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Accueil >> newbb >> Andrea Appiani [Les Forums - Photographe/Peintre]

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Andrea Appiani
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Le 31 mai 1754, à Milan naît Andrea Appiani

mort dans cette même ville le 8 novembre 1817, peintre italien néoclassique, fresquite formé à l'académie des beaux-arts de Brera, ses maîtres sont Carlo Maria Juges, Giuliano Traballesi. Il étudie à Milan sous la direction de différents maîtres ; de cette formation, il conservera une finesse d'exécution qui adoucit la froideur néo-classique de ses œuvres (Histoires d'Amour et Psyché, 1789, Monza, Villa royale). Lié au cercle de l'architecte Piermarini, il effectue des études préalables à la manière de Léonard de Vinci, qui témoignent du classicisme d'esprit néo-grec vers lequel il tend. Dans les fresques de la coupole de S. Celso à Milan 1792, il se souvient de Corrège et de Dominiquin. Même après 1796, lorsque Appiani subit l'influence de David et qu'il reçoit des charges et des commandes de portraits officiels (en 1805, il est nommé " premier peintre " de Napoléon Ier, sa peinture conserve la même fluidité de facture : Jacob et Rachel 1795-1805 env., Portrait de Vincenzo Monti 1805, Rome, G. A. M., Apollon et Daphné 1811, Brera. Au cours de cette période, le style de ses œuvres les plus importantes s'infléchit vers l'héroïsme tout en révélant un sens aigu de la réalité contemporaine : frise monochrome des Fastes napoléoniens 1803-1807, Milan, Palais royal, salle des Cariatides, détruite en 1943.
Appiani fut apprécié par ses contemporains, tant pour ses peintures commémoratives et allégoriques Apothéose de Napoléon Ier, 1808 que pour ses portraits exemples à Versailles : portraits du Général Louis-Charles-Antoine Desaix et de Madame Regnaud de Saint-Jean-d'Angély.

En bref

Parmi les représentants majeurs du néo-classicisme, on doit à coup sûr compter Andrea Appiani. Aux côtés d'un Giani, plus tendu et brutal, d'un Camuccini, plus maniérisant, Appiani est en Italie dans la lignée de Mengs et d'Angelica Kauffmann le représentant d'un art où le retour à l'antique passe, entre autres, par une méditation des classicismes, de celui du Raphaël de la Farnésine à celui de Poussin.
Excellent décorateur, Appiani fait preuve dans les fresques de la Rotonde de Monza, commandées en 1789 par l'archiduc Ferdinand, de qualités alexandrines qui lui donnent la réputation d'un nouvel Albane. De même, le cycle de fresques consacrées à Apollon dans la casa Sannazzaro de Milan (1800) pour le ministre francophile Prina, qui ont été déposées, en partie, et conservées à la Brera et à la Galleria d'arte moderna de Milan, ont une transparence et une élégance qui ne peut que faire penser à Guido Reni.
Son chef-d'œuvre est sans doute l'ensemble de fresques, pratiquement détruit pendant la Seconde Guerre mondiale, commandées par Napoléon pour le Palazzo Reale de Milan, demeure du vice-roi Eugène de Beauharnais, son beau-fils (actuellement à la Galleria d'arte moderna). La salle des Cariatides (1803-1807) comprenait trente-cinq épisodes en grisaille des fastes de Napoléon, qui ont été détruits en 1943, mais heureusement connus par les gravures de Rosaspina (la salle du Trône, 1808, illustrait l'apothéose de Napoléon). Le morceau central, détaché, est à la villa Carlotta à Tremezzo, tandis que les étonnants cartons (Louvre) et diverses études (Galleria d'arte moderna, Milan) permettent d'accéder encore à cette décoration. Usant sans difficulté du langage allégorique, choisissant de représenter l'empereur à l'antique, tel un Jupiter-Auguste, sur un trône que portent des Victoires assez botticelliennes, Appiani réussit cette synthèse du présent et du passé qui fit achopper tant d'artistes et dont les difficultés expliquent, en partie, les préférences de Napoléon pour la traduction franchement réaliste de l'histoire contemporaine. Dans cette manière, Appiani n'a qu'un rival, Prud'hon.
Le portraitiste montre une élégance nerveuse et pure, qui rappelle celle du baron Regnault. Le portrait du Premier consul, 1803, coll. privée, Bellagio est une des effigies les plus racées de Bonaparte : l'énergie de Gros contenue dans un dessin d'une acuité bronzinienne, une étrange harmonie en noir et or. Les dignitaires du royaume d'Italie, tels Francesco Melzi coll. privée, Bellagio, le ministre de l'Intérieur, Arborio di Gattinara (musèo del Risorgimento, Milan, le général Achille Fontanelli Galleria d'arte moderna, Milan, etc., ont trouvé en Appiani celui qui sut donner de l'épisode napoléonien une effigie où la dignité de l'antique se tempère de la grâce d'une nouvelle Renaissance. Bruno Foucart

Sa vie

Issu d'une famille modeste, il étudia à Milan à partir de 1769 à l'école de l'Ambrosiana avec Carlo Maria Juges, au grand hôpital d’anatomie avec Gaetano Monts, puis avec de Giorgi où il étudia Leonardo, Raphaël et Bernardo Luini ; en 1776 il fréquente l'Académie de Brera avec Giuliano Traballesi et Martin Knoller, en approfondissant les techniques de la fresque. Il quitta bientôt ses maîtres pour étudier seul, sans autre guide que les chef-d'œuvres de l'Antiquité et de la Renaissance. Les documents sur sa première œuvre remonte à 1777 ce sont les fresques de la paroisse de Présure. De 1779 à 1782 il s'occupe de scénographie à Milan avec les frères Bernardino et Ferdinand Galliari et de 1783 à 1784 il est à Florence où il fréquente l'école de Dominique Chelli. En 1789 il reçoit de l'archiduc d’Autriche la commande d’une fresque sur le thème de L'Histoire de l’Amour et Psyché pour le Rond-point des Serres dans la Villa Reale de Monza, Appiani a une personnalité artistique bien définie : il adopte la grâce de la peinture grecque et la douceur de Léonard de Vinci.

Début de carrière

En 1790 et en 1791 il voyage pour étudier à Rome, Parme, Bologne, Florence et Naples, ceci aussi en vue de la réalisation de ses fresques milanaises à Santa Maria presso San Celso, commencées le 10 juin 1793 et terminées en 1795, après celles du Rond-point de la Villa du Grand-duc à Monza, peintes à son retour de Rome vers 1792. De 1795 à 1800 il peint la fresque de l'immeuble milanais Sannazzaro le 9 juin 1796. Après l'entrée des Français à Milan, le 15 mai 1796, le "Corriere Milanese" décrit son portrait de Napoléon à la bataille de Lodi. À cette même date il est nommé « Commissaire supérieur », chargé de choisir les œuvres d'art lombardes et vénitiennes à envoyer à Paris.

Artiste du régime napoléonien

En 1797 il fait partie du Corps législatif de la République cisalpine et il est chargé d'en préparer la Fête Fédérative le 9 juillet 1797. Du retour des Autrichiens à Milan, le 28 avril 1799, au retour de Napoléon, le 2 juin 1800, Appiani travaille très peu ; le 18 octobre 1800 il est nommé à nouveau Commissaire aux œuvres d'art. Le 7 mai 1801 le Journal des débats annonce la venue à Paris du peintre et le 19 mai le gouvernement français le charge, avec Jacques-Louis David, de s'occuper du projet du Forum Bonaparte. Le 4 juin 1801 il est enseignant à l'Académie de la Brera et le 16 janvier 1802 il est nommé Commissaire des Spectacles ; le 17 avril il rédige un inventaire de la collection archiépiscopale, le 3 mars 1811, il choisira 23 peintures qu'ils feront partie, avec d’autres, de la nouvelle Pinacothèque : la Brera, inaugurée le 5 août 1811. Le 16 juin 1802 il est membre du jury dans le Concorso della Riconoscenza, gagné par Giuseppe Bossi ; le 12 juillet il écrit un rapport sur les dégradations de la Cène de Léonard de Vinci et le 15 octobre il est membre de l'institut National de la République Italienne ; en janvier 1803 il va à Bologne et à Parme, où il copie les fresques du Corrège dans le Chambre de saint Paul. Le 7 mai 1803 il est membre de la Classe de Littérature et Beaux-Arts de l'Institut de France, le 20 juin il finit, au Palais royal de Milan, les premiers 15 épisodes des Fasti, une série de monochromes à la détrempe commencé en 1801. Le 26 juin 1803 on inaugure l'Arène de Milan, projet d'Appiani, Barbillons et Sanquirico. Le 23 janvier 1804 une commission composée par Vincenzo Monti, Giuseppe Bossi et Giuliano Traballesi examine les cartons de l'Apothéose de Napoléon en Jupiter triomphateur et de la Chute des Géants dont Appiani fit la copie d'après Francesco Valentini, et qu’il apporta en cadeau à Napoléon. Le 2 décembre 1804 il est à Paris, pour le couronnement de Napoléon comme empereur des Français et le 26 mai 1805, à Milan, il participe à la cérémonie du couronnement de Napoléon comme Roi d'Italie avec le sculpteur Pietro Cure : deux semaines après, le 7 juin 1805, il est nommé premier peintre du Roi d'Italie.
Le 31 août 1805 Eugène de Beauharnais lui commande la préparation des estampes des Fasti, commencé par Giuseppe Longhi en 1807 et complété seulement en 1817 ; le 27 juillet 1806 il est nommé chevalier de la Couronne de Fer par le prince Eugène.

Fin de carrière

En 1808 sont réalisées les fresques du Palais Royal de Milan, en grande partie détruite pendant la seconde Guerre Mondiale, seules deux œuvres ont échappé à la destruction : l'Apothéose de Napoléon et les quatre Vertus qui sont actuellement à la Villa Carlotta, au Tremezzo, sur le lac de Côme. Le 18 août 1808 Appiani peint dans cette seule année 16 portraits de Napoléon et de la famille Beauharnais ; entre août et septembre 1811 il peint l'Ensemble de poètes dans la Villa Reale de Monza et il rentre à Rome faire partie de l'Accademia di San Luca. En 1812, après la défaite napoléonienne en Russie, il interrompt sa fresque de la Chute des Géants destinée au Palais Royal. Le 28 avril 1813 il est frappé par un infarctus qu'il le laisse paralysé, et lui empêche pour le reste de sa vie de travailler, en laissant inachevées les œuvres pour le Palais Royal. Il meurt dans sa maison milanaise de Corso Monforte en 1817.

Franc-maçonnerie

Il fut initié en Franc-maçonnerie en 1785, dans la Loge "La Concordia" de Milano, constituée en 1783 par le comte Johann Joseph Wilczek avec patente des Illuminés de Bavière, qui en 1784 avait adhéré 1784 à la Grande Loge Nationale de Vienne. Pendant la période napoléonienne, sous le Grand Orient d'Italie, il fut membre de la Loge "Amalia Augusta" de Milan, et ensuite Vénérable maître de la Loge "Royale Josephine", toujours à Milan. Il fut aussi dans les mêmes années Garde des sceaux du Grand chapitre général de la maçonnerie italienne. Lors de la naissance du Grand Orient d'Italie à Milan il fut nommé Grand Officier en exercice1. Il a laissé de nombreuses traces artistiques à caractère maçonnique dans ses œuvres au Palazzo Reale de Milan.

Å’uvres dans les collections publiques et les monuments publics

Alzano Maggiore, église San Martino : La Rencontre de Jacob et Rachel, huile, 1795 - 1805.
Arona, cathédrale : Adoration des bergers, huile, 1791.
Bellagio, Villa Melzi : Napoléon premier consul, huile, 1800 ; Francesco Melzi, huile, 1803 ; La princesse Belgioioso, huile sur toile, 1804 ; Scène mythologique fresque
Bergame, Accademia Carrara : Giovanni Battista Sommariva, huile
Birmingham, Museum of Art Gallery : Étienne Pierre Graf Méjan, huile, 1806
Brescia, Pinacothèque Tosio Martinengo : Madonne à l'Enfant, huile, 1805 - 1806 ; La toilette de Junon, huile, 1811
Cambridge, Fitzwilliam Museum : Minerva mostra lo specchio all'Innocenza, huile, 1811
Cardiff, National Gallery of Walles : Marianna Moriggia Reina, huile, 1810.
Firenze, Offices : deux autoportraits, huiles, 1811.
Lyon, Archevêché: Cardinal Joseph Fesch, huile, 1805.
Milan
Pinacoteca Ambrosiana : Carlo Pitrot Angiolini, huile, 1803 - 1805 ; Napoleon Roi d’Italie, huile, 1805 ; La signora Rua, huile, 1811 ; Severino Bonsignori, huile, 1813
Galleria d'Arte Moderna : Giuseppe Parini, 1793 ; Apollon et Clizia ; Apollon et Mars, fresques, 1795 - 1800 ; Portrait d'Asioli, huile ; Portrait de Bovet, huile ; Antonio Canova, huile ; Diane et Actéon, huile ; Mars et Vénus, huile, vers 1801 ; Pluton et Proserpine ; Aurore et Céphale, huile sur cuivre, 1801 ; Orphée et Eurydice, fresque, 1805 ; Portrait de la signora Porro Lambertenghi Serbelloni, huile, 1811 ; Portrait de Vieillard, huile, 1810 ; Portrait de Fontanelli, huile, 1811 – 1813
Accademia di Brera : Napoléon, 1796 ; Napoléon Roi d’Italie, huile, 1805 ; Autoportrait, huile, 1811
Pinacothèque de Brera : Apollon et Daphné ; Apollon et Hyacinthe ; Le char d’Apollon, fresque, 1795 - 1800 ; Ugo Foscolo, huile, 1801 - 1802 ; L'Olympe, huile, 1806
Cà Granda : Giovanni Battista Fratres, huile, 1805
Collegio di San Carlo : Giove ed Ebe, fresque, 1792 – 1799
Palais Greppi : Giove e Ganimede, fresque, ca 1790
Palais Litta Cusani : Le Char du soleil, fresque, 1790
Église Santa Maria presso San Celso : Les Évangélistes et les Pères de l'Église, fresques, 1793 - 1795
Palais Orsini : L'Amour triomphant ; Le Banquet de Jupiter, fresques, ca 1787
Musée Poldi Pezzoli : Giuseppe Parini, ca 1795 ; La signora Milesi, huile, ca 1810
Préfecture : Divinità, fresque, 1783
Musée du Risorgimento : Ugo Foscolo, 1801 ; Napoléon, huile, 1805 ; Ludovico Artorio di Gattinara, Marchese di Breme, huile, ca 1806
Museo della Scala : La Vertu punissant les vices, 1800 ; Ritratto di Landriani, huile, 1792
Palais Radice Fossati - Stanga : Scene mythologique, fresques, 1790
Moltrasio, Villa Lucini Passalacqua : Vierge à l'Enfant, fresque, 1790.
Montevecchia, chiesa di San Giovanni Decollato : fresques, 1795.
Monza
Palazzo del Comune : Amore e Psiche ; L'officina di Vulcano, huile, 1801
Villa Reale, già Arciducale : Storie di Psiche, fresques, 1792.
Munich, Neue Pinakothek : I bambini Carlotta e Raffaello, huile, 1808.
Oggiono, église Sant’ Eufemia : Visitazione, fresque, 1790.
Paris
Collection du Prince Napoléon : Joséphine de Beauharnais, huile, 1796
Napoleon Art Collection: Napoleon en costume de Sacre, huile, signée, 1805
Musée Carnavalet : Madame Hamelin, huile, 1796-1799
Parme, Pinacoteca Nazionale : Giovanni Battista Bodoni, huile, 1798
Pavie, Pinacoteca Malaspina : Venere e Imeneo, huile, 1790.
Rancate, église Santa Maria Assunta : fresque, 1778-1780
Rome
Accademia di S. Luca : Maria di Santa Cruz Waldstein, huile, 1807
Galerie nationale d'art moderne : Vincenzo Monti, huile, 1806
Gabinetto Nazionale delle Stampe : Giuseppe Bossi, 1802.
Rueil-Malmaison, Châteaux de Malmaison et de Bois-Préau, Portrait d'Eugène de Beauharnais, 1810.
Soragna, Rocca Meli Lupi : Storie di Venere, huile, 1805-1810
Tremezzo, Villa Carlotta : Scene mitologiche, huile ; Apothéose de Napoléon ; Quattro Virtù, fresques, 1808, du Palais Royal de Milan
Trévise, Museo Civico : Ritratto di Grimaldi Prati, huile, 1811.
Venise
Gallerie dell'Accademia : Portrait de Vallardi, 1792
Museo Correr : Eugène de Beauharnais, 1805-1807.
Vercelli, Museo Borgogna : Napoléon, huile, 1800.
Versailles
Musée National : Le général Desaix, huile, 1801-1802 ; Madame Regnault de Saint Jean d'Angély, huile, 1796-1799
Galerie des Batailles : Napoléon, huile, 1809
Vienne, Kunsthistorisches Museum : Napoléon Roi d’Italie, huile, 1805
Valbrona, église San Michele : Vierge à l'Enfant, huile, 1805, Appiani et le comte Davenne
Œuvres passées en vente[modifier | modifier le code]
Portrait de Claude Petiet et de ses deux fils en uniforme de l'armée impériale, et son pendant : Portrait de Madame Petiet sous un arbre avec sa fille et son fils, huile sur toile, 135,5 par 112, Salle Rossini, Paris 28 juin 2001, adjugés 1 7000 000 €.
Portrait de Napoléon Bonaparte, huile sur toile, 211,5 par 131, Christie's New York, 26 octobre 2001, invendu, (ce tableau fut exposé lors de la rétrospective Vivant-Denon, 1999-200, comme École Française).
Portrait de Napoléon en Premier Consul, huile sur toile, 99 par 80,8, Christie's New York, 17 juin 2004, adjugé 769 100 $.
Portrait de Joséphine de Beauharnais, huile sur toile, 98 par 74, Château de Monrepos, près de Stuttgart, 9 octobre 2000, adjugé 127 000 £.


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Posté le : 30/05/2015 19:40
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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