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Frédérik Auguste Bartholdi
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Le 4 octobre 1904 meurt Frédéric Auguste Bartholdi

à Paris, à 70 ans, né le 2 août 1834 à Colmar et mort le 4 octobre 1904 à Paris, est un sculpteur français.
Il est notamment l'auteur de la célèbre Statue de la Liberté dont le titre exact est La Liberté éclairant le monde, offerte par la France aux États-Unis et placée ensuite sur Bedloe's island, à l'entrée du port de New York ; il est aussi l'auteur du groupe Les Fleuves et les Sources allant à l'Océan de la fontaine située place des Terreaux à Lyon, ainsi que du monumental Lion de Belfort, sculpté dans une falaise pour célébrer la résistance héroïque de la ville lors du siège de 1870-71. Ses peintures sont généralement signées du pseudonyme d'Amilcar Hasenfratz. Architecte de formation, il possède un style robuste, mais un peu massif, qui apparaît déjà dans sa statue colossale de Rapp 1855. Colmar, où sa maison natale a été convertie en musée, s'orne du monument de Martin Schöngauer eu du jeune Vigneron alsacien, mais les deux œuvres les plus célèbres de Bartholdi sont le Lion de Belfort 1880, en grès rouge taillé dans le roc 22 m de haut sur 11 m de large, et la Liberté éclairant le monde 1886, en cuivre et fer, dont l'armature de fer fut conçue par Eiffel, à l'entrée du port de New York. Paris possède des réductions de l'une et de l'autre aux deux-tiers sur la place Denfert-Rochereau, en bronze, et sur le pont de Grenelle.


En bref

Né à Colmar le 2 août 1834, fils de Jean Charles Bartholdi 1791-1836, conseiller de préfecture, et d’Augusta Charlotte, née Beysser 1801-1891, fille d'un maire de Ribeauvillé. Quatre enfants, dont seul l'aîné, Jean-Charles avocat-éditeur, puis interné pour maladie, et le cadet, Auguste, survivront. À la mort prématurée de son père en 1836, la mère, de condition aisée, décide d'aller vivre à Paris, tout en conservant la maison familiale du 30 rue des marchands, qui abrite, depuis 1922, le musée Bartholdi, après avoir été léguée à la ville en 1907.
Après le lycée Louis-le-Grand à Paris, Auguste Bartholdi obtient son baccalauréat en 1852. Il fréquente l'atelier d'Ary Scheffer rue Chaptal aujourd'hui Musée de la vie romantique qui y conserve deux bronzes, La Gravure et L'Orfèvrerie. Il est élève du sculpteur Antoine Étex. Il rapporte des photographies d'un long voyage mémorable en Égypte, avec ses amis Édouard-Auguste Imer, Jean-Léon Gérôme.
Son premier monument, dédié au général Rapp, est inauguré en 1856 à Colmar.
Pendant la guerre franco-allemande de 1870, chef d'escadron des gardes nationales, il est aide de camp du général Giuseppe Garibaldi et agent de liaison du gouvernement, particulièrement chargé de s'occuper des besoins de l'armée des Vosges.
En 1871, à la demande d'Édouard Lefebvre de Laboulaye dont Bartholdi a réalisé un buste en 1866 et de l'union franco-américaine, il effectue son premier voyage aux États-Unis pour sélectionner en personne le site où sera installée la Statue de la Liberté. Le projet ressemblera d'ailleurs beaucoup à un projet semblable qui aurait dû être installé à l'entrée du canal de Suez, si Ismaïl Pacha l'avait accepté en 1869.
Sa carrière prendra dès lors une ampleur internationale. Il devient un des sculpteurs les plus célèbres du xixe siècle en Europe et en Amérique du Nord.
Franc-maçon depuis 1875, il adhéra à la Loge Alsace-Lorraine à Paris. C'est à partir de cette date qu'il commence la construction de la statue de la Liberté dans ses ateliers parisiens, rue Vavin.
La même année, le 15 décembre, il conclut un mariage rocambolesque avec Jeanne-Émilie Baheux de Puysieux, qui se serait rajeunie de 13 ans aux yeux de son mari, à l'hôtel de ville de Newport Rhode Island aux États-Unis. Leur mariage sera cependant heureux et sans enfants.
Il effectuera son dernier voyage aux États-Unis pour l'inauguration, le 28 octobre 1886, de la statue de la Liberté à New-York.
Il est promu au grade de commandeur de la Légion d'honneur en 1886, vingt-deux ans après avoir été fait chevalier.
Il meurt dans le 6e arrondissement de Paris, le 4 octobre 1904, à la suite d'une tuberculose. Il est enterré au cimetière du Montparnasse 28e division.

Sa vie

Architecte et sculpteur français. Bartholdi perd très tôt son père et est élevé par une mère sévère qui n'approuve guère son goût pour les arts ni ses résultats médiocres au lycée Louis-le-Grand. Elle lui permet cependant d'étudier l'architecture puis la peinture dans l'atelier d'Ary Scheffer. Celui-ci, maître estimé et sensible, pressent les dons du jeune homme et, devant quelques essais de modelage, lui conseille de s'adonner essentiellement à la sculpture.
Après quelques mois de travail dans l'atelier du sculpteur Soitoux, Bartholdi ose concourir pour la commande faite par la ville de Colmar d'une statue monumentale du général Rapp. Primée, son œuvre obtient un vif succès lors de son inauguration en 1856.
Il fait alors, avec Gérôme et Berchère, un long voyage en Orient dont il rapporte une centaine de négatifs : les calotypes sont conservés au musée Bartholdi à Colmar.
L'Égypte lui inspire son premier groupe en bronze, La Lyre des Berbères à Lyon, exposé au Salon de 1857, et l'ébauche d'une statue colossale qu'il rêvera de proposer à Ferdinand de Lesseps comme phare de la ville de Suez.
Il espère réaliser une œuvre architecturale importante avec le palais de Longchamp, à Marseille, dont il fournit les plans en 1859. Mais la Ville confie la tâche à un nouvel architecte, Espérandieu, qui s'inspire à tel point des dessins de Bartholdi que celui-ci entame un long procès qu'il gagnera, sans malheureusement retrouver la notoriété méritée. Bartholdi présente alors au Salon de 1863 la maquette du Monument de l'amiral Bruat, destiné à sa ville natale Colmar, puis en 1867 son émouvant Génie funèbre, figure de bronze lovée dans une simple toge, pour la tombe, cimetière Montmartre, Paris de Georges Nefftzer, mort à dix-sept ans.
Si les statues pédestres du général Arrighi de Casanova 1868, Corte et de Vauban, 1871, Avallon sont deux œuvres soignées, d'une inspiration traditionnelle, le Petit Vigneron, succès du Salon de 1869, montre, à l'angle du marché couvert de Colmar, le sens qu'avait l'artiste de la vie folklorique alsacienne.
Batholdi expose au Salon de 1870 le beau plâtre, musée de Clermont-Ferrand de sa statue équestre de Vercingétorix, conçue pour la place de Jaude, à Clermont-Ferrand, et fondue seulement trente ans plus tard. L'apparente maladresse de la composition en porte à faux, le cheval reposant sur un pivot central, lui donne l'élan d'un poème épique.
Quand la guerre de 1870 éclate, Bartholdi s'engage dans la Garde nationale, sert à Colmar, puis devient aide de camp de Garibaldi.
À la fin des hostilités, projetant un monument pour célébrer l'indépendance américaine, il s'embarque pour les États-Unis qu'il désire visiter longuement. Lorsque le bateau pénètre dans la baie de New York, le 21 juin 1871, Bartholdi imagine subitement La Liberté éclairant le monde.
Il faudra cependant plusieurs années pour qu'un Comité de l'union franco-américaine, sous la présidence d'Édouard de Laboulaye, puisse recueillir, par souscriptions et manifestations mondaines, les fonds nécessaires à la colossale entreprise.
Bartholdi découvre le modèle espéré en Jeanne-Émilie Baheux de Puysieux qu'il épousera, mais il prête à la Liberté le visage grave de sa mère. Il conçoit une statue ayant 33 mètres de haut, la plus grande du monde, exécutée en plaques de cuivre martelées et rivées, soutenues par une armature de fer très savamment calculée par Gustave Eiffel pour résister aux vents les plus forts.
Le bras de la statue, tenant le flambeau, est envoyé, en 1876, à l'exposition de Philadelphie où il déchaîne tantôt l'enthousiasme tantôt la suspicion et les moqueries des Américains qui doutent que l'œuvre soit jamais réalisée en son entier. Elle devait l'être assez rapidement. Dressée dans la rade, elle est offerte officiellement par la France le 4 juillet 1884. Sa célébrité est universelle, et peu d'œuvres sont autant reproduites, réduction en cuivre martelé, sur le pont de Grenelle à Paris et prises à parti dans les dessins humoristiques des journaux et sur les affiches politiques ou publicitaires.
Bartholdi exécute parallèlement son groupe de la Malédiction de l'Alsace, offert à Gambetta, en avril 1872, par une délégation d'Alsaciens, et la statue en bronze de La Fayette 1876 pour la ville de New York.
Il propose à la ville de Belfort un projet audacieux pour commémorer le siège de cent deux jours soutenu durant l'Année terrible : un monument architectural, faisant corps avec la citadelle, un grand lion blessé, adossé à la falaise et rugissant avec fureur.
Tandis que le modèle en plâtre, réduit de deux tiers, est coulé en bronze pour la place Denfert-Rochereau, à Paris, le Lion de Belfort, de 22 mètres de long et 11 mètres de haut, est taillé dans du grès rouge des Vosges.
Inauguré en 1880, il demeure dans le paysage belfortain comme une silhouette familière et grandiose.
Bartholdi sculpte, en 1895, pour la ville de Bâle, un groupe de marbre, La Suisse secourant les douleurs de Strasbourg pendant le siège de 1870, qui lui vaut la médaille d'honneur au Salon. Il y trahit quelque faiblesse en mêlant, sans véritable cohésion, des personnages allégoriques et des notations précises de folklore local. Il réalise enfin pour Belfort le Monument des Trois Sièges, terminé après sa mort en 1912, et pour le rond-point de la Révolte, à Neuilly, actuellement place de la Porte-des-Ternes, le Monument des aéronautes du siège de Paris, ce célèbre Ballon des Ternes, en bronze, qui fut malheureusement fondu en 1942.
Comme dans le Tombeau du sergent Hoff cimetière du Père-Lachaise, Paris, il s'y montre plus franchement réaliste : la qualité de l'exécution soutenant une conception délibérément empreinte de modernité. En 1907, sa maison natale, rue des Marchands, est léguée à la Ville de Colmar par sa veuve, à condition d'y installer un musée, inauguré en 1922, et qui abrite les maquettes originales de la plupart des monuments érigés par Bartholdi ainsi que des aquarelles, peintures à l'huile et photographies réalisées au cours du voyage effectué en Égypte en 1856. Thérèse Burollet

Å’uvres

La Liberté éclairant le monde, dite aussi Statue de la Liberté 1886, New York.
Bartholdi est à l’origine de 35 monuments de par le monde. Les plus célèbres sont :
la statue de Martin Schongauer à Colmar 1863;
les quatre anges trompettistes à l’Église unitarienne baptiste de Boston aux États-Unis 1874 ;
la statue de La Fayette à Union Square à New York aux États-Unis 1876 ;
la « Fontaine du Capitole » au parc Bartholdi à Washington aux États-Unis 1878 ;
le Lion de Belfort à Belfort en France 1880 dont une réplique réduite est sur la place Denfert-Rochereau à Paris ;
la statue de Diderot, érigée sur la place Diderot de Langres en 1884 ;
La Liberté éclairant le monde, plus connue sous le nom de Statue de la Liberté à New York aux États-Unis 1886 ; des copies plus petites se trouvent : à l'extrémité sud de l'île aux Cygnes à Paris inaugurée en 1885 avant celle de New-York, au musée d'Orsay de Paris, au musée des Arts et Métiers de Paris ; à l'entrée de la ville de Colmar ; à Roybon Isère sur la place principale offerte à ce village par Bartholdi ; à Poitiers sur la place de la Liberté ancienne place du Pilori ; sur la place Portalis de Saint-Cyr-sur-Mer réplique en fonte dorée par la suite et une plus petite en Normandie, à Barentin ;
la fontaine Bartholdi, sur la place des Terreaux, à Lyon en France 1892 ;
Monument à la Suisse secourant Strasbourg à Bâle en Suisse 1895 ;
la statue équestre de Vercingétorix, à Clermont-Ferrand en France 1903 ;
la statue de Jean-François Champollion, marbre, 1875 dans la cour du Collège de France à Paris.
Statue de Champollion, cour du Collège de France, Paris.
De nombreux monuments et statues à Colmar, dans le Haut-Rhin France :
le monument du général Rapp 1860 ; la statue est présentée dans le cadre de l'Exposition universelle de 1855 aux Champs-Élysées avant de rejoindre la grand place de la ville alsacienne ;
le monument de Martin Schongauer au musée Unterlinden 1863 ;
le monument de l’amiral Armand Joseph Bruat au Champ-de-Mars 1864, détruit par les Allemands en septembre 1940, remis en place en 1958 ; il représente l'amiral flanqué de figures allégoriques ;
le Génie funèbre, bronze de 1866 dans l'escalier du lycée Bartholdi ;
le petit vigneron alsacien musée Bartholdi 1869, copie au marché couvert ;
le monument funéraire des Gardes nationaux tombés en 1870, cimetière du Ladhof 1872 ; deux dalles disjointes laissent passer le bras d'un combattant cherchant à agripper la baïonnette qui lui a échappé ;
la fontaine Jean Roesselmann 1888 ;
le monument Gustave-Adolphe Hirn 1894 ;
le monument-fontaine au baron Lazare de Schwendi sur la place de l'Ancienne-Douane 1898 ;
les grands soutiens du monde, groupe en bronze de 1902 au musée Bartholdi présenté au Salon de Paris en 1902 ;
le tonnelier alsacien, couronnement de la Maison des Têtes 1902 ;
quatre statues allégoriques de l’Orfèvrerie, l’Étude, la Gravure et la Peinture les quatre sont au musée Bartholdi, Colmar ; l'Orfèvrerie et la Gravure, épreuves en bronze, 1861, au musée de la vie romantique, Paris.
De nombreux monuments sont également visibles ailleurs en France et dans le monde :
le monument au Général Arrighi de Casanova Corté 1867 ;
À Gambetta, les Alsaciens reconnaissants, Cahors, Musée de Cahors Henri-Martin, 1872;
le monument de Vauban à Avallon 1873 ;
le monument de Gribeauval à Paris 1879 ;
le monument de Rouget de Lisle à Lons-le-Saunier 1882 ;
le monument funéraire du peintre Gustave Jundt à Paris cimetière du Montparnasse 1885 ;
le monument Gambetta à Sèvres 1891 ;
le monument de Christophe Colomb à l'exposition internationale de Chicago 1893 ;
le monument de La Fayette et Washington à Paris 1895.

Monument détruit :

Fontaine place de la République à Reims, avant la Première Guerre mondiale
Fontaine place de la République à Reims, détruite après la Première Guerre mondiale
fontaine place de la République à Reims en 1885. Monument élevé en 1906 à la mémoire des aéronautes, Gambetta et 30 aérostiers pendant le siège de paris 1870 au Rond-Point de la révolte à Neuilly, aujourd'hui à Paris-depuis annexion de 1929 - Place du Général Koenig, fondu en 1941.
Plusieurs autres projets ne virent pas le jour :
le palais de Longchamp à Marseille, qui ne sera pas retenu, mais dont le lauréat se serait inspiré ;
un projet monumental, de jeunesse, pour l'entrée du canal de Suez : l'Égypte éclairant l'Asie;
un projet pour Callao, destiné à la République du Pérou ;
à Bordeaux, Bartholdi participe à un concours pour une fontaine monumentale sur la place des Quinconces ; il reçoit le premier prix mais la fontaine fut ensuite installée à Lyon sur la place des Terreaux.

Monuments posthumes :

le monument des Trois Sièges, à Belfort, inauguré en 1913 d'après maquette de Bartholdi, fini par ses élèves sculpteurs Louis Noël et Jules Déchin ;
une nouvelle statue de bronze, érigée en mars 2005 dans la cour du palais royal de Varsovie en Pologne, réalisée à partir d’un modèle original en plâtre du Martyr moderne salon de 1864, conservé par le Musée Bartholdi de Colmar, et qui symbolise le drame polonais en référence aux évènements de 1863 entre la Russie et la Pologne ;
une statue de la Liberté est fondue en 2012 pour remplacer celle de 1889 qui était exposée dans le Jardin du Luxembourg, après que le Sénat ait accepté de transférer l'original au musée d'Orsay.

Å’uvres d'Auguste Bartholdi

Statue équestre de Vercingétorix - Clermont-Ferrand
Fontaine Bartholdi - Place des Terreaux - Lyon
Lion de Belfort…
...et sa reproduction de la Place Denfert-Rochereau à Paris
Statue de Gustave-Adolphe Hirn - Colmar
Denis Diderot à Langres
Statue de la Liberté (fondue en 1889) - Jardin du Luxembourg - Paris
Statue de la Liberté du Pont de Grenelle à Paris
Fontaine Schwendi - Colmar
La Suisse secourant Strasbourg - Bâle
Monument Léon Gambetta à Sèvres
Monument à Washington et La Fayette, Paris
Statue de Vauban - Avallon
Statue du général Jean Rapp - Colmar
Statue de la Liberté en terre cuite de Bartholdi - Musée des beaux-arts de Lyon

Prix Bartholdi

Le Prix Bartholdi est une récompense visant à développer l'ouverture internationale d'enseignements universitaires dans le Rhin supérieur F-D-CH.

Numismatique

Auguste Bartholdi figure sur une pièce de 10 € en argent édité en 2012 par la Monnaie de Paris pour représenter sa région natale, l'Alsace.


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Posté le : 03/10/2015 23:03
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Qui bat d'une aile à rédiger
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Il vole à moi un vieux cahier
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Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
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Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
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