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Maurice Emmanuel
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Le 14 décembre 1938, à Paris meurt Maurice Emmanuel

à 76 ans né à Bar-sur-Aube le 2 mai 1862, compositeur et musicologue français Il a pour maîtres Léo Delibes, Ernest Guiraud et pour élèves Olivier Messiaen, Henri Dutilleux, Georges Migot, Yvonne Lefébure et Robert Casadesus.

Sa vie

Il passe son enfance en Bourgogne à Beaune Côte-d'Or où ses parents s'installent à partir de 1867. C'est là qu'il découvre les chants folkloriques des vignerons.
Dès son enfance à Beaune, où ses parents se sont fixés en 1867, Maurice Emmanuel découvrit les richesses du folklore en écoutant les chants des vignerons. En 1880, il entra au Conservatoire de Paris et suivit les cours de la Sorbonne.
il obtient sa licence ès lettres en 1886 et soutient en 1896 une thèse de doctorat sur l'Orchestique grecque et l'éducation du danseur grec. À l'École du Louvre il travaille avec François-Auguste Gevaert. De 1904 à 1907, il est Maître de chapelle à l'église Sainte-Clotilde. En 1907, il est nommé professeur d'histoire de la musique au Conservatoire de Paris, poste qu'il occupera jusqu'en 1936.

En 1880, il entre au Conservatoire de Paris où il est l'élève de Théodore Dubois harmonie, Louis-Albert Bourgault-Ducoudray histoire de la musique et Léo Delibes composition. Ce dernier s'oppose à ses innovations musicales, en particulier l'utilisation des anciens modes grecs et médiévaux. Il juge la sonate pour violoncelle et piano, op.2 de son élève, en ces termes : Mon garçon, tant que vous écrirez de cette musique-là, vous pourrez rester chez vous ! et lui barre l'accès au grand Prix de Rome. Dépité, le jeune compositeur continue de prendre des leçons auprès d'Ernest Guiraud. C'est ainsi qu'il rencontre le jeune Debussy, en faveur duquel il apportera plus tard un témoignage intéressant.
Il obtint en 1886 sa licence ès lettres. Au Conservatoire, il fut l'élève, en histoire de la musique, de Bourgault-Ducoudray, qui encouragea ses recherches sur la musique modale et, en composition, de Léo Delibes, qui réprouva ses audaces. En dehors du Conservatoire, il reçut des leçons d'Ernest Guiraud, chez qui il rencontra Claude Debussy. Ses premières œuvres, Sonate pour violoncelle et piano 1887, Ouverture pour un conte gai 1890, témoignent de son indépendance vis-à-vis de l'enseignement officiel. En 1895, Maurice Emmanuel soutint en Sorbonne sa thèse de doctorat, un Essai sur l'orchestique grecque.
Il avait entrepris cette étude, non pour faire preuve d'érudition, mais pour y retrouver de la vie et, musicalement, des richesses en sommeil. Après avoir enseigné l'histoire de l'art dans des lycées, Maurice Emmanuel fut, en 1907, nommé professeur d'histoire de la musique au Conservatoire de Paris. Il occupa ce poste jusqu'en 1936.
Ses œuvres, à l'exception des Six Sonatines, composées entre 1893 et 1925, et des Trente Chansons bourguignonnes 1913, furent rarement exécutées, mais la création de Salamine, en 1929, à l'Opéra de Paris, fit une forte impression. Ce compositeur original, dont l'art viril et sobre s'appuyait sur une connaissance approfondie de la musique antique et des sources populaires, n'est pas encore apprécié à sa juste valeur ; mais l'influence qu'il a exercée en remettant en honneur les modes anciens et la rythmique grecque est unanimement reconnue. On lui doit aussi un traité fondamental, Histoire de la langue musicale en 1911

Robert Casadesus, Yvonne Lefébure, Georges Migot, Jacques Chailley, Olivier Messiaen, Henri Dutilleux, Jean Rivier figurent au nombre de ses élèves.

Mais cette carrière d'érudit a quelque peu masqué celle du musicien dont les œuvres sont peu jouées et appréciées à leur juste valeur, jusqu'à la création en 1929 à l'Opéra de Paris de sa tragédie lyrique Salamine , d'après Les Perses d'Eschyle, qui obtient un certain succès et qui lui vaut sa nomination comme chevalier de la Légion d'honneur.

Å’uvres

Relativement peu abondante 73 opus composés dont seulement 30 ont été conservés, l'œuvre d'Emmanuel est d'une grande qualité. Elle a su conserver son originalité sans subir l'influence de l'impressionnisme dominant du début du siècle. Ses premières compositions, en particulier la première sonatine pour piano 1893 témoignent déjà de l'affranchissement de son style au debussysme. La sonate pour clarinette, flûte et piano de 1907 est très caractéristique de l'art d'Emmanuel : de facture néoclassique, l'œuvre assimile subtilement sa connaissance des rythmes de l'Antiquité comme celle de l'instrumentation populaire du xixe siècle, ses deux sujets de prédilection.

Musique instrumentale

Sonate pour violoncelle et piano, op.2 1887
6 sonatines pour piano
Premiere Sonatine, op.4 1893, création le 14 mars 1923 à Dole par Emile Poillot
Deuxieme Sonatine "pastorale", op.5 1897, création le 11 novembre 1922 à Beaune par Emile Poillot
Troisieme Sonatine, op. 19 1920
Quatrieme Sonatine "sur des modes hindous", op. 20 1920
Cinquieme Sonatine "all francese", op. 22 1925
Sixieme Sonatine, op. 23 1925
Sonate pour violon et piano, op.6 1902
Quatuor à cordes, op.8 1903
Suite sur des airs populaires grecs pour violon et piano, op.10 1907
Sonate pour clarinette, flûte et piano, op.11 1907
Sonate pour Cornet à piston ou Bugle et piano, op.29 1936

Musique pour orchestre

Ouverture pour un conte gai, op.3
Zingaresca, pour orchestre à cordes, 2 pianos, 2 flûtes et timbale, op.7 1902
2 symphonies:
Symphonie n°1 en La, op.18 1919
Symphonie n°2 "bretonne" en La, op.25 1930-31 dont le quatrième mouvement fait référence au pardon de Rumengol dans le Finistère
Suite française, op.26 d'après la 5e sonatine 1934-35
Poème du Rhône, op.30 1938, poème symphonique d'après Frédéric Mistral, œuvre posthume orchestrée par Marguerite Béclard d'Harcourt

Musique sacrée

O filii, op.9, pour soli, chœur et orgue 1905
Trois pièces pour orgue ou harmonium, op.14 1892-1911

Musique vocale

In memoriam, op.12 pour chant, violon, violoncelle et piano 1908
3 Odelettes anacréontiques, op.13, pour chant, flûte et piano 1911, première audition à un concert Henri Saïller le 27 mars 1912 à Paris, par Povla Frijsh soprano, M. Clouet flute et Emile Poillot piano
30 Chansons bourguignonnes, op.15, pour voix soliste ou chœur et piano 1913, création par Spéranza Calo-Séailles, sous la direction de l'auteur
Musiques, op.17, 12 mélodies pour chant et piano 1908
Vocalise dite "alla siciliana", op.24 pour chant et piano 1926
Deux Noëls populaires, op.27, pour chœur, viole de gambe ou violoncelle et piano 1935 :
"Pierrot va qu'ri ton chalumiau" noël breton
"Saint-Joseph avec Marie" noël provençal

Musique de scène

Pierrot peintre, op.1 pantomime sur un livret de Félix Régamey 1886
Prométhée enchaîné, op.16, tragédie lyrique d'après Eschyle 1916-18
Salamine, op.21, tragédie lyrique d'après Eschyle 1921-23, 1927-28
Amphitryon, op.29, comédie musicale d'après Plaute 1936

Écrits

Essai sur l'orchestique grecque, Paris, 1895
Histoire de la langue musicale, 2 vol.,Paris, 1911
Traité de l'accompagnement modal des psaumes, Lyon, 1913
Pelléas et Mélisande de Claude Debussy, Paris, 1926
César Franck, Paris, 1930
Anton Reicha, Paris, 1936
Maurice Emmanuel, auteur de nombreux articles de revues, a participé à l'édition des Œuvres complètes de Jean-Philippe Rameau. Il en a rédigé les commentaires des volumes XVII et XVIII, Paris, Durand, 1913

Esquisses

En 1896, ce sont ses propres esquisses qui illustrent sa thèse sur l'Orchestique grecque. Sa vie durant, il continuera de dessiner : ses encres de Chine sont conservées dans la Collection Anne Eichner-Emmanuel avec le concours de l'Association des Amis de Maurice Emmanuel.



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Posté le : 13/12/2014 17:31
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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