer. Attiré par la peinture, il passa un an dans l'atelier d'Henri Scheffer, mais ne découvrit sa vocation qu'en voyageant en Italie en compagnie de Bauderon de Vermeron. Celui-ci le présenta à Delacroix, qui l'accepta parmi ses élèves. Le maître ayant dispersé son atelier quelques semaines plus tard, Puvis étudia plusieurs mois chez Couture, puis, en 1852, s'installa dans un atelier de la place Pigalle, où il réunit, pour dessiner le modèle vivant, trois amis convaincus : Bida, Picard et le graveur Pollet.
Il fait ensuite un deuxième séjour en Italie et étudie brièvement auprès d'Eugène Delacroix, puis dans l'atelier de Thomas Couture. Il est marqué par les grandes peintures murales de Théodore Chassériau, exécutées pour l'escalier de la Cour des comptes entre 1844 et 1848 détruites en 1871. Il ne trouve véritablement sa voie qu'à l'âge de trente ans en réalisant le décor de la salle à manger de la résidence campagnarde de son frère Les Quatre Saisons, Le Retour de l'enfant prodigue.
Ses débuts au Salon sont difficiles. Il est plusieurs fois refusé et quand enfin il expose, il est sévèrement critiqué. Puis, en 1861, il remporte un premier succès avec La Guerre et La Paix. La première est achetée par l'État français. Puvis offre la seconde, complétée en 1863 par Le Repos et Le Travail, et en 1865 par Ave Picardie nutrix, puis quinze ans plus tard par Ludus pro Patria. Ce décor exceptionnel sur le plan thématique et stylistique est représentatif du traitement novateur que Puvis apporte au genre allégorique dont il devient à la fin du XIXe siècle le plus brillant représentant. A son petit atelier de Pigalle, il ajoute rapidement un plus grand, à Neuilly. Il vit avenue de Villiers, auprès de la princesse roumaine Marie Cantacuzène 1820- juillet 1898, qu'il rencontre en 1856, sans doute dans l'atelier du peintre Théodore Chassériau dont elle est l'amie. Il l'épouse en 1898. Elle a une influence considérable sur lui, devenant sa compagne, sa collaboratrice, son inspiratrice. Il en fait en 1883 un portrait, aujourd'hui visible au musée des beaux-arts de Lyon. Elle lui sert également de modèle pour la Salomé de la Décollation de Saint-Jean-Baptiste, pour Radegonde de l'Hôtel de ville de Poitiers, et pour la Sainte-Geneviève du Panthéon de Paris.

Puvis de Chavannes réalise de grands décors muraux : au Palais Longchamp à Marseille 1867-1869 à l'Hôtel de Ville de Poitiers 1870- 1875, à l'Hôtel de Ville de Paris 1887-1894, à la Bibliothèque publique de Boston 1881-1896. À ceux-ci s'ajoutent trois ensembles exceptionnels, celui du Panthéon de Paris, où il traite de la vie de Sainte Geneviève 1874-1878 et 1893-1898 ; le décor de l'escalier du musée des beaux-arts de Lyon 1884-1886 avec le Bois sacré cher aux Arts et aux Muses complété par Vision antique, Inspiration chrétienne et deux figures représentant le Rhône et la Saône ; et enfin le grand décor de L'amphithéâtre de la Sorbonne à Paris 1886-1889, qui développe le thème du Bois sacré. Chacun de ces décors donne lieu à des études, copies, répliques, cartons préparatoires qui popularisent l'œuvre de Puvis en particulier à l'étranger.
Par cette œuvre décorative immense, mais aussi avec des tableaux de chevalet d'un symbolisme novateur, il conquiert l'admiration d'une génération entière, influençant non seulement les idéalistes tels que Odilon Redon, Henri Martin, Alphonse Osbert, Alexandre Séon, Émile-René Ménard ou Ary Renan, mais aussi les Nabis, Paul Gauguin, Georges Seurat, Maurice Denis, et même le jeune Pablo Picasso dont nombre d'œuvres de jeunesse lui sont redevables.

En 1874, l'hôtel de ville de Poitiers reçut 2 nouvelles décorations de l'artiste, qui y abordait, pour la première fois, les thèmes religieux : Charles Martel sauvant la chrétienté par sa victoire sur les Sarrasins et surtout Sainte Radegonde écoutant une lecture du poète Fortunat expriment sa compréhension profane des vertus médiévales.
Devant ces œuvres si nouvelles, la critique réagit avec vigueur : d'aucuns, comme Charles Blanc, About, Castagnary, hurlèrent au barbouilleur ; d'autres, comme Delécluze, Théophile Gautier, Paul de Saint-Victor, Théodore de Banville, le défendirent avec enthousiasme et, plus particulièrement Claude Vignon, une des premières laudatrices de l'artiste à qui elle avait demandé, en 1866, le décor mural du hall de son hôtel parisien : quatre peintures allégoriques aujourd'hui dispersées trois à Paris, musée d'Orsay, une au musée de Kurashiki, Japon.
Puvis, maintenant sûr de lui, désirait arriver à l'accord parfait entre la surface plane du mur et ses compositions décoratives, où il supprimait volontairement tout modelé, jouant seulement de l'équilibre des masses, de l'arabesque de la ligne et de l'harmonie en camaïeu de couleurs adoucies. Il adaptait pour ces vastes toiles, marouflées sur le mur, mais traitées plastiquement comme des détrempes, la leçon picturale des fresques du quattrocento florentin et de Giotto. Paradoxe, d'ailleurs, que cet intérêt pour les débuts de la conquête de la troisième dimension de la part de l'artiste, qui, le premier, chercha à nier la grande tradition dont il était l'héritier. Il exécuta ensuite successivement ses trois plus célèbres décorations pour le musée de Lyon, la Sorbonne et le Panthéon. Dans son Bois sacré cher aux Arts et aux Muses, commandé en 1883 par la ville de Lyon pour le palais des Arts, il exprime ses convictions les plus intimes : les Muses, hiératiques et tendres, confient au poète et à l'artiste adolescents les secrets sublimes de l'esprit. Le peintre compléta cette délicate allégorie par sa Vision antique, à la sérénité mélancolique, et par son Inspiration chrétienne, où il rend un silencieux hommage à Fra Angelico. Il développa pour le grand amphithéâtre de la Sorbonne ce thème de la culture qu'il avait déjà effleuré dans son Inter artes et naturam 1890, musée de Rouen. L'équilibre rythmé de la composition et la beauté grave des figures en font une méditation plastique d'une grande qualité. L'Enfance de sainte Geneviève, au Panthéon, commandée en 1874, fut l'œuvre primordiale de sa carrière. Dans ce vaste ensemble décoratif, où l'histoire prime le style, on mesure l'apport original de Puvis de Chavannes, délaissant l'anecdote pour donner toute sa place au mur.
Le peintre atteint, dans ces 3 œuvres, à une solennité calme, à une grâce simple qui font de lui le plus grand des décorateurs de la fin du XIXe s. Mais il y mêlait parfois un peu de cette émotion purificatrice qu'inspirait la nature à Rousseau. Puvis de Chavannes se révéla, en effet, paysagiste sensible : il entourait ses allégories et ses idylles pastorales de paysages de prairies, de vallons et de forêts qui évoquent, transcrits poétiquement, la campagne d'Île-de-France, les molles collines de Picardie et les brumes lyonnaises sur les étangs. Il y plaçait, avec une grande justesse d'observation, le paysan au labour, le bûcheron et sa famille, le pâtre et ses troupeaux ; il ne s'agit pas ici d'un réalisme social à la Courbet, mais plutôt d'une vision virgilienne des travaux des champs.
Puvis peignit aussi, pour la maison de son ami Bonnat, le Doux Pays 1882, musée de Bayonne. Il décora ensuite l'Hôtel de Ville de Paris de ses admirables poèmes naturalistes : l'Été 1891 et l'Hiver 1891-92, si évocateurs et si subtils. Lorsqu'il eut achevé les Muses inspiratrices acclamant le génie messager de la lumière 1894-1896, grand ensemble décoratif pour la bibliothèque publique de Boston, il accepta la commande officielle, pour le Panthéon, de sa seconde série de décorations illustrant la Vie de sainte Geneviève et s'y consacra avec la passion d'un artiste qui se sent menacé Sainte Geneviève ravitaillant Paris, esquisse à Paris, musée d'Orsay.
Profondément affecté par la mort de sa femme, la princesse Marie Cantacuzène, son amie et inspiratrice de toujours qu'il venait d'épouser en 1897, il lui survécut quelques mois pour terminer sa Sainte Geneviève veillant sur Paris endormi, où il l'a représentée dans une composition très stricte, en camaïeu de bleus et de gris, d'une grande noblesse et d'une poésie religieuse un peu triste.
Les très nombreux dessins de l'artiste sont conservés, pour la plupart, dans les collections du Louvre, du Petit Palais à Paris et du musée de Lyon. Ce sont uniquement des études préparatoires pour les grandes décorations, tantôt croquis d'attitudes, tantôt figures plus poussées, inlassablement reprises jusqu'à la perfection. Puvis de Chavannes exécuta aussi des tableaux de chevalet, qui furent souvent blâmés par ses admirateurs, comme Albert Wolff, et, par contre, curieusement loués par J.-K. Huysmans, qui n'appréciait guère ses fresques. À côté de quelques beaux portraits d'un dépouillement déjà moderne Portrait de Mme Puvis de Chavannes, 1883, musée de Lyon, il peignit des toiles essentiellement symbolistes qui portent, en outre, un message pictural : le Sommeil 1867, musée de Lille, les deux versions de l'Espérance, d'une synthétique simplicité, montrant une jeune fille naïve et fraîche dans les décombres de la guerre franco-prussienne 1872, Baltimore, Walters Art Gallery, et Paris, musée d'Orsay, l'Été 1873, id.. Les Jeunes Filles au bord de la mer panneau décoratif, Salon de 1879, id. détachent sur un ciel de soufre et un océan orageux, parmi les bruyères, leurs figures helléniques, verticales ou lovées. Le Fils prodigue 1879, Zurich, coll. Bührle exprime le dénuement moral de l'homme qui a déchu en renonçant à l'idéal. Le Pauvre Pêcheur présenté au Salon de 1881, Paris, musée d'Orsay, qui fut une des œuvres les plus fortement controversées de sa carrière, nous apparaît comme le premier manifeste de l'art symboliste français.
Picasso ressentira directement ce message à la fois sur le plan de l'esprit et sur celui de la technique picturale : il n'y a pas loin de ce Pauvre Pêcheur à l'homme de la Tragédie Washington, N. G..
L'œuvre de Puvis de Chavannes eut, en effet, un grand retentissement parmi ses contemporains, qui le considérèrent comme le maître du Symbolisme. S'il fut toujours un professeur consciencieux, aimé de ses élèves, Puvis n'eut pas de disciples de grand talent. Paul Baudoin, Ary Renan ou Auguste Flameng ne furent que des épigones. Comme président estimé de la Société nationale des Beaux-Arts, il marqua cependant Cormon et Ferdinand Humbert et influença profondément non seulement les peintres purement symbolistes comme René Ménard, Odilon Redon, le Belge Xavier Mellery, le Danois Vilhelm Hammershøi ou le Suisse Ferdinand Hodler, mais aussi les académiques convertis, tels Henri Martin ou Osbert. Et même les peintres les plus éloignés des préoccupations académiques et des commandes officielles, tels Gauguin, Seurat, Maurice Denis et les Nabis, trouvèrent dans les subtilités révolutionnaires de l'œuvre classique de Puvis de Chavannes le ferment et la source de leurs audaces.

En 1890, il refonde avec Jean-Louis-Ernest Meissonier, Carolus-Duran, Félix Bracquemond, Jules Dalou et Auguste Rodin la Société nationale des beaux-arts, dont il est successivement vice-président et président, suite à la mort de Jean-Louis-Ernest Meissonier.
Il est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1867, officier en 1877, puis commandeur en 1889. Il obtint la médaille d'honneur en 1882.

Il meurt le 24 octobre 1898 à 18 heures, deux mois après le décès de sa femme Marie Cantacuzène.
Il est enterré au cimetière ancien de Neuilly-sur-Seine.
La seule autorité reconnue par les ayants droit pour l'authentification des œuvres est le Comité Pierre Puvis de Chavannes.

Liste des Å“uvres principales

Saint-Sébastien, 1854, huile sur toile, 61,5 × 51 cm, Paris, Musée d'Orsay
Retour de Chasse, 1859, 345 × 295 cm, Marseille, Musée des beaux-arts de Marseille inv. 214
Décoration du Musée de Picardie escalier d'honneur et galeries du premier étage:
Concordia, 1861, Amiens, Musée de Picardie
Bellum, 1861, Amiens, Musée de Picardie
Le Repos, 1862, Amiens, Musée de Picardie
Le Travail, 1863, Amiens, Musée de Picardie
Ave Picardia Nutrix, 1865, Amiens, Musée de Picardie
L'automne, 1865, huile sur toile, 105 × 150 cm, Cologne, Wallraf-Richartz Museum
L'automne, 1865, huile sur toile, 285 × 226 cm, Lyon, Musée des beaux-arts nv. A2963
Décoration du salon de l'hôtel parisien de Claude Vignon :
L'Histoire, 1866, huile sur toile, 271 × 153,5 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. MNR 973 A
La Vigilance, 1866, huile sur toile, 271,4 × 104 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. MNR 973 B
Le Recueillement, 1866, huile sur toile, 271 × 104 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. MNR 973 C
La Fantaisie, 1866, huile sur toile, Kurashiki, Musée d'art Ōhara
Le Sommeil 1867, huile sur toile, 381 × 600 cm, Lille, Palais des beaux-arts
Décoration du Palais Longchamp à Marseille, commandée en 1867 par la ville de Marseille:
Marseille, colonie grecque, 1869, huile sur toile, 423 × 565 cm, Marseille, Musée des beaux-arts de Marseille inv. 884
Marseille, porte de l'Orient, 1869, huile sur toile, 423 × 565 cm, Marseille, Musée des beaux-arts de Marseille inv. 885
La Décollation de saint Jean-Baptiste, 1869, huile sur toile, Londres, National Gallery
Le Ballon, 1870, huile sur toile, 136,7 × 86,5 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. RF 1987 21
Le Pigeon, 1871, huile sur toile, 136,7 × 86,5 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. RF 1897 22
Vue sur le château de Versailles et l'Orangerie, 1871, huile sur toile, 32,5 × 46,3 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. RF 2003
L'Espérance, 1871-1872, huile sur toile, 70,5 × 82 cm, Paris, Musée d'Orsay
Les Jeunes filles et la mort, 1872, huile sur toile, 146 × 105 cm, Williamstown, Sterling and Francine Clark Art Institute
décoration de l'Hôtel de ville de Poitiers, 1874:
Charles Martel sauvant la chrétienté par sa victoire sur les Sarrasins, 1874
Sainte Radegonde écoutant une lecture du poète Fortunat, 1874
Jeunes Filles au bord de la mer, 1879, huile sur toile, 205,4 × 156 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. 1970 34
Vie de sainte Geneviève, 1879, Fogg Art Museum, Cambridge Massachusett
Le Pauvre Pêcheur, 1881, huile sur toile, 154,7 × 192,5 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. RF 506
Pro Patria Ludus, 1882, Amiens, Musée de Picardie
Le Doux Pays, 1882, 230 × 428 cm, Bayonne, musée Bonnat
La Toilette, 1883, huile sur toile, 74,5 × 62,7 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. RF 3692
Le Rêve, 1883, huile sur toile, 82 × 102 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. RF 1685
Portrait de Marie Cantacuzène, 1883, huile sur toile, Lyon, Musée des beaux-arts
Décoration pour le palais des Arts, commandée en 1883 par la ville de Lyon:
Le Bois sacré cher aux arts et aux muses, 1884, huile sur toile, 460 × 1 040 cm, Lyon, Musée des beaux-arts (Inv. B355)
Vision antique, 1885, huile sur toile, 460 × 578 cm, Lyon, Musée des beaux-arts Inv. B356
Inspiration chrétienne, 1885, huile sur toile, Lyon, Musée des beaux-arts
Femme sur la plage, 1887, huile sur toile, 75 × 75 cm, Saint-Pétersbourg, Musée de l'Ermitage
La Jeune Mère ou la Charité, vers 1887, huile sur toile, 56 × 47 cm, Paris, Musée d'Orsay Inv. RF 2003
Décoration de la Sorbonne à Paris:
Le Bois sacré, 1884-1889, huile sur toile, Paris, Sorbonne, décor du grand amphithéâtre
Inter artes et naturam, 1890, Rouen, Musée des Beaux-arts
Les Baigneuses, vers 1890, huile sur toile, 55,4 × 35,5 cm, Toronto, musée des beaux-arts de l'Ontario
Décoration de l'Hôtel de ville de Paris:
L'Été, 1891, huile sur toile, 150 × 232 cm, Cleveland, Cleveland Museum of Art
L'hiver, 1891-92
La Gardeuse de chèvres, 1893, huile sur toile, 86 × 54 cm, Mâcon, musée des Ursulines Inv. A.1037
Décoration de la Bibliothèque publique de Boston:
Muses inspiratrices acclamant le génie messager de la lumière, 1894-1896
Homère la Poésie épique, 1896, huile sur toile, 126 × 62 cm, Boston, Museum of Fine Arts
Orphée, 1896, huile sur toile, 67 × 46,5 cm, Oslo, Nasjonalgalleriet.
La Madeleine, 1897, huile sur toile, 116,5 × 89,5 cm, musée des beaux-arts de Budapest
Décoration du Panthéon de Paris - Vie de Sainte Geneviève 1898
Sainte Geneviève soutenue par sa pieuse sollicitude veille sur la ville endormie, 1898, Paris, Panthéo
1850 : Expositions universelles
1861 : 2e médaille pour La Guerre et La Paix à l'Exposition universelle
1867 : 3e classe à l'Exposition universelle
1887 : National Academy of Design, New York.
2002 : Palazzo Grassi, Venise
2005-2006 : Musée de Picardie, Amiens.
2014 : Exposition d'aquarelles et de lavis dans le cadre de la biennale de Cuiseaux

Le prix Puvis de Chavannes

Fondé en 1928, ce prix est attribué à un artiste plasticien par la Société nationale des beaux-arts et comporte une rétrospective de l'œuvre du lauréat au musée d'art moderne de la ville de Paris ou au Grand Palais. Ont notamment reçu ce prix les artistes Willem van Hasselt 1941, Jean-Gabriel Domergue 1944, Tristan Klingsor 1952, Georges Delplanque 1957, Albert Decaris 1957, Jean Picart le Doux 1958, Maurice Boitel 1963, Pierre Gaillardot 1966, Pierre-Henry 1968, Louis Vuillermoz 1969, Daniel du Janerand 1970, Jean-Pierre Alaux 1971, Jean Monneret 1975, Jean Baudet 1981, Rodolphe Caillaux 1983, André Hambourg 1987, Gaston Sébire 1991, Jean Cluseau-Lanauve 1993, Paul Collomb 2006.

Élèves

Anna Kirstine Ancher
Paul Baudoüin (1844-1931), à partir de 1874
Charles Cottet
Eugen
Marcel Paul Meys
Adrien Karbowsky
Maria Wiik



[img width=600]http://www.mairie17.paris.fr/mairie17/document?id=16375&id_attribute=43[/img]


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Posté le : 13/12/2014 16:00
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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