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Reinhold Moritsevitch Glière
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Le 11 janvier 1875 naît Reinhold Moritsevitch Glière

en russe : Рейнгольд Морицевич Глиэр, à Kiev selon le calendrier Grégorien, et mort, à 81 ans le 23 juin 1956 à Moscou, compositeur postromantique pédagogue, chef d'orchestre, violoniste, russe, puis soviétique, d'origine allemande. Ses maîtres sont Otokar Ševčik, Mikhaïl Ippolitov-Ivanov, Anton Arenski, Georgi Konyus, Johann Hrimaly, Sergueï Taneïev, Boris Liatochinski, ses élèves sont Sergueï Prokofiev, Nikolaï Miaskovski, Aram Khatchatourian, Lev Knipper, Boris Aleksandrov, Alexandre Davidenko, Alexandre Mossolov. Il reçoit les distinctions honorifiques : Artiste du peuple de l'URSS en 1938 et trois Prix Staline. Ses Œuvres principales sont : Troisième Symphonie, Le Pavot Rouge, Tarass Boulba

En bref

Le compositeur et pédagogue russe Reinhold Glière a joué un rôle prépondérant dans le développement de la musique soviétique.
Reinhold Moritsevitch Glière naît à Kiev, en Ukraine, le 30 décembre 1874 (ancien style)/11 janvier 1875 (nouveau style), dans une famille musicienne : son père, d'origine allemande, est un facteur d'instruments à vent ; sa mère est la fille d'un facteur d'instruments polonais. Reinhold débute très tôt l'étude du violon et révèle rapidement des dispositions exceptionnelles pour cet instrument.
Fils d'un facteur d'instruments d'origine belge, il travaille très tôt le violon et, dès l'âge de quatorze ans, manifeste ses dispositions en écrivant un quatuor à cordes. Après avoir entrepris ses études musicales à Kiev, il entre au conservatoire de Moscou (1894-1900), où il reçoit l'enseignement de Sokolovski et Hrimaly (violon), Taneiev (contrepoint), Arenski (harmonie) et Ippolitov-Ivanov (composition). Glière fréquente aussi, vers 1900, le groupe Belaiev. À Berlin, en 1905-1907, il se familiarise avec la direction d'orchestre grâce aux conseils d'Oskar Fried. Déjà il se fait connaître comme compositeur et apparaît dans ses premières œuvres comme l'un des plus sûrs représentants de la tradition musicale russe (cf. ses 3 Symphonies monumentales), malgré l'influence de Liszt et de l'école française contemporaine sur le langage de son poème symphonique, les Sirènes (1908). Dès ce moment aussi, il entame une carrière de pédagogue (initiant Prokofiev à l'écriture à partir de 1902) ; il est nommé professeur au conservatoire de Kiev en 1913, puis directeur en 1914 ; en 1920, il devient professeur au conservatoire de Moscou et le reste jusqu'en 1941, accueillant dans ses cours Miaskovski, Davidenko, Ivanov-Radkevitch, Knipper, Litinski, Novikov, Rakov, etc. Son enseignement oriente assurément une partie de ses compositions.
Parallèlement, il se livre à un réel travail d'ethnomusicologie et participe à l'affirmation musicale des minorités nationales soviétiques : en 1923, il écrit, en effet, le premier opéra azerbaïdjanais, Chah-Senem, d'après une légende du xvie siècle, œuvre de syncrétisme musical entre le folklore azerbaïdjanais et la tradition russe (première en russe, Bakou, 1926 ; première en azerbaïdjanais, Bakou, 1934). Il a également consacré beaucoup d'efforts à l'opéra ouzbek en composant, en collaboration avec T. Sadykov, une musique de scène sur des thèmes populaires ouzbeks pour Gul-Sara (Tachkent, 1936), transformée plus tard (1949) en opéra, et un autre ouvrage lyrique, Leïli et Medjnoun (Tachkent, 1940). Tout en continuant à écrire des œuvres de musique de chambre pure, il crée le premier ballet soviétique sur le thème révolutionnaire de l'union de tous les prolétaires du monde : le Pavot rouge (1927). C'est l'histoire d'un navire soviétique arrivé dans un port chinois dans les années 20, des relations toutes simples qui se nouent entre les marins soviétiques et la population, des amours de la jeune Tao-Hoa et du capitaine russe, dont elle sauve la vie. Glière y introduit des danses à la mode tels le charleston ou le boston et y adapte la fameuse danse des marins de la chanson révolutionnaire Yablochko (« la Petite Pomme »). Il est revenu à la fin de sa vie au ballet en écrivant pour le cent cinquantième anniversaire de la naissance de Pouchkine (1949) une musique très simple, très dansante, celle du Cavalier de bronze. Puis, en 1951-52, il compose Tarass Boulba (d'après Gogol) et, en 1953, reprend son ballet, les Comédiens, en cherchant à le rapprocher de sa source littéraire (Fuente Ovejuna, le drame de Lope de Vega) : ainsi naît la Fille de Castille, son dernier ballet.

Sa vie

Sa mère, Josephine Korczak 1852-1937, était polonaise et son père, Moritz Glier 1834-1896, facteur d'instruments à vent, venait d’une vieille famille saxonne. Moritz Glier était un musicien de très bon niveau et extrêmement polyvalent puisqu'il jouait - entre autres - de la flûte, de la clarinette, du cor et de la trompette. Il transmit ses dons artistiques à ses enfants : le frère aîné de Reinhold, Moritz, était un excellent violoncelliste et sa sœur Cesja jouait du piano. Reinhold eut dès son plus jeune âge le violon comme instrument de prédilection.
À la fin de ses études secondaires, il entra à l'École de musique de Kiev, où il eut comme professeur le célèbre violoniste tchèque Otokar Ševčik. Il y étudia le violon et la composition pendant trois années avant d'être accepté, en 1894, au prestigieux Conservatoire de Moscou. Il y avait étudié sous la tutelle des pédagogues de grand renom. Ses professeurs de composition et de matières théoriques furent Mikhaïl Ippolitov-Ivanov, Anton Arenski, Georgi Konyus, Johann Hrimaly et Sergueï Taneïev. En 1900, il couronna ses études au Conservatoire par le diplôme et par une médaille d'or en composition avec un opéra-oratorio en un acte, Le Ciel et la Terre, inspiré par un texte de Lord Byron Earth and Heaven.

En 1894, il entre au Conservatoire de Moscou, où il aura pour professeurs Jan Hřímalý violon, Sergueï Ivanovitch Taneïev polyphonie, Anton Stepanovitch Arenski et Georgi Edouardovitch Conus harmonie, Mikhaïl Mikhaïlovitch Ippolitov-Ivanov théorie et composition ; il en sort en 1900, avec la médaille d'or de composition pour son opéra Terre et ciel, d'après Byron ; il a déjà composé son Premier Quatuor à cordes 1899, un Octuor pour quatre violons, deux altos et deux violoncelles (1900), sa Première Symphonie 1899-1900.
C'est aussi en 1900 que Taneïev lui adresse deux élèves promis à un brillant avenir, Nikolaï Iakovlevitch Miaskovski et Serge Prokofiev.
On retrouve Glière à Berlin de 1905 à 1907, où il se perfectionne et apprend la direction d'orchestre auprès d'Oskar Fried. À son retour en Russie, il s'essaye brièvement à la direction d'orchestre. Il est rapidement considéré comme l'une des personnalités musicales les plus marquantes de son pays, grâce notamment à ses trois monumentales symphonies – la Deuxième Symphonie, composée en 1907, est créée en 1908 à Berlin par son dédicataire, Serge Koussevitzky ; la Troisième Symphonie « Ilia Mouromets », dédiée à Glazounov, composée entre 1909 et 1911, est créée à Moscou en 1912 – et à son poème symphonique Les Sirènes (1909).
Il est nommé professeur au Conservatoire de Kiev en 1913, puis directeur de ce même établissement l'année suivante ; il y aura notamment pour élève le compositeur ukrainien Boris Nikolaïevitch Liatochinski. Il s'installe de nouveau à Moscou en 1920, où il sera professeur de composition au Conservatoire jusqu'en 1941 ; parmi ses élèves figureront les compositeurs russes Alexandre Alexandrovitch Davidenko, Anatoli Grigorievitch Novikov, Lev Konstantinovich Knipper, Nikolaï Petrovitch Rakov.
Glière, qui n'avait, avant la révolution d'Octobre, écrit qu'un seul ballet (Chrisis, 1912), va créer le standard du ballet soviétique avec Le Saut des moutons (1922), d'après la pièce Fuente Ovejuna de Lope de Vega – révisé sous le titre Les Comédiens (1931), révisé à nouveau sous le titre La Fille de Castille (1955) –, Cléopâtre (1926, d'après Les Nuits égyptiennes de Pouchkine) et Le Pavot rouge (1927, révisé en 1949 sous le titre La Fleur rouge). Cléopâtre est le premier ballet soviétique à inclure des danses exotiques et une esthétique digne des films à grand spectacle. Le Pavot rouge, qui connaîtra un succès extraordinaire en U.R.S.S., constitue l'archétype du ballet à sujet révolutionnaire. La musique de ballet de Glière manifeste son génie mélodique ; ses couleurs orchestrales raffinées se ressentent de l'influence de Rimski-Korsakov et de Glazounov, la sensualité s'exprime par un emploi typique de matériau musical oriental.

De 1938 à 1948, Glière est le président du comité d'organisation de l'Union des compositeurs de l'U.R.S.S. Entre 1939 et 1951, il compose quatre concertos : un Concerto pour harpe 1938, un Concerto pour soprano colorature, le plus connu, où la soliste fait uniquement des vocalises (1943), un Concerto pour violoncelle (1947), fruit de la commande d'un jeune violoncelliste, Mstislav Rostropovitch, et qui a la particularité d'être le premier concerto pour violoncelle non seulement soviétique mais russe, et un Concerto pour cor 1952. Là encore, Glière va créer avec cette série de quatre œuvres le stéréotype esthétique et formel du concerto soviétique.
Après la Seconde Guerre mondiale, Glière compose ses deux derniers ballets, Le Cavalier de bronze, d'après Pouchkine (1949), son plus populaire avec Le Pavot rouge, et Tarass Boulba, d'après Gogol 1952.

C'est que Glière a accompli un véritable travail de pionnier en ethnomusicologie en s'intéressant aux musiques slavones et orientales ; surtout, il participe au programme de développement musical de la république soviétique d'Azerbaïdjan.
Ces travaux le conduisent en Azerbaïdjan en 1923 et 1924 ; il y compose l'opéra Shakh-Senem, ouvrage syncrétique où se fondent la tradition romantique russe et des éléments folkloriques azerbaïdjanais, créé à Bakou le 17 mars 1927.
Il composera également, en collaboration avec Talib Sadïkov, un de ses élèves, virtuose de la flûte orientale ney, une musique de scène sur des thèmes populaires ouzbeks, Gul'sara 1937, qu'il transformera en un opéra 1949.

Un autre opéra, Leïli et Medjnoun, créé à Tachkent en 1940, repose sur les musiques traditionnelles des républiques soviétiques orientales. Son dernier opéra, Rachel, d'après Mademoiselle Fifi de Guy de Maupassant 1942, utilise un idiome plus spécifiquement russe.
Glière a aussi composé, tout au long de sa carrière, des musiques de circonstance célébrant l'Union soviétique ; on mentionnera une Ouverture solennelle pour le vingtième anniversaire de la révolution d'Octobre 1937, l'ouverture La Fête de Fergana 1940, dédiée à la construction du canal de Fergana et utilisant des thèmes ouzbeks et tadjiks, l'ouverture L'Amitié des peuples 1941...

Glière meurt à Moscou le 23 juin 1956, au faîte d'une carrière comblée d'honneurs qui aura fait de lui le compositeur type du régime soviétique. Mais sa musique – qui, en dehors des grandes formes, qui ont sa prédilection, comporte également des pièces vocales, de la musique de chambre ainsi que de nombreuses œuvres pour piano – s'inscrit avant tout dans le courant du grand romantisme russe, dans la filiation épique de Borodine ou de Glazounov, plus que dans une quelconque idéologie sociale ou politique.

Avant même la fin de ses études, Glière s'était déjà essayé à tous les grands genres musicaux (à l'exception peut-être du ballet et du concerto instrumental), qui le fascinèrent tout au long de sa carrière. Il composa ainsi son Premier Sextuor à cordes op. 1 (1898), dédié à Taneïev, le Premier Quatuor à cordes op. 2 (1899), l'Octuor à cordes op. 5 1900, dédié à Hrimaly, et la Première Symphonie op. 8 (1899 - 1900). À sa sortie du Conservatoire de Moscou, Glière enseigna à l'École de musique Gnessine de Moscou.

En 1905, il partit pour un séjour de deux ans à Berlin, où il étudia avec le compositeur et chef d'orchestre Oskar Fried. Il y écrivit sa Seconde Symphonie op. 25 (1907) et la dédia à un autre chef d'orchestre de renom, Serge Koussevitzky, qui dirigea l'œuvre avec l'Orchestre philharmonique de Berlin l'année suivante. En 1908, de retour à Moscou, Glière fit sa première apparition publique comme chef d'orchestre à l'occasion de l'exécution de ses Sirènes op. 33. En 1910, il publia sa Troisième Symphonie, la monumentale Ilya Mourometz, dédiée à Glazounov.

En 1913, il revint à Kiev y enseigner au conservatoire. Il enseigna à la classe de composition, dont il devint directeur l'année suivante et garda son poste jusqu'après la révolution de 1917.

À partir de 1920, il enseigna la composition au conservatoire de Moscou pendant vingt ans. Il forma ainsi un grand nombre de compositeurs, parmi lesquels Aram Khatchatourian, Lev Knipper, Boris Aleksandrov, Alexandre Davidenko et Alexandre Mossolov, ainsi que deux célèbres artistes ukrainiens, Boris Liatochinski et Levko (Lev) Revoutski.

Reinhold Glière fut président du comité d'organisation de l'Union des compositeurs soviétiques de 1938 à 1948, échappant à la censure de la période d'après-guerre et fut vraiment couvert d'honneurs dont le titre d'Artiste du peuple de l'URSS en 1938 et trois Prix Staline - le premier en 1946 pour son unique Concerto pour soprano colorature et orchestre, d'une beauté ravissante.
Il s'intéressa énormément à la musique des nombreux peuples de l'Union soviétique, favorisant le développement musical régional et écrivant des œuvres qui utilisaient divers idiomes folkloriques, notamment en Azerbaïdjan et en Ouzbékistan. Un résultat de ces travaux fut l'opéra Shakh Senem op. 69 1923, qui fut donné à Bakou en 1934 en langue azérie.

Reinhold Glière est enterré au cimetière de Novodiévitchi à Moscou.

Son œuvre et style

Il ne fait pas de doute que des œuvres aux titres de ballet Le Pavot Rouge (son ballet révolutionnaire populaire op. 70, 1927), Pour le bonheur de la mère patrie (1942) et Ouverture solennelle pour le vingtième anniversaire de la révolution d'Octobre op. 72 (1937), lui facilitèrent le chemin. Mais le style de composition de Glière était déjà parvenu à maturité dans les dernières années du xixe siècle ; son œuvre musicale est fermement ancrée dans la grande tradition russe. Il était fier d'y succéder à de grandes figures telles que Glinka, Tchaïkovski, Rimski-Korsakov et Borodine; il était aussi un fidèle disciple de Taneïev et d'Arenski et ses contemporains de la génération précédente. Le style romantique de Glière lui valut d'être accepté tant des autorités tsaristes que soviétiques, provoquant un certain ressentiment parmi les nombreux compositeurs qui souffrirent aux mains du régime soviétique. Nul ne fut donc surpris que plusieurs de ses œuvres - les poèmes symphoniques Sirènes, op. 33 (1908), la Troisième Symphonie, consacrée à la légende du héros médiéval russe (bogatyr) llya Mouromets, op. 42 (1911), et le Premier Sextuor à cordes, op. 1 (1898), - remportent le prestigieux prix Glinka, décerné par un jury composé de personnalités telles que Rimski-Korsakov, Glazounov et Liadov.

Le chef d'orchestre Leopold Stokowski, qui dirigea la Troisième Symphonie à de nombreuses reprises aux États-Unis, voyait en elle un monument à la culture slave.

Par Le Pavot Rouge, Glière fut l'un des pionniers du ballet dramatique soviétique. Sa carrière s'acheva d'ailleurs avec deux ballets, Le Cavalier d'airain, op. 89 (1949), basé sur le célèbre long poème d'Alexandre Pouchkine, et Tarass Boulba, op. 92 (1952), inspiré de la nouvelle éponyme de Nicolas Gogol. Parmi ses concertos instrumentaux, le Concerto pour voix (soprano colorature) et orchestre (1943) retient particulièrement l'attention, mais ne doit pas masquer pour autant les réelles beautés de ses autres concertos avec orchestre : pour harpe (op.74, de 1938), pour violoncelle (op.87, de 1946), pour cor (op.91, de 1951), sans oublier celui pour violon et orchestre (op.100, de 1956), achevé par son élève Boris Liatochinski.

Principales œuvres, Œuvres symphoniques

Symphonie n° 1 en mi bémol majeur, op. 8 (1900)
Symphonie n° 2 en do mineur, op. 25 (1907)
Sireny (les sirènes) en fa mineur, poème symphonique, op. 33 (1908)
Symphonie n° 3 (Ilya Muromets) en ré mineur, op. 42 (1911). (Premiere par le Russian Musical Society à Moscou, sous la direction de Emil Cooper le 23 mars 1912.)1,2
Zaporozhtsy (Les cossaques Zaporozhy), poème-ballet symphonique, op. 64 (1921)
Na prazdnik Kominterna! (Fantaisie pour le festival du comintern), Fantaisie pour orchestre à vent militaire (1924)
Marsh Krasn°y Armii (Marche de l’Armée rouge) pour orchestre à vent (1924)
Fragment symphonique (1934)
Geroitshesky marsh Buryatskoy-Mongolskoy ASSR (marche héroïque pour le Buryat-Mongolien ASSR), do majeur, op. 71 (1934–1936)
Torzhestvennaya uvertyura k 20-letiyu Oktyabrya (ouverture festive pour le 20e anniversaire de la révolution d’octobre), op. 72 (1937)
Ferganskiy Prazdnik (Vacances à Ferghana) Ouverture Op 75
Pokhodny marsh (Marche champêtre) pour orchestre à vents, op. 76 (1941)
Druzhba narodov (l’amitié des peuples), Ouverture en l’honneur du cinquième anniversaire de la constitution soviétique, op. 79 (1941)
25 let Krasn°y Armii (25 ans de l’armée rouge), Ouverture pour orchestre à vents, op. 84 (1943)
Pobeda (Victoire), Ouverture, op. 86 (1944); version pour orchestre à vents, op. 86a
Valse de concert en ré bémol majeur, op. 90 (1950)

Concerti

Concerto pour harpe et orchestre en mi bémol majeur, op. 74 (1938)
Concerto pour coloratura soprano et orchestre en fa mineur, op. 82 (1943)
Concerto pour violoncelle et orchestre en ré mineur, op. 87 (1946)
Concerto pour cor et orchestre en la bémol majeur, op. 91 (1951)
Concerto pour violon et orchestre (Concerto-Allegro) en sol mineur, op. 100 (1956), completé et orchestré par Boris Lyatoshinsy

Œuvres vocales

Chants
Chorales
Cantates

Musique de chambre

Quatuor à cordes n° 1 en la majeur, op. 2 (1899)
Quatuor à cordes n° 2 en sol mineur, op. 20 (1905)
Quatuor à cordes n° 3 en ré mineur, op. 67 (1927)
Quatuor à cordes n° 4 en fa mineur, op. 83 (1943)
Sextuor à cordes n° 1 en do mineur, op. 1 (1898)
Sextuor à cordes n° 2 en ré mineur, op. 7 (1904)
Sextuor à cordes n° 3 en do majeur, op. 11 (1904)
Octuor à cordes en ré majeur, Op.5 (1902)
Intermezzo et Tarantella pour double basse et piano, op. 9
Praeludium et Scherzo pour double basse et piano, op. 32
Duos pour instruments variés

Piano

3 mazurkas pour piano, op. 29
25 préludes pour piano, op. 30
12 esquisses pour piano, op. 47
12 morceaux pour piano à quatre mains, op. 48

Musique de scène Opéra

opéra-oratorio (1900), sur un poème de Lord Byron
Shakh-Senem, opéra, op. 69 (1923–25)
Rachel, opéra en un acte, Op.81 (1942–43), livret par Mikhail Boulgakov d’après l’ouvrage de Maupassant Mademoiselle Fifi
Leyli va Medzhnun, opéra, op. 94 (1940), coauteur Talib Sadykov
Gyul'sara, opéra, op. 96 (1936, rev. 1949), coauteur Talib Sadykov

Ballet

Khrizis, op. 65 (1912, rev. 1925), ballet-mime
Komedianty (Les comédiens), op. 68 (1922, rev. 1930 et 1935 en tant que Doch' Kastilii (la fille de Castille))
Krasny mak , op. 70 (1927, rev. 1949 et 1955 Krasny tsvetok (La fleur rouge))
Cléopatre, op. 78 (1925), ballet-mime
Medny vsadnik (La statue équestre d’après Alexandre Pouchkine), op. 89 (1948/49), créé le 14 mars 1949
Taras Bulba (d’après Nicolas Gogol), op. 92 (1952)

Discographie sélective au 10/06/2014 Musique de chambre

Musique pour Piano : 25 Préludes op.30, 3 Mazurkas op.29, 12 Esquisses op.47, par Anthony Goldstone, piano = 1 CD OLYMPIA enregistré en 2002
Impromptu pour Harpe solo, par Natalia Shameyeva, harpe = 1 CD EGAN RECORDS date enregistrement non précisée ; couplage avec oeuvres de Glinka, Kikta, Khatchaturian, Prokofiev...

Musique vocale

32 Mélodies pour Soprano et Piano, par Prokina soprano et Skigin piano = 1 CD CONIFER enregistré en 1997

Musique concertante

Concerto pour Soprano Colorature et orchestre & Concerto pour Harpe et orchestre , par Joan Sutherland (soprano), Osian Ellis (harpe), London Symphony Orchestra dirigé par Richard Bonynge enregistré en 1968 ; couplage avec Cui, Glazounov, Gretchaninov, Stravinski
Concerto pour Soprano Colorature et orchestre & Concerto pour Harpe et orchestre , par Eileen Hulse (soprano), Rachel Masters (harpe), City of London Sinfonia dirigé par Richard Hickox = enregistré en 1992 ; couplage avec Ginastera
Concerto pour Harpe et orchestre , par Helga Storck (harpe), Orchestre Symphonique de Nuremberg dirigé par Klauspeter Seibel enregistré en 1984 ; couplage avec Glinka, Khatchaturian, Prokofiev, Tcherepnine A.
Concerto pour Harpe et orchestre , par H. Van Hoesen (harpe), New Symphony Orchestra dirigé par enregistré en 2000 ; couplage avec Jongen, Moreno-Buendia
Concerto pour Violoncelle et orchestre , par Sudzilovsky (violoncelle), Russian Cinematographic Symphony Orchestra dirigé par Sergeï Skripka = 1 CD OLYMPIA enregistré en 1996 ; couplage avec Mossolov
Concerto pour Cor et orchestre & Le Cavalier de bronze, suite d'orchestre du ballet , par Watkins(cor) et le BBC Philharmonic Orchestra dirigé par Edward Downes enregistré en 1994
Concerto pour Violon et orchestre op. 100 (achevé par Lyatoshinsky) & Symphonie n°2 , par Nishino (violon), Philharmonia Orchestra dirigé par Yondani Butt = 1 CD ASV enregistré en 2000

Musique orchestrale

Ouvertures et pièces pour orchestre : Gyul'sara, Shakh-Senem, Ballade..., par BBC Philharmonic Orchestra dirigé par Vassily Sinaisky = 1 CD CHANDOS enregistré en 1996
Symphonie n°1 op.8 en mi bémol majeur & Concerto pour Harpe et orchestre , par Olga Erdeli(harpe), USSR RTV Symphony Orchestra dirigé par Reinhold Glière & Boris Khaïkine = 1 CD CONSONANCE enregistré en 1950 & 1968
Symphonie n°1 op.8 en mi bémol majeur & Les Sirènes, poème symphonique op.33 , par l'Orchestre Philharmonique Slovaque dirigé par Stephen Gunzenhauser = 1 CD NAXOS enregistré en 1985
Symphonie n°1 op.8 en mi bémol majeur & Le Pavot rouge, suite de ballet op.70 , par le BBC Philharmonic Orchestra dirigé par Sir Edward Downes = 1 CD CHANDOS enregistré en 1991
Symphonie n°2 op.25 en ut mineur & Les Cosaques Zaporogues, poème symphonique op.64 , par le BBC Philharmonic Orchestra dirigé par Sir Edward Downes = 1 CD CHANDOS enregistré en 1991
Symphonie n°3 "Ilya Mourometz" op.42 en si mineur, de 1911, par le BBC Philharmonic Orchestra dirigé par Sir Edward Downes = 1 CD CHANDOS enregistré en 1991
Symphonie n°3 "Ilya Mourometz" op.42 en si mineur, de 1911 & Concerto pour Violoncelle et orchestre , par le Royal Philharmonic Orchestra dirigé par Harold Faberman (symphonie) et par Sudzilovsky(violoncelle), Russian Cinematographic Symphony Orchestra dirigé par Sergeï Skripka (concerto) = 2 CD REGIS enregistrés en 1978 & 1986
Symphonie n°3 "Ilya Mourometz" op.42 en si mineur, de 1911, par l'Orchestre Radio-Symphonique de Berlin dirigé par Ferenc Fricsay = 2 CD DEUTSCHE GRAMMOPHON enregistrés en 1956 ; couplage avec Egk, Einem, Hartmann, Kodaly, Liebermann, Martin
Symphonie n°3 "Ilya Mourometz" op.42 en si mineur, de 1911, par le Houston Symphony Orchestra dirigé par Leopold Stokowski = 1 CD EMI enregistré en 1957 ; couplage avec Loeffler
Symphonie n°3 "Ilya Mourometz" op.42 en si mineur, de 1911, par le Buffalo Philharmonic Orchestra dirigé par JoAnn Falletta = 1 CD NAXOS enregistré en 2013

Ballets

Khrizis, suite de ballet de 1912 et Sheep's Spring, suite de ballet de 1922, par the All-Union Radio & Bolchoï Orchestras, dirigés par Reinhold Glière = 1 CD CONSONANCE enregistré en 1947
Krasny mak , op. 70 (1927, rev. 1949 et 1955 Krasny tsvetok (La fleur rouge ou le pavot rouge)), par le Saint Petersburg State Symphony Orchestra dirigé par André Anichanov = 2 CD NAXOS enregistrés en 1994
Danse des Marins Russes, extraite du Pavot Rouge, par the Utah Symphony Orchestra, dirigé par Maurice Abravanel = 1 CD VANGUARD enregistré en 1969 ; couplage avec Ippolitov-Ivanov, Rimsky-Korsakov et Tchaïkovski
Medny vsadnik (La statue équestre d’après Alexandre Pouchkine), op. 89 (1948/49), créé le 14 mars 1949 : "Le Cavalier de bronze" suite de ballet & Concerto pour Cor et orchestre , par Watkins (cor) et le BBC Philharmonic Orchestra dirigé par Edward Downes = 1 CD CHANDOS enregistré en 1994
Taras Bulba (d’après Nicolas Gogol), op. 92 (1952), suite de ballet, par l'Orchestre Philharmonique d'Odessa dirigé par Hobart Earle = 1 CD ASV enregistré en 1996 ; couplage avec Stankovitch


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Posté le : 11/01/2015 15:29
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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