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Le facteur Cheval
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Le 19 avril 1836 naît Joseph Ferdinand Cheval,

à Charmes-sur-l'Herbasse dans la Drôme, plus connu sous le nom de facteur Cheval, mort à 88 ans le 19 août 1924 à Hauterives à 88 ans, Drôme, est un facteur français célèbre pour avoir passé 33 ans de sa vie à édifier un palais qui se nomme Palais idéal et huit années supplémentaires à bâtir son propre tombeau tous deux considérés comme des chefs-d'œuvre d'architecture naïve. Il est titulaire du Certificat d'études primaires, de Facteur de profession, il a pour autres activités, artiste, il fit de la formation, il fut boulanger. Il est distingué au musée de la poste de Paris

En Bref

Né à Charmes, dans la Drôme. Facteur rural à Hauterives, Ferdinand Cheval dispose d'un petit bagage de connaissances géographiques, historiques et scientifiques. Fonctionnaire sans reproche, il semble avoir été également bon époux et bon père. Il est donc voué manifestement, en dépit de son nom de centaure postal, à l'une de ces existences sans histoire que chaque époque reproduit à des centaines de milliers d'exemplaires. Mais il advient un jour qu'il rêve d'un étrange palais. Et voilà sa vie bouleversée ; voilà le personnage qui sort de l'ombre des existences anonymes pour se muer en un héraut du merveilleux, car il n'aura de cesse qu'il n'ait inséré l'image onirique dans l'espace visible, qu'il ne l'ait inscrite au cœur même du réel.
Il se met aussitôt au travail. Le travail, c'est, d'abord, le grand charroi : de la campagne environnante, il amène à pied d'œuvre, dans sa brouette, galets et fragments de rocher qui lui serviront de matériau. Puis il s'attaque à la construction : de 1879 à 1912, il bâtira, tout seul, un palais de vingt-cinq mètres de long, de douze mètres de large et de quatorze mètres de haut : 10 000 journées, 93 000 heures, 33 ans d'épreuves.
Aucun doute sur l'impulsion initiale : Cheval a obéi à l'injonction du rêve. Mais, sans vouloir méconnaître la part décisive et première du donné onirique, il est permis de penser que Cheval tend à minimiser, avec une intention didactique pourtant évidente, toute la part volontaire et consciente de sa création. Le palais idéal , rocher, temple, forêt et forêt de symboles est aussi, de toute évidence, un livre. Encyclopédiste à sa manière, Cheval a voulu y rassembler ce qu'ingénument il imagine être la somme des connaissances humaines.
Rêve matérialisé, rocher, palais oriental, pavillon d'exposition universelle, temple, forêt, encyclopédie pétrifiée, l'étrange monument d'Hauterives est aussi et avant tout un tombeau. Ferdinand Cheval n'hésite pas à se comparer aux pharaons antiques, et la construction du palais fut, pour lui comme pour eux, l'acte triomphal par lequel il niait le temps et entrait, vivant encore, dans l'éternité de la mort. Cette destination funèbre explique, sans doute, que le palais ne soit en aucune façon habitable : on peut circuler dans ses profondeurs en longeant des couloirs obscurs, on peut même monter jusqu'à son sommet par des sentiers amusants. Mais nulle pièce n'invite à l'installation et au séjour, du moins à celui des vivants ; car l'emplacement du tombeau nous est désigné et, dans la chapelle funéraire, les urnes pieuses attendent. Un refus administratif obligera Ferdinand Cheval à se construire, au cimetière d'Hauterives, un autre monument funéraire de proportions beaucoup plus modestes, mais qui porte l'esthétique involontairement baroque du palais à son paroxysme.
Le palais du facteur Cheval est aussi, à sa façon, un journal intime : le lent travail du temps s'y inscrit dans l'espace, avec ses jours de tempête et de bonace, ses états de grâce et ses moments de torpeur. La personnalité de Cheval s'y révèle à chaque instant, à travers le texte de pierre beaucoup plus qu'à travers le texte des inscriptions, car le vers, traditionnel, charrie trop souvent des maximes aussi pompeuses que plates. On peut y lire un rêve d'amour et un rêve d'orgueil. L'insistance même avec laquelle Cheval proclame la fierté que lui inspirent ses origines rurales trahit un complexe d'infériorité qui trouvera dans l'édification du " chef-d'œuvre " selon le sens traditionnel de l'artisanat sa compensation éclatante. Rêve de gloire et de puissance, mais aussi rêve érotique : impossible d'imaginer, en matière d'architecture, une érotisation à la fois aussi involontaire, aussi intense et aussi totale. Une extraordinaire fécondité symbolique entrelace inlassablement les symboles féminins aux symboles mâles ; aux bouquets de phallus répondent, sur toute la surface de l'édifice, les profondeurs ambiguës des grottes. Partout, à l'insu du créateur, se multiplient les concrétions fabuleuses du désir.
Surgi du songe, le palais idéal est bâti tout entier, comme le disait Breton à propos de l'œuvre du Douanier, sur la pierre angulaire de l'ingénuité. Synthèse involontaire et discordante de styles incompatibles, chaîne de montagnes, temple hindou, mosquée, chalet suisse, l'édifice semble onduler et osciller, prêt à céder à des poussées divergentes, comme en proie à quelque séisme. Il ne s'écroule pas pourtant ; c'est miracle que ce monumental gâteau, d'apparence si friable, ait pu résister à l'érosion du temps, du vent, de la pluie, du touriste, qu'il ne se soit pas encore effondré comme château de cartes ou château en Espagne.
Architecte et poète, Cheval est aussi un sculpteur. Peut-être n'est-ce pas dans ses figures les plus élaborées que la statuaire du palais nous séduit ; on peut leur préférer celles où l'artiste évoque la création comme passage du chaos à l'ordre : la matière alors se soulève et respire, des lianes se tordent, des algues ondulent, des formes embryonnaires — idoles sumériennes ou aztèques, poupées 1890, vestales moustachues — émergent vaguement du demi-sommeil de la pierre ; rien de plus fortement poétique que cet éveil.
Parlant un jour, non sans illusions, des visiteurs du palais, Cheval les imagine disant, tout émerveillés : "C'est incroyable ! C'est impossible !" Un monument de l'impossible, un monument à l'impossible, c'est bien ainsi que le désigne, aujourd'hui encore, notre stupeur. Pierre ROBIN

Sa vie

Ferdinand Cheval nait dans une Drôme terrienne et rurale : L'époque est rude. Les disettes et épidémies sont fréquentes. Beaucoup de paysans ne portent pas de souliers, ne mangent presque jamais de viande et n'ont pas de draps. Ils dorment le plus souvent dans des lits de feuilles, volées à leur chute dans les forêts communales. Ferdinand Cheval est peu scolarisé, maîtrise mal sa langue maternelle qu'il écrit phonétiquement. Après l'obtention de son certificat d'études primaires, il devient à l'âge de treize ans apprenti boulanger. Au décès de son père, il laisse à son frère la ferme familiale pour devenir en 1856 boulanger à Valence puis à Chasselay proximité de Lyon en 1859.
Entretemps, il s'est marié en 1858 avec Rosalie Revol. La mort de son premier fils le fait abandonner la boulangerie, activité qu'il a pratiquée durant presque une douzaine d'années et dont on pense que l'expérience du pétrissage a certainement influencé son savoir-faire de sculpteur et de créateur.
Il s'engage comme ouvrier agricole, métier qu'il abandonne à la naissance de son second fils. Le 12 juillet 1867, il est officiellement nommé facteur. Il est successivement facteur à Anneyron, puis à Peyrins, puis à Bourg-de-Péage. À sa demande, en 1869, il est affecté à Hauterives, à une douzaine de kilomètres de son village natal, ayant en charge la tournée de Tersanne, une tournée pédestre quotidienne de 33 km.
Après le décès de sa première épouse, il se remarie en 1878 avec Claire-Philomène Richaud qui apporte en dot l'équivalent de deux années de traitement de facteur et une petite propriété qui lui permettra d'acquérir un lopin de terre à Hauterives.
Ses longues tournées environ 32 kilomètres n'ont pas le même rythme que les tournées cyclistes ou motorisées d'un préposé rural du XXIe siècle :
Le courrier n'arrive à Hauterives qu'à 11 heures du matin. Le facteur qui nous dessert est obligé avant de partir de desservir le village d'Hauterives et ensuite de desservir les quartiers de cette commune qui se trouvent sur son parcours. Malgré sa bonne volonté il ne peut arriver à notre village qu'à une heure souvent deux de l'après-midi. Pour aller de la boite aux quartiers des Débris et des Nivons, ce qui lui arrive souvent, il a encore une distance de 5 à 6 kilomètres. Il a ensuite à desservir la section de Treigneux et la partie de la commune d'Hauterives depuis Treigneux jusqu'à la route départementale n°6, et ce n'est qu'après ce trajet qu'il se rend au bureau, mais presque toujours après le départ du courrier qui se fait vers 5 heures, si bien que Tersanne éprouve chaque jour des retards sous le rapport des départs des dépêches.
Il occupe ses heures de randonnée à de longues rêveries au cours desquelles il imagine un palais féerique, rêveries qui ne commenceront à être concrétisées qu'une dizaine d'années plus tard, après maints voyages avec sa fidèle brouette qu'il appelle sa fidèle compagne de peine.

La première pierre

En 1879, une pierre le fait chuter sur le chemin de sa tournée et le fait transposer son rêve dans la réalité. Il rapporte dans ses cahiers 6 l'importance de cet événement :
Un jour du mois d'avril en 1879, en faisant ma tournée de facteur rural, à un quart de lieue avant d'arriver à Tersanne, je marchais très vite lorsque mon pied accrocha quelque chose qui m'envoya rouler quelques mètres plus loin, je voulus en connaitre la cause. J'avais bâti dans un rêve un palais, un château ou des grottes, je ne peux pas bien vous l'exprimer… Je ne le disais à personne par crainte d'être tourné en ridicule et je me trouvais ridicule moi-même. Voilà qu'au bout de quinze ans, au moment où j'avais à peu près oublié mon rêve, que je n'y pensais le moins du monde, c'est mon pied qui me le fait rappeler. Mon pied avait accroché une pierre qui faillit me faire tomber. J'ai voulu savoir ce que c'était… C'était une pierre de forme si bizarre que je l'ai mise dans ma poche pour l'admirer à mon aise. Le lendemain, je suis repassé au même endroit . J'en ai encore trouvé de plus belles, je les ai rassemblées sur place et j'en suis resté ravi… C'est une pierre molasse travaillée par les eaux et endurcie par la force des temps. Elle devient aussi dure que les cailloux. Elle représente une sculpture aussi bizarre qu'il est impossible à l'homme de l'imiter, elle représente toute espèce d'animaux, toute espèce de caricatures .
Je me suis dit : puisque la Nature veut faire la sculpture, moi je ferai la maçonnerie et l'architecture
Pour son voisinage, le Facteur Cheval devient alors un être étrange, un pauvre fou qui durant sa tournée met des pierres en tas, revient le soir les chercher en s'aidant de sa brouette, pour en remplir son jardin. Il commence la construction de son monument qu'il n'appelle pas encore Palais Idéal en 1879.
En 1894, le décès de sa fille de 15 ans l'affecte profondément. En 1896, il prend sa retraite et habite une villa la villa Alicius qu'il fait construire à proximité du Palais Idéal pour le valoriser. Cheval achève la construction de son palais en 1912. Ne pouvant être inhumé dans ce palais selon son souhait, il construit de 1914 à 1922 son tombeau au cimetière municipal. Il meurt le 19 août 1924.

La construction du Rêve Le Palais idéal : l'œuvre d'un tiers de siècle

Il a construit de 1879 à 1912, en pierres et coquillages trouvés au cours de ses tournées de facteur, son Palais idéal Hauterives, architecture-sculpture exubérante relevant d'une inspiration naïve, symbolique et fantastique.
Facteur de son état, Ferdinand Cheval transporte durant trente-trois ans du sable et des cailloux aux formes étranges ramassés au cours de ses tournées quotidiennes de 32 km pour élever dans son jardin ce qu'il définit comme un palais féerique, dépassant l'imagination, tout ce que le génie d'un humble peut concevoir, avec grottes, tours, jardins, châteaux, musées et sculptures, cherchant à faire renaître toutes les anciennes architectures des temps primitifs, architectures souvent inspirées des cartes postales qui lui passent entre les mains. C'est ainsi que le facteur Cheval a édifié, en une synthèse baroque d'éléments décoratifs inspirés des palais orientaux comme des châteaux médiévaux, une construction hors normes, insolite, parsemée de sentences naïves, percée de cavernes et de galeries, hérissée de toutes sortes de végétaux et d'animaux pétrifiés. Son Palais idéal achevé, le facteur Cheval consacrera les dix dernières années de sa vie à réaliser son tombeau dans le cimetière communal de son village, avec les mêmes matériaux.

Le Tombeau du silence et du repos sans fin Tombe du Facteur Cheval.

Le Tombeau du silence et du repos sans fin
Après avoir terminé mon Palais de rêve à l'âge de 77 ans et 33 ans de travail opiniâtre, je me suis trouvé encore assez courageux pour aller faire mon tombeau au cimetière de la paroisse. Là encore, j'ai travaillé huit années d'un dur labeur, j'ai eu le bonheur d'avoir la santé pour achever à l'âge de 86 ans le “Tombeau du Silence et du Repos sans fin” ;
Après l'achèvement du Palais idéal, il manifeste son désir d'être plus tard enseveli dans l'enceinte même de son œuvre, ce que la loi française ne permet pas lorsque le corps n'est pas incinéré. L'usage de la crémation n'étant à l'époque pas du tout entré dans les mœurs en France, Ferdinand Cheval se résout alors à se conformer aux contraintes légales en se faisant inhumer, le moment venu, dans le cimetière communal, mais en choisissant lui-même la forme de son tombeau. À partir de 1914, il passe huit années supplémentaires à charrier des pierres jusqu'au cimetière d'Hauterives et à les assembler, pour former le Tombeau du silence et du repos sans fin, achevé en 1922.

Il y est inhumé après son décès, survenu en 1924.
Sa tombe est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 23 mai 2011.

Un autre regard sur l'Art

Dans le contexte artistique de la fin du XIXe siècle, où prédomine encore un certain académisme et malgré les éclats de l'impressionnisme, Joseph-Ferdinand Cheval fait figure de créateur complètement décalé et hors normes. L'œuvre est contemporaine d'une fin de siècle façonnée par le changement incarné par des esprits novateurs comme Jules Verne, Marx, Freud et Nietzsche.

Influences

Sa vie personnelle est fortement marquée par des deuils : deux fois marié, il est deux fois veuf et ses enfants meurent avant lui. On suppose que le Facteur Cheval — malgré son isolement — a pu subir quelques influences :
l'extravagance architecturale des parcs et jardins de la plupart des grandes demeures aristocratiques et bourgeoises qui mettent en scène des statues de marbre de héros et déesses grecques ;
le début des grands voyages et de l'ère coloniale inspirent des reconstitutions architecturales dans d'immenses jardins : avec des grottes artificielles, des cascades ruisselantes, des reproductions de pyramides ou de pagodes, des ruines anciennes ;
les architectes officiels présentent des projets exotiques sinon délirants : Projet de l'éléphant de la Bastille de Jean-Antoine Alavoine pour la place de la Bastille, Œil-Théâtre de Claude-Nicolas Ledoux pour Besançon, colosse-fontaine de l'Appenin de Jean de Bologne à Pratolino en Italie ;
une revue de l'époque, Le Magasin pittoresque, évoque souvent ces architectures lointaines. Le Facteur Cheval a sans doute pu consulter cette publication, distribuée par la Poste et de la sorte alimenter son rêve.

Analogies

L'œuvre pourrait s'apparenter à l'imaginaire des jardins du XVIIe et XVIIIe siècles, dominés par des architectures maniéristes et baroques comme la Villa di Pratolino en Toscane ou le Désert de Retz, ou de Méréville en Île-de-France. On la sent proche d'artistes qui abandonnent les sentiers traditionnels comme des Picasso, Kandinsky, Duchamp, Malévitch, Mondrian. On pense inévitablement à Gaudi avec son délire baroque, à Dali avec son extravagance ornementale, et au mouvement du Surréalisme.
Le mouvement situationniste dans les années cinquante compare le destin de Ferdinand Cheval avec celui de Louis II de Bavière: Tous deux ont vécu un drame existentiel : « Tous deux ont bâti les châteaux qu'ils voulaient à la taille d'une nouvelle condition humaine.

Reconnaissance

Au début des années 1930, il reçoit le soutien moral de plusieurs artistes tels que Pablo Picasso et André Breton13. Max Ernst qui séjourne en Ardèche durant l'occupation est fasciné par l'œuvre et lui dédie un de ses tableaux Le Facteur Cheval.
André Malraux appuie la procédure de classement avant son départ du gouvernement, contre l'avis défavorable de la plupart des fonctionnaires du Ministère de la Culture qui écrivent dans un rapport daté de 1964 : Le tout est absolument hideux. Affligeant ramassis d'insanités qui se brouillaient dans une cervelle de rustre. Malraux déclare pour sa part qu'il considère le Palais idéal comme le seul représentant en architecture de l'art naïf … Il serait enfantin de ne pas classer quand c'est nous, Français, qui avons la chance de posséder la seule architecture naïve du monde et attendre qu'elle se détruise…
Le Palais idéal du facteur Cheval est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 23 septembre 19698, signé d'Edmond Michelet, ministre des Affaires culturelles. À la même époque, le Tombeau du silence et du repos sans fin est inscrit sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques, par arrêté du 12 septembre 1975, classé le 23 mai 2011.

Les héritiers

Le Palais Idéal est le précurseur d'un phénomène, celui des Environnements d'art, et en reste peut-être le plus génial et spectaculaire exemple. Ce phénomène, faisant l'objet d'ouvrages dès 1962, reconnu aujourd'hui dans le monde entier, est lié à l'intérêt porté aux créations d'Art brut et Outsider.

Le Palais Idéal a influencé :

des imitateurs plus ou moins inspirés : Maison Picassiette près de Chartres, Fernand Chatelain à Fyé près d'Alençon, Gaston Gastineau à Nesle-la-Gilberde, Charles Billy et le Jardin de nous deux à Civrieux d'azergues.
des artistes comme Robert Tatin voir le musée Robert Tatin, Friedensreich Hundertwasser voir Citadelle verte de Magdeburg ou Niki de Saint-Phalle voir le Jardin des Tarots dans l'élaboration de leurs propres architectures imaginaires. Tinguely fait référence au Facteur Cheval lorsqu'il construit avec une bande d'artistes dans les années 1970 sa dernière œuvre monumentale Le Cyclop en forêt de Milly.

Hommages

Avec le Facteur Cheval, Musée de la Poste à Paris en avril 2007, avec des photographies commentées de Gérard Manset
un ouvrage en préparation sur le Palais Idéal du facteur Cheval par Hidehiko Nagaishi, photographe d'architecture japonais.
À la poursuite du facteur Cheval, roman de Gérard Manset paru en 2008
Le Facteur Cheval, titre du groupe de rock Tue-Loup sur l'album Penya sortie en 2002.
Cheval, chanson écrite par Michèle Bernard sur l'album Quand vous me rendrez visite, sorti en 1997.
Le Palais idéal, titre du groupe français L'Affaire Louis Trio sur l'album éponyme sortie en 1997 sur le label EMI/Chrysalis.
Coco Peintre du Facteur Cheval 1987 Expositions à l'Hôtel de Ville d'Hauterives, en 2000 au Palais Idéal, de la singulière et unique portraitiste de Ferdinand Cheval [1]
La Casquette du facteur cheval de Michel Fugain
Histoire du Palais idéal film de Jacques Baratier 1954
Le facteur sonne toujours cheval, film deChris Marker, 1992, 52 minutes



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Posté le : 17/04/2015 22:38
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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