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Accords du Latran
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Le 7 juin 1929 sont ratifiés les accords du Latran

officiellement titrés Traité entre le Saint-Siège et l’Italie, ils sont signés au palais du Latran le 11 février 1929 entre le Royaume d'Italie, représenté par le président du conseil des ministres Benito Mussolini, et le Saint-Siège, représenté par le cardinal Pietro Gasparri, secrétaire d'État du pape Pie XI, ils mettent fin à la question romaine, survenue en 1870 après la prise de Rome et son annexion par la monarchie italienne. Ils réduisent la souveraineté temporelle du pape au seul État de la Cité du Vatican. En contrepartie, le catholicisme devient religion d'État en Italie.
Signés par le pape Pie XI, 1922-1939 et Mussolini, les accords du Latran règlent la question romaine, qui envenimait les relations entre la papauté, par suite, les catholiques et l'État unitaire italien, depuis que ce dernier avait annexé Rome le 2 octobre 1870, mettant fin à l'existence millénaire des États du pape. La papauté, qui disposait déjà d'une souveraineté internationale reconnue, conforte alors celle-ci par l'obtention d'une assise territoriale : c'est la création de l'État du Vatican, réduit à un quartier enclavé de Rome. Les relations entre Saint-Siège et État italien sont en outre normalisées par un concordat, qui confère au catholicisme un statut de religion d'État en Italie, autorise l'enseignement religieux dans les écoles et interdit le divorce. En contrepartie, Mussolini, qui entend se placer dans une certaine continuité idéologique du Risorgimento, obtient la reconnaissance par la papauté de l'État unitaire italien et, plus largement, le soutien des catholiques italiens ainsi qu'un indéniable prestige international. Cet accord constitue un des succès majeurs du régime fasciste à son apogée.

En bref

Les Accords du Latran, 1929 sont des accords passés au palais du Latran entre le Saint-Siège et le chef du gouvernement italien, Mussolini.
Cet acte diplomatique comportait : un traité politique, qui abrogeait la loi des Garanties du 13 mai 1871 et reconnaissait la plénitude dela souveraineté papale sur l'État du Vatican, cité du Vatican, palais de Castel Gandolfo, trois basiliques patriarcales de St-Jean-de-Latran, Ste-Marie-Majeure et St-Paul-hors-les-Murs ; une convention financière, qui accordait au Saint-Siège un dédommagement pour la perte des revenus temporels en 1871 ; un concordat religieux, donnant à l'Église italienne une position privilégiée, notamment en matière scolaire et matrimoniale. La Constitution républicaine qui entre en vigueur le 2 décembre 1947 a établi les rapports de l'État italien et de l'Église catholique sur la base des accords du Latran. Un nouveau concordat signé le 18 février 1984 se substitue à celui de 1929 et modifie profondément les rapports entre l'Église et l'État en Italie, le catholicisme n'est plus religion d'État.

Question romaine.

En 1870, le général Cadorna envahit les États pontificaux et Rome devient la capitale présomptive du Royaume d'Italie, le pape Pie IX, est contraint de se réfugier au Vatican et se considère comme prisonnier. En 1871, le parlement italien vote une « loi des Garanties » pour garantir les prérogatives du pape que celui-ci refuse provoquant un désaccord qui durera 60 ans. Ce n'est qu'à l'issue de la Première Guerre mondiale que l'Église, le gouvernement italien et les libéraux modérés se rapprochent et les catholiques réintègrent la vie politique. Avec l'arrivée du fascisme, l'Église parie sur les composantes les moins hostiles du fascisme ; cela se traduit par la réforme des lois ecclésiastiques de 1923–1925, favorable à l'Église, mais c'est le discours de Mussolini le 3 janvier 1925 qui marque la restauration de bons rapports entre le Saint-Siège et le gouvernement italien.

Accords du Latran

Les négociations qui aboutiront aux accords du Latran commencent en 1926. Elles aboutissent à la signature par Mgr Gasparri Cardinal secrétaire d'État et par Mussolini de protocoles au palais du Latran, le 11 février 1929. Pie XI voit dans ces accords la restauration de l'Italie à Dieu et de Dieu à l'Italie.

Les accords comprennent trois conventions distinctes :

un traité politique qui règle la question romaine ;
une convention financière qui dédommage le Saint-Siège ;
un concordat qui statue sur la position de l'Église en Italie.

Traité politique

Le Pape accepte de n'être plus souverain temporel que sur l'État de la Cité du Vatican, dont l'État italien reconnaît la pleine propriété et l'autorité souveraine au Saint-Siège. Toute forme d'ingérence italienne est abandonnée. En compensation, le Saint-Siège renonce à toute prétention sur les anciens États Pontificaux. Il reconnaît le Royaume d'Italie sous la maison de Savoie, et Rome comme capitale du Royaume d'Italie. L'Italie reconnaît quant à elle en Rome une città sacra. Concrètement, cela signifie que l'Italie prend le Vatican sous sa protection. Ainsi, en cas d'incident place Saint-Pierre, c'est la police italienne qui se doit d'intervenir.
On reconnaît au nouvel État des services publics : le Vatican aura une gare, des services postaux, une monnaie la lire vaticane, un organe de presse, une radio et une télévision avec le droit d'émettre, etc. L'État du Vatican, dernier reste subsistant des États Pontificaux, devient l'instrument du Saint-Siège, personne de droit international, défini comme l'ensemble des Institutions Supérieures Catholiques Dicastères. Le préambule du pacte dispose ainsi :
" Étant donné que, pour assurer au Saint-Siège l'indépendance absolue et visible, il faut lui garantir une souveraineté indiscutable, même dans le domaine international, on s'est rendu compte qu'il était nécessaire de constituer, avec des modalités particulières, la Cité du Vatican, reconnaissant au Saint-Siège, sur cette même Cité, la pleine propriété, la puissance exclusive et absolue et la juridiction souveraine."
Le pape est reconnu comme le chef d'État temporel du Vatican, avec tous les pouvoirs, législatif, exécutif et judiciaire – le gouvernement effectif du Vatican étant pourtant délégué à un gouverneur général. En cas de vacance, le pouvoir passe au Sacré Collège des cardinaux.
Le nouveau territoire pontifical est formé de 44 hectares, ce qui fait du Vatican l'État le plus petit du monde. Pour l'essentiel, il s'agit de la place Saint-Pierre, de la basilique homonyme, du palais du Vatican et des jardins attenants. L'ensemble est entouré d'une frontière qui fut fixée à l'occasion de ces accords, constituée pour l'essentiel de murs, avec cinq points d'accès. Seule la place Saint-Pierre et la basilique sont librement accessibles. Mussolini avait proposé d'inclure d'autres bâtiments dans le nouvel État, mais Pie XI avait refusé, affirmant :
"Il sera clair pour tous, nous l'espérons, que le Souverain Pontife n'a vraiment que cette portion de territoire matériel indispensable pour l'exercice d'un pouvoir spirituel confié à des hommes pour le bénéfice des hommes."

Convention financière

Après la perte des États Pontificaux, le Saint-Siège se trouvait dans une situation financière difficile. En 1871, la loi des Garanties offrait la somme de 2 milliards de lires à titre de compensation pour la perte des États et des biens ecclésiastiques. Les Garanties ont été refusées par tous les papes, de 1871 aux accords du Latran. À l'occasion de ces derniers, Mussolini propose cette même somme augmentée de ses intérêts, portant le montant total à 4 milliards de lires.
Cette somme n'est pas versée directement au Vatican. Le Saint-Siège reçoit en fait 750 millions de lires en argent comptant et des titres à 5 % d'une valeur nominale d'un milliard de lires, confiés par Pie XI à l'Administration spéciale des biens du Saint-Siège.

Concordat

Le concordat fait du Catholicisme la religion officielle de l'État italien. Les mariages catholiques et les jugements de l'Église en matière matrimoniale prennent effet civil. Les juridictions ecclésiastiques sont reconnues en matière spirituelle et disciplinaire, un prêtre apostat pouvant ainsi se voir refuser un emploi public. L'enseignement religieux catholique devient obligatoire à tous les niveaux scolaires.
De son côté, l'État italien se voit reconnaître un droit de nomination des évêques, lesquels doivent jurer fidélité au roi. Toute activité politique est interdite à l'Action catholique. Les religieux et les prêtres se voient interdire de militer dans un parti. Le but de Mussolini est d'empêcher la recréation d'un parti catholique hostile au fascisme.
Mussolini ajoutera au concordat des dispositions unilatérales réglant le sort des autres confessions, qui sont désormais reconnues. Un fossé juridique s'installe alors entre le catholicisme et les autres religions.

Après les accords

Quatre jours avant la signature formelle des accords, le 7 février, le contenu de ces derniers est dévoilé à l'ensemble des représentations diplomatiques près le Saint-Siège. Le gouvernement français, alors dirigé par Aristide Briand, est le premier des gouvernements du monde à présenter ses félicitations au pape. Le 9 février, lors d'une audience solennelle spéciale, les différents États concernés prennent acte du nouveau statut du Vatican.

Entente cordiale

Avec ces accords, les buts respectifs des signataires sont : de fasciser l'Église pour l'un, et de restaurer un État catholique et de droit pour l'autre. Tous deux échouent dans leurs objectifs, mais néanmoins les relations restent relativement bonnes entre l'Église et le gouvernement fasciste jusqu'en 1945. Ainsi, en 1931, l'Église concède de nouvelles garanties concernant l'Action catholique, dont on réaffirme le caractère religieux et diocésain.
La seule crise d'envergure concerne encore une fois les organisations catholiques laïques, perçues par le gouvernement fasciste comme une menace. Mussolini, répugnant à attaquer l'Église de face, comme le fait Hitler au même moment, préfère des actions d'intimidation des militants catholiques. En janvier 1938, Pie XI menace en représailles d'excommunier le fascisme, déjà condamné par la Bulle "Non Abbiamo bisogno" et le gouvernement mussolinien. Finalement, en 1939, Mussolini obtient une réforme des statuts de l'Action catholique.

Après la Seconde Guerre mondiale

On aurait pu imaginer la fin des accords du Latran avec l'effondrement du gouvernement fasciste, mais une partie sera confirmée par la nouvelle république italienne qui reconnaît la partie des accords du Latran réglant la question romaine. Toutefois, avec l'accord du Pape Pie XII, l'article 7 de la nouvelle constitution italienne affirmera la séparation de l'Église et de l'État, comme en France en 1905. L'Église n'a donc plus le pouvoir temporel d'appliquer la doctrine chrétienne au sein de la société civile. La République italienne précise que les modifications qui furent apportées aux accords ne nécessitent pas une révision constitutionnelle. Le nouvel État italien reconnaît l'Église catholique et l'État du Vatican mais n'accepte plus les lois catholiques, même si les actes d'état civil religieux, comme le mariage, continuent d'avoir un effet civil en Italie. La péninsule italique ne se trouve plus, pour la première fois depuis l'Empire romain, sous l'autorité spirituelle directe du Saint-Siège.

Le Vatican

Devise nationale aucune
Hymne national Inno e Marcia Pontificale
Administration
Forme de l'État Monarchie absolue, de droit divin et élective
Pape François
Président du gouvernorat Giuseppe Bertello
Langues officielles italien
latin
français
allemand
Capitale Le Vatican
Géographie
Édifice principal Basilique Saint-Pierre
Superficie totale 0,44 km2
(classé 237e)
Superficie en eau Négligeable
Fuseau horaire UTC +1 (été +2)
Histoire
Indépendance
Accords du Latran 11 février 1929
Démographie
Gentilé Vatican, -ane
Population totale (2014) 921 hab.
(classé 197e)
Densité 2 0931 hab./km2
Économie
Monnaie Euro2 (EUR​)
Divers
Code ISO 3166-1 VAT, VA​
Domaine Internet .va
Indicatif téléphonique +379
modifier
Le Vatican, officiellement l'État de la Cité du Vatican, en italien : Stato della Città del Vaticano est un pays d'Europe. Il s'agit du support territorial du Saint-Siège enclavé dans la ville italienne de Rome. En 2014, il compte 921 habitants sur une superficie totale de 0,44 km2, ce qui en fait le plus petit État au monde ainsi que le moins peuplé.
La colline du Vatican est déjà mentionnée sous la république romaine. De nos jours, le Vatican est la représentation temporelle du Saint-Siège et de l'ensemble des institutions de l'Église catholique romaine : l'État de la Cité du Vatican est, lui, créé le 11 février 1929 aux termes des accords du Latran, signés par l'Italie représentée par Mussolini et par le Saint-Siège représenté par le cardinal Gasparri.
Le Vatican, important site archéologique du monde romain, situé sur la colline du même nom, est le siège de la papauté et du monde catholique. Selon la tradition catholique, il remonte à saint Pierre lui-même, comme premier évêque de Rome et est le centre officiel de tout le christianisme depuis l'empereur Constantin, IVe siècle, mais ce point de vue n'est pas forcément partagé par tous les historiens ni par toutes les confessions chrétiennes.
Le Vatican est un état de type monarchie absolue, de droit divin et élective dirigé par l'Évêque de Rome, c'est-à-dire actuellement le pape François, élu le 13 mars 2013, à la suite de la renonciation de Benoît XVI, le 28 février de la même année. Le Pape y exerce souverainement le triple pouvoir exécutif, législatif et judiciaire.

Étymologie

Selon les étymologistes anciens comme Festus Grammaticus, cité par Paul Diacre, ce nom de Vaticanus tirerait son origine du mot Vaticinium, ou plus exactement Vātēs ou Vātis signifiant devin ou voyant, parce que beaucoup de devins auraient résidé de ce côté du Tibre, car on sait notamment que sous Tibère, l’art de la divination était interdit à Rome même, c’était un délit passible de la confiscation des biens et de la relégation.
Cette étymologie étant incertaine, d'autres parlent d'une ville étrusque nommée Vaticum, qui aurait jadis existé à cet endroit ou du dieu Vaticanus qui présidait aux premières paroles des enfants et dont le temple était construit sur l'ancien site de "Vaticanum", la colline du Vatican. En effet, cette colline était la maison des Vates longtemps avant l'époque pré-Chrétienne de Rome.

Histoire de l'État du Vatican.

La Cité du Vatican actuelle peut être considérée comme le reliquat des anciens États pontificaux. L'origine ancienne de ce territoire des 'États pontificaux' est une accumulation de donations foncières reçues par les papes successifs, depuis l'époque constantinienne jusqu'à celle du royaume lombard, avec par exemple la donation de Sutri. Le pape s'est ainsi trouvé placé à la tête d'un important domaine foncier connu sous le nom de patrimoine de Saint-Pierre, sous suzeraineté byzantine.
Une justification longtemps avancée pour le pouvoir temporel du pape réside dans la donation de Constantin, un faux par lequel l'empereur Constantin Ier aurait donné au pape Sylvestre la primauté sur les Églises d'Orient et l'imperium, pouvoir impérial sur l'Occident, le caractère apocryphe de ce document a été établi en 1442 par l'humaniste Lorenzo Valla. La justification réelle réside essentiellement dans la Donation de Pépin de 754 confirmée par Charlemagne en 774, donation cette fois bien réelle.
La cité se situe sur ce que l'on appelait dans l'antiquité l'ager Vaticanus qui se compose d'une petite plaine, la plaine vaticane aux bords du Tibre, se relevant à quelque distance en une colline d'une faible élévation, les Montes Vaticani, colline Vaticane.
Quelques villas, bâties autour de jardins impériaux y furent propriété d'Agrippine. Le fils de cette dernière, l’empereur Caligula, 37-41 ap. J.-C., y fit réaliser un cirque privé, le Circus Vaticanus, dont l'actuel obélisque du Vatican constitue un des seuls vestiges. C’est là, ainsi que dans les jardins adjacents, qu’eut lieu le martyre de nombreux chrétiens de Rome à l’époque de Néron 54-68. On dit que Saint Pierre fut enterré au nord de ce cirque, dans une nécropole qui longeait une route secondaire, la via Cornelia. Sur le lieu de sa sépulture, l’empereur Constantin fit édifier entre 326 et 333 une basilique grandiose à l'emplacement du site de l'ancien cirque romain qui fut alors démoli. L'édifice a été remplacé par la basilique actuelle au cours des XVIe et XVIIe siècles.
Situation de la Basilique actuelle par rapport à la basilique constantinienne et au Circus Vaticanus.
Au ve siècle, le pape Symmaque y fit construire une résidence dans laquelle certains personnages illustres vinrent séjourner, tel Charlemagne lors de son couronnement (800). Au xiie siècle, Célestin II, puis Innocent III la firent rénover. La construction du Palais du Vatican débuta sous le pontificat de Nicolas V durant la première moitié du xve siècle.
Le 20 septembre 1870, après l'évacuation des troupes françaises, Rome est conquise par les troupes piémontaises et rattachée au Royaume d'Italie. Le Pape Pie IX qui résidait au palais du Quirinal, devenu depuis, la résidence officielle des rois d'Italie, puis du président de la République italienne, se réfugie alors au Palais du Vatican. Son refus de l'annexion entraîne une dimension politique et diplomatique au conflit causé par l'État italien, c'est le début de la question romaine. Cette controverse dure jusqu'aux accords du Latran en 1929, qui assurent que le gouvernement italien respecte les frontières de l’État qu'il reconnaît alors de facto.

Vatican durant la Seconde Guerre mondiale

Bombardement du Vatican. Politique au Vatican et Saint-Siège.

Le pape dispose du pouvoir absolu, exécutif, législatif et judiciaire. Le pouvoir exécutif est délégué à un gouverneur nommé qui est également chargé de la représentation diplomatique. Une commission composée de cinq à sept cardinaux exerce par délégation le pouvoir législatif. Les institutions du Vatican sont réglées par une constitution, dont la première mouture a été rédigée par Pie XI au moment des accords du Latran. Actuellement, le Vatican est régi par la loi fondamentale du 26 novembre 2000, entrée en vigueur le 22 février 2001. Ses lois sont consignées dans les Acta Apostolicæ Sedis.
Le Vatican est une monarchie absolue et élective : le pape est élu à la majorité qualifiée 2/3 des voix lors du conclave, et règne à vie, Ad vitam æternam en principe, mais il peut aussi renoncer, cette possibilité a été exploitée par Benoît XVI en 2013. Il peut également se définir comme une théocratie dans la mesure où son existence, son fonctionnement et son action sont dominés par un impératif religieux.
La citoyenneté vaticane n'est pas l'expression d'une appartenance nationale. Elle est liée à l'exercice de fonctions au sein du Vatican ou du Saint-Siège. Par conséquent, cette citoyenneté vient toujours s'ajouter à une nationalité d'origine. Dès que ces fonctions cessent, la citoyenneté cesse. Ainsi, un prélat de la Curie prenant des fonctions pastorales perd sa citoyenneté. Celle-ci est attribuée également au conjoint et à la famille, ascendants, descendants et collatéraux directs des fonctionnaires du Vatican, à l'âge de 25 ans pour les garçons et au moment de leur mariage pour les filles.
C'est le Saint-Siège, organe de gouvernement de l'Église catholique romaine, et non l'État de la Cité du Vatican, qui fait l'objet d'une représentation internationale. Il dispose d'un siège d'État non membre observateur à l'ONU.
Le Vatican a exprimé le désir de rejoindre l'espace Schengen.

Armée

La plus vieille armée encore en exercice, si l'on peut dire, est celle du Vatican. Elle comptait encore en 1977, quatre-vingt-neuf officiers et hommes de troupes, recrutés depuis 1506, exclusivement dans les cantons suisses. Les troupes pontificales ne sont plus montées au feu des combats depuis leur défaite par les troupes italiennes, survenue en 1870.

Diplomatie Politique étrangère du Vatican.

La diplomatie du Saint-Siège est l'activité de négociation internationale de l'Église catholique. Avant la Réforme et le siècle des Lumières, la papauté a exercé à plusieurs reprises des fonctions d’arbitre entre les souverains chrétiens européens. La diplomatie du Saint-Siège trouva sa première expression formelle véritable vers la fin du XIe siècle quand le pape commença à envoyer des légats vers les différents royaumes de la Chrétienté. Il s’agissait de permettre au clergé résident d’avoir une plus grande marge de manœuvre à l’égard des autorités civiles locales.
À partir du XVIe siècle, les premières nonciatures apparaissent, avec à leur tête un archevêque venant de Rome. Fragilisée par la Réforme et le développement de la philosophie des Lumières, l’autorité du Saint-Siège est contestée, mais celui-ci reste toujours présent sur la scène internationale. La légitimité de la diplomatie pontificale dans la sphère internationale est ensuite entérinée à plusieurs reprises par des traités de référence, le congrès de Vienne en 1815 et la conférence de Vienne de 1961 codifiant le droit diplomatique.

Géographie du Vatican,

Du fait de sa très faible superficie, le Vatican est le plus petit pays du monde. Toutefois l’État du Vatican n’est pas un État souverain au sens strict, puisqu’il n’est pas lui-même sujet de droit international et se fait représenter par le Saint-Siège, dont les compétences s’étendent au-delà du seul État du Vatican aux ambassades, sous l’autorité du pape qui est à la fois le souverain du Saint-Siège et le dirigeant du Vatican. De plus, il n'a pas de nationaux en propre et sa puissance souveraine sur son territoire est, dans certaines circonstances et sur certaines parcelles définies par l'accord du Latran, partagée avec l’État italien, notamment la place Saint-Pierre. De ce fait, selon la Convention de Montevideo, le statut juridique international du Vatican n'est, d'après certains juristes, pas celui d'un État, mais plutôt celui d'un sujet international analogue à une organisation internationale telle que l'ONU.
À ce titre, les ambassades, nonciatures et propriétés du Saint-Siège hors-les-murs ne relèvent pas de l’État du Vatican, mais de la seule autorité du Saint-Siège, manifestée à travers ses institutions, regroupées dans la Curie romaine siégeant au Vatican et son souverain.
La superficie du Vatican représente un cinquième de celle de la Principauté de Monaco : le Vatican peut être qualifié de micro-État. Il est enserré dans des murailles imposées par l'article 5 des Accords du Latran, entièrement enclavé dans la ville de Rome, dans le territoire italien. Cette enclave comprend notamment la place Saint-Pierre, la basilique Saint-Pierre, le Palais apostolique, les Musées du Vatican et des jardins.
Le Saint-Siège a également la pleine propriété sur plusieurs bâtiments situés hors de la Cité vaticane, qui bénéficient d'un statut d'immunité diplomatique, à l'instar d'une ambassade. Il s'agit notamment de :
l'ensemble du Latran : la basilique Saint-Jean de Latran, le palais et ses annexes, ainsi que la Scala Santa ;
la basilique Sainte-Marie-Majeure ;
la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs et son monastère ;
plusieurs palais abritant les services de la Curie romaine : les palais de la Daterie et de la Chancellerie, sièges de la Rote romaine, du Tribunal suprême de la Signature apostolique et de la Pénitencerie apostolique, le palais de la Propagation de la foi, siège de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, etc. ;
le complexe de Castel Gandolfo, résidence d'été du pape, 55 hectares.
En outre, l'Université grégorienne, la station d'émission de Radio Vatican située dans la banlieue de Rome et divers autres bâtiments sont exempts d'impôts et préservés de toute expropriation. Ces bâtiments et propriétés ne font pas partie stricto sensu de l'État de la Cité du Vatican mais leur superficie cumulée représente environ le double de celle du Vatican.

Économie du Vatican.

En 2002, le déficit consolidé du Vatican s'élevait à 13,5 millions d'euros pour 216 millions d'euros de recettes. Les dépenses sont principalement les salaires des 2 600 employés, dont environ 750 ecclésiastiques. En 2010, l'économie vaticane a réalisé un excédent budgétaire de 10 millions d'euros, malgré la baisse des dons des fidèles.
Outre les revenus touristiques tels les revenus des musées du Vatican, 91,3 millions d'euros de recettes en 2011, l'organisation de voyages et pèlerinages, l'émission de timbres postaux et de monnaies recherchés par les collectionneurs et la vente de publications, les revenus viennent de placements mobiliers, 32 millions d'euros de plus-value en 2002 et immobiliers, 12,9 millions d'euros.
Un autre poste financier non négligeable est le denier de Saint-Pierre qui a avoisiné les 50 millions d'euros en 2002, même si une partie de cette somme seulement est affectée au budget du Vatican. Son origine remonte au viiie siècle, quand les Anglo-Saxons commencèrent à envoyer une contribution annuelle au pape. Cet usage s'étendit ensuite aux autres pays d'Europe et a été reconnu officiellement par le pape Pie IX le 5 août 1871 dans l'encyclique Sæpe venerabilis.
Depuis le 1er janvier 2013, la Deutsche Bank, qui gère les paiements monétiques au sein de la Cité vaticane, s'est vue dans l'obligation de désactiver l'utilisation de tous ses terminaux électroniques sur ordre de la Banque d'Italie, car le Saint-Siège n'a pas encore atteint les standards requis au niveau international contre le blanchiment d'argent. Les membres du comité Moneyval, un comité d'experts dépendant du Conseil de l'Europe qui repère notamment les blanchiments des capitaux et les sources occultes de financement du terrorisme estiment en effet que le Vatican remplit à peine 9 des 16 recommandations clés et lui attribuent 7 mentions négatives. Le Vatican a lancé depuis 2010 une série de réformes à la suite d'importants scandales financiers ayant impliqué sa banque, l'Institut pour les œuvres de religion, IOR et qui gère en 2011 plus de 6,3 milliards d'euros répartis en 20 772 comptes, dont 37 des membres de la famille du pape, 236 de cardinaux, 1 604 d'évêques et 128 de monastères, couvents ou abbayes. L’IOR s’est trouvé au cours des années au cœur de nombreux scandales notamment sous le mandat de Mgr Paul Casimir Marcinkus, ex-directeur de la banque du Vatican. L’établissement était le principal actionnaire du Banco Ambrosiano, banque accusée dans les années 1980 de blanchiment d’argent de la drogue pour la mafia. En mai 2012, l’IOR refait parler d’elle avec le limogeage de son président Ettore Gotti Tedeschi24. Les États-Unis ont ajouté en 2012 le Vatican à une liste de 68 États dont la situation est jugée préoccupante, selon le rapport annuel du Département d'État américain sur la lutte contre le trafic de drogue dans le monde.
Le pape François tend à sortir l'économie du Vatican des réseaux mafieux, et a d’ailleurs fait plusieurs déclarations à ce sujet.

Démographie du Vatican.

La quasi-totalité des habitants vivent à l'intérieur des murs de la cité. Ce sont principalement des membres du clergé, incluant les hauts dignitaires, les prêtres, les religieuses. La fameuse Garde suisse pontificale, chargée de la protection du pape, réside également au Vatican. Près de 3 000 travailleurs étrangers composent la majorité de la main-d'œuvre du pays, tout en résidant en dehors du Vatican. Sauf exception, les personnes possédant un passeport de la cité du Vatican conservent leur nationalité d'origine. Faute de maternité, il n'y a aucune naissance au Vatican.
Le Vatican comptait 921 habitants en 2014, ce qui en fait le pays le moins peuplé du monde. En revanche, il en est l'un des plus densément peuplé avec plus de 2 000 habitants par kilomètre-carré, le troisième derrière Monaco et Singapour. En effet, cette population est concentrée sur une superficie de 0,44 km2 seulement.

Langues officielles

Les langues officielles de la Cité du Vatican sont :
l'italien pour l'État de la Cité du Vatican ;
le latin, langue officielle de l'Église catholique romaine et langue juridique du Vatican ;
le français pour la diplomatie du Saint-Siège, le Vatican est enregistré comme État francophone auprès des organisations internationales ;
l'allemand26pour l'armée du Vatican, les gardes suisses ;
Sont également utilisés :
l'italien, pour le dialogue avec le diocèse de Rome ;
le français, l'anglais et l'espagnol pour le dialogue avec les catholiques du monde entier ;
le français, l'anglais, l'allemand, l'italien et l'espagnol sur son site web

Culture du Vatican.

En tant que siège du catholicisme, le Vatican a une influence culturelle très importante. Il a aussi une activité culturelle propre, comme sa radio, Radio Vatican, qui émet en plusieurs langues.
Les onze musées du Vatican possèdent de riches collections d'art sacré et profane ainsi que des antiquités étrusques et égyptiennes et des œuvres de peintres, dont Michel-Ange. Ils ont été fondés par Clément XIV au XVIII siècle.

Le Vatican a pour codes :

SCV ou CV, pour les plaques minéralogiques ;
VA, selon la norme ISO 3166-1 liste des codes pays, code alpha-2 ;
.va, selon la liste des Internet TLD Top level domain ;
VAT, selon la norme ISO 3166-1 liste des codes pays, code alpha-3 ;
VAT, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-3 ;
VT, selon la liste des codes pays utilisés par l'OTAN, code alpha-2.


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Posté le : 05/06/2015 18:09
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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