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Gaston Gallimard
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Le 18 janvier 1881 à Paris naît Gaston Gallimard
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mort le 25 décembre 1975, Neuilly-sur-Seine, éditeur français, fondateur des éditions Gallimard qui occupent une place majeure dans la vie littéraire française du XXe siècle. Il a mené également des entreprises extra-littéraires : administrateur de théâtre, patron de presse, producteur de cinéma et organisateur de concerts.

En bref

Fils de Paul Gallimard et de Lucie Duché, Gaston Gallimard appartient à une famille de bourgeois parisiens cultivés qui fréquentait les livres, les peintres, les gens de théâtre, elle possédait les Variétés. Peut-être est-ce auprès de ceux-ci que Paul prit l'idée du roman dialogué en un prologue et cinq journées dont l'action se passe en Dalmatie à la veille de 1848 et qui, intitulé Les Étreintes du passé, sera publié en 1928, à tirage limité, par la Librairie Gallimard. Gaston, qui devait confier plus tard : J'ai grandi au milieu de Corot, de Renoir, de Van Gogh, de Cézanne, habita lui-même la grande maison familiale, avec sa femme Yvonne, née Redelsperger, et Claude, son fils unique. Il épouse, en secondes noces, Jeanne Dumont. Ancien élève du lycée Condorcet, Gaston Gallimard devient secrétaire d'un parlementaire, puis de Robert de Flers. Il fréquente les milieux littéraires et le monde du théâtre. Il donne alors des chroniques au Figaro et, sous la signature du Moucheur de chandelles, au Journal amusant. Surtout, il entre en relations, par l'intermédiaire de Jean Schlumberger, avec un petit groupe d'hommes chargés d'ambition littéraire et s'apprêtant, en 1908, à fonder la Nouvelle Revue française : André Gide, Jacques Copeau, Marcel Drouin, André Ruyters, Eugène Montfort, Henri Ghéon.

Sa vie

Son père, Paul Gallimard 1850-1929, est un rentier qui traduit les œuvres de John Keats pour Le Mercure de France et collectionne les livres rares, comme il le fait des tableaux impressionnistes. Il est ami avec Auguste Renoir. Il fréquente aussi les théâtres. Il a épousé Lucie Duché 1858-1942. Son grand-père est Gustave Gallimard 1821-1918, d'une famille originaire de Saint-Florentin en Bourgogne et sa grand-mère Henriette Chabrier 1829-1918, originaire d'Auvergne. Son arrière-grand-père, Sébastien Gallimard 1794-1873, avait épousé Eugénie Martineau 1799-1878, petite-fille de Louis-Simon Martineau, avocat, député de Paris aux États généraux et à la Constituante, rapporteur du comité sur la Constitution civile du clergé en 1790.
Gaston Gallimard étudie pendant sept ans au Lycée Condorcet, où il fait la connaissance de Roger Martin du Gard. Il arrête ses études après avoir obtenu son baccalauréat en 1898. À vingt ans, Gaston Gallimard est un dandy qui semble destiné à suivre les traces de son père. Il devient secrétaire de l’auteur dramatique Robert de Flers. Alors qu'il passe ses vacances d'été dans la villa familiale de Benerville-sur-Mer (Calvados), il rencontre Marcel Proust en 1907 ou 1908.

La Nouvelle Revue française

En 1910, la Nouvelle Revue française crée un comptoir d’édition et engage Gallimard comme gérant. Celui-ci apporte avec André Gide et Jean Schlumberger le capital nécessaire.
Le 17 décembre 1912, à Paris, Gallimard épouse Yvonne Redelsperger (1884-1968).
En 1913, il est nommé administrateur du théâtre du Vieux-Colombier qui vient d’être créé. Il fait connaissance avec la comédienne Valentine Tessier, qui deviendra sa maîtresse.
En 1914, naît son fils, Claude.
Lors de la Première Guerre mondiale, Gallimard cherche par tous les moyens à se faire réformer. Il fait plusieurs séjours dans des sanatoriums. Ses activités d’éditeur tournent au ralenti. En 1917, il part pour New York pendant six mois, où il accompagne la troupe du Vieux-Colombier dans une tournée de propagande pour la culture française.
En 1918, après un second séjour aux États-Unis, il décide de créer une véritable entreprise clairement distincte de la NRF, la librairie Gallimard. Son frère Raymond jusqu'alors actionnaire, le rejoint pour se charger de la gestion.
Au début des années 1920, une campagne de presse contre l’influence croissante de la NRF est lancée. La riposte face à cette croisade de longues figures mobilise tout l’entregent de Gallimard.
En 1928, la création de ZED-publications vise à lancer des hebdomadaires Détective, Voilà, Marianne… et des revues Revue du cinéma… tout en protégeant la librairie Gallimard des éventuels échecs. L’hebdomadaire de faits divers Détective rencontre un très grand succès.
En 1930, Gallimard divorce et se remarie avec Jeanne-Léonie Dumont.
En 1933, il produit le film Madame Bovary de Jean Renoir, dont le rôle principal est tenu par Valentine Tessier. C’est un échec commercial.

La parution, en 1909, d'un second numéro 1 de la revue, le premier ayant provoqué un éclatement du groupe, était suivie deux ans plus tard de la création d'une petite maison d'édition, décidée à ne publier que ce qui semblait correspondre aux valeurs de la revue, où apparaissent notamment Valery Larbaud, Jules Romains, Paul Valéry, André Suarès, Paul Claudel, Émile Verhaeren, Léon-Paul Fargue. La Première Guerre mondiale interrompt la publication de celle-ci. En 1917, Gaston Gallimard, avec Copeau, accompagne aux États-Unis la troupe du théâtre du Vieux-Colombier, fondé en 1913 et amené à se transplanter à New York, dans le cadre de la propagande officielle de la France auprès de ses alliés américains. À la fin de la guerre, en 1919, la maison d'édition, de simple amicale devient société anonyme sous le nom de Librairie Gallimard. C'est alors la grande période de la souveraine entreprise, qui, sous la direction de Gaston, assisté de ses frères Raymond et Jacques, de son fils Claude, de son neveu Michel, mort prématurément, de ses petits-fils Christian et Antoine, va faire de son catalogue une sorte de Bottin des lettres françaises, et même étrangères Dostoïevski, Dickens, Conrad, Chesterton, Butler, plus tard Joyce et Faulkner.
Cet aventurier de l'édition, ce découvreur et juge du génie, qu'on a dit aussi travailleur par sa passion du livre que paresseux par vocation, a peu écrit. Il laisse surtout des articles publiés dans la Nouvelle Revue française : Les Cent Un Propos d'Alain, déc. 1911 ; Exposition de dessins, d'eaux-fortes et de lithographies de Frank Brangwyn galerie Durand-Ruel, févr. 1912 ; Exposition de portraits de Renoir galerie Durand-Ruel, août 1912 ; Première Rencontre avec Marcel Proust, janv. 1923. L'histoire et le labeur de Gaston Gallimard se confondent, pour la plus grande part, avec ceux de sa maison d'édition et de la revue qui lui a donné naissance.

Gallimard et l'Occupation

Gallimard fuit la Seconde Guerre mondiale dans le sud de la France et ne revient à Paris qu’après l’Armistice de 1940. Il cède la direction de la NRF à Drieu La Rochelle, auteur fasciste militant, et accepte de s’autocensurer contre un contingent de papier. L’attitude de l’éditeur est ambiguë. Il accueille dans ses bureaux des réunions clandestines des Lettres françaises fondées par Paulhan tout en publiant des traductions de classiques allemands, comme Goethe, pour se concilier l’Occupant. Il refuse avec habileté le pamphlet de Lucien Rebatet Les Décombres mais n’hésite pas, dans sa proposition de rachat des Éditions Calmann-Lévy, à déclarer sa maison aryenne à capitaux aryens. La guerre est l’occasion d’une autre entreprise extra-littéraire : les concerts de la Pléiade que Gallimard organise à partir de 1943.

Après-guerre

Le suicide de Drieu La Rochelle et le soutien sans faille d’écrivains résistants Camus, Malraux… permettent à Gallimard de protéger la librairie Gallimard de l’épuration qui suit la Libération. Chargée de tous les péchés, la NRF est interdite de publication. Gaston Gallimard rachète en 1946 à Jeanne Loviton 90 % des parts de son concurrent, les éditions Denoël, que la maîtresse de Robert Denoël venait d'hériter après l'assassinat, jamais complètement élucidé de ce dernier en décembre 1945.
En 1960, Albert Camus et Michel, le fils de Raymond frère de Gaston et fils spirituel de Gaston, se tuent dans un accident de voiture. Jeanne Gallimard meurt en 1968.
Gaston Gallimard, dont les forces déclinent, passe progressivement le pouvoir à son fils Claude. Il meurt en 1975. Grâce à l'action de son petit-fils, son nom a été donné en 2011 à une partie de l'ancienne rue Sébastien-Bottin : rue Gaston-Gallimard.

Ouvrages

Textes de Gaston Gallimard
Friedrich Hebbel, Judith, tragédie en cinq actes traduite de l'allemand par Gaston Gallimard & Pierre de Lanux. Paris, Éditions de la Nouvelle Revue française, 1911.
Il a inventé des auteurs, un public », En souvenir de René Julliard, Paris, René Julliard, 1963, p. 50.
Correspondances
Jean Paulhan / Gaston Gallimard, Correspondance, édition établie, présentée et annotée par Laurence Brisset, Gallimard, 2011.
Marcel Proust / Gaston Gallimard, Correspondance, édition établie, présentée et annotée par Pascal Fouché, Paris, Gallimard, 1989.
Jacques Rivière / Gaston Gallimard, Correspondance 1911-1924, édition établie, présentée et annotée par Pierre-Edmond Robert avec la collaboration d'Alain Rivière, Paris, 1994.

Éditions Gallimard

Maison d'édition française créée en 1911 par Gaston Gallimard Neuilly-sur-Seine 1881-Paris 1975 et les fondateurs de la Nouvelle Revue française et dont la raison sociale fut jusqu'en 1919 "Éditions de la Nouvelle Revue française" .
Les premiers auteurs édités furent Gide, Claudel, Bloch, Larbaud et Martin du Gard. Pendant la Première Guerre mondiale, la maison entreprit l'édition complète des œuvres de Ch. Péguy. Elle connaît depuis un développement littéraire continu en éditant les plus grands auteurs français, dont Proust, Morand, Montherlant, Malraux, Kessel, Alain, Paulhan, Saint-Exupéry, Breton, Éluard, Aragon, Sartre, Camus, Tournier, Modiano, Le Clézio et étrangers dont Dostoïevski, Hardy, Conrad, Hemingway, Dos Passos, Faulkner, Steinbeck.
De nombreuses collections reflètent la diversité actuelle du catalogue. La Bibliothèque de la Pléiade présente les chefs-d'œuvre de la littérature universelle, l'Encyclopédie de la Pléiade, le tableau des connaissances actuelles. Dans de grandes collections Essais, Bibliothèque des idées, Bibliothèque des histoires, Bibliothèque de philosophie, Bibliothèque des sciences humaines, l'Espèce humaine, Connaissance de l'inconscient ont été publiés des textes fondamentaux de la pensée contemporaine. La Blanche, Du monde entier, Le Manteau d'Arlequin théâtre sont des collections littéraires. L'Univers des formes est consacré aux beaux-arts. La Connaissance de l'Orient est spécialisée dans l'Extrême et le Proche-Orient. L'Aube des Peuples s'attache à collecter les textes fondateurs des civilisations anciennes. La Série noire regroupe des romans policiers. Gallimard publie aussi des guides touristiques, des livres pour la jeunesse et des collections d'ouvrages au format de poche Folio, Idées, Archives, Découvertes, L'Imaginaire, etc..

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Posté le : 17/01/2015 19:17
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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