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Han Holbein le jeune
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Le 29 novembre 1543 meurt Hans Holbein

à Londres, à l'âge de 46 ans le jeune peintre et graveur allemand, né à Augsbourg en 1497, à Augsbourg dans le Saint-Empire romain germanique. Il appartient au mouvement de la renaissance du Nord. Il est nfluencé par Hans Holbein l'Ancien. Il a influencé la peinture sur bois. Son père est Hans Holbein l'Ancien. Son frère est Ambrosius Holbein Ses Œuvres réputées sont Les Ambassadeurs, Noli me tangere

En bref

En 2003, le Mauritshuis de La Haye, qui possède trois portraits peints par Hans Holbein le Jeune, présentait une exposition intitulée Hans Holbein, portraitiste de la Renaissance. On pouvait y voir la célèbre Madone de Darmstadt, ou Madone du bourgmestre Jakob Meyer, conservée depuis le XIXe siècle au château de Darmstadt et aujourd'hui en dépôt à l'Institut Staedel de Francfort-sur-le-Main, qui lui consacra une exposition en 2004. À l'automne de 2006 eut lieu à la Tate Gallery de Londres une grande exposition d'œuvres de la période anglaise de l'artiste, à laquelle préluda celle du Kunstmuseum de Bâle, qui portait sur les années que le peintre passa dans cette ville. Il était né en 1497 à Augsbourg, qui célébra l'événement par une exposition en 1997.
Le musée de Bâle, qui conserve la plus importante collection de ses œuvres, en montre toujours une grande partie et organise régulièrement des expositions partielles sur tel ou tel aspect de sa production, après celle de grande ampleur qui avait été consacrée en 1960 à toute la famille Holbein à Bâle. Tout aussi vaste, celle qui s'est tenue du 1er avril au 2 juillet 2006 avait pour ambition d'offrir une vue d'ensemble de la production de Hans le Jeune de 1515 à 1532 – peintures, dessins et gravures –, y compris pendant le premier séjour en Angleterre, de 1526 à 1528. La présentation suivait un ordre à la fois chronologique et thématique, assez clair pour rendre la visite aussi facile qu'instructive – bien que les dessins, copies et fragments peints relatifs à ses décorations murales eussent gagné à être réunis plutôt que dispersés par périodes. Il s'agit là en effet d'un aspect majeur de son art, mais que la disparition des décors eux-mêmes permet mal d'apprécier. Aux œuvres conservées à Bâle s'ajoutait un certain nombre de prêts importants tels que la Madone de Soleure, qui a fait l'objet d'une monographie récente, la célèbre Madone de Darmstadt ou la série, moins connue, des dessins des apôtres de Lille. On regrettait par contre l'absence du Portrait d'Érasme du Louvre et du Portrait d'Érasme au pilastre de la Galerie nationale de Londres dans la section consacrée à l'humaniste. Si le premier séjour en Angleterre, de 1526 à 1528, était documenté par quelques tableaux venus de Londres, Dresde ou Saint-Louis (Bâle n'en possède aucun de cette période), là aussi, les œuvres majeures que sont les portraits de William Warham, archevêque de Canterbury et du mathématicien Nikolaus Kratzer, conservés au Louvre, faisaient cruellement défaut. Quelques tableaux et dessins du père de l'artiste, Hans Holbein l'Ancien, de son frère Ambrosius et même de Baldung Grien appartenant au musée de Bâle avaient été intégrés à l'exposition à titre de comparaisons, mais ne se retrouvent pas dans le catalogue (si ce n'est sous la forme d'illustration de certains essais), à l'exception d'un tableau d'Ambrosius, prêté par l'Ermitage, qui fut un temps attribué à son frère Hans le Jeune. Plusieurs œuvres tardives de celui-ci, postérieures à 1532, figuraient également dans l'exposition.
Quel qu'en fût l'intérêt intrinsèque, l'exposition apparaissait comme un prétexte à la publication d'un volumineux catalogue destiné à assurer aux résultats des recherches récentes une plus large diffusion. Sa lecture, cependant, ne bouleverse pas l'image qu'on avait du peintre, si elle apporte sur certains points d'utiles précisions. En ce qui concerne sa vie, c'est surtout le point de vue qui a changé : au nationalisme germanique ou au campanilisme bâlois s'est substituée la notion de stratégie de carrière qui met en valeur, en particulier, les efforts déployés par Holbein pour trouver un emploi à la cour de François Ier. On pensait qu'il avait appris lors de son bref séjour en France, en 1524, la technique des crayons de couleurs ; mais elle était déjà pratiquée en Allemagne bien avant cette date, ce qui rend l'hypothèse inutile. C'est en France, par contre, qu'il se serait familiarisé avec le style d'Andrea Solario, qui aurait exercé sur lui une forte influence, sensible sur la Laïs Corinthiaca du musée de Bâle.
Laïs passait pour avoir un pendant : la Vénus à l'Amour de la même collection. Selon une légende tenace qui remonte à la fin du XVIe siècle, mais n'en est pas moins invraisemblable, Holbein aurait pris pour modèle une patricienne de Bâle qui aurait été sa maîtresse. Dans une étude récente dont il reprend l'essentiel dans le catalogue, Jochen Sander a montré que la Vénus ne pouvait être qu'une œuvre d'atelier, sans doute exécutée pendant le premier séjour du peintre en Angleterre. Ce changement d'attribution passerait pour un point de détail si ses arguments ne possédaient pas une évidence telle qu'on en vient à se demander comment l'erreur a été si longtemps possible. On est alors conduit à s'interroger sur la perception des œuvres et la confiance qu'on peut avoir dans le regard, serait-ce celui des connaisseurs.

Sa vie

Fils du peintre Hans Holbein l'Ancien, il est le frère cadet du peintre Ambrosius Holbein vers 1493/94 - vers 1519, avec lequel il étudie dans l'atelier paternel qui était alors un des plus fameux et recherché de la ville. Hans et son frère Ambrosius profitèrent aussi sans doute de l'enseignement de leur oncle, Hans Burgkmair, l'un des plus grands peintres allemands de l'époque.
En 1515, il se rend à Bâle, haut lieu de l'humanisme. De 1516 à 1526. Il réalise des portraits, pour la haute bourgeoisie commerçante, en particulier celui des Époux Meyer, Jacob Meyer étant alors bourgmestre de la ville. En 1517, à Lucerne, l'administration communale lui commande de petits travaux de décoration et il réalise des fresques, aujourd'hui détruites, pour la demeure du bourgmestre Jacob von Hertenstein, pour lesquelles il fit probablement appel à son père. Les dessins préparatoires montrent des innovations qui évoquent un voyage à Milan avec son oncle Hans Burgkmair pendant l'année 1518.
En 1519, de retour à Bâle, il est conféré maître par la Guilde des peintres et signe le Portrait de Bonifacius Amerbach, humaniste, hommes de lettres et juriste. Amerbach est un vieil ami d'Érasme et lui présentera Holbein 4 ans plus tard. La même année, il épouse Elsbeth, une riche veuve. En 1520, il obtient la citoyenneté bâloise et en 1521 commence les fresques aujourd'hui disparues de la Salle du Grand Conseil. C'est aussi l'année de la naissance de son fils Philipp. En 1523, il rencontre Erasme de Rotterdam qui vit à Bâle depuis 1521 et fera de lui deux portraits, qui deviendront plus tard son laisser passer pour l'Angleterre où Erasme les envoie à ses amis anglais.
Lors d'un voyage en France en 1524, il découvre Léonard de Vinci. Il y apprend sa fameuse technique "des trois crayons", consistant à exécuter les portraits à l'encre noire, à la sanguine et à la craie blanche. Durant cette période, il accomplit également de nombreux voyages en Italie, à Rome et Florence. Influencé par Matthias Grünewald, son style s'ouvre aux nouvelles conceptions de la Renaissance italienne. Il travaille également à des compositions religieuses, décorations murales, cartons de vitraux et gravures.
En 1526, fuyant la Réforme, il part pour Londres, recommandé par Érasme à Thomas More. Il revient à Bâle en 1528, où il s'achète une maison, après avoir vécu en Angleterre dans une atmosphère de liberté intellectuelle et spirituelle qui va lui manquer à Bâle. La ville est alors en proie au fanatisme et à l'intolérance religieuse qui font fuir Erasme réfugié à Fribourg.

Christine de Danemark 1538, Londres

Il est donc de retour à Londres en 1533. Mais là aussi Thomas More est tombé en disgrâce et la liberté d'esprit n'est plus au rendez-vous. Ses commanditaires ne sont plus les humanistes mais les riches marchands qui veulent être représentés avec tous les attributs de leur pouvoir. Cette époque constitue l'apogée de sa carrière. Il exécute le projet d'un arc de triomphe pour l'entrée d'Anne Boleyn à Londres et peint le tableau Les Ambassadeurs en 1533. Ce dernier est particulier. En effet, une partie de cette œuvre est réalisée selon le procédé de l'anamorphose. Ainsi, si le regard se positionne par rapport à la tranche droite du tableau, on voit apparaître un crâne humain au milieu des deux personnages. La présence de ce crâne fait de ce tableau un memento mori, qui rappelle à l'humilité. Les deux personnages représentés étant invités à se souvenir qu'ils sont mortels comme tout un chacun.
En 1536, nommé peintre-valet de chambre d'Henri VIII, il devient en peu de temps le peintre officiel de la cour d'Angleterre. Entre 1538 et 1539, il voyage en Europe afin de faire le portrait des princesses candidates au mariage avec Henri VIII après la mort de Jane Seymour. En 1540, c'est Anne de Clèves que le roi épouse.

En 1543, en pleine gloire, il meurt de la peste. Son testament nous apprend l'existence de deux fils naturels, qu'il dote généreusement.
Recherchant derrière les apparences les expressions marquantes des visages, il cherche à réunir les traditions gothiques et les nouvelles tendances humanistes.
Christ mort 1521, Bâle

Réception

Selon Anna Dostoïevskaïa, qui fait un rapport circonstancié de l'accident, et qui craint une nouvelle crise d'épilepsie à cette occasion, Fiodor Dostoïevski, grand admirateur d'Holbein, est fort secoué lorsqu'il voit à Bâle, en juin 1867, son tableau Le Corps du Christ mort dans la tombe ; selon lui, ce tableau peut faire perdre la foi. Le tableau l'a tellement troublé qu'il en fait une brève description dans L'Idiot.

Å’uvres

À Bâle
Le musée d'art de la ville de Bâle possède la plus importante collection au monde d'œuvres de la famille Holbein.
Les Ambassadeurs
1533, Londres

Laïs de Corinthe 1526 attribuée à Holbein.
1516 : Portraits de Jacob Meyer et de Dorothée Kannengiesser, détrempe sur panneau, 38,5 × 31 cm chaque, Kunstmuseum Bâle
1519 : Portrait de Bonifacius Amerbach, détrempe sur panneau, 48 × 35 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
1521-22 : Le Corps du Christ mort dans la tombe, détrempe sur panneau, 30,5 × 200 cm, Kunstmuseum Bâle
1521-1522 Retable Oberried, détrempe sur panneau : Adoration des bergers et Adoration des mages, 231 × 110 cm, dôme de Fribourg
1522 : La Madone de Soleure Huile sur bois de tilleul, 143,3 × 104 cm, musée des beaux-arts, Soleure
1523 :
Portrait d'Érasme de Rotterdam, huile sur bois, 42 × 32 cm, musée du Louvre, Paris
Portrait d'Erasme de Rotterdam, détrempe sur papier, marouflé sur bois de pin, 37 × 30 cm, Kunstmuseum Bâle
1526 : Laïs de Corinthe, huile sur bois de tilleul, 37 × 27 cm, Kunstmuseum Bâle
1526-1528 : Dame à l'écureuil et à l'étourneau, huile sur chêne, 56 × 39 cm, National Gallery, Londres
1526 repris en 1529 :
La Vierge et l'Enfant avec la famille du bourgmestre Meyer, retable, huile sur bois, 146,5 × 102 cm, Darmstadt, Schlossmuseum
1527 :
William Warham (1457-1532), archevêque de Cabterbury en 1504, bois, 82 × 66 cm, Musée du Louvre
Sir Thomas More, huile sur panneau, 75 × 60 cm, Frick Collection, New York9
Anne Cresacre, bru de Thomas More, pierre noire et pastel sur papier, 37,9 × 26,9 cm, Royal Library, château de Windsor.
Nicholas Kratzer, huile sur toile, 81,9 × 64,8 cm, musée du Louvre
Portrait de Sir Bryan Tuke, huile sur panneau, 49 × 38 cm, National Gallery of Art, Washington
1528 :
La Femme du peintre avec ses deux aînés, détrempe, 77 × 64 cm, Kunstmuseum Bâle
Portrait de Thomas Godsalve et de son fils John Godsalve, détrempe sur panneau, 35 × 36 cm, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde
1532 : Portrait de Georg Gisze, huile sur bois, 96,3 × 85,7 cm, Gemäldegalerie Berlin
1532 : Portrait d'un membre de la famille Wedigh, probablement Hermann Wedight, huile sur bois, 42,2 × 32,4 cm, Metropolitan Museum of Art, New York.
1532-1533 : Thomas Cromwell, huile sur panneau, 78 × 64 cm, Frick Collection, New York
1533 :
Les Ambassadeurs , huile sur panneau, 207 × 209 cm, Londres, National Gallery
Portrait de Dirk Tybis, détrempe sur panneau, 48 × 35 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
Portrait de Robert Cheseman, 1533, détrempe sur panneau, 59 × 63 cm, Mauritshuis, La Haye
1534-1535 : Portrait d'homme au luth, tempera sur bois, 43 × 43 cm, Gemäldegalerie Berlin
1536 : Portrait de Sir Richard Southwell, huile sur bois, 47,5 × 38 cm, Florence, Galerie des Offices.

À la cour d'Angleterre

1536 : Portrait de Jane Seymour, reine d'Angleterre, panneau de chêne, 65 × 51 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
1536-1537 :
Portrait d'Henri VIII, détrempe sur panneau, 26 × 19 cm, Collection Thyssen1
Portrait d'Henri VIII, huile sur bois, 237,7 × 134,6 cm, Walker Art Gallery, Liverpool
Portrait de Jeanne Seymour, détrempe sur panneau, 26 × 19 cm, Mauritshuis, La Haye. Serait une réplique de l'original conservé à Vienne par l'artiste et l'atelier.
1538 :
Portrait de Christine de Danemark, détrempe sur panneau, 178 × 81 cm, National Gallery Londres
Portrait de Jean Bugenhagen, Chantilly, musée Condé
Sir Henry Wyatt, Musée du Louvre
Portrait d'Edouard VI, prince de Galles à deux ans, détrempe sur panneau, 57 × 44 cm, National Gallery of Art, Washington
1539 :
Portrait d'Anne de Clèves, reine d'Angleterre, quatrième épouse d'Henri VIII, 1539, vélin sur toile, 65 × 48 cm, Musée du Louvre
Thomas Howard, huile sur panneau, 81 × 61 cm, Royal Collection, Château de Windsor
1539-1540 : Henri VIII, détrempe sur panneau, 88 × 75 cm, Galerie nationale d'art ancien Rome
1541 : Portrait d'un jeune marchand, panneau de chêne, 46 × 35 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
1542 : Autoportrait, pastels colorés, 32 × 26 cm, musée des Offices, Florence
1543 :
Portrait d'Antoine de Lorraine, Berlin, Gemäldegalerie
Portrait d'Edouard, prince de Galles, détrempe sur panneau, diam. 32,4 cm, Metropolitan Museum, New York
Docteur John Chambers, médecin d'Henri VIII, panneau de chêne, 58 × 40 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne

Gravures

En 1526, il réalise une série de 41 gravures sur bois « Danse macabre ». Elles seront publiées sans texte en 1530, puis en 1538, dans un recueil intitulé Simulacres et historiées faces de la mort ; en 1545 les gravures, primitivement au nombre de 41, furent portées à 53 et accompagnées de sentences latines et de quatrains moraux français. Il ne s’agit pas de farandoles où la mort entraîne ses victimes vers leur fin et les scènes ne se passent pas non plus dans les cimetières, la mort fait irruption dans la vie quotidienne, elle interrompt les activités de chacun, qu’il s’agisse du travail du négociant, de l’activité du juge, du médecin ou encore du chevalier. La mort surprend les hommes dans leurs occupations ou dans les plaisirs qu’offre la vie ; elle ne fait aucune distinction d’ordre ou de classe. Cependant, toujours agressive et moqueuse, la mort d'Holbein prend les allures d’un justicier, l’œuvre de l’artiste a un côté subversif dans la mesure où il dénonce les abus du pouvoir, les autorités religieuses qui profitent de leur statut et la puissance des plus riches. Certes, il montre que la mort touche tout le monde mais avec ironie et férocité il ridiculise les puissants dans le domaine religieux et politique en dénonçant leurs travers ou leurs manquements au rang qu’ils doivent tenir ou aux serments prononcés.

Dessins

Christ au repos, 1519, dessin à la plume et au pinceau sur papier brun, Kupferstichkabinett, Berlin
Etude de mouvement d'un corps féminin, 1535, dessin à la plume et au pinceau, Kunstmuseum Bâle
Portrait de jeune homme, pierre noire et sanguine, 30 × 19 cm, Collection Ian Woodner, New York


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Posté le : 28/11/2015 21:03
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
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