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César Franck
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Le 8 novembre 1890 à Paris meurt César Franck

de son nom complet, Auguste Jean Guillaume Hubert Franckné le 10 décembre 1822 à Liège Royaume-Uni des Pays-Bas, professeur, organiste et compositeur d'origine belge, naturalisé français en 1870, est l'une des grandes figures de la vie musicale française de la seconde partie du XIXe siècle. En 1871, il est nommé professeur d'orgue au Conservatoire de Paris en remplacement de François Benoist. Pour obtenir ce poste, il doit devenir citoyen français. Il prend officiellement possession de sa classe en février 1872. Il comptera parmi ses nombreux élèves Vincent d'Indy, son futur biographe.
La période allant de 1874 jusqu'à sa mort est celle d'une intense créativité : oratorios, œuvres pour piano, quatuors à cordes, sonate pour violon, ballet, poèmes et variations symphoniques, pièces diverses pour orgue.
En 1884, Ernest Chausson organise deux concerts pour honorer César Franck, qui se voit récompensé par les Palmes académiques, ce qui déçoit Gabriel Fauré.
En 1885, il est décoré de la Légion d'honneur, et devient l'année suivante président de la Société nationale de musique.

En bref

La trop grande richesse de la musique française est peut-être responsable du malentendu dont reste victime Franck, d'abord adulé puis traînant l'image du Pater Seraphicus, quelque peu aspergée d'eau bénite, due à ses disciples qui croyaient défendre leur maître devant la vague novatrice qui lui succéda. Le respect qu'il a toujours suscité a relégué au second plan le tempérament complexe de ce musicien, belge de cœur mais profondément français, dont la pudeur voile souvent les véritables sentiments, un musicien dont la richesse et la diversité de la création montrent qu'il n'était pas seulement un chef d'école, comme le présentent maints ouvrages de référence.
L'oppression : Le 10 décembre 1822, César Auguste voit le jour à Liège. Dès 1835, il se lance à la conquête de la capitale française, où il est l'élève d'Anton Reicha et de Pierre Zimmermann. Au Conservatoire, il travaille le contrepoint avec Aimé Leborne et l'orgue avec François Benoist. Toute sa carrière se déroulera en France, à l'exception d'une brève tournée en 1842. Lorsqu'il arrive à Paris, il est chaperonné par un père tyrannique dont le seul but est de transformer ses deux fils César, l'aîné, et Joseph, le cadet en enfants prodiges. Pour entrer au Conservatoire, les formalités de naturalisation sont vite expédiées ; quant aux études, certaines ne seront jamais achevées tant l'impatience du père est grande. Des campagnes publicitaires « orchestrent » des récitals au goût de l'époque, au cours desquels le jeune César côtoie les plus grands virtuoses de son temps : Liszt, Alkan... Bientôt, il y joue ses premières œuvres, des fantaisies à la mode. Une première parenthèse dans la tutelle paternelle va s'ouvrir avec les trois Trios concertants pour piano, violon et violoncelle op. 1 (1841), qui lui valent l'amitié et les encouragements de Liszt. Mais le père-imprésario ne voit pas d'un bon œil ces essais hors des sentiers battus. La mode est aux fantaisies de concert et paraphrases sur des airs d'opéras, où doit briller la virtuosité de l'interprète.
Une seconde parenthèse se présente en 1844 avec Ruth, églogue biblique pour soli, chœur et orchestre. L'année précédente, Franck avait déjà composé un opéra en trois actes, Stradella, et l'oratorio semble une suite naturelle pour ce jeune homme qui cherche sa manière propre. Par ailleurs, sa rencontre récente avec Gounod l'a poussé sur les chemins de la Bible, où il reviendra souvent. L'année 1846 marque la fin de la tutelle paternelle : César avait jusqu'alors accepté les directives de son père sans que les circonstances ne l'incitent à les discuter. Mais il s'éprend d'une de ses élèves, Félicité Desmousseaux. Le climat change vite, et une dédicace peu appréciée par le père met le feu aux poudres. César quitte le domicile paternel. Deux ans plus tard, au milieu des barricades de la révolution de 1848, il épouse Félicité.
Sa vie devient celle d'un modeste professeur de musique, dont les ressources ne permettent pas une vie aisée. Organiste à Notre-Dame-de-Lorette en 1847, puis à Saint-Jean-Saint-François du Marais en 1851, il est nommé titulaire du nouveau Cavaillé-Coll de Sainte-Clotilde en 1857 et professeur d'orgue au Conservatoire en 1872. Homme bon, trop discret pour rechercher la notoriété ou le succès, il se contente d'une vie paisible un peu en marge de la réalité, sur laquelle s'est créée la légende du Pater Seraphicus. Les véritables chefs-d'œuvre ne voient le jour qu'après 1870, à l'époque où se forme autour de lui une pléiade d'élèves Duparc, d'Indy, Chausson, Bordes, qui feront rayonner un enseignement fondé sur la musique, l'expression et la beauté, plutôt que sur une technique rigoureuse et froide.

Sa vie

L'hôtel Grady à gauche sur la photo, maison natale de César-Auguste Franck, construite de 1780 à 1785, située au no 13 de la rue Saint-Pierre à Liège.
Sa mère est née à Aix-la-Chapelle, son père, Nicolas-Joseph, au village de Gemmenich près de la frontière allemande et néerlandaise.
En 1830, son père l'inscrit au Conservatoire de Liège où il remporte, en 1834, les grands prix de solfège et de piano. De 1833 à 1835, il fait des études d'harmonie chez Joseph Daussoigne-Méhul, un neveu d'Étienne Nicolas Méhul 1763-1817, qui a enseigné au Conservatoire de Paris. Encouragé par ses succès musicaux, son père organise, au printemps 1835, une série de concerts à Liège, à Bruxelles et à Aix-la-Chapelle.
La même année, la famille déménage à Paris. César devient à cette occasion l'élève d'Antoine Reicha qui avait été notamment le professeur de Berlioz, Liszt et Gounod. Entré au conservatoire de Paris en 1837, il remporte d’abord, en 1838, le premier prix de piano de manière extraordinaire, comme le relate la presse de l’époque : Après avoir décerné tout d’une voix le premier prix à M. Franck, le jury est de nouveau entré en délibération, et M. Cherubini est venu dire : "Le jury ayant décidé que M. Franck était hors ligne, personne ne devant partager avec lui, on donnera un second premier prix à ceux qui auront mérité le prix ordinaire."... Ce qui a motivé l’espèce de grand prix d’honneur, qu’on a accordé à M. Franck, concourant pour la première fois, c’est, outre sa brillante exécution, la manière ferme et sûre dont il a déchiffré et transposé le morceau que les exécutants sont obligés de jouer à première vue. Le jeune artiste qui a ainsi doublé les difficultés du concours, méritait à juste titre d’être distingué .... César Franck avait superbement joué le difficile concerto en si mineur de Hummel, mais avait surtout transposé à vue le morceau imposé de si bémol à do.
Le jeune César obtient ensuite le premier prix de contrepoint 1840 et le second prix d'orgue 1841, dans la classe de François Benoist. Son père étant désireux de le voir embrasser une carrière de pianiste virtuose, il doit quitter contre son gré le conservatoire en 1842, sans avoir eu l'occasion de participer au prestigieux Prix de Rome.
Franck se consacre alors à la composition : il publie ses trios op. 1 en 1843, commence la rédaction de son oratorio Ruth et entreprend sous la pression de son père, qui fait également office d'impresario, une série de concerts en Belgique, en Allemagne et en France.
En 1845, le jeune homme décide de rompre avec son père et retourne à Paris, où il passera le reste de sa vie. Il compose un poème symphonique, Ce qu'on entend sur la montagne, et travaille à un opéra, Le valet de la ferme.
De 1845 à 1863, il participe à tous les concerts de l'Institut musical d'Orléans, en tant que pianiste accompagnateur. Cela est indiqué sur une plaque posée dans le hall de la salle de l'Institut, au bas du Conservatoire à rayonnement départemental d'Orléans.
En 1853, après un passage à l'église Notre-Dame-de-Lorette, il devient organiste à l'église Saint-Jean-Saint-François du Marais. Ayant été inspiré par le jeu de Jacques-Nicolas Lemmens, il est encouragé à perfectionner son jeu de pédales et à développer ses techniques d'improvisation.
Il devient l'organiste de la nouvelle église Sainte-Clotilde ,où il inaugure le premier décembre 1859 un des plus beaux instruments du facteur d'orgues Aristide Cavaillé-Coll. Il en restera le titulaire jusqu'à sa mort.
En 1871, il est nommé professeur d'orgue au Conservatoire de Paris en remplacement de François Benoist. Pour obtenir ce poste, il doit devenir citoyen français. Il prend officiellement possession de sa classe en février 1872. Il comptera parmi ses nombreux élèves Vincent d'Indy, son futur biographe.
Au début du mois de mai 1890, César Franck est victime d'un accident de fiacre à Paris. Alors qu'il se rend chez un ami pianiste, son fiacre est heurté par un omnibus, ce qui occasionne au musicien une blessure au côté droit. On diagnostique une pleurésie.
Si le musicien semble se remettre, la progression de l'emphysème du poumon dont il est atteint ne manque pas d'inquiéter son médecin. Un nouveau traitement est tenté, mais l'état de santé du patient ne cesse de s'aggraver, ce qui l'emprêche de retourner à ses orgues bien-aimées de Sainte-Clotilde pour y jouer sa dernière œuvre, les trois Chorals.

Franck s'éteint au milieu des siens dans la soirée du 8 novembre 1890. Il repose au Cimetière du Montparnasse.

Un monument à sa gloire fut inauguré le 22 octobre 1904 dans le square de Sainte-Clotilde à Paris par des discours de Vincent d'Indy et de Justin Germain Casimir de Selves préfet de la Seine, qui les remirent à la ville de Paris.
Une rue porte son nom, à Liège.

Un romantique

César Franck a été catalogué comme organiste et musicien d'église, mais une connaissance objective de son œuvre ne doit jamais perdre de vue les années de jeunesse, passées sous l'autorité d'un père tyrannique. Le jeune César n'avait pas un caractère à s'affirmer et il ne l'aura jamais. Plus tard, sa femme ou ses élèves choisiront pour lui ou le pousseront à prendre les décisions importantes. Timide de nature, il y a pourtant en lui une passion qui ne demande qu'à s'épanouir, mais que sa pudeur entrave. Avec l' oratorio, il trouvera le moyen de s'échapper un peu de lui-même par un biais qui lui semble naturel, la religion. Ce chrétien sincère n'hésite pas à consacrer le plus clair de son temps à la composition de fresques aussi gigantesques que Rédemption ou Les Béatitudes. Car, au fond de lui-même, c'est un romantique dont la passion ne parvient pas à s'exprimer. Il tâtonne pour trouver son cadre, et des œuvres comme Ruth, La Tour de Babel oratorio inédit, 1865 ou Rédemption 1871-1872 ne seront que des étapes vers le libre épanouissement d'un homme étouffé : Les Béatitudes en sont une première manifestation, mais la véritable explosion survient avec le Quintette avec piano en fa mineur 1878-1879. Le musicien romantique s'est enfin révélé, donnant libre cours à sa passion et laissant passer un souffle dévastateur. Franck s'est affranchi au point de composer une œuvre d'une sensualité étonnante. L'ombre de son élève Augusta Holmès plane sur cette période de sa vie : est-elle la cause de ce revirement ? L'éventualité d'une liaison a été souvent avancée, mais l'incertitude demeure. Dans le sillage du Quintette, il donne Le Chasseur maudit 1882, Prélude, choral et fugue pour piano 1884, les Variations symphoniques pour piano et orchestre 1885, la Sonate pour violon et piano 1886, dédiée à Eugène Ysaýe, Psyché 1886, Prélude, aria et finale pour piano 1887, la Symphonie en ré mineur 1886-1888, le Quatuor et les Trois Chorals pour orgue 1890. En dix ans, Franck livre le meilleur de lui-même, revenant d'ailleurs à l'inspiration religieuse pour son ultime œuvre. On regrettera qu'il ait consacré ses derniers efforts à orchestrer son opéra Ghiselle, alors qu'un projet de sonate pour violoncelle et piano l'attendait depuis quelques mois.

Un symphoniste

En 1847, Franck signait un premier poème symphonique, d'après Victor Hugo, Ce qu'on entend sur la montagne. L'œuvre de Liszt qui porte le même titre, publiée seulement en 1857, semble avoit été composée vers 1848-1849. Franck avait des modèles dans les ouvrages de Berlioz, les ouvertures de Mendelssohn ou les symphonies de Spohr, mais jamais avant lui un argument n'avait fait l'objet d'une véritable description musicale : Mendelssohn proposait une succession d'impressions, Berlioz l'évocation d'un être, d'une ambiance, d'une scène. Franck montre une affinité profonde pour Victor Hugo, qui lui servira plusieurs fois de source d'inspiration : deux mélodies Passez, passez toujours, 1862 ; Roses et papillons, 1872 et Les Djinns, poème symphonique pour piano et orchestre 1884 Si ce premier essai symphonique n'est pas un coup de maître, la démarche est essentielle car elle innove profondément : au cours des années suivantes, de nombreuses partitions de forme analogue ou apparentée verront le jour, sous la plume de Liszt, Saint-Saëns, Smetana, Dvořák, Moussorgski... Après cette première tentative, Franck attendra près de vingt-cinq ans avant de revenir à l'orchestre avec Rédemption, dont le volet central est un véritable poème symphonique. Libéré d'une certaine contrainte, l'orchestre deviendra une préoccupation constante : seul, en oratorio ou simplement par sa façon de traiter la musique de chambre, le piano ou l'orgue.

Un nouveau cadre

D'un voyage en Languedoc et dans la vallée du Rhône vont naître Les Éolides (1875-1876), d'après le poème de Leconte de Lisle. Cinq ans plus tard, Franck se laisse tenter par une légende de Bürger, dont il va tirer Le Chasseur maudit. La littérature allemande commence à pénétrer les milieux musicaux en France : Duparc s'inspire de Bürger pour composer Lénore, d'Indy emprunte à Schiller le sujet de La Trilogie de Wallenstein. Dans un tel contexte, Franck semble élargir ses centres d'intérêt. C'est l'époque où il découvre Wagner. L'été de 1884, il renoue avec Hugo en puisant le sujet des Djinns dans Les Orientales. Sur le plan formel, Franck innove en ajoutant un piano à l'orchestre : jusqu'alors, les œuvres concertantes étaient surtout des concertos ou des fantaisies. Louis Diémer crée Les Djinns le 15 mars 1885 à la Société nationale. Enthousiasmé par son interprétation, Franck compose les Variations symphoniques à son intention (été de 1885). C'est sa première tentative de musique pure dans le domaine symphonique. C'est aussi la suite logique d'une série de partitions destinées au piano, inaugurée en 1884 avec Prélude, choral et fugue, triptyque dans lequel l'instrument est traité comme un roi, avec une richesse inconnue auparavant : déferlements sonores, superpositions des thèmes qui restent toujours distincts dans une écriture très chargée. À côté de ce concerto pour piano seul, Les Djinns représentent l'équilibre concertant classique alors que les Variations symphoniques permettent au piano de s'intégrer totalement à l'orchestre : trois manières de servir l'instrument.

L'épanouissement

En 1886, Franck revient au poème symphonique avec Psyché, dont Sicart et Louis de Fourcaud lui ont réécrit l'argument : six courtes pages qui forment l'une de ses œuvres les plus parfaites et dont se dégage une atmosphère sensuelle. Tout en achevant Psyché, il commence son ultime œuvre orchestrale, la Symphonie en ré mineur. Aucun argument, seule la musique pure. La concurrence de ses contemporains (Lalo, Saint-Saëns et d'Indy venaient d'écrire leurs symphonies ou y travaillaient) semble l'avoir incité à composer cette symphonie, mais celle-ci est aussi l'aboutissement logique d'une évolution qui devait le mener à se passer d'argument. La musique à programme lui avait permis de se livrer totalement. Avec le Quintette, il s'était montré aussi libre que dans Psyché ; la Sonate pour violon et piano, la Symphonie et le Quatuor n'en sont que les conséquences. L'âme chante librement sans le moindre programme.
La musique d'orgue et la musique religieuse de Franck s'inscrivent dans une évolution beaucoup plus naturelle : musicien d'église, il était normal qu'il s'exprimât sur cette voie. Certes, des inégalités se font sentir, et il est difficile de situer toute sa musique d'orgue au niveau de Prélude, fugue et variations (1862) ou des Trois Chorals (1890). Les Béatitudes ont occupé dix ans de sa vie (1869-1879), car il voulait livrer à la postérité une œuvre parfaite dans un domaine qui lui était particulièrement cher : la puissance et la sincérité de la musique ne peuvent laisser insensible même si la faiblesse du texte en atténue la portée. Est-elle trop révélatrice du « musicien imprégné d'eau bénite » ? Chez Franck, deux visages sont indissociables : le chrétien, image trop systématisée, le romantique passionné trouvant dans l'orchestre un moyen d'expression au travers de sujets d'où les notions chrétiennes ne s'écartent que progressivement. L'homme était trop sincère et il semble avoir éprouvé les plus grandes difficultés à laisser libre cours à son tempérament sans mêler ses convictions religieuses à ses élans passionnés. Mais peut-on lui en vouloir ? Alain Pâris

Son influence

L'influence de Franck a été déterminante dans le domaine de la musique de chambre tout d'abord, dont il a été le rénovateur, en introduisant le principe de la forme cyclique qui, par la résurgence des thèmes d'un mouvement à l'autre et leur superposition dans le volet final, assure une grande cohérence à la structure compositionnelle.

Œuvres. Liste des œuvres de César Franck.

Numérotation selon le catalogue de Wilhelm Mohr FWV = Franck Werke Verzeichnis publié en 1969.

Musique orchestrale

Symphonie en ré mineur FWV 48
Les Djinns FWV 45
Le Chasseur maudit FWV 44
Les Éolides FWV43
Psyché FWV 47
Variations symphoniques pour piano et orchestre FWV 46
Grand concerto pour piano et orchestre n°2, en sol mineur, opus 11

Musique de chambre

Sonate pour violon et piano en la majeur 1886 FWV 8 : des extraits sonores sont disponibles sur Commons
Trio pour piano, violon et violoncelle en fa# mineur opus 1 no 1
Quatuor à cordes en ré majeur 1889 FWV 9
Quintette pour piano et cordes en fa mineur 1879 FWV 7

Musique pour piano

Églogue op. 3 FWV 11
Premier Grand Caprice op. 5 FWV 13
Prélude, Choral et Fugue 1884 FWV 21
Prélude, Aria et Final 1887 FWV 23

Musique religieuse

Oratorio
Les Béatitudes FWV 53
Rédemption 1874 FWV 52
Messes
Messe solennelle FWV 59
Messe à trois voix FWV 61, avec Panis Angelicus
Motets
Quare fremuerunt gentes FMV 67
Autres
Les sept paroles du Christ en croix. Longtemps inconnue cette œuvre non cataloguée, dont le manuscrit autographe a fait l'objet d'une acquisition par la Bibliothèque de l'Université de Liège en 1955, faisait partie d'une collection privée. Selon une indication autographe de César Franck, la composition en fut achevée le 14 août 1859, à l'époque où, après avoir assuré la charge de maître de chapelle, il était devenu le premier organiste titulaire de l'église Sainte-Clotilde à Paris. Pourtant la chronique de cette paroisse ne fait aucune mention d'une exécution de cette œuvre. Les indications manuscrites ne laissent cependant aucun doute sur l'intention de l'auteur, de faire donner son œuvre dans un cadre liturgique durant la Semaine Sainte, entrecoupée de lectures, prières ou méditations. Enregistrement Rejoyce production - Ensemble Jubilate de Versailles Dir Michel Lefèvre

Musique pour orgue


Les pièces majeures, au nombre de douze, ont été écrites entre 1860 et 1890 :
Six pièces pour grand orgue 1860-1862
Op. 16 FWV 28 Fantaisie en do majeur Poco lento - 1860
Op. 17 FWV 29 Grande Pièce Symphonique en fa dièse mineur Andantino serioso - 1860/62
Op. 18 FWV 30 Prélude, Fugue et Variation en si mineur Andantino - 1862
Op. 19 FWV 31 Pastorale en mi majeur Andantino - 1863
Op. 20 FWV 32 Prière en do dièse mineur Andantino sostenuto - 1860
Op. 21 FWV 33 Final en si bémol majeur Allegro maestoso - 1862
Trois pièces pour grand orgue 1878
FWV 35 – Fantaisie en la majeur Andantino
FWV 36 – Cantabile en si majeur Non troppo lento
FWV 37 – Pièce Héroïque en si mineur Allegro maestoso
Trois chorals pour grand orgue 1890
FWV 38 – Choral no 1 en mi majeur Moderato
FWV 39 – Choral no 2 en si mineur Maestoso
FWV 40 – Choral no 3 en la mineur Quasi allegro
Les Trois Chorals constituent la dernière œuvre achevée de Franck.

Opéras

1841 : Stradella, opéra CFF 229
1851-1853 : Le Valet de ferme, opéra CFF 230
1879-1885 : Hulda, légende scandinave FWV 49
1888-1890 : Ghiselle, drame lyrique FWV 50 seul le premier acte a été orchestré par César Franck

Partitions gratuites

e-Partitions Œuvres pour orgue dont L’Organiste complet.
Partitions libres de César Franck sur l'International Music Score Library Project
Partitions libres de César Franck dans Choral Public Domain Library Choral


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Posté le : 07/11/2015 19:33
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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