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Accueil >> newbb >> Défi du 12 décembre 2015 [Les Forums - Défis et concours]

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Re: Défi du 12 décembre 2015
Administrateur
Inscrit:
30/05/2013 12:47
Messages: 1622
Niveau : 34; EXP : 7
HP : 0 / 826
MP : 540 / 26316
Hors Ligne
Une autre version plus,.........engagée, physusiquement ''!!! de la chanson de Gainsbarre


Tu m’as dis :’’ Alex écoute un peu
Je revois mon ex, nommé Mathieu
Je te sens perplexe et voir soucieux’’
J’ai répondu : Adieu.

Moi dans ton duplex, j’étais heureux
Au niveau du sexe, y avait pas mieux
Tu ajoutes Alex, là c’est scabreux,
Je vais dire Adieu

Ta mise à l’index, me vexe un peu,
Je r’prends mon solex, et mon slip bleu
Ma paire de lunettes, ma bross’ à ch’veux,
Là je te dis Adieu

Soudain par réflexe, tes beaux bleus
Me supplie c’est bête, j’ suis trop nerveux
Etant biconvexe, c’est t-y pas mieux
Si-l'ex est dans not pieu !!!!

Mille pardons Donald.pour ce détournement cul-culturel..........!!!!!


Posté le : 14/12/2015 06:27

Edité par kjtiti sur 15-12-2015 16:46:15
_________________

Le bonheur est une chose qui se double,..…..si on le partage …

Titi
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Re: Défi du 12 décembre 2015
Plume d'Or
Inscrit:
18/02/2015 13:39
De Dijon
Messages: 2303
Niveau : 39; EXP : 1
HP : 190 / 950
MP : 767 / 25459
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Cher Donaldo,
Chères Loréennes et chers Loréens,

Voici le troubadour avec sa réponse au défi de la semaine :

Je m’appelle Jayme, on me dit troubadour,
Je suis né à Séville ou dans ses alentours,
De ma tendre enfance, j’ai peu de souvenirs.
Ils se sont effacés dans les maux à bannir.
J’ai tant combattu les Sarrasins en Espagne,
Tué des hommes dans des pays de cocagne,
Galopé dans maintes régions, en Normandie,
En Flandres, en Artois, en Bourgogne, en Picardie.
J’ai laissé des femmes aimées sur mon chemin,
Auprès desquelles je fus un réel gamin.
A beaucoup d’entre elles je leur ai dit adieu,
Faisant ressentir dans mon cœur l’effet d’un pieu.
Aujourd’hui, le besoin du tendre amour me guette
Mais je n’en veux pas comme miroir aux alouettes.

J’ai voulu abandonner mon passé de guerre
Pour devenir de la poésie un humble hère,
En quête de la floraison du vrai amour.
Je veux, auprès de vous, me sonder au grand jour.
Très tôt, j’ai aimé les mystères de l’amour,
Désiré en son sein passer mille séjours.
Fut-il vraiment pour moi un mal ou un bien?
Devant tous ses hauts et ses bas, je n’en sais rien,
Mais Dieu, qu’en lui, j’ai aimé ses bonnes manières
Qui ont ensoleillé mon âme de lumières.

Par le véritable amour j’ai cru être pris,
Et, m’assurant que de lui j’avais tout appris,
Je me suis libéré dans toutes ses jouissances,
Dont le temps m’avait tant donné la connaissance.
Mais je dois bien vous avouer, mes chers amis,
Que l’amour est la grande sœur de la folie.
De cette dernière, j’ai aimé toutes les ruses
Dont j’ai abusé au milieu des autres muses.
J’ai aimé les doux chants des oiseaux du matin
Me poussant à être le tendre diablotin
D’une femme, dans des ébats bien libertins.
Je ne pouvais pas même me retenir d’aimer
Les femmes qui me ravissaient sur mon sentier.
De ses élans, je suis devenu un captif,
Qui menait contre eux des combats peu offensifs.
Comme esclave de l’amour, j’ai versé des pleurs,
Ouvrant loin des espérances un champ de douleurs.
L’amour m’a fait craindre et espérer à la fois,
Sans en chasser de moi les plaisirs toutefois.
De la langueur, je suis devenu le martyr,
Et le temps ne faisait rien pour me la guérir.

Aujourd’hui, ces nombreux écarts, je les déplore,
Et de l’amour je veux vivre une nouvelle aurore.
De ses vils troubles je veux être désarmé.
Par sa sincérité, je veux être enflammé.
Que sa musique mélodieuse aille d’elle-même
Vers la jolie bouche de la femme que j’aime.
Je veux que cet amour au service de ma dame
Enflamme l’ardente féérie de mon âme.
Oh ma mie, lorsque nous serons couchés côte à côte,
Evitons entre nous deux de belles parlotes
Et laissons-nous aller à des baisers amoureux,
Nous conduisant sur la voie d’un amour fougueux.
Et voyez ! De la chose, je suis toujours sous le vent,
Que voulez-vous, elle me tente toujours autant !
Mais je ne veux plus aimer l’amour mais bien elle
Dont les désirs et les émois me sont jumelles.

Je me souviens des mots du seigneur Donaldo,
Grand d’Andalousie, me disant tel un credo :
Jayme, ne doute pas de l’amour, il viendra,
Et dans la vive tendresse, il te maintiendra.
Sa puissance est plus forte que celle d’un roi ;
Elle t’éloignera aussi de tout désarroi.
Une autre gente Dame, du nom de Delphine,
Dont tous les seigneurs connaissent l’humeur badine,
M’a convaincu de la fertilité de ses biens,
Ouvrant notre porte à des bonheurs quotidiens.
Aujourd’hui, je vous le dis sans aucun prétexte,
J’aime toujours la chose mais dans ce contexte,
Je dis un grand bonjour à l’amour qui prend feu,
Pour qu’il soit entre deux êtres le boutefeu.
Et je ne suis pas bien prêt de lui dire adieu
Que cela vous plaise ou pas, scrogneugneu !

Le troubadour vous salue et reprend la route du midi!

Amitiés.

Jacques

Posté le : 14/12/2015 14:58
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Re: Défi du 12 décembre 2015
Modérateur
Inscrit:
21/03/2013 20:08
De Belgique
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MP : 1072 / 34937
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Cher Jacques,

Tu nous livres un texte enflammé ! Le guerrier devenu troubadour est un destin particulier. Il mérite nos encouragements surtout si l'amour est devenu sa seule mission.

Merci pour ces belles envolées lyriques et un clin d'oeil bien sympathique.

Je t'embrasse (que ta belle ne soit pas jalouse)

Couscous

Posté le : 17/12/2015 07:46
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Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui bat d'une aile à dessiner
Qui bat d'une aile à rédiger
Par une aquarelle de Folon
Il vole à moi un vieux cahier
Qui dit les mots d'anciens poètes
Les couleurs d'une boîte à crayons
Il souffle des mots à l'estrade
Où il évente un émoi rose
A bord de ce cahier volant
Les animaux font des discours
Et les mystères vous font la cour
A bord de ce cahier volant
Un âne triste monte au ciel
Un enfant soldat dort la paix
Un enfant poète baille à l'ourse
A bord de ce cahier volant
Vénus éteint la douce brune
Lune et clocher vont bilboquer
L'eau le soleil sont des amants
Les cages aux oiseux sont ouvertes
Les statues font des farandoles
A bord de ce cahier volant
L'hiver soupire le temps passé
La porte est une enluminure
Les croisées des lanternes magiques
Le plafond une aurore polaire
A bord de ce cahier volant
L'enfance revient pousser le temps.
.

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