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Pierre Minuit
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Le 24 Mai 1625 Pierre Minuit, Achète l'île de Manhattan


dite Manna Hata, aux indiens Algonquins pour la somme de 60 florins soit environ 30 dollars. Il conclut cet achat pour la compagnie des indes occidentales, Il fondera la colonie de La Nouvelle-Amsterdam. Les Anglais s'empareront ensuite de ce territoire en 1664 et la rebaptiseront New York en l'honneur du duc d'York, le futur roi Jacques II.
L'île fut découverte lors de l'expédition de Henry Hudson le 11 septembre 1609.
Son nom a pour origine la langue des indiens Algonquins qui y résidait et l'appelait Manna Hata l'île aux collines. Dès 1625 des colons des pays bas, belges et français s'installent... Peu après l'île est rachetée par Pierre Minuit aux indiens - On estime le montant de cet achat à 60 florins Soit moins de 30$.
La vente de l'île fut négocier sous un tulipier qui se trouvait sur l'île de Manhattan
La En février 1653, la ville naissante fut baptisée New York en l'honneur du Duc de York. New York fut également le théâtre de la guerre d'Indépendance entre Les Etats Unis d'Amérique et l'Angleterre. D'abord prise par les anglais en 1776 la ville fût ensuite restituée en 1783 après la signature du traité de Versailles proclamant la victoire des Insurgés. Plus de détails : Guerre d'Indépendance des Etats Unis d'Amérique.
Au XIXe siècle, poussée par un incroyable dynamisme économique et une immigration massive, l'île de Manhattan connut une croissance fulgurante - La population passa en effet de 60.000 âmes en 1800 à plus de 2.000.000 en 1900 ! Les premiers gratte-ciels font alors leur apparition. La première moitié du XXème siècle est marqué par la terrible Grande Dépression de 1930 qui plonge de nombreux habitants dans la misère. New York City devient après la seconde guerre mondiale la capitale culturelle des Etats Unis et la principale place financière. En savoir plus : Histoire de New York


Pierre Minuit

Peter Minuit ou Pieter Minnewit, né à Wesel vers 1580, mort à Saint-Christophe le 5 août 1638, est le 3e gouverneur de la colonie de la Nouvelle-Néerlande.
Les parents de Pierre Minuit, calvinistes wallons originaires de Tournai, s’étaient installés en Rhénanie pour fuir les persécutions religieuses alors que la ville faisait partie des Pays-Bas espagnols. Leur fils Pierre naquit alors dans le duché de Clèves car la ville de Wesel était devenue un refuge pour les protestants dès 1540.
De nombreux noms de famille sont néerlandisés à l’époque, dont Rapalje pour Rapaille ou Minnewit pour Minuit. Un autre usage courant était de donner aux gens comme patronyme le nom de la ville dont ils étaient originaires dans les Provinces-Unies des Pays-Bas.
La Compagnie néerlandaise des Indes occidentales fait remplacer Willem Verhulst, gouverneur impopulaire de la Nouvelle-Amsterdam, par Minuit qui débarque sur l’île de Manhattan le 4 mai 1626. Selon la légende, Pierre Minuit se rend célèbre en achetant, le 24 mai 1626, l’île de Manhattan aux Amérindiens Manhattes, en échange de verroterie et autres colifichets, pour l’équivalent de 60 florins néerlandais, équivalant à 24/30 dollars US du XIXe siècle.
Soucieux de défendre les intérêts des colons, il se distingue par son attention à préserver aussi les intérêts des Indiens, en vertu du principe qu’une intégration harmonieuse de deux cultures vaut mieux que le rejet de la moins civilisée, qui amène, le plus souvent, des conflits.

Afin de garantir un monopole aux importations en provenance des Provinces-Unies des Pays-Bas, la compagnie des Indes occidentales interdit aux colons le tissage de la laine ou de la toile, ainsi que la fabrication de drap ou de tout autre tissu sous peine d’être bannis ou punis comme parjures.
En 1631, la compagnie néerlandaise des Indes occidentales a suspendu Minuit de son poste. L’année suivante, il est rappelé aux Provinces-Unies pour expliquer ses actions, suite aux démêlés qui l’avaient opposé au ministre de la colonie, ainsi qu’à la convoitise et aux intrigues d’un directeur de la compagnie néerlandaise des Indes occidentales voulant imposer son neveu en tant que gouverneur. En août, il est licencié et remplacé comme directeur-général par Wouter van Twiller.

Son ami Willem Usselincx, également déçu par la compagnie des Indes, a attiré l’attention de Minuit sur les efforts entrepris par les Suédois en vue de fonder une colonie sur le fleuve Delaware au sud de la Nouvelle-Hollande. En 1636 ou 1637, Minuit conclut des arrangements avec en:Samuel Blommaert et la couronne suédoise pour créer la première colonie suédoise dans le Nouveau Monde et en devenir le premier gouverneur. Située sur le cours inférieur du fleuve Delaware, dans le territoire auparavant revendiqué par les Hollandais, elle reçut le nom de Nouvelle-Suède. Au printemps 1638, Minuit et sa compagnie arrivent à bord du Fogel Grip et du Kalmar Nyckel à Swedes’ Landing, Débarquement des Suédois, aujourd’hui Wilmington, Delaware. Ayant été directeur de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, et le prédécesseur du gouverneur d’alors, William Kieft, Minuit connaissait le statut des terres bordant le Delaware. Il savait que les Néerlandais avaient établi des actes pour les terres à l’est du fleuve New Jersey, mais pas pour les terres à l’ouest, le Maryland, le Delaware et la Pennsylvanie. Ils se sont donc principalement installés au Delaware où Minuit construit Fort Christina cette année.

Le Kalmar Nyckel était l'un des navires sous le commandement de Pierre Minuit lorsque la Suède était une puissance coloniale. Photo de la réplique construite en 1997, basée à Wilmington, Delaware.
En choisissant la rive ouest du fleuve, Minuit s’affranchit des contraintes territoriales imposées par les Néerlandais et il rassembla les sachems des tribus Delawares locales. Les sachems des Susquehannocks étaient aussi présents. Ils tinrent un conclave dans sa cabine sur le Kalmar Nyckel, et il persuada les sachems de signer quelques actes qu’il avait préparés afin de résoudre d’éventuels problèmes avec les Néerlandais. Ces actes ne survécurent pas. En effet, les Suédois déclarèrent que le segment de terre acquis incluait les terres à l’ouest du fleuve Sud et en dessous le fleuve Schuylkill ; en d’autres termes, l’actuelle Philadelphie, le sud-est de la Pennsylvanie, le Delaware, et le Maryland. Le sachem Delaware Mattahorn, qui était un des participants de la transaction, soutenait au contraire que la taille des terres achetées était égale à celle qu’il faut pour planter six arbres, et que le reste des terres occupées par les Suédois était volé.

Le directeur Kieft s’opposa à l’accostage des Suédois, mais Minuit ignora sa missive car il savait que les Néerlandais étaient militairement impuissants à ce moment. Minuit termina Fort Christina en 1638, puis repartit pour Stockholm pour embarquer un deuxième groupe de colons. C’est alors qu’il fit un détour par les Caraïbes à embarquer une cargaison de tabac à revendre en Europe pour rentabiliser le voyage. Un ouragan survenu à Saint-Christophe lui fut fatal. Les fonctions officielles du gouvernorat furent reprises par le lieutenant Måns Nilsson Kling, dont le grade fut élevé à celui de capitaine pendant les deux ans nécessaires au gouvernement pour nommer et envoyer le nouveau gouverneur en Amérique. Les Suédois eurent le temps de réaliser neuf expéditions à la colonie jusqu’en 1655, date à laquelle les Hollandais capturèrent la colonie.

Patrimoine

Plaque commémorative sur la cathédrale Saint-Willebrord de Wesel, en Allemagne, dont Pierre Minuit fut Diacre
Aujourd’hui, une place située à proximité de Battery Park, sur la pointe sud de Manhattan porte le nom de Pierre Minuit.
Une pierre et une plaque commémorative, "Shorakkopoch Rock", ont été élevées, à Inwood Hill Park à New York, à l'endroit où s'élevait un tulipier sous lequel, selon la légende, la vente de l'île de Manhattan a été négociée


Un peu d'histoire New York

L'histoire de New York est un résumé des grandes dates de l'histoire des États-Unis.

New York précolombien

et premiers peuplements européens

À l'origine, les Indiens occupent la place. L'endroit s'appelait Mannahatta ou l'île aux Collines. Les premiers habitants sont probablement les Lenape, une tribu de langue algonquienne.
Si Christophe Colomb découvre officiellement l'Amérique en 1492, la tranquillité des peuples algonquiens ne sera pas troublée pendant encore un siècle.
Quelques décennies après Colomb, en 1524, François Ier missionne le Florentin Verrazano pour explorer les côtes, dans le but de trouver un passage vers l'Ouest.
Durant son périple, Verrazano ne découvre pas la route vers l'Ouest, mais recense clairement la baie de New York qu'il baptise Nouvelle Angoulême. Toutefois, il ne débarquera pas.
C'est l'Anglais Henry Hudson, pour le compte de la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, qui débarque le premier dans la baie qui, désormais, porte son nom.

De La Nouvelle-Amsterdam à La Nouvelle-York

Les premiers colons affluent, et le comptoir se transforme en un village qu'ils baptisent La Nouvelle-Amsterdam. La naissance de New York se fait pacifiquement : en 1626, Peter Minuit, gouverneur de la colonie, achète l'île de Manhattan aux Indiens. Les premières relations avec les Indiens du coin sont commerciales.
Très vite, ils vont demander plus aux colons, et ceux-ci vont devoir les payer avec de l'alcool et des armes à feu en quantité.
En 1643, de premiers affrontements éclatent. Ceux-ci deviennent ensuite si fréquents qu'en 1653, Peter Stuyvesant est obligé de faire construire une palissade Wall protectrice sur ce qui correspond aujourd'hui à Wall Street.
La palissade sert aussi de protection contre les Anglais, dont la continuité territoriale des colonies est entravée par la petite colonie néerlandaise.
Les Anglais font le forcing et, en septembre 1664, ils s'emparent de la ville. La Nouvelle-Amsterdam devient La Nouvelle-York, en anglais « New York ».

La prospérité économique

et les années sombres de l'esclavage

La croissance démographique se fait raisonnablement : à la fin du XVIIe siècle, la ville de New York compte près de 20 000 personnes.
Les 11 premiers esclaves africains débarquent d'un navire hollandais en 1626 pour satisfaire le besoin de main-d'œuvre dans les plantations. En 1740, la population de New York se compose de près de 21 % d'esclaves.
En 1817, la ville et l'État de New York abolissent l'esclavage. Mais malgré cette abolition, le commerce persiste jusqu’en 1865 aux États-Unis. De plus, même libres, ces nouveaux citoyens, pour la plupart noirs ou métis, n'avaient pas la vie facile : ils sont souvent victimes de préjugés raciaux sur le marché du travail. Le 13 juillet 1863, la tension raciale se traduit par les draft riots, des émeutes anticonscription qui sont détournées en émeutes raciales contre les populations noires de la ville.

La guerre d'indépendance des États-Unis

Après la Déclaration d'indépendance et durant la guerre qui suivit, New York fut au centre de toutes les convoitises, en raison d'intérêts stratégiques et commerciaux. Les combats firent de nombreuses victimes.
De 1784 à 1790, New York assure provisoirement le rôle de capitale des jeunes États-Unis.

L'urbanisation : du port à la ville

La ville continua son extension. En 1811, le Common Council, l'équivalent de notre conseil municipal, décide d'un plan en damier. On oriente les rues d'est en ouest et les avenues du nord au sud. Seul Broadway, fait exception à la règle.
Ce n'est qu'après la construction du canal Érié en 1825 que l'intérieur de l'État commença à se développer économiquement. C'est grâce à cette croissance industrielle et agricole que les capitalistes de Wall Street firent fortune.
Le 1er janvier 1898, 40 municipalités se sont jointes à Manhattan et au Bronx pour devenir la première ville mégalopole : New York City. New York devient la ville la plus peuplée des États-Unis et la deuxième du monde après Londres.
Les premiers parcs urbains apparaissent dès 1860 : Central Park, puis Riverside Park dans Manhattan et Prospect Park à Brooklyn. Après de terribles incendies en 1835 et 1845, la ville se dote d'un corps de sapeurs-pompiers professionnels et une loi est instaurée qui oblige les propriétaires d’immeubles à construire des fire escapes, ces fameux escaliers métalliques à l’extérieur des buildings.

La ville des superlatifs

Au XIXe siècle, New York devient la ville de tous les superlatifs : la plus active, la plus riche de toutes, etc. ; son port est le plus grand du monde de 1820 à 1960. Il périclitera ensuite, victime de l’invention du conteneur, qui entraînera la délocalisation des installations portuaires dans le New Jersey. Et ruinera Brooklyn pour quelques décennies.
À la fin du XIXe siècle, tout l'argent de cette prospérité est investi. De grands projets immobiliers voient le jour. Le premier d'entre eux est la construction du pont de Brooklyn.

Les immigrants

Les tout premiers immigrants arrivent en 1624. Fuyant la misère, la famine, les persécutions politiques, raciales ou religieuses, ils sont 12 millions en un peu plus de 30 ans, de 1892 à 1924, à faire le voyage jusqu’au pied de la statue de la Liberté. Irlandais, Allemands, Italiens, juifs d’Europe centrale, tous viennent chercher en Amérique une vie meilleure.
Depuis la fin de la guerre froide, beaucoup de Russes vivent à New York.
À la fin du XIXe siècle, New York compte à elle seule 146 journaux quotidiens en une demi-douzaine de langues différentes.

La loi sèche

Après la Première Guerre mondiale, une nouvelle bataille ronge l'Amérique : celle de la lutte contre l'alcool. En 1919, la prohibition, votée par le Congrès, interdit de consommer de l'alcool sur le territoire américain. New York devient la tête de pont d'un gigantesque réseau de contrebande.

La crise de 1929

Durant l'été 1929, l'indice de référence de la Bourse monte de 110 points. Tout le monde achète, sûr de revendre plus cher rapidement. Mais, le 24 octobre 1929, le tristement célèbre Jeudi noir, les cours s'écroulent. Une vraie panique. Les ventes se succèdent à un rythme hallucinant durant 22 jours. Le krach est total.
De boursière, la crise devient économique puis sociale. Une telle crise ne pouvait manquer de favoriser la corruption.
En 1933, les New-Yorkais en ont assez et ils élisent un maire bien décidé à nettoyer tout cela. Fiorello La Guardia fait un grand ménage. Pour contrer la crise, il lance un vaste programme de construction duquel naquirent l’Empire State Building (de 1929 à 1931) et le Rockefeller Center dont l’édification débute en 1932.
Au début de la Seconde Guerre mondiale, New York devient la capitale intellectuelle du monde occidental.

Une ville en pleine banqueroute

L’après-guerre est prospère du point de vue économique, comme c’est souvent le cas, mais c’est là le seul point positif. Car New York est rongée par les problèmes de logement et d’insalubrité. La ville est très sale, et des millions de rats hantent les égouts. La dégradation rapide des logements favorise la spéculation immobilière sous toutes ses formes. Peu à peu, les classes aisées désertent le centre-ville, entraînant la fermeture de nombreux commerces. L’insécurité augmente et de graves émeutes noires éclatent à Harlem durant les années 1960.

Résultat : en octobre 1975, New York échappe de peu à la faillite.

En 1989, Edward Koch fut remplacé par David Dinkins, le premier maire black. Rien d’étonnant dans une ville où les Noirs et les Hispaniques représentent la moitié de la population.
En novembre 1993, après 30 ans d’absence, les conservateurs reprennent la mairie. Rudolph Giuliani est élu maire. Il le restera jusqu’en 2001.

La renaissance de New York

Comme il l'avait promis dans sa campagne électorale, Rudolph Giuliani « nettoye » littéralement New York. Il fait tomber le parrain des Latin King et celui de la Cosa Nostra, la mafia sicilienne.
Mais Giuliani ne s’attaque pas qu’aux gros poissons. Rue par rue, il reconquiert la ville en appliquant la « tolérance zéro » en matière de vandalisme. Aux antipodes de la tolérance chère aux New-Yorkais, cette politique entraîne de nombreuses bavures, mais connaît un succès indéniable, faisant de New York l’un des endroits les plus difficiles pour obtenir un permis de port d’arme et aujourd’hui la ville la plus sûre des États-Unis. Les crimes en tout genre diminuent de moitié, le nombre de meurtres chute de 60 %, les rues deviennent plus propres et près de 320 000 emplois sont créés.
Enfin, durant son premier mandat, Giuliani remet les caisses de la mairie à flot.

11 septembre 2001

Le 11 septembre 2001 marque d'une pierre noire l'entrée dans le XXIe siècle. Ce matin-là, quatre avions commerciaux américains sont détournés par des terroristes kamikazes et transformés en bombes volantes. Trois appareils atteignent leur cible : deux avions s’écrasent sur les Twin Towers, symboles de Manhattan et de la puissance économique américaine, et le troisième sur le Pentagone à Washington, symbole de sa puissance militaire. C'est la plus grosse attaque terroriste jamais commise contre un État. Le bilan est tragique et les pertes humaines sont les plus lourdes pour les États-Unis depuis la guerre du Vietnam : près de 3 000 morts et autant de blessés.
Ce qui frappe dans ces attentats, c’est la démesure de la violence et l’atteinte mondiale : 80 nationalités furent recensées parmi les victimes du World Trade Center, un des lieux les plus cosmopolites de la planète.
Les conséquences économiques de ces événements sont sévères. La zone proche des attaques est paralysée pendant de nombreuses semaines, et les cours immobiliers chutent. Les assurances enregistrent les plus grosses pertes de leur histoire, les compagnies aériennes vivent une crise financière sans précédent, sans parler du coût de la reconstruction.
L’impact psychologique est au moins aussi important : les attaques ont porté le coup de grâce à une croissance déjà moribonde en entamant la confiance de tous les agents économiques : investissements et consommation en berne, licenciements à la pelle.

L'après-11 Septembre : New York veut rebondir

Pourtant, plus que jamais, la Grosse Pomme veut croquer la vie à pleines dents, bien décidée à ne pas vivre dans le spectre du 11 Septembre. Puisant dans son exceptionnel réservoir d’énergie, la ville réagit aux incroyables défis qui se présentent à elle.
Si, sur le site du World Trade Center, un nouveau projet architectural sort de terre, la reconstruction est d’abord économique. Le 11 septembre 2001 précipite une récession déjà en embuscade. À l’arrivée à la tête de la ville de Michael Bloomberg, homme d’affaires élu grâce au parrainage de Giuliani mais surtout grâce à sa fortune, les finances municipales sont en état de crise aiguë. C’est sans compter sur le dynamisme de la ville des villes. Faisant mentir ceux qui annonçaient son déclin après September 11th, New York garde la tête haute et balaie la crise.

2011 : le come-back de New York

La nouvelle de la mort de Ben Laden en mai 2011, provoque une explosion de joie dans tous les États-Unis, et particulièrement à New York.
New York a retrouvé toute sa vitalité et son énergie créatrice. Les signes de reprise se multiplient, et la crise financière appartient désormais au passé.
Une vague écolo, encouragée par Michael Bloomberg, déferle sur la ville. La Big Apple se mue en Green Apple, une ville plus zen où l'on prend le temps de vivre, de respirer. New York renaît de ses cendres jusque dans ses boroughs, Brooklyn en tête, mais aussi le Bronx et Queens. Quant à Harlem, il devient une destination culturelle et gastronomique privilégiée.
Cependant, si New York se porte mieux, la jeunesse prend la crise de plein fouet. Le 17 septembre 2011, un millier de personnes occupent le parc Zuccotti près de Wall Street pour dénoncer les abus du capitalisme financier et le scandale des inégalités sociales. C'est le début du mouvement Occupy Wall Street, qui s'étend à l'ensemble du pays, sur le modèle des Indignés espagnols et du Printemps arabe.

L'ouragan Sandy

Fin octobre 2012, une semaine avant l’élection présidentielle, un redoutable ouragan baptisé Sandy est annoncé sur la côte est des États-Unis. New York est en ligne de mire. 500 000 New-Yorkais sont évacués, les autres, barricadés chez eux, vivent dans un calme olympien une nuit de cauchemar.
D’une violence « historique », Sandy touche de plein fouet le sud de Manhattan et certains quartiers de Brooklyn, mais épargne le nord. Une quarantaine de morts seront recensés dans la seule ville de New York et les dégâts se chiffrent en milliards de dollars. Toute la moitié sud de Manhattan se retrouve privée d’électricité plusieurs jours durant, et les transports publics, inondés, sont paralysés. Une pénurie d’essence fait rage. Même le célèbre marathon doit finalement être annulé. Quant au symbole de New York, la statue de la Liberté, elle restera fermée 8 mois…

Le retour des démocrates

Fin 2013, après trois mandats à la tête de la ville, Michael Bloomberg passe la main. De tous ses prédécesseurs, il est celui qui aura le plus marqué New York. Certes, les mauvaises langues estiment qu’il a surtout embourgeoisé la ville et accru les inégalités, mais le multimilliardaire s’est battu sur tous les fronts pour redonner à la Big Apple sa vitalité perdue après le 11 Septembre.
Il n’empêche, c’est un démocrate, quasi inconnu jusque-là, qui emporte la mairie, en prenant l’exact contre-pied de son prédécesseur. Dénonçant une ville à deux vitesses, Bill de Blasio, 52 ans, promet de s’attaquer aux inégalités sociales, de rouvrir des hôpitaux publics, de construire 200 000 logements sociaux, de taxer plus lourdement les plus riches afin de financer l’école maternelle pour tous dès 4 ans.
Dans une ville plus que jamais multiethnique, il fait de sa famille atypique un argument de campagne. Sa femme, poétesse et ancienne lesbienne, est afro-américaine, ses enfants, deux ados, sont évidemment métis. Son fils tourne même un spot de campagne pour dénoncer la pratique policière du « stop and frisk » que son père entend réformer, une arrestation arbitraire de passants avec fouille superficielle qui touche en priorité les minorités (Noirs et Hispaniques).
Bill de Blasio est élu largement, avec 73 % des voix. Un score à relativiser, seul un quart des New-Yorkais étant allé voter.


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Posté le : 16/05/2015 10:58
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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