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Accueil >> newbb >> Paul Rubens 2 [Les Forums - Photographe/Peintre]

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Paul Rubens 2
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Triomphe de la maturité 1620-1628

Dans les années 1620, occupées par la gigantesque réalisation du cycle de Marie de Médicis Louvre, se maintient le même style clair et puissant, facilement ouvert à la participation de l'atelier. Peut-être à cause de l'exemple de Van Dyck, plus porté au lyrisme pictural qu'à la clarté architectonique et plasticienne chère à Rubens, fort de son assurance et de son expérience consommée, le maître, après 1620, pratique une peinture qui gagne en mouvement et en richesse ; apparemment plus libre et instinctive. Certes, l'agitation fleurie, le luxe superbe de détails, la triomphale allure épique des tableaux de Marie de Médicis, aux belles organisations diagonales (la participation de Rubens semble dans ce cycle beaucoup plus grande qu'on ne l'a dit, en conformité même avec les exigences du contrat, contrastent avec la pompe antiquisante mais finalement bien sage de la série de Decius Mus peinte en 1617. Même richesse picturale, mêmes effets plus fluides et plus chatoyants qu'autrefois dans des œuvres animées comme la Prise de Samson à Munich, le Thomyris et Cyrus du Louvre un bel effet d'agencement vu in sotto, la Fuite de Loth, au Louvre, un des très rares tableaux postérieurs à 1615 qui soit signé et daté 1625, le Martyre de sainte Catherine à Lille : fête de la délicatesse d'où est évacuée toute terreur, l'Adoration des mages du Louvre 1627 et la Madone et saints des augustins d'Anvers. La somptueuse Adoration des mages d'Anvers 1624 marque bien le triomphe d'une exaltation quasi lyrique de la couleur qui prend l'avantage sur le souci de l'organisation formelle.
Au cours de ces années sont peints un assez grand nombre de portraits, en relation même avec les personnalités rencontrées par Rubens au cours de ses voyages et de ses missions diplomatiques : Marie de Médicis et Anne d'Autriche Prado, Le Baron de Vicq Louvre, Le Duc de Buckingham un portrait équestre, Osterley Park, Suzanne Fourment Louvre, Spinola Brunswick, Caspar Gevartius Anvers. Un autre cycle, d'une magnifique ampleur dramatique fondée une fois de plus sur un déroulement latéral le génie de Rubens s'accommode bien de telles organisations cycliques imposant un sens de lecture et une succession chronologique, est constitué par les Triomphe de la religion dont les cartons de tapisserie sont au Prado peints vers 1626-1628.

Vers un lyrisme pictural 1628-1632

Selon une évolution déjà esquissée au cours des années 1620, mais sans doute renforcée par la leçon de Titien qu'il a pu étudier à Madrid et à Londres lors de ses voyages de 1628-1630, Rubens pratique désormais une peinture chaudement colorée, libre d'exécution, chargée d'un indéniable lyrisme ; la lumière caresse les formes et les plonge dans une ambiance dynamique et chaleureuse, tandis que le coloris s'enrichit et se diversifie, tendant même à des effets de pigmentation chatoyante et de scintillements de matière. On observe alors un net développement du paysage et de la scène intime ainsi qu'une multiplication des portraits. Le Saint Georges de Buckingham avec un vaste paysage lyrique, le Triomphe de Jules César à Londres Mantegna revu à la manière de Titien tardif !, Le Serpent d'airain également à Londres, La Guerre et la Paix de Munich, Mars, Vénus et l'Amour de Dulwich, la Madone au perroquet d'Anvers, les immenses toiles de la vie d'Henri IV conservées à Florence fragments de la galerie laissée inachevée au Luxembourg, le Miracle de saint Benoît Bruxelles, l'Angélique et l'ermite Vienne constituent des exemples marquants de cette dernière phase picturalisante du style rubénien où la participation des élèves semble un peu moins importante qu'auparavant ou, tout au moins, elle n'est plus aussi évidente, tant s'impose le dynamisme libre et si attachant de la dernière manière du peintre. De nombreux portraits d'Hélène Fourment Munich, Saint-Pétersbourg, cette fois dans un jardin et en compagnie de Rubens, se situent dans cette période en raison du remariage de l'artiste en 1630, ainsi que le très illustre Chapeau de paille de Londres on notera à propos de Rubens le nombre de tableaux assez célèbres pour n'être plus désignés que par leurs seuls titres, sûr critère de gloire !.

Épanouissement du style lyrique tardif 1632-1640

Jusqu'à la fin, Rubens donne à travers son œuvre une prodigieuse leçon de vitalité et de renouvellement. Ainsi accorde-t-il dans ses dernières années un intérêt très nouveau et fécond au paysage, surtout depuis l'acquisition du château du Steen en 1634 : un véritable sentiment cosmique parcourt ces vastes vues de campagne boisée et leur confère une grandeur universelle Paysage au tournoi, Paysage à l'oiseleur, Louvre ; à la tour, Berlin ; à l'arc-en-ciel, Munich, d'une vivacité singulièrement moderne. Par le déchaînement des forces élémentaires de la nature, les jeux dramatiques des nuages et de la lumière Arc-en-ciel à Munich, à Saint-Pétersbourg et à Valenciennes, regrettable dépôt du Louvre !, l'animation humaine elle-même dramatisée Naufrage d'Énée, Berlin ; Ulysse et Nausicaa, Florence ; Kermesse du Louvre au tournoiement héroïque..., par l'irrésistible lyrisme quasi panthéiste qui anime ces opulents panoramas ruisselant de vie et de lumière paysages de la National Gallery de Londres, Retour du travail à Florence, Rubens annonce et prépare toutes les orientations réalistico-romantiques qui seront activement exploitées par les Anglais et les Français, de Gainsborough à Ward, de Watteau à Constable, de Paul Huet à Théodore Rousseau et Isabey. Mais plus que jamais son très vaste registre lui permet de passer des visions les plus tumultueuses aux évocations les plus poétiquement sentimentales Jardins d'amour de Vienne, du Prado et de Waddesdon Manor, Sainte Famille dans un parc, au Prado. La référence à Titien et à son colorisme chaud et enveloppant s'approfondit avec ces dialogues harmonieux de l'humanité divinisée et de la nature que sont les Jugement de Pâris de Londres et de Madrid, la Fête de Vénus de Vienne, Mercure et Argus de Dresde, Diane et Callisto du Prado. Quelques-uns des plus suaves nus féminins dus à Rubens sont de cette période tardive où abondent les chefs-d'œuvre et où l'éclat vénitien de la chair, rehaussé encore par l'ambiance libre des fonds de paysage, est porté à son plus haut triomphe pictural par le sens d'une générosité plastique foncièrement propre au maître flamand : tels sont la Bethsabée de Berlin, l'Andromède de Berlin, Persée et Andromède et Les Trois Grâces du Prado, la Mort de Didon du Louvre, ou encore ces représentations d'un réalisme plus intime et assez inhabituel chez Rubens : Berger embrassant une bergère à Munich, Hélène Fourment avec sa pelisse à Vienne. Couleurs plus chaleureuses, lumière plus douce et unifiante, mais aussi pathétique accru des visages et des gestes, lyrisme dramatique des formes et des musculatures, ainsi se caractérisent nombre de tableaux religieux tardifs dans lesquels Rubens semble renouer avec le dynamisme forcené de ses débuts, la leçon picturale de Titien l'emportant désormais sur la rhétorique des Carrache : le Christ en Croix de Toulouse, le Judas Macchabée de Nantes, le Martyre de saint Liévin et le Portement de Croix de Bruxelles, le Martyre de saint Thomas de Prague en sont de convaincants exemples. S'il ne dédaigne pas, bien au contraire, les plus ambitieux déploiements décoratifs avec les cycles de la Torre de la Parada et les Arcs de triomphe en l'honneur du cardinal-infant, s'il affectionne ces agitations presque frénétiques et si richement colorées, aux grouillements presque obsessionnels de figures instables que sont Les Sabines ou le Massacre des Innocents de Londres, et, sur un mode lyrique plus large et convaincant, Les Malheurs de la guerre de Florence, tableau superbe de dynamisme et poignant d'émotion, Rubens en même temps se plaît à la représentation la plus fraîche et la plus calmement familière des membres de sa famille : Hélène Fourment avec son fils Frans sur un fond italianisant et rhétorique de colonnade à Munich ; Hélène Fourment et ses enfants, l'incomparable esquisse inachevée du Louvre, qui s'est enrichi, en 1977, de l'admirable Hélène Fourment au carrosse des collections Marlborough puis Rothschild l'autre Rubens, de même provenance, montrant l'artiste avec sa famille, donné en 1981 au Metropolitan Museum de New York, ne laisse pas d'être un peu décevant sur le plan de la qualité : fut-il laissé inachevé à la mort de l'artiste puis arrangé et complété alors ? ; la Sainte Famille de Cologne où transparaissent à l'évidence des modèles de la famille même de l'artiste ; l'Autoportrait seigneurial de Vienne. Certes, rien ne pouvait mieux résumer cette dernière période néo-titianesque, d'un parfait subjectivisme pictural, que le tableau testament du maître destiné à sa chapelle funéraire, La Madone aux saints de l'église Saint-Jacques à Anvers, extraordinaire fusion des couleurs riches et d'une chaude lumière qui renvoie une fois de plus à ce vrai monde de la peinture dont Rubens fut l'un des régents magnifiques et sereins.

Rubens et le problème de l'atelier

Rubens a eu tant d'élèves et de collaborateurs qu'un paragraphe spécial doit être consacré au difficile problème de son studio, et ce d'autant plus que les exigences modernes et les critères d'authenticité risquent ici d'apparaître singulièrement anachroniques. Il faut d'ailleurs distinguer d'abord les collaborateurs spécialisés qui, suivant un usage de la division du travail répandu chez les peintres nordiques des XVIe et XVIIe siècles, peignaient pour Rubens divers accessoires, tels que les animaux Snyders, Breughel de Velours, Paul de Vos, les fleurs Breughel de Velours, grand ami de Rubens – une collaboration est attestée par archives pour la Vierge à l'Enfant dans une guirlande de fleurs, au Louvre, peinte en 1621 pour le cardinal de Milan, Frédéric Borromée, les paysages Jan Wildens, Pieter Snayers, Lucas van Uden, tandis que Rubens se limitait à l'exercice noble de la figure ainsi dut-il œuvrer avec le peintre d'intérieurs et de natures mortes, Cornelis Saftleven, vers 1632-1633. On peut imaginer que nombre de ces collaborateurs, par essence occasionnels, n'ont pas laissé leurs noms. Par ailleurs, Rubens eut beaucoup d'élèves, en Italie déjà, par exemple un certain Deodat Delmont qui n'est pas autrement connu ; ainsi peut-on citer les mystérieux Michel mort en 1622 et Maximilien cité en 1623, connus par leurs seuls prénoms et qui étaient peut-être des serviteurs autant que des collaborateurs ; cependant Rubens mentionne dans une lettre de 1611 avoir eu plus de 100 élèves. En 1618, il signale expressément à Carlton que des tableaux mis en vente par lui sont des travaux d'élèves ; en 1621, le Danois Otto Sperling visite sa demeure et décrit la salle des élèves du maître, occupés à peindre d'après ses dessins à la craie, qui comportaient quelques rapides indications de couleurs. L'intervention d'élèves est le plus clairement attestée dans la série de la Parada où maintes toiles sont signées par les collaborateurs on peut citer ainsi les noms de Cornelis de Vos, Erasmus Quellinus, Jacob Jordaens, Peter Symons, Jan Baptist Borrekens, Theodor van Thulden, Jan Cossiers, Jacob Peter Gowy, Jan van Eyck. En dehors de Van Dyck dont le rôle fut d'ailleurs à lui seul essentiel comme celui de Jordaens, il faut encore nommer comme ayant appartenu à l'atelier de Rubens et d'après la liste de Glück dans Thieme-Becker, 1935 Soutman, Vorsterman déjà mentionné plus haut à cause de sa tentative de meurtre contre Rubens, Jacob Moermans, cité en 1622, Juste d'Egmont, cité en 1624 comme ayant accompagné et aidé Rubens lors de l'achèvement et de la mise en place de la galerie Médicis à Paris, Panneels, graveur entre 1624 et 1630 dans l'atelier de Rubens, Schut, Boeckhorst, Frans Wouters, Jan van den Hoecke, Nicolas van der Horst. Citer d'autres noms serait vouloir démontrer la place centrale de Rubens dans le développement de la peinture flamande, évidence bien connue et qui ressortit à une histoire générale de la peinture nordique au XVIIe siècle. Le succès même de l'action professorale et collective de Rubens implique qu'en aucun cas il ne se comportait comme un maître tyrannique et qu'il laissait au contraire, à partir de ses projets esquissés ou dessinés, une grande liberté d'exécution et d'improvisation à son atelier. Jacques Foucart

Fin de vie 1630-1640

Rubens passa les dix dernières années de sa vie à Anvers. Sur un plan artistique, il obtint de nouvelles commandes des Habsbourgs et il continua à travailler pour des clients étrangers, en réalisant par exemple les peintures des plafonds de la Maison des banquets du Palais de Whitehall, mais il a aussi exploré d'autres voies artistiques plus personnelles, composant des paysages, tel que le Paysage à l'arc-en-ciel 1635, musée du Louvre, Paris et des œuvres plus intimes ainsi que des portraits de sa femme et de ses enfants.
En 1630, quatre ans après la mort de sa première épouse, il se maria à Hélène Fourment qui avait 16 ans à l'époque alors que Rubens avait 53 ans. De cette seconde union, il eut quatre enfants : Clara Johanna, François, Hélène et Pierre Paul. La famille s'installa en 1635 dans le Château Het Steen situé à Elewijt dans l'actuelle Belgique. Hélène Fourment fut une source d'inspiration pour Rubens dans sa représentation de personnages voluptueux que l'on retrouve dans plusieurs de ses peintures telles que La Fête de Vénus exposée au Kunsthistorisches Museum de Vienne, ou encore Les Trois Grâces et Le Jugement de Pâris toutes deux au Musée du Prado de Madrid. Rubens réalisa également plusieurs toiles représentant son épouse comme Hélène Fourment en robes de noces Pinacothèque de Munich, La Petite Pelisse musée de Vienne mais aussi Hélène Fourment et ses enfants et Hélène Fourment au carrosse toutes deux au Louvre.
En 1636, il devint peintre officiel de la cour des Pays-Bas espagnols gouvernée par le cardinal Ferdinand, infant d'Espagne. C'est à cette même période que Rubens peint Le Jugement de Pâris, directement élaboré à partir du Jugement de Pâris de Raphaël, gravé par Raimondi. La seule différence est que Rubens s'inspire de l'œuvre vue en miroir.
Un an avant, Charles Ier d'Angleterre lui avait confié la réalisation du plafond peint de la Maison des banquets au Palais de Whitehall conçu par l'architecte Inigo Jones. Mais sa commande la plus importante fut celle de soixante toiles pour la décoration du pavillon de chasse de Philippe IV d'Espagne, la Tour de la Parada, pour lesquelles il s'inspira de l'ouvrage d'Ovide, les Métamorphoses.
Par ailleurs, lorsque Marie de Médicis connut son ultime exil, c'est Rubens qui la recueillit et qui la protégea jusqu'à sa mort. Elle finit d'ailleurs sa vie, deux ans après la mort du peintre, dans la maison natale de celui-ci.
De son coté, Rubens tombe malade du fait sa goutte chronique, son état s’aggrave et il finit par s'éteindre le 30 mai 1640, laissant derrière lui huit enfants, trois avec Isabella et cinq avec Hélène, son plus jeune enfant étant né trois mois avant son décès. Il est enterré à l'église Saint-Jacques Sint-Jacobskerk d'Anvers.

Postérité

Rubens est non seulement un artiste de renom mais aussi un diplomate et un habile négociant, faisant de lui un personnage alors connu dans toute l'Europe. Son atelier anversois mobilise des talents très divers, comme Frans Snyders pour la peinture animalière ; ses collaborateurs les plus importants sont Jacob Jordaens et Antoine Van Dyck. Sa fortune artistique est immense, à travers un corpus de peintures et de dessins : l'un des peintres l'ayant le plus admiré, Delacroix le surnommait le Homère de la peinture, et Rubens incarne le primat de la couleur dans l'histoire de l'art européen du XVIIe siècle, poursuivant en cela la leçon des grands Vénitiens et demeurant l'un des peintres les plus importants de l'art occidental. L'historien d'art Chennevières crée d'ailleurs les termes de poussinistes et rubénistes pour évoquer la querelle entre rubénistes les coloristes qui privilégient la force de la sensation et poussinistes les dessinateurs qui privilégient la forme qui s'inscrit dans la querelle des Anciens et des Modernes.
Au cours de la vente aux enchères du 10 juillet 2002 chez Sotheby's, la peinture de Rubens Le Massacre des Innocents fut vendue pour un prix de 60,98 millions d'euros soit 400 millions F, 49,5 millions £, 76,2 millions USD à Lord Thomson.

Å’uvres

Voici une liste, loin d'être exhaustive, qui répertorie quelques œuvres majeures du peintre :

La Transfiguration 1605, huile sur toile, 407 × 670 cm, musée des beaux-arts de Nancy.
La Chute de Phaéton, vers 1604-1605, huile sur toile, 125.4 × 159,4 cm, National Gallery of Art, Washington.
L'Érection de la Croix 1609-1611, huile sur bois, panneau central de 460 × 340 cm, panneaux latéraux de 460 × 150 cm, Cathédrale Notre-Dame d'Anvers.
L'Annonciation vers 1610, terminée vers 1627-1628, huile sur toile, 310 × 178,6 cm, Anvers, Rubenshuis.
Les Disciples d'Emmaüs, huile 1 des deux exemplaires connus, vers 1611, chapelle de la famille d'Epernon dans l'Église Saint-Eustache Paris.
Le Miracle de Saint-Just, vers 1629 mais avant 1637, Musée des beaux-arts de Bordeaux.
Le Martyre de saint Georges, vers 1615, Musée des beaux-arts de Bordeaux.
Prométhée supplicié, 1611-1612, avec Frans Snyders, huile sur toile, 242.6 × 209,5 cm, Philadelphia Museum of Art.
La Descente de Croix 1612, triptyque pour la cathédrale Notre-Dame d'Anvers.
La Descente de Croix 1612 pour la Cathédrale Notre-Dame de Saint-Omer
La Résurrection du Christ 1612, triptyque destiné à la chapelle de la famille Plantin-Moretus, Cathédrale Notre-Dame d'Anvers.
Portrait de Jan Brueghel avec sa famille, huile sur bois, 124 × 95 cm, Courtauld Institute, Londres
La Sainte Famille, dite Vierge au Perroquet vers 1614, huile sur bois, 163 × 189 cm, au Musée royal des beaux-arts, à Anvers.
Saint François recevant les stigmates 1615 au Musée des beaux-arts d'Arras
Christ ressuscité, 1616, huile sur toile, Galerie Palatine, Palazzo Pitti, Florence.
Le Christ mis au tombeau vers 1616, huile sur toile, 398 × 230 cm, Église Saint-Géry de Cambrai.
Tête d'enfant vers 1616 probablement Clara Serena, la fille aînée de l'artiste, huile sur toile montée sur bois, 33 × 26,3 cm, Vaduz, Liechtensteinische Staatliche Kunstsammlung.
La Chasse au tigre vers 1616, huile sur toile, 253 cm × 319 cm, Rennes, musée des beaux-arts.
Érichthonios découvert par les filles de Cécrops vers 1616 217,9 cm × 317 cm, Vienne, Liechtenstein Museum.
Vieille femme et jeune garçon aux chandelles vers 1616-1617, huile sur bois, 79 × 61 cm, La Haye, Mauritshuis.
Descente de Croix 1616-1617, 425 × 295 cm, Lille, musée des beaux-arts ; peinte pour la chapelle des Capucins de Lille, elle est proche de la version réalisée pour la cathédrale d'Anvers.
Liberté des Femmes vers 1617.
L'Adoration des mages vers 1617-1618, huile sur toile, 251 cm × 328 cm, Lyon, musée des beaux-arts.
Saint Dominique et saint François préservant le monde de la colère du Christ vers 1618-1620, huile sur toile, 565 cm × 365 cm, Lyon, musée des beaux-arts.
L'Adoration des bergers 1619, huile sur toile, 340 × 248,5 cm, pour le couvent des capucins d'Aix-la-Chapelle, conservée à Rouen, musée des beaux-arts.
L'Enlèvement des filles de Leucippe 1620, Alte Pinakothek, Munich.
Persée délivrant Andromède 1620, Gemäldegalerie, Berlin.
L'Éducation de Marie de Médicis 1620-1621, commandé par Marie de Médicis en 1620 pour l'une des deux galeries de son palais du Luxembourg à Paris cycle de Marie de Médicis, conservée à Paris au musée du Louvre.
Persée couronné vers 1622, huile sur toile, 99,5 × 132 cm, musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg.
Gemma Tiberiana – L'Apothéose de Germanicus, 1625-1626, huile sur toile, 100 × 82,6 cm, Ashmolean Museum, Oxford University, Oxford.
L'Assomption de la Vierge 1626, panneau, 490 × 325 cm, Cathédrale Notre-Dame d'Anvers.
La Vierge et l'Enfant trônant avec les saints v. 1627-1628, esquisse pour un retable, huile sur bois, 80,2 × 55,5 cm, Berlin, Staatliche Museen, Gemäldegalerie.
L'Immaculée Conception, vers 1628-1629, huile sur toile, 198 × 124 cm, Musée du Prado, Madrid.
Autoportrait, vers 1628-1630, huile sur bois, 61,5 × 45 cm, Rubenshuis, Anvers.
Allégorie sur les bénédictions de la paix 1629-1630, huile sur toile, 203,5 × 298 cm, Londres, National Gallery.
Portrait d'une femme vers 1630, peut-être Clara Fourment 1595-1643, huile sur bois, 114,5 × 90,5 cm, La Haye, Mauritshuis.
La Madone à l'enfant vers 1630, huile sur toile, 168,5 × 120,5 cm, Varsovie, Palais de Wilanów.
Orphée aux enfers 1635.
Le Jugement de Pâris 1635-1636, huile sur toile, 144 × 190 cm, Londres, National Gallery.
Le Martyre de saint André 1638, réalisée à Anvers pour la Capilla flamenca de Madrid, huile sur toile, 306 × 216 cm, Madrid, Hospital de San Andrés de los Flamencos.
Hélène Fourment et deux de ses enfants, vers 1636, huile sur bois, 115 × 85 cm, Musée du Louvre.
Les Trois Grâces, 1639, Huile sur toile, 221 × 181 cm, Musée du Prado.
Autoportrait vers 1639, huile sur toile, 109,5 × 85 cm, Vienne, Kunsthistorisches Museum.
Diane et ses nymphes surprises par des satyres vers. 1640, huile sur toile, 128 × 314 cm, Madrid, musée du Prado cette peinture permettra à Paul Cézanne d'élaborer La Lutte d'amour.
Les amours des Centaures, ca 1635. Musée Calouste-Gulbenkian
La Toilette de Vénus, huile sur toile, 124 cm × 98 cm, Vaduz, Fürst. Lichtensteinische Gemäldegalerie galerie princière du Liechtenstein.
La Dernière Communion de saint François d'Assise, Anvers, musée royal des beaux-arts.
Portrait de Gaspard Gevartius, huile sur bois, 119 × 98 cm, Anvers, musée royal des beaux-arts.
Le Char triomphal de Kallo, huile sur bois, 103 × 71 cm, Anvers, musée royal des beaux-arts.
Le Coup de lance, huile sur bois, 429 × 311 cm, Anvers, musée royal des beaux-arts.
L'Adoration des Mages, huile sur bois, 447 × 336 cm, Anvers, musée royal des beaux-arts.
Venus Frigida, huile sur bois, 142 × 184 cm, Anvers, musée royal des beaux-arts.
Le Fils prodigue, huile sur bois, 107 × 155 cm, Anvers, musée royal des beaux-arts.
L'Incrédulité de Thomas, huile sur bois, panneau central 143 × 123 cm, panneaux latéraux 146 × 55 cm, Anvers, musée royal des beaux-arts.
La Délivrance des âmes du Purgatoire, Cathédrale de Tournai : à l'origine diptyque, amputé de sa moitié Le Triomphe de Judas macchabée emportée par les révolutionnaires français et actuellement au musée des beaux-arts de Nantes. La Belgique en demande la restitution.

Hommages

Rubens, fleuve d'oubli, jardin de la paresse,
Oreiller de chair fraîche où l'on ne peut aimer,
Mais où la vie afflue et s'agite sans cesse,
Comme l'air dans le ciel et la mer dans la mer.

— Baudelaire, Les Phares, dans les Fleurs du mal
Le Louvre - J'ai fait des kilomètres et des kilomètres devant des toiles prestigieuses [...] et un grand Rubens fumeux La Mort de Didon - Mais à mesure que je le regardais, le Rubens me semblait de plus en plus réussi avec les vigoureuses tonalités crème et roses, les yeux lumineux et chatoyants, la robe mauve terne sur le lit. Rubens était heureux, personne ne posait pour lui pour toucher un cachet et sa gaie Kermesse montrait un vieil ivrogne sur le point d'être malade.
— Jack Kerouac, Le Vagabond américain en voie de disparition, précédé de : Grand voyage en Europe
Rubens fait vraiment sur moi une forte impression. Je trouve ses dessins colossalement bons, je parle des dessins de têtes et de mains. Par exemple, je suis tout à fait séduit par sa façon de dessiner un visage à coups de pinceau, avec des traits d'un rouge pur, ou dans les mains, de modeler les doigts, par des traits analogues, avec son pinceau.
— Lettre 459 de Vincent van Gogh à son frère Théo 1885

L'atelier Rubens : assistants et collaborateurs

Allégorie de la paix et le bonheur de l'état, atelier de Rubens
Comme beaucoup de grands peintres, Pierre Paul Rubens travaille avec de nombreux assistants. La particularité de cette situation vient du fait que ses assistants et collaborateurs deviennent, pour nombre d'entre eux, de grands peintres à leur tour quand ils ne l'étaient pas déjà.
Les peintures de Rubens peuvent être divisées en trois catégories : celles qu'il a peintes lui-même, celles qu'il a réalisées partiellement surtout les mains et le visage, et celles qu'il a seulement supervisées. Il avait, comme c'était l'habitude à l'époque, un grand atelier avec de nombreux apprentis et étudiants, dont certains, comme Anthoine van Dyck, sont devenus célèbres. Il a également fréquemment confié la réalisation de certains éléments de ses toiles, tels que les animaux ou encore les Natures mortes dans les grandes compositions, à des spécialistes comme Frans Snyders ou d'autres artistes comme Jacob Jordaens.

Artistes ayant collaboré avec Rubens

Parmi les artistes ayant réalisé certains personnages des toiles de Rubens, on peut citer Jacob Jordaens et Antoine Van Dyck. La réalisation d'éléments animaliers fut notamment confiée à Frans Snyders et à Paul de Vos alors que les paysages et décors étaient principalement réalisés par Jan Bruegel de Velours ainsi dans la série Allégories des cinq sens, Jan Wildens ou Martin Ryckaert. Rubens fit également appel à d'autres peintres comme Juste d'Egmont, Lambert Jacobsz, Cornelis de Vos et Simon de Vos.

Élèves

Abraham van Diepenbeeck 1599 à Bois le Duc - 1675 à Anvers fut sans doute plus qu'un élève pour Rubens. En effet, il a collaboré à la peinture de ses œuvres au moins à partir de 1627. Il s'est aussi beaucoup inspiré du style de Rubens, ce qui a nui en partie à sa notoriété, comme beaucoup des autres collaborateurs notamment Theodoor van Thulden et Thomas Willeboirts Bosschaert. Il a aussi collaboré avec Peter Paul Rubens pour la conception de carton à tapisserie et la gravure. Rubens le considérait comme un maître, et adorait sa finesse de trait. Pour des raisons mystiques, ils se sont séparés. Abraham van Diepenbeeck est resté un artiste de talent indépendant qui a peut-être sombré dans la facilité pour ne pas avoir su imposer un style comme Antoine Van Dyck.
Parmi les autres élèves de Rubens, il faut citer Michel Lasne qui devient ensuite graveur, Gerard Seghers, Cornelis Schut qui mêla dessin et gravure, Lucas Faydherbe qui se consacra à la sculpture, Frans Wouters ou encore Jan van den Hoecke

Graveurs

Rubens fit reproduire ses œuvres par de nombreux graveurs. Parmi eux citons : Christoffel Jegher, Willem Swanenburg, Cornelis Galle, Lucas Vorsterman, Jacob Matham, Pieter Soutman, Paul Dupont Pontius, Witdoeck, Marinas, Boëtius à Bolswert et son frère Schelte à Bolswert, Abraham van Diepenbeeck et Michel Lasne.

Exposition


L'exposition temporaire L'Europe de Rubens a regroupé une cinquantaine des œuvres de Rubens au Louvre-Lens du 22 mai au 23 septembre 2013. Celles-ci provenaient de nombreux musées d'Europe et des États-Unis.


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Posté le : 27/06/2015 22:43
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Par une aquarelle de Tchano

Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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