Une première...!!! Je me lance
C'est parti.....



Compte de faits

Il était une fois, au pays des mots 4 lettres qui n’aspiraient qu’à engendrer le bonheur.

Le fait est que ces lettres forment à elles seules l’exploration de tous les possibles, valser quand nous sommes piètre danseur, jouer, quand nous ne faisons que trop réfléchir, rire quand nous sommes trop sérieux, partager quand nous ne partageons qu’avec soi-même.
Tout est spontanéité dans ce mot….tout devrait être spontanéité.

Et le fait est que ce mot est, aujourd’hui, à l’honneur, mais quel mot ?
Mais oui bien sûr, il s’agit de moi, le mot fête.

Il m’est offert grâce à vous chère Lorienne, le luxe d’être à l’honneur.
Comment ne pas en profiter !

Le fait est que j’en ai envie.

Envie de vous faire comprendre que je peux beaucoup de choses, je peux réunir ce qui parait éloigné, engendrer le rire quand votre humeur est morose.
En aucun cas je ne vise l’extravagance même si parfois certains profitent de moi pour s’adonner à des plaisirs démesurés, voir interdits.
Le fait est que j’aime l’élégance et le raffinement, j’aime que l’on m’aime, dois-je en être, pour certains et pour autant, banni ?

C’est si bon de n’être pas seul et ce que j’aime par-dessus tout est, que, grâce à moi , certains ne sont pas seuls.

Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin….dans l’amitié.

Montaigne nous le dit : « C’est une belle harmonie quand le dire et le faire vont ensemble »

Ce n’est pas un conte de fées, c’est un fait, prenez en compte !

Alors je vous le dis haut fort, je vais aller, en ce jour faire ma fête…

La fête de l’amitié.

Mais il faut me faire signe Jacques, je n habite pas très loin de l Hpe! J'ai quelques bonnes bouteilles en stock ;)

Je vois que monsieur Chocolat est de retour Couscous avec ses belles tablettes, ça aurait plu à notre ami Corse qui se demandait pourquoi on était si impressionnées par les beaux abdos.

Kijtiti, merci pour les recettes, je propose un défi pour la semaine prochaine: "un gueuleton mémorable", entre toi, , Iztenozot specialiste du vin, grenouille, décoratrice culinaire et couscous (je passe sur son patronyme) chocolatophile, il y a de quoi être inspiré.

J ai été très contente de te lire Athèna, tu as vraiment saisi le sens de la fête, et tu l as invitée en personne, quelle bonne idée. C est vrai qu une grande réunion des loreens serait sympa, à creuser!

Essai pour Grenouille

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Loriane Malleville: la Julie Andrieu de L'Orée!!!


Dis moi, Loriane tu t'es converti au repas végétarien, si j'en juge les éléments présents dans l'assiette.!!!!

Dommage, arec un telle présentation d'assiette, j'aurai bien vu une belle cote de bœuf de charolais grillée sur la des sarments avec des petites pommes de terre nouvelles rissolées dans la graisse d'oie et pour faire plaisir à Isté, le tout arrosé d'un Gatefer ou un Corton Renardes de chez Maillard!!!!

En attendant que la cuisson soit à point, je vous propose un Vouvray vieilles vignes 2003 de chez Audebert, avec quelques tartines de pain de campagne grillées recouvertes de confiture de cochon, comme là nommait Balzac, en parlant de la rillettes de Tours!!!!
LA VRAIE L'UNIQUE rillettes digne de ce nom!!!


Alors, elle est pas belle la vie!!!!!!!!!!!!!!

En attendant de partager le cote de Bœuf à Montpellier, grosses humides de Touraine ma chère Loriane.
Loriane la Julie Andrieu de L'Orée!!

Loriane,

Serait-ce l'oeuvre de Grenouille pour répondre à notre défi ? Je trouve cette assiette magnifique et surtout festive ! Il manque juste un peu de consistance pour les estomacs affamés.

Merci à toi et à elle d'être passées par ici.

Bises


COuscous

Oui, Kjtiti et couscous p'tits choux, c'est une oeuvre de Grenouille qui vous prépare un petit truc pour le défi de cette semaine.
Bon app les gros gourmands

Je poste enfin mon défi, je suis désolée je manque vraiment de temps :

C’est ma fête aujourd’hui

Le réveil retentit trop tôt, il n’est que cinq heures trente, comment vais-je faire pour tenir toute la journée ? J’ai mal à la tête. Aïe ! Je me cogne dans un meuble avant d’atteindre la fenêtre pour aérer. J’en ai marre d’aller bosser tous les matins. Dire que je pourrais rester encore à dormir, puis je déjeunerais en pyjama, je siroterais mon thé jusqu’à pas d’heure et suivant le temps qu’il fait j’organiserais mes activités : sport, jardinage, shopping, télévision… Il y a tant de films que j’aimerais voir ! L’eau de la douche est froide, le cumulus est encore arrêté, les radiateurs sont froids, il est trop tôt pour qu’ils se déclenchent. J’ai oublié de sortir du pain du congélateur et il n’y a plus de café, au secours ! J’allume la radio, c’est toujours rassurant d’entendre quelqu’un parler à cette heure matinale, on se sent moins seul, d’autres sont aussi debout. Les enfants vont encore se réveiller au dernier moment, pas la peine d’aller les secouer, je n’ai pas l’énergie aujourd’hui, leur réveil a sonné, qu’ils se débrouillent ils sont majeurs après tout. En plus les journalistes ont l’air bien réveillés, ils s’amusent et plaisantent. Tiens la première chanson que j’entends est une de mes préférées, enfin une chose positive !

A sept heures mon voisin est déjà dehors, il me fait un grand signe, il a un large sourire. Encore un qui a le réveil facile, il a l’air content d’aller travailler lui. L’autobus tarde, il fait froid et il commence à pleuvoir. Pas de place assise, le chauffeur démarre en trombe et je me casse la figure dans l’allée. Des tourbillons noirs, des éclairs et des têtes de mort sortent de ma bouche. Enfin si un dessinateur représentait la scène, c’est ce qu’on verrait. Je me suis pris un coin de fauteuil dans la cuisse, je vais avoir un bleu énorme.

A huit heures j’arrive. Je travaille dans une entreprise où personne n’a de bureau, seuls les premiers arrivants trouvent une place. Ce matin, trois collègues ont déjà branché leur ordinateur portable, mais bizarrement, mon espace préféré est resté libre. Je m’y précipite en marmonnant :
- B’jour
C’est quand même sympa de travailler près d’une fenêtre. Une plante verte me donne l’impression d’être dans un jardin. Je commence à me détendre. Nathalie me demande avec un bon sourire :
- Tu veux un café ?

Elle est toujours sympa Nathalie, toujours prête à rendre service. C’est une fille au physique et au caractère généreux. Une atmosphère bienveillante règne toute la journée, même cette sorcière de chef de service esquisse une grimace et émet un son curieux qui doit être un rire, une situation à l’air de l’amuser, pour un peu des fleurs s’envoleraient de ses lèvres peintes. C’est assez inhabituel mais plutôt sympa. Tout à coup je me demande ce que ça cache, une peau de banane qu’on va me glisser ? Je vérifie mes dossiers, tout a l’air normal. Il va falloir être vigilante. Un plan de licenciement ? Oui, c’est sûrement ça. Je pars la boule au ventre.

A dix-sept heures, je sors faire les courses avant de rentrer à la maison. Ma bouchère est charmante, elle ne me demande même pas de pièce d’identité quand je lui tends mon chèque ! Je vérifie le ticket de caisse, elle n’a même pas essayé de m’arnaquer, je sens la viande, elle est peut-être avariée.
A la maison, les enfants sont rentrés mais la maison est impeccable, rien ne traîne.

- Vos devoirs sont faits ?

- Oui Maman !

Quel ensemble ! Mes deux héritiers ont parlé d’une seule voix. Une bêtise se trame c’est certain. Je vais les avoir à l’œil.
Une soirée plan-plan se dessine, il reste de la pizza au frigo, un bon roman policier dans les mains, et, au lit ! La journée a été sympa finalement.
Soudain le téléphone sonne, c’est Priscilla :

- Je t’attends devant le Macumba à vingt heures.

Et elle raccroche.

Pas d’explications, c’est du Priscilla tout craché, elle a dû organiser un dîner entre copines.
J’enfile un jean propre et une chemise blanche, et c’est parti !
Priscilla sort de la boîte de nuit dès que j’arrive :

- Enfile ça, tu t’es encore habillée comme une endive.
Je suis poussée dans une camionnette stationnée dans la rue, je m’habille sans vraiment voir les trouvailles de mon amie.
En sortant je vois que je porte un pantalon rouge à paillettes, un top avec une fleur géante dessinée et j’ai réussi à enfiler des sandales avec des talons immenses.
Priscilla me regarde de la tête aux pieds.

- Il faut que je te maquille.

Je n’ose imaginer mon visage revu et corrigé par cette fashionista. J’ai le temps de la regarder, elle porte une robe léopard fendue jusqu’en haut des cuisses, et un décolleté qui n’en finit plus.

- Viens on nous attend.

Elle m’entraîne dans la discothèque. Tous mes collègues, mes voisins, Les commerçants du quartier, ma famille et mes amis sont là.

- Bonne fête !!!!!

Quelle fête ? De quoi parlent-ils ?
Priscilla me glisse à l’oreille.

- Tu me fais tellement pitié avec ta petite vie tristouille, j’ai dit que c’était ta fête et j’ai invité tout le monde. Décoince toi ma fille « it’s Your day ! »

Paillettes, musique trop forte, lumières éblouissantes, je me lâche…enfin !