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R. Stephenson Smyth Baden-Powell of Gilwell
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22 février 1857 naît Robert Stephenson Smyth Baden-Powell of Gilwell

1er baron Baden-Powell, à Paddington, Londres, Royaume-Uni, mort, à 83 ans, le 8 janvier 1941 Nyeri, Kenya, militaire britannique, Lieutenant-général dans la British army de 1876 à 1910, il participe à la seconde guerre des Boers, il participe au siège de Mafeking, il reçoit l'ordre du mérite, ordre de Saint-Michel et Saint-Georges, ordre royal de Victoria, ordre du Bain , il est le frère de Agnès Baden-Powell, il est l'époux de Olave Baden-Powell. IOl est le fondateur du scoutisme, il reçoit le surnom de BP. .

En bref

Officier dans l'armée des Indes, Baden-Powell voulut remédier aux carences de la formation de ses éclaireurs par la publication de fascicules : Aids of Scouting, 1899. Leur succès en dehors de l'armée le conduit à appliquer les mêmes principes aux garçons : il organise, du 25 juillet au 9 août 1907, le camp de Brownsea, près de l'île de Wright ; l'expérience et ses enseignements sont consignés en 1908 dans Scouting for Boys. Méthode d'éducation visant à former des citoyens actifs, joyeux et utiles, le scoutisme exalte le sport, la vie au grand air, le goût de l'effort et du commandement. Sans autre présupposé théorique ou doctrinal qu'un code vaguement chevaleresque, Honour is made the high ideal for the boys incluant la fidélité à Dieu et au roi, il s'étend très rapidement, chacun trouvant son bien dans cette idéologie de l'action, qui se proclame non militaire, non politique et interconfessionnelle : il compte 123 000 membres dès 1910 pour l'Empire britannique ; trente-deux pays sont représentés au premier jamboree 1920, avec l'approbation du roi ; et, en 1926, il recueille les félicitations du président Calvin Coolidge, qui salue dans le scoutisme un élément unificateur de la nation américaine. L'efficacité même du mouvement, autant que son idéal explicitement civique et social, l'engage nécessairement dans l'évolution des idées et des mœurs : son histoire intègre les divergences des politiques, qui, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale, ont organisé sur son modèle leurs propres associations, celles des autorités religieuses et finalement celles des éducateurs, maintes fois conduits à s'interroger sur les rapports entre morale et société.

Sa vie

Robert Stephenson Smyth Baden-Powell of Gilwell, surnommé BP, prononcer Bipi en anglais et Bépé en français ou Lord Baden-Powell, est né le 22 février 1857 dans le quartier de Paddington à Londres. Il est le 12e des 14 enfants, dont 3 morts en bas âge du Révérend Baden Powell, professeur de mathématiques à l'université d'Oxford, et d'Henriette Grace Powell. Il est prénommé Robert Stephenson Smyth, du nom de son parrain Robert Stephenson, fils de George Stephenson, et de ses grands-parents maternels, dont l'amiral William Henry Smyth, qui est aussi géographe et astronome. Son père meurt alors qu'il n'a que 3 ans.
Baden-Powell fait ses études à Charterhouse, collège réputé pour sa discipline. Baden-Powell est un adepte de l’école buissonnière et se cache régulièrement dans le bois derrière l’établissement scolaire. Il y développe son sens de l’observation. Ses frères l’emmènent régulièrement explorer la campagne, camper et naviguer.
Il n'a jamais été un très bon élève et rate ses examens d’entrée à l'université. Il se présente alors à l’école militaire et obtient la seconde place au concours d’entrée, à 19 ans 1876.

Carrière militaire

Il intègre le 13e hussards, un régiment de cavalerie, et est dispensé de suivre les stages de l'école d'officiers. En 1877, il est envoyé comme sous-lieutenant en Inde alors colonie britannique. C'est pendant ses loisirs qu'il s'intéresse plus particulièrement au travail des éclaireurs, et qu'il se rend compte de leur importance dans les opérations militaires.
À l'âge de 26 ans, il est promu capitaine. Son régiment est déplacé en Afrique du Sud, où il a l'occasion d'entrer en contact avec des éclaireurs indigènes pour lesquels il a beaucoup d'admiration. Il se perfectionne ainsi dans l'art de l'approche et de l'exploration. C'est en Afrique qu'il a pour la première fois la possibilité de former des éclaireurs militaires selon ses méthodes : il les forme en petites unités ou patrouilles, chacune sous les ordres d'un chef, et attribue aux plus méritants un insigne dont le dessin s'inspire du point Nord de la boussole, très similaire à ce qui deviendra le badge du scoutisme mondial.
Il a une brillante carrière militaire, respecté et obéi parce qu’il est un chef qui donne l'exemple. Il passe par les Indes où il devient, entre autres, instructeur, l’Afghanistan, les Balkans, Malte, la Russie, comme agent de renseignement, et surtout l'Afrique du Sud.
L'événement qui le rend célèbre dans tout l'Empire britannique est le sauvetage de la petite ville de Mafeking en 1899, durant la seconde Guerre des Boers. Avec beaucoup d'astuce et de courage communicatif, il réussit à sauver la ville qui est assiégée pendant 271 jours par des troupes ennemies quatre fois plus nombreuses. Il utilise les jeunes de la ville comme estafettes, pour transmettre des messages à pied et à vélo, comme observateurs, sentinelles ou éclaireurs, cf. siège de Mafeking.
À la libération de la ville, le 16 mai 1900, il est acclamé comme un héros et nommé major-général. Il prouva que des jeunes étaient tout à fait capables de réussir une mission, pourvu qu'on leur fasse confiance. Il publie ses observations sous le nom de Scouting, L’art des éclaireurs dans un petit fascicule destiné aux militaires appelé : Aids to scouting. Promu au rang de lieutenant-général en 1907, il prend le commandement d'une unité de l'armée territoriale britannique, alors en cours de formation. En 1910, il fait valoir ses droits à la retraite afin de mieux se consacrer au scoutisme.

Création du scoutisme

À son retour au Royaume-Uni, il est accueilli triomphalement. Il constate que Aids to scouting a un immense succès auprès des garçons britanniques et est utilisé par des éducateurs. Il reçoit même beaucoup de courriers de garçons lui demandant des conseils. Marqué par la jeunesse britannique des quartiers désœuvrés, souvent en mauvaise santé et délinquante, il décide de mettre en pratique tous les principes qu’il a observés à la guerre au service de jeunes garçons et dans une optique de paix. En 1896, Frederick Russell Burnham avait enseigné des techniques de survie à Robert Baden-Powell, devenant ainsi l'une des sources d'inspiration de la création du scoutisme.

Ce mouvement de jeunesse, qui comprend toutes les associations rattachées à l'Organisation mondiale du mouvement scout, plus celles qui, sans lui appartenir, se réclament de la pensée et des écrits de son fondateur, sir Robert Baden-Powell, lord de Gilwell, le scoutisme se caractérise d'abord par sa fidélité et par une sorte d'identification constante à celui-ci.

En témoigne l'histoire du scoutisme en France. Introduit en 1911, avec la création quasi simultanée des Éclaireurs de France laïques et des Éclaireurs unionistes de France, d'inspiration protestante, il prend bientôt sa part dans le grand débat entre les éducateurs laïques et les éducateurs catholiques. La hiérarchie ecclésiastique, longtemps méfiante à l'égard d'un mouvement plus ou moins protestant à l'origine et dont le fondateur était soupçonné de franc-maçonnerie, comprend vite qu'elle ne peut continuer d'ignorer son bel essor, d'autant que la formule des « patronages » décline. L'appel du chanoine Cornette à orienter le scoutisme « vers une vie foncièrement chrétienne, fermement patriote et résolument civique » sera entendu : les Scouts de France sont créés en 1920. Suivent, dès 1921, la Fédération des éclaireurs unionistes, protestants et, en 1924, les Éclaireurs israélites de France. La composante laïque, proche de l'enseignement public, la seule aussi qui soit résolument mixte, affirme enfin, dans les statuts de l'Association des éclaireurs et éclaireuses de France 1925, son souci de « former des Français qui connaissent et aiment leur pays, des citoyens conscients des problèmes sociaux et soucieux de les résoudre. [L'Association] ne sépare pas ce devoir civique de la lutte pour libérer l'homme et la femme de tout asservissement. Après l'éphémère tentative, à la Libération, de grouper en une Union populaire tous les groupements de jeunes laïques, religieux, communistes, on en revint sagement aux anciennes divisions. On aboutit aujourd'hui à une libéralisation dominante, assortie de réactions intégristes Scouts d'Europe et de nouvelles ouvertures.
Le scoutisme français reste largement confessionnel, puisque les Scouts et guides de France, catholiques groupaient, en 1995, environ 170 000 adhérents, contre 36 500 Éclaireuses et éclaireurs de France, le mouvement laïque mixte, 8 000 membres de la Fédération des éclaireuses et éclaireurs unionistes de France, 4 500 Éclaireuses et éclaireurs israélites — toutes ces associations étant affiliées à l'Organisation mondiale du mouvement scout. Quantité d'autres n'en font pas partie : Scouts unitaires de France, Cadets de la mer, de l'air et de la montagne, Scouts Saint-Georges, Éclaireurs neutres européens, Scouts Saint-Louis, Scouts et guides Notre-Dame de France, Scouts Baden-Powell de France, Scouts mormons, etc., ni surtout les Scouts d'Europe, que Pery Geraud Keroad fonda avec la volonté d'un retour aux sources et qui comptent environ 60 000 adhérents, catholiques dans quatorze pays d'Europe plus le Canada, dont plus de la moitié en France.

"À la fin de ma carrière militaire, dit Baden-Powell, je me mis à l'œuvre pour transformer ce qui était un art d'apprendre aux hommes à faire la guerre, en un art d'apprendre aux jeunes à faire la paix ; le scoutisme n'a rien de commun avec les principes militaires."
Il rencontre Ernest Thompson Seton.
En 1907, alors âgé de 50 ans, il organise un camp de quinze jours avec une vingtaine de garçons de différentes classes sociales sur l'île de Brownsea. Il y teste ses idées d'éducation par le jeu, d'indépendance et de confiance. Il inaugure ce camp le premier août à huit heures en soufflant dans sa corne de koudou.
À la suite de ce camp, Sir William Smith, fondateur des boy’s brigade lui demande d’écrire un ouvrage sur la manière dont le scouting pouvait être adapté à la jeunesse qu’il appelle : Scouting for boys, Éclaireurs.

Avec ce livre, il tente de lancer un nouveau mouvement autonome. Il crée la base du scoutisme avec les cinq buts :

Santé ;
Sens du concret ;
Personnalité ;
Service ;
Sens de Dieu.
Ainsi que les dix articles de la loi scoute et la promesse scoute qui n'imposent aucune interdiction mais proposent une hygiène de vie que chaque adhérent promet d’essayer de mettre en pratique, faire de son mieux.
C’est en 1909, que les premières compagnies de guides apparaissent organisées par Agnès Baden-Powell.
En 1910, il différencie trois classes d’âge :

Les Louveteaux 8-12 ans ;
Les Éclaireurs 12-17ans ;
Les Routiers 17 ans et plus
En 1918, il publie une revue intitulée Girl guiding edition. Il appelle le mouvement féminin les Guides plutôt que scoutes ou éclaireuses car il estime que leur rôle n’est pas d’éclairer mais de guider. "Une femme qui est capable de se tirer d’affaire toute seule est respectée aussi bien par les hommes que par les femmes. Ils sont toujours prêts à suivre ses conseils et son exemple, elle est leur guide. "

En 1910, sur les conseils du roi du Royaume-Uni Édouard VII, il démissionne de l’armée pour prendre la direction du mouvement qu’il vient de lancer.
En 1912, il se marie avec Olave Saint Claire Soames, qui devient Chef-guide mondiale.
Le mouvement prend vite beaucoup d'importance, et se développe dans de nombreux pays du monde. Le Jamboree de 1920 réunit pour la première fois des scouts de 21 pays. Baden-Powell y fut nommé World Chief chef scout mondial.
En 1927, il est anobli par le roi George V. Il prend le nom de Lord Baden-Powell of Gilwell, du nom d'une propriété qu'il a reçue de la famille McLaren pour en faire un centre de formation des chefs.
Aujourd'hui, il y a plus de 28 millions de scouts dans plus de 216 pays du monde entier.

Dernier mot

Baden-Powell et son épouse passent beaucoup de leur temps à parcourir le monde pour soutenir le scoutisme dans son développement, et participent aux cérémonies de création du mouvement dans de nouveaux pays. À la fin de sa vie, il se retire au Kenya et fait parvenir aux scouts du monde entier son dernier message :
"Chers scouts,
Rappelez-vous que c'est le dernier message que vous recevrez de moi; méditez-le soigneusement. J'ai eu une vie très heureuse et je souhaite à chacun de pouvoir en dire autant. Je crois que Dieu vous a placé dans ce monde pour y être heureux et jouir de la vie. Ce n'est ni la richesse, ni le succès, ni le laisser-aller qui créent le bonheur. L'étude de la nature vous apprendra que Dieu a créé des choses belles et merveilleuses afin que vous en jouissiez. Contentez-vous de ce que vous avez et faites-en le meilleur usage possible. Regardez le beau côté des choses et non le plus sombre. Essayez de laisser ce monde un peu meilleur qu'il ne l'était quand vous y êtes venus et quand l'heure de la mort approchera, vous pourrez mourir heureux en pensant que vous n'avez pas perdu votre temps et que vous avez fait de votre mieux.
Soyez prêts à vivre heureux et à mourir heureux. Soyez toujours fidèles à votre promesse même quand vous serez adultes.
Que Dieu vous aide.
Votre ami
Baden-Powell "
Il meurt le 8 janvier 1941 à Nyeri au Kenya où il est enterré. Sur sa tombe est gravé un signe de piste symbole, le signe « fin de piste, retour au camp et qui peut être interprété par Je suis rentré chez moi.

Lady Baden-Powell continua son rôle de lien entre les éclaireuses du monde entier. Elle est décédée le 25 juin 1977 en Angleterre.

Documents déclassifiés

Le 8 mars 2010, le MI-5 a déclassifié des documents qui indiquent que le service de renseignement intérieur britannique s'était intéressé aux activités de Baden-Powell après sa rencontre en novembre 1937 avec Joachim von Ribbentrop et Hartmann Lauterbacher, chef d'état-major des Jeunesses hitlériennes.

Ouvrages


Ouvrages militaires
1884: Reconnaissance and Scouting
1885: Cavalry Instruction
1896: The Downfall of Prempeh
1897: The Matabele Campaign
1899: Aids to Scouting for N.-C.Os and Men
1900: Sport in War
1901: Notes and Instructions for the South African Constabulary
1914: Quick Training for War

Ouvrages scouts

1908: Scouting for Boys. Traduction française : Éclaireurs
1909: Yarns for Boy Scouts
1912: How Girls Can Help to Build Up the Empire rédigé avec Agnes Baden-Powell
1913: Boy Scouts Beyond The Sea: My World Tour
1916: The Wolf Cub's Handbook
1918: Girl Guiding
1919: Aids To Scoutmastership
1921: What Scouts Can Do: More Yarns
1922: Rovering to Success. Traduction française : La Route du succès
1929: Scouting and Youth Movements
1929: Last Message to Scouts
1935: Scouting Round the World
Divers, souvenirs, chasse
1889: Pig-sticking or Hog-hunting. A complete account for sportmen and others
1905: Ambidexterity rédigé avec John Jackson
1915: Indian Memories
1915: My Adventures as a Spy. Traduction française : Orléans, Pavillon noir, 2011
1916: Young Knights of the Empire: Their Code, and Further Scout Yarns
1921: An Old Wolf's Favourites
1927: Life's Snags and How to Meet Them
1933: Lessons From the Varsity of Life
1934: Adventures and Accidents
1935: Mes aventures de chasse, de guerre et d'espionnage. Paris, Payot, 1935
1936: Adventuring to Manhood
1937: African Adventures. Traduction française : Paris, Delachaux & Niestlé, 1939
1938: Birds and beasts of Africa
1939: Paddle Your Own Canoe
1940: More Sketches Of Kenya
Sculpture
1905 John Smith


[img width=600]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/4/4c/Baden-Powell_USZ62-96893_(retouched_and_cropped).png/280px-Baden-Powell_USZ62-96893_(retouched_and_cropped).png[/img]


[img width=600]http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/7/72/Baden-Powell_ggbain-39190_(cropped).png[/img]


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Posté le : 21/02/2015 16:39
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Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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