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Frédérik Bazille
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Le 6 décembre 1841 à Montpellier Hérault naît Frédéric Bazille

peintre français impressionniste du XIXe siècle. Il meurt au combat, à 28 ans le 28 novembre 1870 à Beaune-la-Rolande Loiret, peintre français impressionniste du XIXe siècle. Il a pour maître Charles Gleyre, il appartient au mouvement impressionnisme. Ii lest influencé par Monet, Renoir, Degas, Sisley, Manet, Morisot, Cézanne, Pissarro, Guillaumin... Ses Œuvres les plus réputées sont : Vue de village L'Atelier de la rue de Furstenberg, Réunion de famille. Un peintre qui eut la chance de rencontrer très tôt Monet et Renoir, et de travailler avec eux, la chance de voir son talent vite reconnu par Émile Zola et par de bons critiques comme Edmond Duranty et Zacharie Astruc, la chance aussi de n'avoir jamais été dans le besoin ; mais qui eut le malheur de disparaître très jeune, moins de quatre ans avant la première exposition de groupe de ses amis les futurs impressionnistes, dont il eût sans doute partagé les vicissitudes et la gloire : on pourrait ainsi résumer la brève carrière de Frédéric Bazille, en ajoutant aussitôt que la qualité et la richesse de l'œuvre, fatalement réduite (moins de soixante-dix tableaux), qu'il laissa à la postérité révèlent admirablement les différentes voies qui s'ouvraient à un jeune peintre français au tournant des années 1860.

En Bref

Né dans une famille de notables protestants de Montpellier Hérault, son père Gaston Bazille est agronome et sénateur1, sa mère Camille Vialars hérite d'un domaine agricole à Saint-Sauveur. Frédéric Bazille commence des études de médecine pour faire plaisir à ses parents. Mais la vocation est pressante : dès 1859, il suit des cours de dessin et de peinture dans l'atelier du sculpteur Baussan.
En 1862, il part s'installer à Paris où il s'inscrit à l'atelier du peintre Charles Gleyre sous les conseils de son cousin peintre Eugène Castelnau. Dès lors, il sera peintre. Dans cet atelier il rencontre Claude Monet puis Auguste Renoir. Très vite, un groupe se forme qui intègre Edgar Degas, Alfred Sisley, Édouard Manet, Berthe Morisot, Paul Cézanne, Camille Pissarro, Émile Zola, Paul Verlaine...
Plus favorisé qu'eux, il partage ses divers ateliers avec Renoir et Monet dès 1865. À partir de 1866, il est présent au Salon de peinture de Paris, sans grand succès.
Il passe généralement ses étés dans la propriété familiale du Domaine de Méric, à Montpellier, et face au village de Castelnau-le-Lez, domaine qui sert de décor à quelques-unes de ses toiles, comme La Robe rose 1864, Réunion de famille 1867 ou Vue de village 1868.
Sa palette s'éclaircit et se colore.
En août 1870, il s'engage dans un régiment de zouaves. Il est tué, à 28 ans, le 28 novembre 1870, lors de la Bataille de Beaune-la-Rolande. La première exposition des Impressionnistes, où plusieurs de ses toiles sont exposées, a lieu en 1874, quatre ans après sa mort.
Il est inhumé au cimetière protestant de Montpellier dans une tombe réalisée par le sculpteur Auguste Baussan.

Sa vie

Né en 1841 à Montpellier, dans un milieu protestant fortuné et cultivé (son père, propriétaire terrien et éleveur, fut sénateur de l'Hérault), Frédéric Bazille put très tôt découvrir chez un voisin ami de sa famille, le célèbre collectionneur Alfred Bruyas, d'importantes œuvres des plus grands maîtres français de l'époque : Corot, Delacroix, Couture, Théodore Rousseau, Courbet... et l'on peut supposer que là s'éveilla sa vocation de peintre. Tout en étudiant la médecine, il suit des cours de dessin auprès d'un sculpteur montpelliérain, Auguste Baussan. En 1862, il part pour Paris afin de poursuivre ses études, dont il va se détourner progressivement au profit de la peinture. À peine arrivé dans la capitale, il entre en effet dans l'atelier du peintre suisse Charles Gleyre, où il rencontre Monet, Renoir et Sisley. En 1863, il passe huit jours à Chailly, près de Fontainebleau : « J'étais avec mon ami Monet, du Havre, qui est assez fort en paysages, écrit-il à sa mère, il m'a donné des conseils qui m'ont beaucoup aidé. » L'année suivante, celle de ses premiers tableaux connus, il fait en juin un séjour à Honfleur, encore avec Monet. Et c'est avec lui qu'il s'installe dans un atelier de la rue Furstenberg, au-dessus de celui de Delacroix, en janvier 1865. Avec lui, la même année, il travaille à nouveau à Chailly, posant pour plusieurs personnages du grand Déjeuner sur l'herbe, que Monet laissera finalement inachevé (et qu'il découpera plus tard en trois morceaux, dont deux sont aujourd'hui conservés à Paris, au musée d'Orsay).
Bazille retourne de temps à autre à Montpellier voir ses parents, séjournant aussi dans le domaine familial de Méric, à quelques kilomètres de la ville, près de Castelnau – beau village qui apparaît au fond de deux de ses œuvres les plus célèbres : La Robe rose, (1864, musée d'Orsay) et la Vue de village, (1868, musée Fabre, Montpellier). En 1866, il change par deux fois d'atelier : après avoir passé quelques mois dans le premier, rue Godot-de-Mauroy, il partage le second, rue Visconti, avec Renoir, et l'année suivante, Monet les rejoint, comme Bazille l'écrit plaisamment à sa mère : « Monet m'est tombé du ciel avec une collection de toiles magnifiques qui vont avoir le plus grand succès à l'Exposition. Il couchera chez moi jusqu'à la fin du mois. Avec Renoir, voilà deux peintres besogneux que je loge. C'est une véritable infirmerie. J'en suis enchanté, j'ai assez de place, et ils sont tous deux fort gais. » Il aide par ailleurs Monet en lui achetant à tempérament Femmes au jardin (1867, musée d'Orsay) et en lui trouvant un acquéreur pour l'une de ses natures mortes. Au cours de l'été 1867, il entreprend le tableau qui est tenu parfois pour son chef-d'œuvre, Réunion de famille (musée d'Orsay), où il affronte la grande difficulté de représenter un groupe de personnages posant en plein air, en pleine lumière naturelle, ce qu'il avait déjà fait l'hiver précédent dans La Terrasse de Méric (musée du Petit Palais, Genève). Cette année 1867, Renoir représente Bazille (musée d'Orsay) en train de peindre dans l'atelier de la rue Visconti un trophée de chasse, Le Héron, également peint au même endroit et au même moment par Sisley, les tableaux de Bazille et Sisley sont au musée Fabre.
Au Salon de 1868, deux toiles de Bazille sont acceptées, Réunion de famille (1867) et Pots de fleurs (1866, collection particulière). Dans un article publié sur ce Salon par L'Événement illustré du 24 mai 1868, Émile Zola, après un long éloge de Monet, consacre quelques lignes au premier de ces tableaux, « qui témoigne d'un vif amour de la vérité. [...] On voit que le peintre aime son temps, comme Claude Monet, et qu'il pense qu'on peut être un artiste en peignant une redingote ». Au cours des deux années suivantes, Bazille sera de nouveau admis au Salon, avec un tableau chaque fois : la Vue de village en 1869, œuvre soutenue par le très académique Alexandre Cabanel (un Montpelliérain...) et remarquée par Berthe Morisot, puis Scène d'été (1869, The Fogg Art Museum, Harvard University, Cambridge, Massachusetts) en 1870, que le peintre appelle dans sa correspondance Baigneurs – une œuvre complexe et étrange, où l'on retrouve son souci de la représentation des figures, mais nues cette fois, dans la nature. À la fin de l'année 1869, Bazille peint L'Atelier de la rue La Condamine, qui sera son avant-dernier atelier, le dernier étant rue des Beaux-Arts ; dans ce tableau, conservé au musée d'Orsay, on voit le peintre au milieu de ses amis, Manet, Monet, Renoir (ou Sisley ?), Zola et Edmond Maître
Au lendemain de la déclaration de guerre de la France à la Prusse, en 1870, Bazille s'engage dans un régiment de zouaves. Il est tué le 28 novembre, au combat de Beaune-la-Rolande, dans le Loiret. « Pour moi, aurait-il dit au général d'Armagnac, qui a rapporté ce propos, je suis bien sûr de ne pas être tué, j'ai trop de choses à faire dans la vie. »

Une œuvre diverse et partagée

Pour réduite qu'elle soit en nombre, l'œuvre de Frédéric Bazille est d'une remarquable diversité. Hormis la peinture mythologique, religieuse ou historique – qui occupait le devant de la scène dans les Salons –, tous les genres y sont représentés : le paysage ; l'intérieur, avec ou sans figures ; le portrait, isolé ou de groupe, en plein air ou dans une pièce ; le nu, masculin et féminin ; la nature morte. En ce sens, il s'agit d'une œuvre moderne, attachée à la représentation de la réalité, conforme au programme esquissé par Baudelaire une vingtaine d'années plus tôt, à la fin de son Salon de 1845. C'est d'ailleurs la qualité que Zola reconnaît aussitôt, dans la phrase citée plus haut, à la Réunion de famille peinte par Bazille. Aussi, plutôt que de l'imaginer en peintre impressionniste qui n'aurait pas eu le temps de le devenir, émule trop tôt disparu de Monet et de Renoir, faut-il voir en Bazille un héritier direct et résolu de la tradition réaliste énergiquement ranimée par Courbet et Manet, deux maîtres qu'il fréquentait et admira.
S'il n'aborda que des sujets modernes (hormis bien sûr les copies d'œuvres anciennes qu'il fit au Louvre et au musée Fabre) et s'il pratiqua volontiers le plein air, en adepte de la peinture claire, rien de sa manière ne peut être vraiment assimilé à celle des futurs impressionnistes (Monet développait alors cette fragmentation des touches que l'on observe, par exemple, dans la série de tableaux peints au bord de la mer, en 1867, à Sainte-Adresse). On chercherait en vain, dans toute l'œuvre de Bazille, les petites silhouettes de personnages à peine esquissés, ou la liberté et la fougue d'exécution quand il s'agit de rendre les mouvements des nuages ou des vagues, que l'on trouve dans les tableaux de Monet dès avant 1870. Le souci de bien construire les formes, d'en restituer la solidité, prévaut largement chez Bazille sur le désir de saisir exactement les effets changeants de la lumière naturelle, si impérieux chez Monet. Et quand le hasard – mais est-ce vraiment le hasard ? – veut que l'un et l'autre, la même année 1868, représentent une jeune femme en robe claire isolée dans la campagne, le premier montre un modèle qui pose devant un paysage, et le tableau (Vue de village) « sent » un peu l'atelier, tandis que le second peint une figure parfaitement fondue dans le paysage, le tableau (Au bord de l'eau, Bennecourt, The Art Institute of Chicago) respirant admirablement. Dans celui de Bazille, il est d'ailleurs remarquable que la vue, au second plan, de la rivière et du relief sablonneux qui la borde évoque, bien davantage que Monet, le Corot de certains paysages d'Italie – Corot qui était pour Bazille, ainsi qu'il l'écrivait à son cousin Louis, « le premier des paysagistes passés et présents, et l'un des premiers peintres français ».

Un artiste original entre Courbet et les impressionnistes

Il y a chez Bazille, contraire à toute effusion, une étrange inquiétude de l'espace, et pas seulement de l'espace pictural. Au cours de sa brève carrière, il loue successivement six ateliers à Paris et peint l'intérieur de trois d'entre eux, avec des tableaux identifiables aux murs, comme s'il éprouvait le besoin de s'assurer des lieux où il travaille, d'y fixer des repères. Les scènes et les figures qu'il représente sont toujours cadrées de près, évitant les lointains, les perspectives trop larges ou trop ouvertes, les espaces vides. Même dans la Vue de village, les maisons serrées de Castelnau, à l'arrière-plan, paraissent bien proches ; et dans les deux tableaux des Remparts d'Aigues-Mortes (1867), qui appartiennent au musée Fabre et à la National Gallery of Art de Washington, la solide ligne des fortifications ferme l'horizon au loin, retient le regard entre l'eau des marais et le ciel. Seules deux études (également conservées au musée Fabre) pour un grand tableau de Vendange envisagé au cours de l'automne de 1868, mais jamais peint, et dont certains croquis préparatoires montrent qu'il aurait été peuplé de nombreux personnages, laissent percevoir, dans l'espace qu'elles ouvrent très simplement, très largement, tout ce qui entrait de fascination dans cette crainte du vide. Il est assez significatif aussi qu'au cours des deux dernières années de sa vie, Bazille semble s'être détourné du paysage « pur », genre le plus étroitement lié à la peinture impressionniste : hormis une vue des Bords du Lez (1870, The Minneapolis Institute of Arts), où les troncs, les branches et les feuilles des arbres sont exécutés avec une précision presque sèche, qui fait d'ailleurs penser à Théodore Rousseau plutôt qu'à Monet, l'artiste ne produit plus en effet que des tableaux d'intérieur, portraits ou figures et natures mortes, et une scène de baignade où la nature n'est guère qu'un décor.
Aux infinis reflets changeants de la lumière naturelle, recherchés passionnément par Monet, et aux grands espaces vacants qui l'attirent et l'inquiètent, Bazille oppose la plénitude des formes et la netteté du dessin – parfois aussi, peut-être sous l'influence de Renoir, un sens décoratif raffiné, très perceptible quand il peint des vêtements de femme ou des bouquets de fleurs. En témoignent La Toilette (musée Fabre) et les deux tableaux intitulés Négresse aux pivoines (musée Fabre et National Gallery of Art, Washington) : trois œuvres de 1870 où il cherche une synthèse heureuse entre la tradition de Delacroix, les audaces de Manet et la solidité, l'aplomb de Courbet, usant d'une touche tantôt vive et minutieuse, tantôt grasse et brossée, jamais expéditive, qui s'exalte surtout à rendre les matières – le poli d'une peau jeune, le velouté d'une étoffe ou d'une fourrure, la fragilité des pétales –, et de beaux accords de couleurs : par exemple avec le visage de la femme noire auprès de son caraco de coton blanc. Et l'on comprend que Bazille se soit étonné de voir La Toilette refusée (sans doute « par erreur », écrit-il à son frère) par le même jury du Salon qui acceptait sans sourciller sa Scène d'été, une œuvre autrement ambitieuse et, dirait-on aujourd'hui, dérangeante, où il aborde non sans naïveté, fraîcheur et maladresse, un thème qui obsédera toute sa vie Cézanne.
Ici les personnages ne posent pas pour le peintre, comme dans la Réunion de famille. Les baigneurs sont censés être surpris en action : l'un nage, un autre aide son camarade à sortir de l'eau, deux autres s'empoignent... Bazille voudrait exprimer le mouvement, mais le manque d'unité de la composition et d'articulation entre les figures, et quelque chose d'emprunté dans leurs gestes, donnent à la scène un caractère artificiel. Reste une belle lumière, aussitôt notée par la critique : les tableaux d'été de Bazille, écrit Émile Duranty, « sont pleins de verdure, de soleil et de carrure simple » (Paris-Journal, 19 mai 1870), et Zacharie Astruc : « Bazille est déjà maître d'un élément qu'il a conquis : la plénitude de la lumière – l'impression particulière de plein air, la puissance du jour. Le soleil inonde ses toiles » (L'Écho des beaux-arts, 12 juin 1870). Pourtant, ce n'est pas cet aspect de l'art du jeune maître montpelliérain qui frappe et retient aujourd'hui, peut-être parce que nous savons ce qui est arrivé après lui : le triomphe de l'impressionnisme, et Van Gogh et les Fauves. Plutôt est-ce un sens inné de la forme nette et pleine, mis au service de figures sobrement et fermement construites, sans effet extérieur. Ainsi, la Jeune femme aux yeux baissés et la Tireuse de cartes (collections particulières) ont une présence grave, baignée d'une singulière poésie, dont on aurait peine à trouver d'autres exemples dans la peinture française des années 1860, et une qualité plastique qui semblent annoncer de loin, par-delà Cézanne, certains tableaux de Derain et de Balthus. Alain Madeleine-Perdrillat

Œuvres sélection

La Robe rose 1864, 147 × 110 cm, Musée d'Orsay, Paris.
Atelier de la rue Furstenberg, 80 × 65 cm, Montpellier, Musée Fabre.
Aigues-Mortes, 46 × 55 cm, Montpellier, Musée Fabre.
Autoportrait, 1865, 109 × 72 cm, Institut d'art de Chicago, Chicago.
Réunion de Famille, 1867, 152 × 230 cm, Musée d'Orsay, Paris.
Le Pêcheur à l'épervier, 1868, 134 × 83 cm, Fondation Rau pour le tiers-monde, Zurich.
Vue de village, 1868, 130 × 89 cm, Musée Fabre, Montpellier.
Scène d'été, 1869, 158 × 158 cm, Cambridge, Harvard University.
La Toilette, 1870, 132 × 127 cm, Musée Fabre, Montpellier.
L'Atelier de la rue La Condamine, 1870, 98 × 128,5 cm, Musée d'Orsay, Paris.
Paysage au bord du Lez, 1870, 137,8 × 202,5 cm, The Minneapolis institute of Art, Minneapolis.
Porte de la Reine à Aigues-Mortes, 1867, 80.6 x 99.7 cm, Metropolitan Museum of Art, New-York.

Expositions récentes

Frédéric Bazille et ses amis impressionnistes, Montpellier, Musée Fabre et Brooklyn (USA), Museum of Art, juillet 1992-janvier 1993
Monet & Bazille A Collaboration, Atlanta (USA), High Museum of Art, 23 février - 16 mai 1999
Bazille, Musée Marmottan, Paris, d'octobre 2003 à janvier 2004

Bibliographie

Frédéric Bazille et ses amis impressionnistes, catalogue de l'exposition Montpellier, Musée Fabre et Brooklyn USA, Museum of Art, juillet 1992-janvier 1993. Paris, Réunion des Musées nationaux et Brooklyn, Art museum, 1992
Frédéric Bazille : Correspondance éditée par Guy Barral et Didier Vatuone, Montpellier, Presses du Languedoc, 1992
Valérie Bajou, Frédéric Bazille, Édisud 1993 -
Pascal Bonafoux: Bazille, les plaisirs et les jours, 1994
Dianne W. Pitman : Bazille, Purity, pose and paintings in the 1860s., Pennsylvania State University Press USA, 1998
Marianne Delafond et Caroline Genet-Bondeville, Frédéric Bazille, La Bibliothèque des Arts Catalogue de l'exposition au musée Marmottan Monet,‎ 2003, 93 p.
Lucile Encrevé, Gaston Bazile, in Patrick Cabanel et André Encrevé dir., Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 210-211



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Posté le : 05/12/2015 15:21
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Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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